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Les andrènes

Chez les hyménoptères, les abeilles sauvages (autres que l’abeille mellifère domestique, Apis mellifera) représentent une grande diversité de pollinisateurs. On estime à  plus d’un millier le nombre d’espèces d’abeilles sauvages en France. Parmi elles, les andrènes (genre Andrena, famille des Andrenidae) représentent une part importante avec plus de 150 espèces.

Aussi appelées « abeilles des sables », les andrènes nichent soit en solitaire, soit en bourgades, en creusant des galeries individuelles dans des substrats sableux (monticules, carrière, sol à  nu, etc.). La mise en place de buttes de terre comme à  Vauréal leur est très favorable.

Andrena sp. dans une galerie en sable © CACP – Emilie Périé

L’identification de l’espèce est assez délicate (comme souvent chez les insectes, l’inspection sous la loupe binoculaire peut s’avérer nécessaire). Toutefois, on reconnait assez aisément le genre grâce au motif des nervures des ailes, aux brosses de poils sur les pattes qui permettent la récolte du pollen et surtout, à  la pilosité abondante de la tête et du thorax. Voici quelques portraits de fourrures de toutes les couleurs.

Andrena sp. (possiblement vaga) © CACP – Emilie Périé
Andrena sp. © CACP – Emilie Périé
Adrena sp. © CACP – Emilie Périé
Andrena vaga et son stock de pollen © CACP – Emilie Périé

Certaines espèces sont spécialistes d’un type de plante, d’autres sont plus généralistes, mais toutes les andrènes sont des pollinisatrices importantes. De plus, je leur trouve une allure de nounours particulièrement adorable.

Comme les autres abeilles sauvages, leur population décline. N’hésitez pas à  leur fournir un site de nidification (des tas de sables non perturbés) pendant le printemps et à  diversifier la floraison des jardins !

Retrouvez dans ces articles d’autres espèces de la famille des Andrenidae :

L’andrène des campanules

L’andrène de la bryone

L’andrène du groseiller

Les abeilles panurgus

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La vie la nuit

Vol de pigeons domestiques dans le coucher de soleil – Cergy © CACP – Emilie Périé

La tombée de la nuit apporte avec elle son lot de conseils et d’accalmie, mais elle n’est pas pour autant synonyme d’inactivité.

La plupart des proies préfèrent les faveurs de l’obscurité, qui les rend presque invisibles, pour se déplacer, se nourrir ou se reproduire. C’est le cas des amphibiens et de nombreux petits mammifères comme les hérissons, les campagnols ou les musaraignes. Certains prédateurs quant à  eux, ont développé des techniques de repérage nocturne sophistiquées ; on pensera notamment aux chauves-souris, aux chouettes ou aux hiboux ; qui les rendent particulièrement sensibles à  la lumière.

Chez les insectes et chez les plantes aussi l’activité crépusculaire est animée. Une grande part de la pollinisation des plantes à  fleurs a lieu la nuit et on estime que 95% des espèces de papillons connues sont des papillons de nuit.

Quant aux autres espèces, ayant calé leurs rythmes journaliers sur la course du soleil, la nuit, ils dorment.

Le pont rouge de nuit – Cergy © CACP – Emilie Périé

Enfin du moins, ils devraient, si la nuit étant encore présente. N’avez-vous jamais entendu un merle noir chanter jusqu’à  des heures avancées de la soirée prenant le signal d’une ampoule pour celui de l’astre solaire ou remarqué que l’arbre le plus proche du lampadaire perd ses feuilles plus tard que ses compagnons dans une même rue ?

Pour le bien des activités humaines nocturnes l’éclairage urbain a été mis en place. Devant apporter confort et sentiment de sécurité, il est également et malheureusement source de nuisances et de pollutions pour l’ensemble du vivant.

Afin d’étudier les solutions face à  ce problème écologique et de santé publique (le sommeil humain étant aussi impacté par la lumière que celui des merles noirs), l’Institut Paris Région lance une enquête sur la perception et l’usage de la lumière par les franciliens. Les résultats de cette étude nous seront grandement utiles pour travailler sur notre territoire à  la mise en place de la Trame Noire, c’est-à -dire des zones préservées où la nuit pourra à  nouveau régner. Nous vous encourageons vivement à  y répondre !

Pleine lune dans le ginko © CACP – Emilie Périé

« L’avantage avec la pollution lumineuse, c’est qu’elle disparait à  la vitesse de la lumière ; à  condition qu’on appuie sur l’interrupteur ». Romain Sordello, Muséum national d’Histoire naturelle.

Pour aller plus loin :

Eteindre nos lumières pour sauver la planète, à  Cergy-Pontoise

Le lien vers l’enquête de l’Institut Paris Région

Le programme les Nuits de Noé

Comprendre la Trame Noire, sur le site de l’Office Français pour la Biodiversité

La réglementation en matière d’éclairage urbain, expliquée par le Ministère de la Transition écologique

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Coup de klaxon dans le colza !

Kiiinrk !

Phasianus colchicus – Osny © CACP – Emilie Périé

Alors que je suis en repérage sur les espaces ouverts (agricoles) à  la recherche de rapaces, un retentissant coup de klaxon, ou de trompette, se fait entendre. Au beau milieu des champs, c’est un peu étrange…

Les cris étant très ponctuels, il est assez difficile de localiser la bête. Heureusement le coupable, ce magnifique mâle faisan de Colchide a eu la bonne idée de rester en bordure du champ de colza. Autrement il aurait impossible de l’apercevoir : il circule aisément entre les pieds de colza et il est bien entendu inenvisageable de pénétrer dans un champ sans l’autorisation préalable de l’exploitant. Il m’a laissé quelques instants l’occasion d’admirer ces splendides couleurs avant de replonger dans la végétation, peut-être à  la recherche d’une femelle, ou de quoi s’alimenter. Pour ce qui est du passage de la nuit il profitera d’un perchoir dans l’un des arbres de la haie ou des bosquets qui bordent la parcelle, dès que j’aurai quitté les lieux.

Lors de sa rencontre avec un autre faisan, Gilles l’avait baptisé Anatole. Pour celui-ci, il m’a été proposé Perceval ; mais l’intéressé n’est pas resté suffisamment longtemps pour approuver son nouveau dénominatif.

Sources :

Le guide Ornitho, édition Delachaux

Le faisan de Colchide, par Oiseau.Net le 5ème son de la rubrique « Voix » donne une bonne idée du fameux « coup de klaxon »

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Bed and Breakfast pour les insectes !

Hôtel à  insectes – Chaufferie des Bellevues © CACP – Emilie Périé

En voilà  une bonne idée en ce début de printemps que d’offrir à  nos amis les insectes le gîte et le couvert !

Les matériaux sont variés. On y trouve des buches percées, des briques trouées, des fagots de paille, des copeaux de bois, des empilements de pommes de pin, des recoins sombres, des espaces exposés mais aussi des plantations d’espèces mellifères comme le romarin ou la consoude. L’offre alimentaire est un vrai plus dans ce type d’installation.

Hôtel à  insectes – Chaufferie des Bellevues © CACP – Emilie Périé

De quoi accueillir toute sorte d’insectes, des pollinisateurs, des décomposeurs, des recycleurs, des prédateurs …

Les osmies ont déjà  commencé à  réserver les meilleures places. On espère que leurs compères viendront bientôt en profiter !

En tous cas, les humains venus pour les observer ont apprécié. Même dans l’attente de l’arrivée des hôtes, l’hôtel a un certain charme.

On doit cette belle réalisation à  l’entreprise CenergY, délégataire du chauffage urbain à  Cergy-Pontoise en partenariat avec l’association b-a.BA. Merci à  eux !

Retrouvez dans nos articles d’autres inspirations d’hôtels :

Confinement et collocation

Un hôtel pour les osmies

Un sanctuaire de biodiversité à  Vauréal

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Fleur de Pâques !

Bravo à  François qui reconnu un cœur de pâquerette !

Bellis perennis, la pâquerette – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

Un peu, beaucoup, …

La pâquerette, Bellis perennis, fait partie de la famille des Astéracées. Aussi, l’image ci-dessus ne représente pas une fleur, mais une inflorescence en capitule. Chacun des tubes jaunes et chacun des « pétales » blancs (des ligules) sont des fleurs à  part entière. Les fleurs blanches sont composées de trois pétales soudés entre eux qui abritent des étamines (pièces mâles). Les tubes jaunes sont formés de cinq pétales qui entourent un style (pièce femelle).

Bellis perennis, la pâquerette – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

De saison

La pâquerette, dont l’étymologie du nom laisse peu de place au doute, est une fleur de début de printemps, qui fleurit à  Pâques.

De petite taille et appréciant un fort ensoleillement, elle tolère mal la concurrence et se plait beaucoup dans les milieux ouverts et perturbés (les pelouses régulièrement tondues, les pâtures broutées et piétinées). En ce moment, selon la densité des populations, elle colore en blanc et jaune les pelouses et bords de route, puis en rose en fin d’après-midi quand les capitules se referment pour la nuit (le dessous et la pointe des ligules blancs sont souvent teintés de pourpre).

Groupe de pâquerettes – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

Son nom l’indique, Bellis perennis est une plante pérenne. Sa rosette de feuilles perdure pendant l’hiver et maintient du vert dans les espaces tondus.

Pâquerettes – Cergy © CACP – Emilie Périé

Source

Bellis perennis par TelaBotanica

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Petits bleus de printemps

Population de myosotis des champs – Cergy © CACP – Emilie Périé

C’est le printemps ! Les pelouses et bords de route se parent de délicates teintes bleues et grises avec les premières floraisons. Une partie de ce bleu est dà» aux véroniques, espèces assez précoces dans l’année, mais pour le reste, une bonne part tient à  l’éclosion des myosotis.

Qui est qui ?

Le genre Myosotis, de la famille des Boraginaceae, est assez compliqué. Il existe 7 espèces indigènes (qui poussent naturellement) en àŽle-de-France dont la fréquence varie de très commune à  rare et dont les critères de différenciation sont assez ténus. Il est d’autant plus difficile de les identifier sur seule photo. Toutefois, dans les images de précédentes excursions des différents naturalistes de Cergy-Pontoise, je pense avoir retrouvé 4 espèces. Les plus communes, bien entendu, mais c’est déjà  un bon score.

Une première étape est de regarder les poils du calice (l’ensemble des sépales, les pièces se trouvant sous les pétales). Un premier groupe de 5 espèces a des poils crochus, le deuxième, à  2 espèces, a des poils droits et appliqués contre le calice.

A poils crochus, dans les pelouses

Myosotis arvensis – Cergy © CACP – Emilie Périé

Le plus commun, le myosotis des champs Myosotis arvensis, se rencontre facilement dans les pelouses, les friches, les jachères. Le calice est densément couvert de poils crochus. Lorsque la population est importante le patch apparait même plus gris que bleu.

Myosotis ramosissima (supposément) © CACP – Gilles Carcassès

Celui-ci semble appartenir à  une autre espèce. La présence de feuilles à  l’aisselle des inflorescence m’oriente vers le myosotis rameux, Myosotis ramosissima. Il est assez commun dans les pelouses et les friches.

A poils droits, les pieds dans l’eau

Myosotis scorpioides – Osny © CACP – Emilie Périé

Le myosotis des marais, Myosotis scorpioides (on voit que l’extrémité de l’inflorescence s’enroule telle un scorpion) présente une légère pilosité bien plaquée contre le calice. Il est assez commun dans les milieux humides, comme ici le long du ru du Missipipi à  Osny.

Myosotis laxa (supposément) – Cergy © CACP – Emilie Périé

Enfin, la dernière trouvaille est celui-ci, dont le calice est également dépourvu de poils crochus et qui a été trouvé sur les berges des étangs de l’île de loisirs.

Calice du myosotis cespiteux © CACP – Emilie Périé

Le calice parait n’avoir des poils que sur la partie basse (le réceptacle). Lorsqu’on regarde à  l’intérieur du calice, où les fruits sont en formation, on voit que le style (partie femelle de la fleur) est très court. Ces deux éléments orientent vers Myosotis laxa, le myosotis cespiteux qui est plutôt rare dans la Région.

Et les autres ?

Je n’ai pas encore trouvé les trois autres espèces sur le territoire. En revanche, de nombreuses variétés cultivées comme plantes d’ornement existent. Elles ont un peu tendance à  s’échapper des parterres fleuris, aussi vous les avez peut-être rencontrées dans vos jardins. Elles ont souvent des fleurs plus grosses et d’un bleu très franc, plutôt jolies.

Myosotis de jardin © CACP – Emilie Périé
Myosotis du Caucase – Musée de l’outil © CACP – Emilie Périé

Sources :

La flore d’àŽle-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

FLORIF

Retrouvez dans nos articles d’autres Boraginaceae :

La pulmonaire à  longues feuilles

L’héliotrope d’Europe

La buglosse toujours verte

La buglosse des champs

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A ressorts !

Heliophanus tribulosus © CACP – Emilie Périé

Les araignées de la famille des Salticidae, ou araignées sauteuses, ont la capacité de faire des bonds incroyables, elles paraissent s’auto-catapulter tant le saut est rapide. Elles peuvent ainsi surprendre vivement une proie (un insecte), échapper à  un prédateur ou fuir l’objectif d’un appareil photo. Les araignées qui nous intéressent aujourd’hui, du genre Heliophanus, mesurent environ 4 mm. La lentille de mon appareil doit effectivement leur paraître bien impressionnante !

Elles en revanche, se classent plutôt du côté des « adorables et mignons » que de celui des « monstres effrayants ». En plus de leur capacité acrobatique, on reconnait les Salticidae à  la disposition de leurs yeux : deux gros yeux tout rond au centre et trois autres paires plus petites, de part et d’autre de la première et sur le dessus du céphalothorax.

Quant à  Heliophanus cela signifie « qui brille au soleil », plutôt poétique non ?

La rousse et la cuivrée

Il existe plus d’une dizaine d’espèces du genre Heliophanus en Europe, mais deux sont particulièrement communes dans nos jardins.

Heliophanus tribulosus © CACP – Emilie Périé

Il s’agit de Heliophanus tribulosus (la chasseuse) pour la première, que l’on reconnait à  ses pattes jaunes et ses joues rousses.

Heliopanus cupreus © CACP – Emilie Périé

Et Heliophanus cupreus (la cuivrée) pour la deuxième. Celle-ci a également les pattes et les pédipalpes jaunes, mais n’a pas de roux sur les joues et présente des points blancs formant un carré sur son abdomen.

Adorable n’est-ce pas ?

Heliophanus tribulosus, jeune mâle © CACP – Emilie Périé

Retrouvez dans nos articles :

Araignées sauteuses

La grande saltique

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A pompons : les cirses

Continuons dans la série des plantes à  fleurs en pompons roses à  fortes épines. Après les chardons vrais (Carduus), voyons les cirses (Cirsium). Parmi les 8 espèces connues en àŽle-de-France, nous en avons rencontré 5 sur le territoire.

Le cirse des champs

Cirse des champs, Cirsium arvense © CACP – Emilie Périé

Le cirse des champs est sans doute le plus abondant des cirse dans la Région. C’est celui qui a les fleurs les plus claires et le moins d’épines, seules les feuilles en portent.

Le cirse des marais

Le cirse des marais, Cirsium palustre © CACP – Gilles Carcassès

Le cirse des marais, comme son nom l’indique, se rencontre dans les zones humides, au bord des cours d’eau. Sur la gamme de rose, c’est lui qui a les fleurs les plus foncées. Comme on peut le voir, il est largement doté en épines.

Le cirse des maraichers

Le cirse des maraichers, Cirsium oleraceum © CACP – Gilles Carcassès

Le cirse des maraichers est le seul du genre à  avoir des fleurs jaunes et non roses. Les capitules sont beaucoup plus gros que ceux des autres cirses. De même, la plante de manière générale est beaucoup plus imposante que ses compatriotes bien que moins fournie en épines. S’il s’appelle « des maraichers » c’est parce qu’un temps ce cirse a été consommé comme un artichaud.

Le cirse commun

Le cirse commun, Cirsium vulgare © CACP – Gilles Carcassès

Le cirse commun se rencontre sur tout type de terrain (prairies, pelouses, chemins). Il fait des capitules moins nombreux et non agglomérés mais ceux-ci ont une forme ovoà¯de et sont hérissés d’épines. Ils sont ainsi facilement reconnaissables.

Le cirse laineux

Le cirse laineux, Cirsium eriophorum © CACP – Gilles Carcassès

Le cirse laineux quant à  lui, est recouvert d’un voile aranéeux.

Ces 5 espèces participent au maintien des insectes pollinisateurs : des espèces spécialistes qui ne peuvent survivre sans ces plantes, et d’autres très généralistes qui trouvent sur ces fleurs de quoi se nourrir tout au long de l’année.

Retrouver la série des pompons :

Le cirse laineux

L’onopordon

Les chardons 

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Les miroirs des canes

Rappelez-vous, il y a un mois nous partions avec Sylvain à  la recherche de canards sauvages sur les étangs de l’île de loisirs.

Sylvain et son bateau © CACP – Emilie Périé

Sylvain m’avait indiqué avoir vu un groupe de canards siffleurs quelques jours plus tôt. Ce sont des canards assez rares dans la région. Les contrastes de couleurs des oiseaux en vol et posés sont très ressemblants à  ceux du canard siffleur, malheureusement nous n’avons pas réussi à  les approcher suffisamment pour en avoir le cœur net. La « meilleure » photo que nous ayons pu prendre est celle-là  :

Potentiel canard siffleur © CACP – Emilie Périé

A cette distance, cela peut tout aussi bien être un fuligule milouin.
Toujours est-il que sur cet étang, nos fameux canards mystères n’étaient pas seuls. Quatre autres espèces de canards partageaient les lieux avec les oies, les cormorans et les foulques : le canard colvert, le canard chipeau, le canard souchet et le canard mandarin.

Défilé de plumages

Les mâles de ces quatre espèces rivalisent de couleurs et de contrastes lorsqu’ils arborent leurs plumages nuptiaux. Voyons un peu,

Le classique canard colvert, avec son capuchon vert brillant

Canard colvert mâle © CACP – Emilie Périé

L’élégant canard chipeau, dans son costume sombre

Canard chipeau mâle © CACP – Emilie Périé

L’atypique canard souchet, avec son bec en spatule et son œil d’or dans une capuche verte

Canard souchet mâle © CACP – Emilie Périé

Et le bariolé canard mandarin dont les formes et les couleurs sont uniques.

Canard mandarin mâle © CACP – Emilie Périé

Mais lorsqu’il s’agit d’identifier les femelles, c’est une toute autre histoire. Elles sont bien moins tape à  l’œil et se ressemblent assez.

Miroir mon beau miroir, dis-moi… Qui est cette cane ?!

Lorsqu’elles sont avec leur partenaires, il est relativement facile d’associer la bonne cane à  la bonne espèce.

Canard colvert mâle et femelle © CACP – Emilie Périé

Canard chipeau mâle et femelle © CACP – Emilie Périé

Canard souchet mâle et femelle © CACP – Emilie Périé

Canard mandarin mâle et femelle © CACP – Emilie Périé

Mais pour des individus isolés il est bien plus difficile de déterminer l’espèce. Le secret, est de regarder dans le miroir.

Le miroir des canes est ce petit rectangle de plumes de couleurs différentes du reste du corps juste sous l’aile. Chez le colvert il est bleu, chez le chipeau il est blanc, chez le souchet il est vert. Infaillible.

Les miroirs des canes © CACP – Emilie Périé

Source :

Le guide ornitho, Edition Guide Delachaux

D’autres histoires de canards dans ces articles :

Grands choix de canards sauvages

Rencontre avec le canard souchet

Les trois petits canards