Bien exposé sur le coteau dominant l’Oise, l’arboretum de Cergy-Pontoise a été créé dans les années 1990 par les enfants de CM2 de l’école des Terrasses et Jean-François Martin, leur instituteur, avec le concours du service Espaces verts de la ville de Cergy. Cet instituteur est décédé, et ses amis ont planté un joli pommier en sa mémoire à l’entrée de l’arboretum.
Cet espace est maintenant géré par la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise qui l’a rénové et équipé de mobiliers pédagogiques en 2011.
Dans sa partie haute, on bénéficie d’une belle vue sur la passerelle rouge de l’Axe majeur, la base de loisirs de Cergy-Pontoise, la boucle de l’Oise et la forêt de l’Hautil.
Ce vaste espace est traité en gestion différenciée : les cheminements gazonnés serpentent parmi les arbres de collection dans une riche prairie où fleurissent les trèfles, les achillées, les origans et les orchidées sauvages. En été, c’est le paradis des papillons.
L’association Ocelles, en convention avec la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, y a installé des ruches. Les abeilles, au fil des saisons, butinent les chatons et les fleurs des différentes espèces d’arbres.
Le sentier de découverte de l’arboretum est nommé « la piste des abeilles ». Chaque borne d’information renseigne sur l’identité et les caractéristiques de l’arbre et précise le rapport qu’il entretient avec les abeilles : fournit-il du pollen, du nectar, de la propolis ? Au fil de la visite, on peut découvrir des anecdotes étonnantes sur le gattilier, le poivrier de Sichuan, le ginkgo ou le févier d’Amérique…
Le soleil d’hiver magnifie les écorces somptueuses et les premières floraisons de certaines espèces.
La rencontre technique organisée conjointement par le PNR du Vexin français, le PNR Oise Pays-de-France et la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise s’est déroulée cette année sur le territoire du PNR du Vexin français. Les plantes vivaces étaient au cœur de la journée.
Nous vous invitons à prendre connaissance du compte-rendu en téléchargement ci-dessous :
PRà‰SERVATION DU MILIEU NATUREL, VERS L’INTERDICTION DES PESTICIDES
de 18h à 20h à Cergy
Hôtel d’agglomération, salle Hubert Renaud
La Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et le CAUE du Val-d’Oise vous proposent, dans le cadre des rendez-vous du développement durable, en partenariat avec l’association « Quelle Terre Demain ? », une rencontre sur le thème de la réduction des pesticides, avec le témoignage de partenaires locaux.
La rencontre technique « gestion des espaces communaux » avec pour thème l’emploi des vivaces
7 octobre à 9h à Grisy-les-plâtres.
Cette journée est réservée aux services espaces verts et aux élus de l’agglomération de Cergy-Pontoise et de ses 13 communes et des Parcs Naturels Régionaux Oise-Pays de France et du Vexin français. Les inscriptions se font auprès des structures organisatrices (la cellule biodiversité pour l’agglomération de Cergy-Pontoise).
Le vol en tandem est un comportement typique chez les odonates pendant l’accouplement et souvent également lors de la ponte. A l’aide des appendices situés à l’extrémité de l’abdomen, le mâle saisit la femelle au niveau de la tête ou du thorax selon les espèces.
Ce jeune couple imprudent de naà¯ades au corps vert n’a pas vu le piège tendu au-dessus de l’eau entre deux tiges fleuries de myriophylle.
Malheureusement pour cette pauvre araignée on la lui subtilise…
La naà¯ade sauvée de justesse a-t-elle retrouvé sa compagne ? L’histoire ne le dit pas.
Trois communes de l’agglomération de Cergy-Pontoise (Eragny-sur-Oise, Menucourt et Vauréal) se sont portées volontaires pour tester le protocole de relevé botanique du programme de sciences participatives « Florilèges », initié par Plante & Cité, le Museum National d’Histoire Naturelle, l’Observatoire Départemental de Seine Saint-Denis et Natureparif au printemps 2014.
Nos communes pilotes ont effectué leurs inventaires botaniques entre juin et juillet. Rappelons que ce protocole expérimental a pour vocation d’améliorer la connaissance de la flore spontanée en ville et de devenir un outil de suivi de l’évolution de la biodiversité des prairies urbaines pour les gestionnaires d’espaces verts.
La forme et la taille de la parcelle de prairie détermine la disposition des carrés d’inventaire. Après avoir délimité deux lots séparés de 5 carrés de un mètre par un mètre à l’aide de piquets et d’un décamètre, le recensement peut commencer.
Ce relevé botanique fut fort instructif puisque parmi les grands classiques des prairies urbaines (comme le trèfle blanc, le dactyle aggloméré, le plantain lancéolé ou la brunelle), se trouvaient aussi l’érythrée petite centaurée et la chlore perfoliée, des espèces communes et bien représentées en Ile-de-France mais néanmoins pas si fréquentes dans les prairies en secteur urbanisé.
En 2015, à l’issue de cette phase pilote et des adaptations éventuelles du protocole, le programme Florilèges pourra être diffusé à l’échelle nationale et mis en œuvre par tous les gestionnaires d’espaces verts (collectivités et entreprises).
L’article du 4 juillet des oiseaux en STOC présentait le programme STOC (suivi temporel des oiseaux communs) et sa mise en oeuvre sur une portion du territoire de Cergy-Pontoise. Pour aller plus loin concernant le protocole et les résultats, découvrez le rapport 2014 en version PDF en cliquant ici : rapport STOC 2014
STOC, le Suivi Temporel des Oiseaux Communs, est un programme de sciences participatives porté par le Muséum national d’Histoire naturelle depuis 1989. De nombreux observateurs bénévoles contribuent par ce programme à l’évaluation des dynamiques de population des oiseaux nicheurs communs.
Le bilan 2012 du STOC dans la région Ile-de-France témoigne d’une régression de 27 espèces (dont l’hirondelle rustique, l’hirondelle de fenêtre, le moineau domestique, le chardonneret élégant…) et de la progression de 17 autres. Ainsi, la fauvette grisette classée « quasi menacée » sur la liste rouge des oiseaux nicheurs au niveau national, a été déclassée en « préoccupation mineure » à l’échelle de l’Ile-de-France où sa population est en augmentation (voir la liste rouge régionale des oiseaux nicheurs d’Ile-de-France). A l’inverse, bien qu’encore commune, la linotte mélodieuse est de plus en plus rare en Ile-de-France et se classe parmi les « espèces quasi menacées ».
Depuis cette année, la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, la ferme d’Ecancourt et le pôle handi-nature de la base de loisirs de Cergy-Pontoise se sont associés pour contribuer à ce programme.
STOC, sur l’agglomération de Cergy-Pontoise, c’est un échantillonnage de 40 pointsd’écoutesur 16 km² sur la partie centrale du territoire et deux périodes de relevés (Avril et Mai). Pour l’ensemble des relevés, 52 espèces d’oiseaux ont été dénombrées.
Des oiseaux typiques de certains milieux ont ainsi été observés.
Milieux forestiers : pouillot véloce, grimpereau des jardins, geai des chênes, pic épeiche…
Milieux arborés :grives musiciennes et grives draines ont besoin d’espaces arborés pour nicher et de clairières ou de grandes pelouses pour se nourrir, tout comme le pic vert.
D’autres oiseaux se rencontrent partout, ce sont des ubiquistes :pigeon ramier, pie, étourneau sansonnet, corneille noire, rouge-gorge, mésange charbonnière et mésange bleue mais encore pinson des arbres, fauvette à tête noire, troglodyte mignon, accenteur mouchet.
Attention, il s’agit de relevés formatés par un protocole, sur un temps limité. Il ne s’agit pas d’un inventaire exhaustif. D’autres espèces non relevées lors du protocole, sont bien présentes sur le territoire de Cergy-Pontoise : chardonneret élégant, pic noir, faucon hobereau, chouette chevêche…
La hausse du mercure fait progresser certaines espèces d’odonates vers le Nord !
Un indice à Cergy-Pontoise, sur les bassins du parc François-Mitterand : Sympetrum fonscolombii, une espèce méridoniale migratrice jusqu’alors rare au centre et au nord de l’Europe, vient d’y être observée. Son apparition récente en Ile-de-France est bel et bien confirmée. Ci-dessous un beau mâle. Outre sa couleur sanguine, un certain nombre de critères permettent son identification :
La femelle du Sympetrum fonscolombii est jaune. Chez les odonates, mâles et femelles n’arborent généralement pas les mêmes couleurs. Celles-ci varient aussi en fonction de l’âge et de la saison.
Drôle de corneille noire qui, justement n’est pas noire mais bigarrée. Les corneilles blanchissent-elles avec l’âge ? Son père aurait-il fauté avec une pie ? S’agit-il d’une anomalie génétique ? Rien de tout cela, il s’agit de l’effet d’une carence en un acide aminé essentiel pour la pigmentation de ses plumes, la lysine.
Et pourquoi donc serait-elle carencée, cette corneille ? Cherchons autour d’elle (à la base de loisirs de Cergy-Pontoise) un aliment abondant et naturellement pauvre en lysine : c’est le pain !
Cet oiseau, enfant de parents dégénérés, ou tombé du nid, n’a pas eu étant petit une alimentation équilibrée. Il s’en sortira peut-être après la mue s’il se convertit à une alimentation conforme aux oiseaux de son espèce : insectes, larves, petits mammifères, noix, vers de terre, jeunes pousses, oisillons, escargots, lézards, œufs, graines, grenouilles, cerises, hérissons écrasés, poissons malades, betteraves…
Faites passer le message autour de vous : pédale douce sur le pain !
Il rend malade les corneilles, mais aussi les cygnes, les canards et les ragondins, comme l’explique fort bien ce document de sensibilisation du public réalisé par la Communauté urbaine de Strasbourg :