L'actualité de la Nature

Une Grosse bête dans notre chalet…

Posée sur la fenêtre du chalet nature de l’Ile de Loisirs de Cergy, elle se fait bronzer au soleil du printemps. Cet étrange insecte nous interpelle par ses couleurs et sa forme. Il a une tête de punaise…Sortons nos livres !

PUNAISE 1
Au chalet de l’Ile de Loisirs de Cergy-Pontoise © Sylvain Daguenet

Pas de punaise dans nos pages avec des pattes aussi épineuses. Heureusement nous avons le plan G : envoyer les photos à  Gilles pour détermination.

PUNAISE 2
Résultat : Leptoglossus occidentalis © Sylain Daguenet

Ah oui, l’image de l’article du blog de Gilles correspond tout à  fait à  notre visiteuse.

Pas étonnant pour une punaise des pins, notre chalet est en bois de pin ! Plus sérieusement le chalet est entouré de pins.

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Morilles, ou pas morilles ?

Alors, 2016 sera-t-elle un bonne année pour les morilles ? A Cergy-Pontoise, on commence à  désespérer…
Mais cette jolie découverte est venue me réconforter.

Helvella monachella © Gilles Carcassès
Helvella monachella, l’helvelle petite-nonne – Cergy © Gilles Carcassès

Avec son chapeau marron foncé sur un pied blanc, cette helvelle printanière joue à  fausse-morille. Les mycologues locaux signalent sa rareté. Pourtant, le 19 avril 2016, j’en ai vu deux belles stations : dans la pelouse d’un square public de Cergy et à  l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise. La consommation de cette espèce n’est pas recommandée, elle est même franchement toxique à  l’état cru.

Faute de morilles, je suis allé ramasser quelques mousserons de printemps, au parfum envoà»tant, en forêt de Saint-Germain-en-Laye.

Calocybe gambosa © Gilles Carcassès
Calocybe gambosa, le mousseron de printemps © Gilles Carcassès

En faisant ma cueillette, j’ai surpris ce Scaphidium quadrimaculatum, un beau coléoptère forestier amateur de champignons. J’ai pu faire une photo avant qu’il se laisse tomber dans les feuilles mortes.

Scaphidium quadrimaculatum © Gilles Carcassès
Scaphidium quadrimaculatum © Gilles Carcassès
L'actualité des jardins

Retour sur la transhumance 2016

Encore une très belle réussite que cette transhumance à  Cergy-Pontoise. En voici quelques images :

Samedi 14 h: le grand rassemblement à  la ferme d'Ecancourt © Marion Poiret
Samedi 14 h : le grand rassemblement à  la ferme d’Ecancourt, à  Jouy-le-Moutier © Marion Poiret
En route pour Maurecourt par les chemins de la plaine agricole © Marion Poiret
Anes en tête, en route pour Maurecourt par les chemins de la plaine agricole © Marion Poiret
La traversée de Maurecourt © Marion Poiret
La traversée de Maurecourt a toujours beaucoup de succès © Marion Poiret
Dimanche, le soleil est revenu © Gilles Carcassès
Dimanche matin : chic, le soleil est revenu ! © Gilles Carcassès
A Jouy-le-Moutier © Gilles Carcassès
Dans les cardamines en fleurs à  Jouy-le-Moutier © Gilles Carcassès
Les agneaux fatigués sont répartis dans les bras de valeureux bénévoles pour leur épargner une étape © Gilles Carcassès
Après la pause déjeuner à  Vauréal, les agneaux fatigués sont répartis dans les bras de valeureux bénévoles pour leur épargner une étape © Gilles Carcassès
La traversée de Cergy le haut sous bonne escorte © Gilles Carcassès
La traversée de Cergy le haut, sous bonne escorte © Gilles Carcassès
L'arrivée sur Courdimanche, dernière étape de la transhumance © Gilles Carcassès
L’arrivée sur Courdimanche, dernière étape de cette transhumance © Gilles Carcassès
Ca y est, la collation est mangée, la foule est repartie, les brebis de Courdimanche sont installées dans leur pâture © Marion Poiret
Ca y est, la collation est mangée, la foule est repartie et les brebis de Courdimanche sont installées dans leur pâture © Gilles Carcassès

Plein de belles images encore, dans ces excellentes vidéos :

Le reportage complet dans 13 comme une

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Combien de pattes ont les mille-pattes ?

En soulevant l’écorce d’un tronc de robinier mort, à  l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise, j’ai trouvé ce petit « mille-pattes ».

Mille pattes ? Pas vraiment, je n’en ai compté que trente pour celui-ci.

Lithobie - Cergy © Gilles Carcassès
Lithobie – Cergy © Gilles Carcassès

Pour s’y retrouver chez les mille-pattes (Chilopodes), il suffit de compter les pattes :

  • 15 paires de pattes, les lithobies et les scutigères
  • 21 à  23 paires, les scolopendres
  • plus de 25 paires, les géophiles

Les scutigères ont les pattes fines et très longues, on les trouve souvent dans les maisons des régions méditerranéennes. Ici, c’est donc une lithobie.

Les lithobies ont une paire de crochets venimeux situés sous leur tête, en fait c’est une paire de pattes modifiées. D’habitude, ces arthropodes sont très rapides (plus de 2 cm/seconde) et ne me permettent pas de leur tirer le portrait. Ce jour-là , la fraîcheur matinale modérait un peu les ardeurs de cet individu.

Rapides à  la course et venimeux : vous l’aurez deviné, ce sont de grands chasseurs. Il paraît que leurs proies préférées sont les araignées et les grillons des bois.

Nemobius sylvestris, le grillon des bois - Menucourt © Gilles Carcassès
Nemobius sylvestris, le grillon des bois (une femelle, reconnaissable à  son ovipositeur au bout de l’abdomen) – Menucourt © Gilles Carcassès

La lithobie à  pinces – INRA

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Entomoglyphe

© Gilles Carcassès
Galeries de scolytes © Gilles Carcassès

Ces galeries de larves de scolytes dessinent d’élégantes gravures sous l’écorce d’un érable champêtre mort, trouvé à  Cergy. Ces dessins sont nommés entomoglyphes. Leurs caractéristiques permettent dans certains cas de déterminer l’espèce du scolyte responsable.

La femelle a foré une courte galerie rectiligne et a aligné ses œufs de chaque côté dans des encoches de ponte. Chaque larve a ensuite creusé sa propre galerie en s’éloignant de la galerie maternelle.

Les adultes issus de ces galeries larvaires ont perforé l’écorce pour sortir.

Trous de sortie de scolytes © Gilles Carcassès
L’autre face de ce morceau d’écorce © Gilles Carcassès

Ces petits coléoptères, lorsqu’ils pullulent dans les forêts, peuvent provoquer de graves dégâts aux arbres. La plupart des espèces de scolytes s’attaquent aux arbres affaiblis par une sécheresse prolongée, ou par d’autres causes.

Il existe 140 espèces en France de ces scolytes qui creusent leurs galeries sous les écorces.

Quelques scolytes, présentés par l’INRA

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Florilèges, nouvelles formations

Comme l’an dernier, Natureparif organise en Ile-de-France une série de formations au protocole Florilèges pour le suivi floristique des prairies urbaines. L’objectif de ce protocole est de fournir aux gestionnaires un outil d’évaluation de l’état écologique de leurs prairies et de faire le lien avec les modes de gestion.

La Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, partenaire de Natureparif, accueillera un groupe de stagiaires le 3 juin de 9h à  12 h. Les interprétations des relevés effectués en 2015 sur les prairies de l’agglomération et celles de la commune de Vauréal seront également présentées.

Florilèges praires, la théorie et la pratique © Gilles Carcassès
Florilèges praires, la théorie et la pratique © Gilles Carcassès

Ces matinées de formations sont gratuites mais l’inscription est obligatoire.

Pour s’inscrire aux formations 2016 au protocole Florilèges organisées par Natureparif

Retour sur la formation Florilèges 2015 à  Cergy-Pontoise

Les enseignements de Florilèges prairies

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L’arrivée des ruches aux jardins familiaux des coteaux de Cergy

Fruit d’une collaboration avec l’association Ocelles, partenaire de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, un rucher a été inauguré aux jardins familiaux des coteaux de Cergy samedi 26 mars 2016, dans un espace clos créé pour cet usage.

L'arrivée des deux ruches en provenance de la ferme d'Ecancourt © Gilles Carcassès
L’arrivée des deux ruches en provenance de la ferme d’Ecancourt © Gilles Carcassès

Les abeilles, en vols rapides de repérage, inspectent les alentours. Les fleurs des plantes aromatiques, des légumes et des arbustes fruitiers dans les parcelles vont forcément les intéresser. Au-delà , elles ont les bois des coteaux et les vastes propriétés en bord d’Oise à  explorer.

Première sortie dans leur nouvel environnement © Gilles Carcassès
Première sortie dans leur nouvel environnement © Gilles Carcassès

Les jardiniers y gagneront une meilleure pollinisation de leurs cultures, et le plaisir de rencontres régulières et instructives avec les apiculteurs amateurs d’Ocelles. Une occasion aussi de faire naître de nouvelles vocations ?

De jolies fleurs, de joyeux discours et plein de gâteaux à  déguster : ce fut une bien belle cérémonie. © Gilles Carcassès
De jolies fleurs, de joyeux discours et plein de gâteaux à  déguster : ce fut une bien belle cérémonie. © Gilles Carcassès

L’association Ocelles gère pour la CACP le rucher de l’arboretum, situé rue de Courdimanche à  Cergy, lui aussi idéalement exposé. L’association fournit à  la mission Développement durable et biodiversité de l’agglomération des petits pots de miel pour ses animations en direction des enfants et des familles.

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Maître corbeau

Corneille noire - Cergy © Gilles Carcassès
Corneille noire (Corvus corone) – Cergy © Gilles Carcassès

Maître corbeau, sur un arbre perché, tenait en son bec un fromage ? Non, un croissant industriel à  l’huile palme… Que voulez-vous, il faut vivre avec son époque : c’est de nos jours beaucoup plus facile de récupérer un croissant tombé sur le chemin de l’école qu’un camembert.

Et d’ailleurs en ville, maître corbeau est une corneille. C’est même l’un des oiseaux les plus fréquents sur notre territoire. Elle arrive en septième position de nos comptages d’oiseaux en avril 2015 à  Cergy-Pontoise, après le pigeon ramier, l’étourneau, le merle noir, la pie, la mésange charbonnière et le moineau domestique.

Le corbeau, le vrai, est un oiseau plus campagnard et plus farouche. J’en ai croisé quelques-uns dans un centre équestre à  Achères. On le reconnaît à  son bec plus clair.

Corbeaux freux - Achères © Gilles Carcassès
Corbeaux freux (Corvus frugilegus)- Achères © Gilles Carcassès
corneille leucique © Gilles Carcassès
Corneille noire leucique © Gilles Carcassès

Parfois, nos corneilles des villes ont les plumes un peu décolorées : encore une histoire de boulangerie…

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Beau comme un lombric

Lombric irisé © Gilles Carcassès
Lombric montrant une belle irisation – Cergy © Gilles Carcassès

Sorti de sa motte de terre pour les besoins de la science, ce lombric brille de vives couleurs au soleil. C’est sans doute un phénomène optique d’iridescence. De tout près, le spectacle est fascinant.

La présence d’un clitellum (partie orange en relief sur cette photo) indique que cet individu est un adulte. Ce clitellum sécrète un mucus qui aide les vers à  se coller l’un contre l’autre lors de l’accouplement (les pauvres, ils n’ont pas de bras !). Les lombrics sont hermaphrodites et se fécondent mutuellement. Le clitellum fabrique aussi les cocons qui protègeront les œufs.

La mise du protocole de l'Observatoire participatif des vers de terre - Cergy © Gilles Carcassès
La mise en œuvre du protocole de l’Observatoire participatif des vers de terre – Cergy © Gilles Carcassès

Les sondages que nous avons effectués dans un potager à  Cergy, dans le cadre du protocole de l’Observatoire participatif des vers de terre, ont montré une corrélation marquée entre l’abondance de vers et la proximité des buttes de déchets verts (garnies l’an dernier de courgettes). Nous avons trouvé 3 fois plus de vers aux abords de ces buttes que dans les autres parties bêchées et retournées ou dans les allées enherbées du jardin. Ce sont surtout les anéciques, grands consommateurs de matière organique qui sont favorisés. Logiquement, les vers épigés, que l’on trouve en grand nombre dans les tas de fumiers et les composteurs, pourraient être aussi favorisés mais nous n’en avons pas trouvés. Ils étaient sans doute plus au cœur du tas de déchets verts.

Les buttes de déchets de verts peuvent être directement plantées de végétaux, comme les courges et les potirons, qui apprécient les sols très riches en matière organique plus ou moins décomposée.

Quant à  la culture en lasagnes, elle constitue une bonne solution pour créer un jardin sur une surface impropre à  la culture. En revanche, lorsqu’un sol fertile est présent, la matière organique apportera beaucoup plus de bienfaits épandue sur le sol qu’enfouie dans une butte : La culture sur « butte de permaculture », une technique qui fait débat.