Agenda, L'actualité de la Nature

Une sortie au bois de Cergy, épisode 2 !

Cette fois-ci le beau temps est au rendez-vous ! Après un épisode 1 au parc François-Mitterrand interrompu par la pluie, nous voici repartis de bon matin pour finir l’animation nature avec les écoliers des Chênes, que nous retrouvons avec plaisir.

Pour bien commencer la matinée, nous escaladons la butte à  Juju par la face nord. C’est l’occasion d’immortaliser l’arrivée au sommet des glorieux explorateurs.

Au sommet de la butte à  Juju © CACP – Gilles Carcassès

Après une petite pause, nous proposons aux enfants de construire en 15 minutes une représentation d’insecte, par groupes de trois.

Découvrez en cliquant dans l’image ci-dessous le fruit de leur imagination féconde et de leur expertise en mots-valises :

© CACP – Emilie Périé et Gilles Carcasses

Et maintenant, grande chasse aux insectes ! Les équipes armées de boîtes loupes ont pour mission de livrer leurs captures à  Emilie et Gilles pour photographies et déterminations express. Je n’y croyais pas, mais la méthode du jeune cabri bondissant finit par porter ses fruits : des binômes triomphants nous ont à  plusieurs reprises rapporté des bourdons et même des papillons ! Les filets à  papillons sont bons pour la retraite…

Piéride de la rave © CACP – Gilles Carcassès

Voici quelques-uns des insectes et autres bestioles observés dans les boîtes loupes :

Pyrrhocoris apterus, le gendarme

Lycaena phlaeas, le cuivré commun

Oedemera nobilis, l’oedemère noble

Apis mellifera, l’abeille domestique

Episyrphus balteatus, le syrphe ceinturé

Hemipenthes morio, l’anthracine morio

Limax maximus, la limace léopard

Abeille sauvage – bois de Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Nous laissons les enfants et leur maître à  leur pique-nique bien mérité. Et c’est promis, l’an prochain, on le refait !

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Le cuivré commun

Lycaena phlaeas sur des fleurs de tanaisie – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Aux abords du campus de Neuville-sur-Oise, nous observons régulièrement sur les fleurs de tanaisie le cuivré commun. Ce papillon de la famille des Lycaenidae a pour plante-hôte les rumex. On le trouve dans les formations végétales où sont présentes les différentes espèces d’oseilles sauvages : pelouses, friches, prairies humides, tourbières… Le mâle a un comportement territorial et décolle au moindre passage d’un papillon dans son champ de vision.

Lycaena phlaeas – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Celui-ci était en compagnie d’un oedemère noble.

Source :

Le cuivré commun, dans l’atlas des papillons de jour et des zygènes d’Ile-de-France

Retrouvez d’autres Lycaenidae :

L’argus bleu nacré

L’azuré des nerpruns

Collier de corail

L’azuré de la luzerne

L’azuré porte-queue

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L’anthidie à  manchettes

Anthidie sur l’épiaire à  feuilles de menthe – Paris © CACP – Gilles Carcassès

Stachys menthifolia, l’épiaire à  feuilles de menthe, est une Lamiaceae endémique de Yougoslavie, Grèce et Albanie. On peut en voir quelques pieds dans les parterres de l’école de botanique au Jardin des plantes de Paris. A l’évidence, cette plante exerce une très forte attraction pour de nombreuses espèces d’abeilles, dont des anthidies.

Anthidium manicatum © CACP – Gilles Carcassès

Je suis cette grosse anthidie du regard : elle patrouille inlassablement dans le petit massif fleuri. En vol stationnaire, elle surveille son territoire et n’hésite pas à  foncer sur les autres butineurs, en particulier les abeilles domestiques qui ne demandent pas leur reste.

Anthidium manicatum – Paris © CACP – Gilles Carcassès

Il faut dire que ses mandibules acérées ont de quoi impressionner les intrus ! La bête a aussi de redoutables épines à  l’extrémité de son abdomen.

Anthidium manicatum mâle – Paris © CACP – Gilles Carcassès

De temps en temps, l’insecte fait une pose sur une feuille, ce qui me permet une approche. Je distingue la pilosité rousse sur les côtés de l’abdomen qui me confirme l’espèce Anthidium manicatum. Il s’agit d’un mâle, beaucoup plus gros que la femelle qui vient se nourrir sur les fleurs, et que je n’ai pas réussi à  photographier.

Les anthidies sont dites abeilles cotonnières parce qu’elles récoltent des boules de poils avec leurs mandibules sur les feuilles de plantes très duveteuses comme les balottes, les molènes ou l’épiaire laineuse pour construire leur nid.

Sources :

L’anthidie cotonnière, un mâle vindicatif, par Alain Cipière

L’anthidie à  manchettes par sparealites.be

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La cymbalaire des murailles

La cymbalaire des murailles, Cymbalaria muralis, se trouve fréquemment sur les vieux murs de la région. Elle se plait en sols assez pauvres et bien drainants. Les fissures des murs et murets en pierre lui conviennent parfaitement pour s’installer. Elle leur doit d’ailleurs son surnom de Ruine de Rome.

Cymbalaire © CACP – Gilles Carcassès

En plus d’agrémenter les rocailles de jolies teintes violettes, jaunes et vertes, la cymbalaire déploie des trésors d’ingéniosité pour sa reproduction.

Cymbalaire des murailles – Cergy © CACP – Emilie Périé

La fleur est munie d’un petit éperon à  sa base dans lequel se stocke le nectar. Les insectes sont ainsi obligés se s’enfoncer profondément dans la corolle de la fleur pour le récupérer et se couvrent de pollen. Parfait pour assurer la pollinisation de la plante !

Mais la ruse de s’arrête pas là . Une fois la fleur fécondée, son pétiole (la tige portant la fleur) se courbe de manière à  ce que la fleur soit alors tournée vers la paroi rocheuse. Au moment de la dispersion des graines, celles-ci seront relâchées directement contre le mur, augmentant ainsi leurs chances de tomber dans une fissure confortable pour se développer. Habile !

Sources :

Cymbalaire des murs, par Sauvages du Poitou

La cymbalaire, par Zoom nature

Retrouvez d’autres espèces des murailles :

Fougères des vieux murs 

La roquette vivace

Lézard des murailles

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La phalène picotée

Ematurga atomaria femelle, la phalène picotée – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès
Ematurga atomaria mâle – parc du peuple de l’herbe © CACP – Gilles Carcassès

Quelles différences voyez-vous entre le mâle et la femelle de la phalène picotée ?

La femelle a le fond des ailes plus blanc ? C’est vrai, le mâle est de teinte plus jaune.

Les antennes du mâle sont pectinées ? Voilà  un critère décisif. Mais à  quoi lui servent ses antennes extravagantes ? A chercher les femelles bien sà»r, car il les repère à  l’odeur, et de très loin paraît-il.

Ematurga atomaria n’est pas difficile quant aux plantes hôtes : ses chenilles consomment les bruyères, les genêts, les lotiers, les coronilles, les centaurées et bien d’autres plantes basses.

Ce papillon est un hétérocère, c’est-à -dire un papillon de nuit, bien qu’on le voie souvent voleter en plein jour quand on le dérange en passant dans les hautes herbes.

Ematurga atomaria – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

La voyez-vous, la phalène picotée cachée dans les herbes ?

Source :

Phalène picotée, par Les carnets nature de Jessica

Retrouvez d’autres Geometridae dans ces articles :

La panthère

Le géomètre à  barreaux

La brocatelle d’or

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Chasse aux coccinelles à  Neuville-sur-Oise

Le 21 juin 2019, nous organisions pour un groupe d’étudiants et de professeurs de l’Université de Cergy-Pontoise un inventaire des coccinelles des espaces naturels proches du campus de Neuville-sur-Oise.

Coccinella septempunctata, la coccinelle à  sept points – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Sans surprise, nous avons rencontré en divers endroits la coccinelle à  sept points, une des plus communes de la famille.

Harmonia axyridis – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès
Harmonia axyridis – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Sur les chênes chevelus du mail Gay Lussac, nous avons trouvé ces deux belles formes de la coccinelle asiatique, une noire à  points jaunes et une jaune à  points noirs.

Adalia bipunctata, forme à  2 points noirs – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès
Adalia bipunctata, forme à  4 points rouges – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Adalia bipunctata est une espèce très variable, nous l’avons vue dans trois formes différentes, également sur les chênes, mais aussi dans les friches, sur les tanaisies.

Hippodamia variegata, la coccinelle des friches, sur une feuille de tanaisie © CACP – Gilles Carcassès

Les tanaisies, souvent attaquées par des pucerons, sont de bonnes plantes pour l’observation des coccinelles. Hippodamia variegata est une petite coccinelle allongée, dont les points sont majoritairement situés sur l’arrière des élytres. Son pronotum présente un motif en noir et blanc qui me rappelle une tête de panda.

Ceratomegilla undecimnotata – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Une autre espèce fréquentait les tanaisies : la très rare coccinelle à  onze points, Ceratomegilla undecimnotata.

Vibidia duodecimguttata © CACP – Gilles Carcassès

Il nous manquait encore les coccinelles à  points blancs ! En examinant les feuilles des arbres, une étudiante a capturé la petite Vibidia duodecimguttata, une mangeuse de champignons. Vue du dessus, six points blancs forment une couronne.

Trois autres coccinelles déjà  observées sur le site n’ont pas été retrouvées lors de l’inventaire. Les voici :

Psyllobora vigintiduopunctata – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Psyllobora vigintiduopunctata, la coccinelle à  vingt-deux points consomme aussi des moisissures.

Oenopia conglobata, – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Oenopia conglobata, la coccinelle rose, est une carnassière qui chasse dans les arbres les psylles et les pucerons, mais on l’observe parfois sur les plantes basses en lisière.

Propylea quatuordecimpunctata, la coccinelle à  damier – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Propylea quatuordecimpunctata, la coccinelle à  damier, a deux générations par an. On la rencontre en avril puis en plein été.

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Une sortie scolaire au parc François-Mitterrand

Le jeudi 13 juin au matin, nous avions rendez-vous à  l’école des Chênes de Cergy pour une journée de découverte de la nature. La sortie fut un peu gâchée par la pluie qui nous a fait renoncer au pique-nique.

Les enfants nous ont envoyé un compte-rendu. Nous vous livrons ce texte dans son jus :

La biodiversité à  Cergy

Nous sommes arrivés à  l’heure normale à  l’école. Nous sommes partis à  8h30 à  pied au parc de la Croix-Petit et au parc François-Mitterrand. Nous ne sommes pas allés au bois de Cergy car il pleuvait.

Les pièges à  chenilles

Nous étions au parc François-Mitterrand quand nous avons vu des sacs en plastique dans les pins. Il y avait de la terre avec des poils urticants toxiques de chenilles. Le moniteur nous a dit que les mésanges étaient les seuls oiseaux à  pouvoir manger les chenilles urticantes et qu’il ne fallait surtout pas toucher sinon nous pouvons avoir plein de boutons.

Les toilettes sèches

Sur le chemin, nous avons vu des toilettes sèches. Le contenu était en bois. Il n’y avait pas de portes pour fermer les toilettes des garçons, elles étaient ouvertes. C »étaient des toilettes noires. Les toilettes marchent sans eau. Elles n’ont pas de chasse et on ne peut pas se laver les mains. On doit mettre une poudre.

Les étangs de la préfecture

Nous sommes allés aux étangs de la préfecture. Les animateurs nous ont dit que nous ne devons pas donner de pain aux canards et aux pigeons. L’eau est profonde. Nous avons trouvé des lotus. 

Les animaux vus

Nous avons vu des hérons, des cigognes, des canards et des poules d’eau.

On n’est pas resté longtemps car il pleuvait. Mais quand même on s’est bien amusé. Le pique-nique, on l’a mangé dans la cour.

Les CM1/CM2 de l’école des Chênes

Petit rectificatif pour les naturalistes : il n’y avait pas de cigogne, c’était bien un héron. Et les lotus étaient en fait des nymphéas.

Voici quelques photos du parc ( j’y suis retourné par beau temps ! ) pour illustrer ce compte-rendu :

Les pièges de descente des chenilles processionnaires du pin © CACP – Gilles Carcassès
L’un des nichoirs à  mésanges © CACP – Gilles Carcassès
Les toilettes sèches (une belle réalisation très bien intégrée au site). A gauche la borne fontaine pour se laver les mains. © CACP – Gilles Carcassès
La poule d’eau et son poussin au bord du bassin © CACP – Gilles Carcassès

Et nous avons aussi donné des explications sur la gestion des eaux pluviales en ville et sur le rôle écologique de la prairie.

La gestion différenciée – Allée vers la Croix-Petit © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez nos articles sur ces sujets :

Chenilles processionnaires du pin : c’est maintenant qu’il faut agir

Héron petit patapon

Les poulettes du parc

à‡a ne mange pas de pain !

Le choix de la prairie

Les prairies et les bassins du parc François-Mitterrand, des refuges de biodiversité

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Le grand puceron de l’ortie, ami des jardiniers

Pucerons sous une feuille d’ortie – parc du château de Grouchy à  Osny © CACP – Gilles Carcassès

Le grand puceron de l’ortie est inféodé aux orties. On ne lui connaît pas d’hôte secondaire, et ses colonies ne sont pas fréquentées par les fourmis.

Le grand puceron de l’ortie, Microlophium carnosum © CACP – Gilles Carcassès

Cette espèce peut être verte, ou rose, ou brun violacé. Ses longues cornicules effilées et sa cauda courte permettent de différencier Microlophium carnosum d’Aphis urticata, l’autre espèce de puceron inféodée à  l’ortie.

Microlophium carnosum © CACP – Gilles Carcassès

Les individus ailés ont le dessus du thorax et de la tête sombre. Celui que l’on voit ci-dessus a plongé son rostre dans la nervure de la feuille pour en aspirer la sève. La femelle aptère à  droite, d’un vert un peu plus sombre, est en train de mettre au monde une petite larve.

Une plante utile pour la protection des cultures ?

Eupeodes luniger © CACP – Gilles Carcassès

Ces pucerons sont la proie de larves de syrphes, en particulier Eupeodes luniger, de punaises anthocorides et de différentes espèces de coccinelles dont la coccinelle à  deux points Adalia bipunctata et la coccinelle à  quatorze points Propylea quatuordecimpunctata.

Des études ont cherché a prouver l’effet supposé bénéfique de l’ortie à  proximité de cultures, en temps que réservoir de prédateurs de pucerons. Rien de probant, au contraire lorsqu’un effet est constaté, c’est l’ortie qui attire les coccinelles présentes sur les cultures !

Et les parasitoà¯des ? Raté aussi : le parasitoà¯de le plus fréquent semble bien inféodé au grand puceron de l’ortie, il est donc incapable de réguler les pullulations de pucerons sur les plantes cultivées voisines.

Mais une autre étude a démontré que l’ortie pouvait constituer une source très intéressante de réservoir pour les champignons parasites qui détruisent les pucerons. Ah, tout de même !

Sources :

Microlophium carnosum, par InfluentialPoints

Mon massif d’orties mieux que les pesticides ! par Vincent Albouy

Retrouvez d’autres pucerons dans ces articles :

Le grand puceron du saule

Le puceron jaune de l’asclépiade

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Une coccinelle rare au campus de Neuville

Ceratomegilla undecimnotata – Neuville–sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Cette coccinelle méridionale, classique en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Occitanie, semble en expansion récente vers le Nord. Ces douze derniers mois, elle a été signalée quatre fois en Ile-de-France sur Cettia, la plateforme naturaliste de l’Agence régionale de la biodiversité : à  Roissy-en-Brie (77), Gagny (93), Choisy-le-Roi (94) et Gonesse (95). Cette espèce a même été vue en baie de Somme, ce qui semble être sa limite nord actuelle.

Ceratomegilla undecimnotata – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Ceratomegilla undecimnotata est utilisée en lutte biologique, elle est vendue pour lutter contre le puceron jaune du laurier-rose, sous le nom commercial de Coccilaure, une souche réputée incapable de voler et donc de se disséminer dans la nature.

Quatre adultes ont été trouvés sur des tanaisies dans une friche en face de l’université à  Neuville-sur-Oise. Il serait intéressant de surveiller le site pour voir si ces coccinelles s’y reproduisent.

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L’hirondelle de fenêtre

Nous étions partis en reconnaissance au parc de Grouchy quand nous les avons repérées, perchées sous le toit du château et virevoltant au-dessus de l’étang : les hirondelles de fenêtre sont de retour !

Hirondelle de fenêtre, Delichon urbicum © CAPC – Gilles Carcassès

Urbaine, mais pas seulement

L’hirondelle de fenêtre affectionne les surplombs rocheux des falaises où elle peut construire son nid. Toutefois, comme l’hirondelle rustique, elle s’est adaptée au milieu urbain, ce n’est d’ailleurs pas pour rien que son nom scientifique est Delichon urbicum (urbaine). Elle s’installe volontiers sur les constructions humaines : bâtiments, ponts, arches … à  condition qu’ils présentent des irrégularités ou des anfractuosités plus ou moins rocheuses sur lesquelles bâtir son nid.

Une colonie d’hirondelles de fenêtre niche sur la façade du château de Grouchy @ CACP – Emilie Périé

Une hirondelle à  choyer

L’hirondelle de fenêtre n’est pas menacée et les populations sont encore assez nombreuses. Toutefois on enregistre un déclin certain des effectifs en Europe depuis le milieu du 19 ème siècle. Pour pouvoir continuer à  observer cette messagère du printemps, il faut assurer la pérennité de son habitat. Si elle niche toujours en milieu naturel, les espaces propices à  son installation deviennent de plus en plus rares. L’hirondelle de fenêtre est maintenant considérée comme « spécialiste du milieu bâti ». Mais il faut pour cela que le bâti reste accessible : avec des avancées de toits ou de fenêtre, des moulures en pierre et surtout, la garantie de ne pas voir le nid retiré lors des grands ménages de printemps, ce qui est strictement interdit !

L’hirondelle de fenêtre est une insectivore, à  100% de son régime. La cohabitation ne peut être que bénéfique !

Confusion possible

L’hirondelle rustique est également présente sur Cergy-Pontoise et ressemble à  notre hirondelle de fenêtre. La rustique arbore une bavette rouge et un croupion noir, alors que celle de fenêtre a la gorge et le croupion blancs.

Sources

L’hirondelle de fenêtre, par Oiseaux.Net

Retrouvez d’autres oiseaux spécialistes du milieu bâti :

Le choucas des tours

Le rouge-queue noir