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La Noctuelle de la patience

La Noctuelle de la patience ou Cendrée noirâtre, est une espèce de papillon de nuit de la famille des Noctuidae. On peut croiser la chenille partout en France sur quelques plantes comme les Rumex, les Plantains, les Chardons, le Houblon…

Chenille de la noctuelle de la patience – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

On l’identifie rapidement grâce à  ses taches régulières de couleurs vives et ses nombreux poils roux tout le long de son corps. L’adulte mesurant de 3 à  4 centimètres est de couleur cendrée, comme son nom l’indique. Il vole de mars à  septembre et est plutôt attiré par la lumière.

Acronicta rumicis en plein repas – CACP – Gilles Carcassès

Agenda :

Défi Insektober du jour : la Luciole est à  l’honneur.

Défi Insektober de demain : dessiner un Papillon de nuit. Vous pouvez croquer cette jolie chenille et nous envoyer le résultat à  biodiversite@cergypontoise.fr

Sources :

http://www.lepinet.fr/

Retrouvez ici d’autres Papillons de nuit :

Le grand paon de nuit

Erratum – Le collier blanc

La livrée des prés

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L’herbe aux sorcières

La Stramoine est une plante aussi jolie que dangereuse, on lui donne des noms terrifiants tels que : Trompette de la mort, Herbe du diable, Pomme-poison, Herbe aux fous, etc…

Au delà  du fait qu’elle soit très toxique, on sait de cette plante annuelle de la famille des SOLANACEAE, qu’elle serait probablement originaire d’Amérique du nord, elle est maintenant largement naturalisée à  travers l’Europe, l’Afrique, l’Asie et l’Amérique.

Datura stramonium – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Cette plante apprécie les sols remués, les friches et les potagers, elle atteint par chez nous un peu plus d’un mètre de haut, ses fleurs sont très caractéristiques, grandes et élancées en forme de trompettes étoilées blanches.

Fleur de Datura stramonium – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

La Stramoine reste assez connue pour sa toxicité et les troubles mentaux qu’elle occasionne lorsqu’on la consomme. La partie la plus toxique de la plante reste les graines arrivées à  maturité contenues dans le fruit, une grosse capsule épineuse.

Fruit immature de Datura stramonium

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot, Wikipédia

Retrouvez ici d’autres SOLANACEAE :

La belladone : aussi rare que toxique !

L’amour-en-cage

Agenda :

Le Jour de la Nuit continu avec une conférence intitulée « La vie nocturne, des espèces méconnues mais impactées par nos éclairages » demain, jeudi 14 octobre, de 18h à  20h à  la Maison Internationale de la Recherche à  l’Université de Neuville-sur-Oise. Inscriptions à  biodiversite@cergypontoise

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Le champignon mielleux

L’Armillaire couleur de miel, voilà  un champignon qui aurait pu ravir nos pollinisatrices préférées, les abeilles ! Armillaria mellea est un champignon assez commun dans nos bois poussant sur les arbres feuillus qu’ils soient morts ou vivants, il est à  manipuler avec précautions car toxique pour l’Homme.

Armillaria mellea – Menucourt © CACP – Matthieu Delagnes

Cette armillaire pouvant être observée en automne, de septembre à  novembre, a pour habitude de pousser en large groupe de plusieurs dizaines de « carpophores » (partie émergeante du sol / partie visible du champignon), car oui un champignon ce n’est pas exclusivement la partie que l’on voit ressortir du sol.

Schéma d’un champignon © – CACP Matthieu Delagnes

En effet ce que l’on appelle un « champignon » est constitué de deux parties majeures : le carpophore qui est un moyen de reproduction et le mycélium la partie la plus importante qui est l’ensemble des hyphes (racines), le corps du champignon. à  ce propos, certains mycélium ne se contentent de couvrir que quelques mètres carrés voire moins alors que d’autres sont capables de couvrir une surface impressionnante de plusieurs kilomètres carrés.

Mycélium d’armillaire sur souche – Osny © CACP – Gilles Carcasses

Sources :

Le grand guide Larousse des champignons de Thomas Laessoe

MycoDB

Le guide des champignons

Retrouvez d’autres champignons ici :

Le champignon hérisson

Le coprin chevelu

volvaire gluante

Nids d’oiseaux

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Marjo l’herbe à  pizza

On connait cette plante sous pleins de noms : Marjolaine bâtarde, marjolaine vivace, thé rouge, herbe à  pizza… Mais son nom le plus répandu reste l’Origan. A ce propos il faut faire attention car la marjolaine (Origanum majorana) et l’origan (Origanum vulgare) sont bien deux plantes différentes.

Origanum vulagre – Neuville © CACP – Gilles Carcasses

En voilà  une sacrée plante ! On la reconnait assez facilement de par sa belle floraison rose / violacée de juin à  septembre. Ses petites feuilles sont utilisées pour aromatiser milles et une sauces et plusieurs plats. L’origan pousse en général dans des milieux ouverts biens ensoleillés et dans des sols calcaires assez chauds.

Origanum vulgare – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

L’origan n’est pas apprécié que par nos papilles, beaucoup d’insectes lui rendent visite comme par exemple le Pyraustra purpuralis ou encore le myrtil, Peleteria iavana, etc…

Bombus terrestris sur fleur d’Origanum vulgare – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

Sources :

La flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot, Tela Botanica, BRC.

Agenda :

8ème jour du défi In(se)ktober : les fourmis !

Les inscriptions aux animations du Jour de la Nuit sont ouvertes

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Epions l’épiaire

Stachys palustris bien plus connu sous le nom d’épiaire des marais est une jolie plante mellifère de zones humides. En général on la rencontre au pied des berges, dans les roselières et même parfois complètement les pieds dans l’eau.

Stachys palustris – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

En l’observant de plus près, de juin à  septembre on pourra remarquer ses fleurs roses tachées caractéristiques des épiaires, la plante est également couverte de petits poils dans son intégralité. Les feuilles quand à  elles sont sessiles, c’est à  dire avec un pétiole très court voire inexistant.

Feuilles opposées décussées de Stachys palustris – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Le genre Stachys fait partie de la famille des Lamiacées, cette famille est reconnaissable sur au moins 3 points essentiels :

  • Une tige carrée
  • Des feuilles opposées décussées ( disposées en paire se croisant d’un nœud à  l’autre )
  • Un carpelle en forme d’étoile renfermant 4 petites graines
Fruits (carpelles) de Stachys palustris – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Sources :

La flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot, Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres espèces de LAMIACEES :

Le lamier blanc

Les menthes

Bugles

Agenda :

Jour 6 du défi In(se)ktober : les syrphes

Les inscriptions pour les animations Jour de la Nuit sont toujours ouvertes

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Le champignon hérisson

Si vous avez l’occasion de vous balader dans les différents bois de feuillus de l’agglomération, vous devriez rencontrer sans nul doute quelques hêtres, et avec un peu de chance un petit champignon très friand de ces mêmes arbres : La Vesse-de-loup hérisson.

Lycoperdon echinatum – Menucourt © CACP – Matthieu Delagnes

En voilà  un beau petit champignon, il dépasse rarement les 8 cm de haut et est de couleurs assez variables, blanc, blanc crème, brun, voire même complètement marron. Une fois à  maturité, il se perce en son sommet afin de libérer les spores contenues à  l’intérieur du chapeau. Mais attention, il peut être confondu avec un de ses cousins assez fréquent en forêt : la Vesse-de-loup perlée.

Il a comme particularité d’être recouvert de petits aiguillons assez fragiles, d’où le fameux « hérisson » dans son nom. On dit de ce champignon qu’il a une saveur plutôt douce, son odeur est assez faible et ressemble un peu à  celle du bolet, on le rencontre d’ailleurs à  peu près à  la même saison que ceux-ci entre juillet et novembre.

Sources :

Le guide des chmpignons

Vous pouvez retrouvez d’autres champignons ici :

La pézize écarlate, champignon d’hiver

Le coprin chevelu

Les beautés cachées du polypore soufré

Les deux oreilles

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La renoncule scélérate

En voilà  une plante qui porte bien son nom, en effet cette renoncule que l’on peut généralement observer le long des cours d’eau et des divers types de zones humides, est la plus toxique de son genre en Ile-de-France, à  tel point qu’on la nomme même parfois « mort aux vaches ».

Ranunculus sceleratus – Maurecourt © – Emilie Périé

Comme sur la plupart des renoncules, les feuilles radicales sont différentes par rapport à  celles du reste de la plante tout en gardant le principe d’une feuille découpée en trois parties similaires. Les fleurs apparaissent de mai jusqu’à  septembre, elles sont assez petites mais nombreuses.

Fleurs de Ranunculus sceleratus – Maurecourt © – Emilie Périé

Les akènes (fruits), quant à  eux sont regroupés en têtes fructifères légèrement plus grosses que la moyenne des autres renoncules.

Fruits de Ranunculus sceleratus – Maurecourt © – Emilie Périé

Sources :

La flore d’Ile-de-France par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica, eflore

Découvrez ici une cousine de cette plante :

La renoncule à  pinceau, plante rare à  Cergy-Pontoise

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Une armoise mystérieuse

Lors d’une opération à  la zone humide de Maurecourt, nous avons fait une rencontre pour le moins étonnante, entre Chénopodes et Oseilles ou encore Laiterons et Cirses, se cachait une plante mystérieuse : l’armoise bisannuelle.

Artemisia biennis – Maurecourt © – Emilie Périé

Cette armoise a un développement particulièrement élancé, d’une hauteur pouvant aller de 40 cm à  1 m voire plus encore. On la croise en général dans des friches sur alluvions, dans des milieux plutôt exposés. Contrairement à  sa cousine Artemisia vulgaris, elle est très rare en àŽle-de-France.

Fleurs d’Artemisia biennis – Maurecourt © – Emilie Périé

Les fleurs de couleur verte sont assez petites mais très nombreuses sur l’ensemble de la plante, la tige principale est plutôt rougeâtre dans l’ensemble tout en gardant un vert pâle clairsemé. Les feuilles vertes mesurant jusqu’à  maximum 13 cm sont découpées très finement et dotées de dents espacées.

Feuilles d’Artemisia biennis – Maurecourt © – Emilie Périé

Le genre « Artemisia » fait référence à  la déesse de la mythologie grecque Artemis, à  qui l’armoise était consacrée.

Sources :

La flore d’Ile-de-France de Philipe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica, eflore

Retrouvez une cousine de cette plante dans cet article :

L’armoise annuelle

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L’orchidée digne d’un pharaon

Il existe sur l’agglomération bien des espèces d’orchidées et en voilà  une aussi jolie qu’elle est commune : Anacamptis pyramidalis ou plus connu sous le nom d’Orchis pyramidal.

Anacamptis pyramidalis – Vauréal © – Matthieu Delagnes

Telle la résidence des défunts pharaons, l’épi floral est plus ou moins de forme pyramidale, il est en général plus de forme conique ou même parfois carrément arrondie. On peut observer s’épanouir les fleurs roses violacées à  blanches de mai jusqu’à  juillet. D’une taille se situant entre 20 à  50 cm, cette orchidée se retrouve le plus souvent dans des sols calcaires secs et dans des pelouses assez peu humides ou les bois clairs. Les feuilles sont en formes de fer de lance pour une longueur de 10 cm max.

Anacamptis pyramidalis blanc – Cergy © – Gilles Carcassès

Sources :

La flore d’île-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

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L’orchis bouc

L’orchis brà»lé

L’épipactis à  larges feuilles