L'actualité de la Nature

Carabes

En cherchant des vers de terre, j’ai trouvé cette larve très agile. Ses mandibules acérées m’indiquent son régime alimentaire : c’est un carnassier, sans doute une larve de carabe, ou peut-être de staphylin. Ma photo n’est pas suffisamment nette pour distinguer s’il a une ou deux griffes au bout de chaque patte.

Larve de carabe (ou peut-être de staphilin ?)© Gilles Carcassès
Larve de coléoptère prédateur – Cergy © Gilles Carcassès

Les deux cerques poilus au bout de l’abdomen de cette larve ont sans doute ici une fonction sensorielle.

On compte en France plus de 1500 espèces de Carabidae. Ce sont de bons indicateurs de la biodiversité des milieux ; leur détermination nécessite un examen à  la loupe binoculaire. La plupart sont des prédateurs généralistes et consomment des insectes et des larves, des vers, des cloportes, des limaces, des collemboles… Certaines espèces mangent aussi des graines d’adventices dans les champs. Leur réputation d’excellents auxiliaires des cultures n’est plus à  démontrer. Leur activité est surtout crépusculaire et nocturne, d’où la piètre qualité de mes photos…

Carabus auratus - Chambourcy © Gilles Carcassès
Carabus auronitens, le carabe à  reflets d’or – Chambourcy (78) © Gilles Carcassès

Le carabe à  reflets d’or fréquente les bois. On peut le rencontrer le soir sur les chemins forestiers.

Carabus hispanus © Gilles Carcassès
Carabus hispanus © Gilles Carcassès

Carabus hispanus n’est pas espagnol. Son aire de répartition couvre 12 départements du Sud-Ouest de la France dont le Tarn, où je l’ai trouvé. C’est pour moi le plus joli des carabes.

Carabe sur une ombelle de carotte - Vauréal © Gilles Carcassès
Carabidae sur une ombelle de carotte – Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès

De nombreuses espèces de Carabidae fréquentent les plantes herbacées. Elles mangent des pucerons, des diptères…

Dromius quadrimaculatus - Cergy © Gilles Carcassès
Dromius quadrimaculatus – Cergy © Gilles Carcassès

Certaines espèces comme ce Dromius quadrimaculatus vivent sous les écorces et chassent de petites proies.

Les carabes par Jardiner Aurement

La biodiversité fonctionnelle des Carabidae et les pratiques agricoles (document INRA)

L'actualité de la Nature

Exploration sous les écorces de platane

Premières nuits fraiches : nombre d’insectes se mettent en quête d’abris pour passer l’hiver. Et les écorces des platanes qui se décollent des troncs fournissent des abris de grande qualité à  de très nombreux espèces.

Platane - Cergy © Gilles Carcassès
Platane – Cergy © Gilles Carcassès

En jetant un œil dans leurs cachettes, je peux découvrir des espèces difficiles à  observer ordinairement car elles sont discrètes dans leurs activités aux beaux jours.

Sous l'écorce du platane © Gilles Carcassès
Sous l’écorce du platane © Gilles Carcassès

Ces deux punaises allongées sont des Arocatus, à  ne pas confondre avec les gendarmes. Elles aiment bien consommer les fruits des platanes en haut des arbres. Avec elles, se trouve un Oulema. Ce petit coléoptère de la famille des chrysomèles vit, lui, au ras du sol ; il consomme les feuilles des graminées. Les petites billes rouges dans les crottes de cloportes sont des acariens.

Rhyparochromus vulgaris © Gilles Carcassès
Rhyparochromus vulgaris © Gilles Carcassès

Cette autre punaise consomme toutes sortes de végétaux dans les prairies. On rencontre parfois ces punaises dans les maisons l’hiver, où elles arrivent avec les bà»ches approvisionnées pour le feu de cheminée. Avec la chaleur, elles se réveillent et sortent des fissures où elles comptaient passer l’hiver tranquilles.

Harmonia quadripunctata © Gilles Carcassès
Harmonia quadripunctata © Gilles Carcassès

Tiens, une coccinelle endormie ! C’est Harmonia quadripunctata, une espèce qui se nourrit des pucerons inféodés aux pins, aux sapins et aux épicéas.

D’autres habitants derrière les écorces du platane

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Qui mange les champignons ?

Pour récolter de beaux champignons, il faut les trouver avant les petites bêtes de la forêt qui les grignotent ou les perforent.

De tous les animaux qui consomment les champignons, les plus gourmandes sont incontestablement les limaces.

Amanite rougissante © Gilles Carcassès
Amanita rubescens, l’amanite rougissante © Gilles Carcassès

Cette espèce d’amanite a la particularité de rougir sous la morsure de la limace.

Boletus erythropus © Gilles Carcassès
Boletus erythropus © Gilles Carcassès

C’est encore une limace qui a entamé ce bolet à  pied rouge.

De nombreuses espèces de coléoptères consomment des champignons. Voici un spécimen d’une jolie espèce peu fréquente trouvé dans la forêt régionale de Rosny-sur-Seine. C’est un amateur de champignons sans lamelles.

Scaphidium quadrimaculatum © Gilles Carcassès
Scaphidium quadrimaculatum © Gilles Carcassès

Parmi les mouches, les Suillia sont connues des trufficulteurs, car leurs larves consomment ces champignons souterrains. Le vol de ponte de la femelle peut d’ailleurs indiquer à  un observateur patient l’emplacement d’une truffe. On rencontre aussi les Suillia sur d’autres espèces de champignons comme les russules.

Suillia gigantea © Gilles Carcassès
Suillia gigantea © Gilles Carcassès
Ces Mycetophilidae s'intéressent à  ce cèpe de Bordeaux déjà  bien entamé par une limace. © Gilles Carcassès
Ces Mycetophilidae s’intéressent à  un cèpe de Bordeaux déjà  bien entamé par une limace. © Gilles Carcassès

Beaucoup de larves de diptères rendent les champignons « véreux ». Juste retour des choses, des champignons sont capables de tuer des mouches.

Entomophtorale parasitant une drosophile © Gilles Carcassès
Entomophtorale parasitant une drosophile © Gilles Carcassès

Une spore d’entomophtorale a germé sur ce moucheron posé sur une bouteille d’eau minérale, et en quelques jours, le mycélium a envahi le corps de l’insecte. Le champignon sporule alors à  la surface du cadavre (bourrelets blancs sur l’abdomen).

Insectes et champignons

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Coccinelle asiatique

Facile à  élever, la coccinelle asiatique (Harmonia axyridis) a été produite pour protéger des cultures sous serres des attaques de pucerons. Ce qui devait arriver arriva. Un jour la porte d’une serre est restée ouverte et les coccinelles se sont disséminées dans la nature. Elles ont même été utilisées en plein champ et dans des jardins comme agent de lutte biologique.

Cette espèce originaire d’Asie se reproduit très bien chez nous. Aussi, elle est devenue l’une des coccinelles les plus communes en Ile-de-France.

Harmonia axyridis, forme orange à  points noirs © Gilles Carcassès
Harmonia axyridis, forme rouge à  points noirs © Gilles Carcassès

Elle n’est pas facile à  reconnaître, car son aspect est très variable. Sa grande taille est cependant le meilleur indice. Son thorax blanc est généralement orné d’un motif noir qui évoque un W ou une empreinte de patte de chat. Mais ce n’est pas la seule espèce à  présenter ce type de dessin. Il existe d’ailleurs une autre espèce d’Harmonia qui est indigène. C’est pourquoi il ne faut pas chercher à  détruire cette invasive : on risquerait fort de se tromper. De plus, elle est tellement bien installée que l’éradication est définitivement hors de portée. Il faut l’accepter : cette espèce fait maintenant partie de notre biodiversité.

Coccinelle asiatique - parc François-Mitterrand à  Cergy © Gilles Carcassès
Coccinelle asiatique – parc François-Mitterrand à  Cergy © Gilles Carcassès

Voici une forme noire à  gros points jaunes. On peut rencontrer des individus aux élytres jaunes à  points noirs, rouges à  points noirs, noirs à  quatre points rouges, ou encore unis, jaunes, orange ou rouges.

Harmonia axyridis formes jaunes à  points noirs © Gilles Carcassès
Harmonia axyridis, formes jaunes à  points noirs © Gilles Carcassès
Couple d'Harmonia axyridis © Gilles Carcassès
Couple d’Harmonia axyridis sur une feuille d’ortie © Gilles Carcassès

Les différentes formes de coccinelles asiatiques s’accouplent bien volontiers.

Larves d'Harmonia axyridis © Gilles Carcassès
Larves d’Harmonia axyridis © Gilles Carcassès

Les larves de cette espèce sont très voraces et le cannibalisme n’est pas rare. On les reconnaît aux quatre picots orange disposés en carré sur dessus de l’abdomen, encadrés par deux bandes latérales de la même couleur.

La véritable histoire de la coccinelle asiatique

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

A douze points

Sur un pied d'asperge © Gilles Carcassès
Caché ! © Gilles Carcassès

J’ai rencontré ce petit coléoptère dans un potager alsacien. A mon approche, il est parti se cacher derrière une feuille d’asperge. Quel sens inné du camouflage !…

Crioceris duodecimpunctata © Gilles Carcassès
Crioceris duodecimpunctata © Gilles Carcassès
Criocère de l'asperge © Gilles Carcassès
Le criocère à  douze points © Gilles Carcassès

J’ai attendu qu’il se remette en route pour lui tirer le portrait. Il s’agit du criocère à  douze points, inféodé aux asperges. Il est semble-t-il assez commun, mais je ne l’avais jamais encore rencontré. Cet insecte n’occasionne que peu de dégâts aux plantations d’asperges, car si l’adulte grignote un peu les tiges et les feuilles, sa larve se contente des baies de cette plante. Ce n’est pas le cas d’une espèce voisine, dont les élytres sont orange et noires à  points blancs, Crioceris asparagi, ou criocère de l’asperge, dont les larves dévorent l’épiderme des tiges des asperges, ce qui affaiblit beaucoup les pieds.

http://www7.inra.fr/hyppz/RAVAGEUR/3criduo.htm

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Le petit monde des orties

L’Homme et l’ortie sont inséparables. Partout où il a enrichi les sols, l’ortie veut s’installer. Alors, en ville, elle ne manque pas, dans les jardins sauvages, les friches, ou sur les anciens dépôts sauvages en lisière du petit bois…

Quand je vois une belle touffe d’orties, moi, je ralentis toujours. Tant de bestioles la fréquentent qu’à  la chasse au trésor, sur cette plante, on n’est jamais bredouille.

Vanessa atalanta, le vulcain © Gilles Carcassès
Vanessa atalanta, le vulcain © Gilles Carcassès

Les chenilles de nombreux papillons de jour sont de grandes consommatrices de l’ortie. Le vulcain, papillon migrateur, en fait partie. Je pourrais citer aussi le paon de jour, le Robert-le-diable, la petite tortue, la carte géographique, la belle-dame…

Anania hortulata, la pyrale de l'ortie - Pontoise © Gilles Carcassès
Anania hortulata, la pyrale de l’ortie (un lépidoptère) – Pontoise © Gilles Carcassès

Les papillons de nuit ne sont pas en reste. La pyrale de l’ortie se réveille si l’on remue un peu la touffe d’orties et va se cacher au revers d’une feuille un peu plus loin.

Pleuroptya ruralis, la pyrale du houblon © Gilles Carcassès
Pleuroptya ruralis, la pyrale du houblon © Gilles Carcassès

Les chenilles de Pleurotya ruralis, la pyrale du houblon, roulent en cigares les feuilles d’orties pour se nymphoser.

Trypetoptera punctulata - Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès
Trypetoptera punctulata – Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès

Drôle de mouche ! Trypetoptera punctulata est spécialisée dans la chasse aux escargots, si fréquents dans les orties. Elle pond dans les lieux fréquentés par les escargots que ses larves consommeront.

Agapanthia © Gilles Carcassès
Agapanthia (un coléoptère) © Gilles Carcassès

Ce beau longicorne est une agapanthie. La larve de cette espèce creuse une galerie à  l’intérieur des tiges d’orties et y passe l’hiver.

Un autre coléoptère remarquable est souvent trouvé sur les orties : Phyllobius pomaceus.

Une dizaine d’espèces d’insectes sont strictement inféodés à  l’ortie dioà¯que, et pour une centaine d’autres, c’est une plante-hôte très appréciée.

L’entomofaune des orties

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Un trou dans le cigare

Il roule des cigares, mais ce n’est pas pour les fumer !

Le cigarier du noisetier réalise une profonde découpe dans une feuille puis il roule la partie pendante jusqu’à  former un cylindre bien serré qui servira d’abri et de nourriture à  sa larve.

En formation sur les insectes au CAUE du Val d’Oise le 20 juin 2015, nous avons trouvé un de ces cigares sur un noisetier, et un autre juste à  côté sur un aulne à  feuilles en cœur.

 © Gilles Carcassès
Apoderus coryli, le cigarier du noisetier, ne dédaigne pas les aulnes. © Gilles Carcassès
apoderus coryli cigare troué Pontoise 24 06 2015
Le trou de sortie du cigarier © Gilles Carcassès

J’ai placé le premier dans un bocal et quelques jours plus tard, un beau coléoptère rouge avec une drôle de tête est sorti par un joli trou bien rond.

 

Apoderus coryli recouvre sa liberté.  © Gilles Carcassès
Apoderus coryli, après la séance photo, recouvre la liberté. © Gilles Carcassès
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Les coccinelles à  points blancs

Parmi la centaine d’espèces de coccinelles que l’on peut trouver en France, quelques-unes sont à  points blancs. Pour les différencier, il faut compter les points sur les élytres.

Calvia decemguttata © Gilles Carcassès
Calvia decemguttata © Gilles Carcassès

A 10 points : Calvia decemguttata est une espèce des forêts et des jardins. Elle consomme des psylles et des pucerons.

Vibidia duodecimguttata © Gilles Carcassès
Vibidia duodecimguttata © Gilles Carcassès

A 12 points : Vibidia duodecimguttata est une espèce mycophage, elle broute les moisissures sur les feuilles des arbres. Vue de dessus, six points forment une couronne.

Calvia quatuordecimguttata - Neuville © Gilles Carcassès
Calvia quatuordecimguttata – Neuville © Gilles Carcassès

A 14 points : Calvia quatuordecimguttata est une carnivore. Chez les Calvia, les points sont assez bien rangés en lignes.

Halyzia sedecimguttata © Gilles Carcassès
Halyzia sedecimguttata – Cergy © Gilles Carcassès

A 16 points : Halyzia sedecimguttata est une autre mycophage. Le bord des élytres est transparent.

A 18 points blancs ? Il existe une espèce, mais je ne l’ai pas (encore) trouvée à  Cergy-Pontoise… A chercher sur les pins, et aussi sur les saules, à  ce qu’il paraît.

A 20 points blancs ? Euh, là  non, je ne crois pas.

Retrouvez notre article :

Les coccinelles jaunes à  points noirs

D’autres articles sur les coccinelles :

La petite coccinelle à  14 points noirs

La coccinelle asiatique

La coccinelle à  damier

La coccinelle rose

Une coccinelle végétarienne

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Pince monseigneur

En soulevant l’écorce d’un tronc pourri dans le parc du château de Menucourt, j’ai trouvé cet animal étrange de presque trois centimètres de long. On dirait un mille-pattes, mais qui n’aurait que six pattes ! A ce détail, on comprend qu’il s’agit bien d’un insecte et non d’un myriapode. C’est même la larve du plus chic de nos coléoptères forestiers : le cardinal.

© Gilles Carcassès
La larve du cardinal chasse dans le bois pourri – Menucourt © Gilles Carcassès

Son profil aplati lui permet de se faufiler dans les moindres anfractuosités et galeries.

Larve de Pyrochroa © Gilles Carcassès
Larve de cardinal, Pyrochroa sp, vue sous une écorce dans les bois de Boisemont © Gilles Carcassès

Dommage d’être aussi brillante et de ne jamais voir le soleil !

© Gilles Carcassès
Détail de la tête de la larve de Pyrochroa © Gilles Carcassès

La larve du cardinal est une carnassière. Elle dévore d’autres larves d’insectes et petits animaux qui vivent sous les écorces des branches pourries, qu’elle pince à  l’aide de ses mandibules acérées. Ses antennes lui servent sans doute à  repérer ses proies.

Pyrochroa adulte - Menucourt © Gilles Carcassès
Pyrochroa adulte – Menucourt © Gilles Carcassès

On peut trouver en Ile-de-France deux espèces de Pyrochroa. Sur la photo ci-dessus, on reconnait Pyrochroa serraticornis à  sa tête rouge, Pyrochroa coccinea ayant la tête noire. Et comme ses antennes ne sont pas pectinées, on sait que c’est une femelle.

L’adulte du cardinal à  tête rouge fréquente les plantes basses des clairières et se nourrit de sève ou de nectar.

Splendeurs forestières

http://www.insectes-net.fr/cardinal/pyro2.htm

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Ma petite biche

Dans un tas de bà»ches fraichement débitées par les jardiniers de la base de loisirs de Cergy-Pontoise, nous avons trouvé un trésor : une belle tranche de tronc bien pourri taraudé par des larves d’insectes.

tronc rongé par des larves de coléoptères - Cergy © Gilles Carcassès
bà»che rongée par des larves de coléoptères – Cergy © Gilles Carcassès

Avec la gourmandise du sanglier, nous l’avons consciencieusement déchiquetée à  la recherche d’une larve dodue ou d’un adulte hivernant.

Dorcus parallelipipedus, la petite biche - base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
Dorcus parallelipipedus, la petite biche – base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

C’est un adulte que nous avons trouvé, une petite biche. Drôle de nom pour un coléoptère ! Comme le lucane cerf-volant, autre membre de la famille des Lucanidae, le mâle est doté de mandibules plus développées que la femelle, mais chez cette espèce ses proportions sont beaucoup plus modestes. Au fait, devinerez-vous comment on appelle le mâle de la petite biche ? La petite biche mâle, tout simplement.

La petite biche est de loin la plus commune des dix espèces de Lucanidae que l’on peut rencontrer en France. Ces coléoptères dits saproxyliques jouent un rôle essentiel dans la dégradation du bois mort en forêt et la fabrication de l’humus.

http://www.insectes-net.fr/dorcus/dor2.htm