Encore une très belle réussite que cette transhumance à Cergy-Pontoise. En voici quelques images :
Plein de belles images encore, dans ces excellentes vidéos :
Encore une très belle réussite que cette transhumance à Cergy-Pontoise. En voici quelques images :
Plein de belles images encore, dans ces excellentes vidéos :
Le Centre National de Formation du Personnel Territorial (CNFPT) a mis en ligne une série de vidéos pédagogiques sur le zéro phyto, tournées dans trois collectivités en pointe sur ce sujet : Versailles, Fontainebleau et Courdimanche. Les jardiniers témoignent sur leurs pratiques, leurs outils, leur engagement collectif et l’intérêt de la formation et des échanges pour surmonter les difficultés dans la conduite du changement.
Retrouvez nos collègues de Courdimanche dans ces vidéos :
Exemples d’outils et de techniques alernatives
Avantages et inconvénients de ces outils et techniques
A voir aussi :
Plante et Cité, Natureparif, l’association Noé et le Muséum national d’Histoire naturelle organisaient mardi 15 décembre 2015 au Jardin des Plantes de Paris une journée de restitution des protocoles Propage et Florilèges – prairies urbaines.
Ces deux programmes de sciences participatives, basés respectivement sur le dénombrement des papillons et la botanique, permettent d’obtenir scientifiquement des indicateurs fiables de la biodiversité des prairies et d’apprécier les impacts des modes de gestion.
Les données nationales et franciliennes de tous les participants bénévoles ont été compilées, et les analyses des chercheurs du Muséum apportent des réponses à cette question essentielle des gestionnaires de prairies urbaines : « quel mode de gestion est le plus pertinent pour préserver la biodiversité de mes prairies ? »
Je vous passe le détail des démonstrations statistiques. Et je résume, en simplifiant (que les scientifiques me pardonnent !).
Pour la diversité de la flore des prairies, les modes de gestion les plus favorables sont par ordre d’intérêt le pâturage, la fauche coupée, la fauche broyée et pas de fauche. Les prairies anciennes sont aussi plus riches que les prairies récentes.
Pour les papillons, le nombre d’espèces est plus important avec une fauche tardive que sans fauchage. Et l’abondance de papillons (nombre d’individus) est meilleure avec une fauche tardive (automne) qu’avec une fauche précoce (début d’été).
Le papillon demi-deuil est trois fois plus abondant dans les prairies en fauche tardive que dans celles fauchées plusieurs fois dans l’année.
Globalement, on s’y attendait, les prairies pâturées ou fauchées sont plus favorables à la biodiversité que les pelouses tondues. Mais, plus étonnant, les espaces herbeux gérés de façon différenciée, faisant se côtoyer des prairies et des pelouses, sont encore plus riches !
En conclusion, le grand intérêt du pâturage ou de la fauche tardive est confirmé. Et la gestion différenciée, appliquée aussi à la parcelle, est une bonne solution pour multiplier les milieux de vie et la biodiversité.
Pour le territoire de Cergy-Pontoise, Vauréal se distingue dans le protocole Florilèges avec 3 prairies suivies en 2014 et 2015. Pour la communauté d’agglomération, nous avons suivi en 2015 une prairie dans le parc François-Mitterrand à Cergy. Convaincus par l’intérêt d’associer les deux protocoles, nous appliquerons aussi Propage en 2016 sur cette prairie. La ville d’Osny qui envisage d’appliquer ces protocoles sur une prairie du parc de Grouchy en 2016 viendra grossir le réseau des 80 prairies déjà suivies en Ile-de-France.
On le prend souvent pour un colibri en raison de son vol stationnaire devant les fleurs et de ses fulgurantes accélérations, mais c’est un papillon. Le moro-sphinx fait partie de la famille des Sphingidae, dont beaucoup de représentants sont des espèces migratrices. C’est le cas de notre moro-sphinx qui effectue chaque année le voyage entre l’Afrique du Nord et l’Europe, bien que certaines populations soient sédentaires dans le sud de la France.
Sa très longue trompe lui permet de butiner des fleurs en tubes profonds, comme celles du centranthus ci-dessus.
Les battements de ses ailes sont très rapides, de l’ordre de 75 par seconde, ce qui explique que l’œil humain ne peut pas percevoir les ailes en vol. Ses brusques embardées sont à l’origine de son nom : moros en grec signifie fou.
Aux heures les plus chaudes de la journée, le moro-sphinx se tient dans un endroit tranquille. Au repos, on reconnaît bien la silhouette d’un Sphingidae.
La chenille du moro-sphinx consomme essentiellement les parties aériennes des plantes de la famille des Rubiaceae, comme les gaillets.
Le sphinx gazé est une espèce voisine. Sa chenille consomme des chèvrefeuilles.
Oenothera speciosa au parfum très attractif est un piège mortel pour les moro-sphinx. Le tube étroit de sa corolle retient la trompe de ce papillon et il ne peut se dégager.
Cette plante mexicaine utilisée pour l’ornement des massifs trouve sans doute, dans son pays d’origine, des Sphingidae pollinisateurs plus robustes. Le fait de retenir quelques instants le papillon est certainement une adaptation permettant d’accrocher plus de pollen sur l’insecte qui se débat lorsqu’il se retire de la fleur.
Le moro-sphinx, un article de insectes.net
Fleurs cruelles, un article de Bruno Didier dans Insectes
Malachius bipustulatus est commun sur les fleurs en été. Il consomme du pollen et du nectar, et aussi des psylles et des pucerons. Sa larve est prédatrice des insectes xylophages dans le bois mort.
Ce Malachius, vu au jardin du CAUE à Pontoise, a réagi à la proximité de mon objectif. Il a fait face à l’intrus et a gonflé des poches rouges sur les côtés de son thorax et de son abdomen. Elles dégagent une odeur d’éther. Leur forme, leur couleur et leur odeur sont censées décourager les prédateurs. D’autres espèces de coléoptères utilisent pour leur défense de telles vésicules exsertiles, c’est aussi le cas de certaines chenilles, comme celle du machaon.
Cette toute petite chrysomèle semble bien posséder aussi des vésicules thoraciques, de couleur rose.
Découvrez les images de nos sorties dans le cadre de la semaine de la fête de la Nature 2015 à Cergy-Pontoise :
A Courdimanche, un groupe de collégiens et d’écoliers nous attendait lundi 18 mai 2015 pour découvrir les habitants de la mare Bicourt. La libellule déprimée faisait son tour de mare et se précipitait sur tout mâle de son espèce qui osait s’aventurer au-dessus de son domaine. Dans le lavoir, une pêche à l’épuisette a permis d’identifier le triton palmé. Il a été placé quelques instants dans un bocal, pour que tous les enfants puissent l’observer. Animal protégé, il a retrouvé bien vite son habitat.
Mercredi 20 mai 2015, au parc du château de Menucourt, une vingtaine de visiteurs, dont certains venus de fort loin, ont pu découvrir la biodiversité de ce bel espace naturel.
Sous le gros marronnier blanc, une chasse aux insectes a permis de débusquer la mineuse des feuilles du marronnier, ravageur invasif important de cet espèce d’arbre.
Et pour terminer en beauté : jeudi 21 mai 2015, trois sorties en canoà«s neuf places sur l’étang de l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise.
Débarqués sur l’île astronomique ou dans la zone nature de l’espace de baignade, les groupes ont pu s’initier à la botanique et observer le comportement des insectes.
Nous accompagnant dans la traversée de l’étang, la guifette noire et la sterne pierregarin nous ont fait de belles démonstrations d’acrobaties aériennes, et Madame cane mandarin nous a montré sa couvée.
C’est la plus précoce des libellules. Et pour cause : cette espèce est la seule de nos odonates à passer l’hiver à l’état adulte. Ces petits lestes bruns se cachent l’automne dans la végétation et sortent de leur hibernation aux premiers beaux jours pour se reproduire, généralement en mars ou en avril.
Les ptérostigmas sur les ailes (taches rectangulaires claires vers l’extrémité) ne se recouvrent pas quand les ailes au repos sont superposées (à vérifier en cliquant sur la photo pour l’agrandir). C’est l’un des critères d’identification de l’espèce.
Ce couple en tandem s’apprête à pondre sur des débris végétaux flottants.
Cette observation me permet de vous présenter, sur l’exemple de cette espèce, le tout nouvel atlas dynamique que Natureparif met gratuitement à votre disposition à partir des données communiquées par tous les naturalistes de la région :
https://atlasbiodiversite.arb-idf.fr/taxon/odonates/atlas/especes/65192-Sympecma_fusca
Découvrez quelques autres insectes qui passent l’hiver à l’état adulte :
Malgré un temps maussade, 200 personnes étaient dans la cour de la ferme d’Ecancourt pour prendre le départ de la transhumance ce samedi 11 avril 2015.
Serge, conducteur bénévole de chiens de berger a expliqué les consignes pour le bon déroulement de la transhumance. L’organisation fut digne d’un cortège présidentiel : deux ânes pour ouvrir la marche, puis la meute des photographes officiels, ensuite un chien et sa conductrice pour freiner et guider le troupeau, à gauche et à droite un service canin de sécurité des cultures aux ordres des bergers, et vingt pas plus loin la cohorte des accompagnants, tous derrière la houlette portée par un enfant.
Ces outils de berger ont été forgés par un artisan du Vexin à partir de gravures anciennes. La houlette est composée d’une petite pelle et d’un crochet. La pelle sert à ramasser et lancer une petite motte de terre en direction d’une brebis qui s’écarterait du troupeau. Elle allonge de dix mètres le bâton du berger. Quant au crochet, il permet d’attraper commodément une brebis (démonstration plus loin).
La cohorte des accompagnants fait une petite pause, le temps de remplacer le porteur de houlette, fatigué. Le chien de tête fait stopper le troupeau en attendant l’ordre de reprise de la marche.
A droite, dans les blés, le service de sécurité des cultures : pas question de venir brouter les jeunes pousses. En arrière, on aperçoit les deux chiens en réserve destinés à relayer ceux qui sont au travail auprès des moutons.
La première maison en arrivant à Maurecourt a eu droit à une taille de haie gratuite !
Le groupe a beaucoup grossi en cheminant dans les rues de Maurecourt et la foule joyeuse s’est mêlée aux visiteurs des Gargantuades.
Et hop ! Voilà comment on crochète une brebis. Très utile pour attraper et soigner celles qui semblent avoir un problème.
Le lendemain matin, la distribution des ovins s’est poursuivie, sous un beau soleil, vers les pâtures de Jouy-le-Moutier, Vauréal, Cergy et Courdimanche. Plusieurs haltes étaient organisées avec la participation des communes pour offrir au public des animations autour du pâturage.
Les photographes s’en s’ont donné à cœur joie pour immortaliser ce spectacle insolite.
Après une halte sur la promenade des deux bois, au village des associations de la journée éco-citoyenne organisée par la maison de quartier des Hauts-de-Cergy, les dernières brebis ont pris le chemin de leur destination finale : la prairie de la rue Vieille Saint-Martin à Courdimanche. Un goà»ter et des rafraichissements y étaient offerts par la ville au public venu nombreux pour accueillir le troupeau.
Ce nouveau guide pratique édité par Natureparif délivre de nombreux conseils techniques très utiles aux services des collectivités confrontés à la problématique de la conversion écologique des cimetières.
Il s’appuie sur l’expertise de collectivités qui se sont illustrées au niveau national par des aménagements exemplaires, des modes de gestions innovants ou une politique de communication réussie.