Il fallait bien un tour d’honneur au couple de cygnes du bassin du parc François-Mitterrand à Cergy pour faire admirer aux badauds ébahis la couvée 2016.

Après la balade, retour au nid pour un repos bien mérité.
Jardiniers des collectivités, le moment est venu de faire du ménage dans votre armoire à phytosanitaires et de vous débarrasser de vos boîtes de Vermivore et autres pesticides, car la plupart de ces produits ne seront plus autorisés au 1er janvier 2017, en application de la loi Labbé. N’attendez pas le dernier moment pour vous séparer dans les règles de ceux qui seront interdits ! En effet les collectes organisées par Adivalor se font à des dates précises une fois par an seulement.
La DRIAAF Ile-de-France a préparé pour vous une plaquette explicative illustrée pour vous aider dans vos démarches. Vous pourrez aussi au fil des pages découvrir toutes les amendes et les peines d’emprisonnement correspondant aux différents comportements fautifs en la matière…
Sur l’un des églantiers de la butte à Juju, caché dans les mèches touffues d’une galle bédégar, j’ai déniché ce péritèle : une bien belle prise assurément, même s’il est commun au printemps.
Ce charançon de petite taille est essentiellement forestier. Sa larve consomme les jeunes racines des arbres, et l’adulte grignote le bord des feuilles, on le rencontre parfois sur le châtaignier. Cet insecte s’attaque aussi au pêcher et à la vigne, et il peut faire des dégâts de défoliation sur les jeunes plants.
Comme souvent chez les charançons, sa carapace est noire, ce sont ses écailles qui lui donnent sa couleur.
De magnifiques photos du péritèle gris sur le blog « Le jardin de Lucie »
La prairie des Sablons à Vauréal (à côté du Parc des Sports) vient d’accueillir sa nouvelle pensionnaire. Pour la première fois, une vache assurera l’entretien d’une propriété de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. Elle sera rejointe par quelques brebis solognotes et peut-être des chèvres des fossés dans quelques semaines. Ce panneau sera installé très prochainement sur la clôture de la pâture pour l’information des passants.
L’installation de la clôture l’hiver dernier a été le fruit d’une collaboration entre les jardiniers de l’agglomération et ceux de la ville, avec la participation de la Ferme d’Ecancourt, notre prestataire pour le pâturage urbain.
L’autre vache de race pie noire bretonne de la Ferme d’Ecancourt, nommée Eden, broute dans les herbages du foyer d’accueil médicalisé Béthanie à Menucourt.
Vous avez sans doute déjà remarqué ces grandes spathes claires et leur curieuse massue violette dans les sous-bois humides ou dans les haies. Ces spadices sont les inflorescences du gouet (Arum maculatum). Sous la massue violette stérile, l’enroulement de la spathe cache une chambre florale. On y trouve de haut en bas : des fleurs stériles réduites à l’état de poils blancs, des fleurs mâles groupées d’aspect rougeâtre et un épi de fleurs femelles, blanches et globuleuses.
La pollinisation de cet espèce est digne d’un roman. Le premier soir, à la tombée de la nuit, la massue chauffe par un processus chimique et émet une odeur d’excrément qui attire des moucherons de plusieurs espèces. Ceux-ci glissent à l’intérieur de la chambre et malgré leurs tentatives ne peuvent ressortir en raison de la présence des poils blancs qui obstruent le passage. Le lendemain en début d’après-midi, les étamines des fleurs mâles libèrent leur pollen puis les poils fanent laissant libre le passage aux insectes qui se sont couverts de pollen dans l’ascension vers la liberté. Le soir, ces mêmes insectes, attirés une seconde fois par l’inflorescence d’un autre arum en début de floraison, tombent à nouveau dans le piège. Ils fécondent alors les fleurs femelles de cet arum. On voit sur la photo ci-dessus un de ces petits diptères captifs posé sur une fleur femelle à la base de l’inflorescence.
La pollinisation des Araceae, par l’OPIE
Un dossier pédagogique très complet sur l’Arum maculatum
Ce petit héron est un migrateur. Fin avril, il arrive de ses quartiers d’hiver africains et s’installe dans des roselières pour nicher. Pas plus de 30 couples pour toute l’Ile-de-France, autant dire que c’est un oiseau très rare !
Pour ne pas se faire remarquer, il se tient souvent immobile le bec dressé vers le ciel. Ainsi sa silhouette ne vient pas briser le rythme des tiges verticales des roseaux. La couleur blonde de son plumage ajoute encore à la qualité du camouflage. Cet oiseau a été vu au bord de l’étang du parc de Grouchy à Osny, un endroit pourtant très fréquenté par le public. Ce serait chouette s’il restait dans le secteur. Mais peut-être n’est-il que de passage ?
En 2014, nous avions trouvé une preuve de son séjour estival à l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise, à deux pas des hauts parleurs du téléski nautique. Il avait installé un joli nid suspendu dans une touffe de massettes. Son art du tressage des feuilles est remarquable.
Cette année, pas moins de 7 manifestations sont offertes sur le territoire de Cergy-Pontoise, dans la cadre de la Fête de la Nature 2016 !
Où que vous soyez, trouvez près de chez vous une sortie nature ou une animation gratuite. Faites votre choix !
Le thème 2016 de la Fête de la nature : Passionnés par nature
Les portraits vidéos des Passionnés par nature dans le dossier de presse de la Fête de la nature (avec des images de Cergy-Pontoise)
Vous cherchez un renseignement fiable et actualisé sur un produit de traitement, ses usages autorisés, ses précautions d’emploi, les risques qu’il présente pour les abeilles ou les milieux aquatiques ?… Il vous faut mettre d’urgence dans vos favoris l’adresse internet de la nouvelle référence nationale officielle : ephy.anses
Longtemps tenue par le ministère de l’Agriculture, cette base de données phytosanitaires est maintenant administrée par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). On y trouve tous les produits phytopharmaceutiques (PPP dans le site) autorisés et retirés, les adjuvants, mais aussi les matières fertilisantes et les supports de culture (MFSC dans le site).
Mais n’y cherchez pas le vinaigre ou la tisane de prêle, car ce ne sont pas des produits phytopharmaceutiques (dits aussi phytosanitaires), mais des substances de base (dossier de Plante&Cité).
A la mi-avril, nous avons appliqué le protocole de l’Observatoire participatif des vers de terre dans le parc du château de Menucourt, en creusant nos six trous de 20 cm par 20 cm sur 25 cm de profondeur. Nous les avons placé dans des milieux volontairement différents afin d’apprécier les variations d’abondance et de diversité des espèces.
Les mottes soigneusement émiettées à la main ont livré leurs vers de terre. Et voilà le classement : champion toutes catégories, la prairie. Les vers de terre sont en grand nombre et toutes les catégories sont représentées.
En seconde position vient la lisère forestière, puis le boisement et la prairie humide.
La pelouse arrive assez loin derrière.
Bon dernier, le massif de renouées du Japon : deux vers de terre seulement !
Voilà qui nous conforte dans nos préférences de gestion : la prairie héberge beaucoup plus de faune, y compris souterraine, que la pelouse régulièrement tondue.
En fouillant la terre d’un de nos trous creusé dans une prairie humide, nous avons vu courir ce carabe rouge et noir. Il s’agit très probablement de cette petite espèce fréquente dans les marais : Stenolophus teutonus.
Les carabes, alliés de la biodiversité et de l’agriculture, par l’INRA
Voilà ma première observation d’une orchidée en fleurs pour ce printemps 2016.
Ces petites fleurs vertes sont celles de Neottia ovata (anciennement nommée Listera ovata), une orchidée commune en Ile-de-France, reconnaissable à ses deux grandes feuilles opposées, situées dans le premier tiers inférieur de la tige. On la rencontre dans les sous-bois plutôt humides. Les fleurs de la listère à feuilles ovales distillent un nectar très abondant et facilement accessible pour les insectes dont l’appareil buccal est court, comme les guêpes.
Neottia ovata par Tela Botanica
Le guide des orchidées sauvages de Cergy-Pontoise à télécharger