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A pompons : suite et fin

Clôturons notre série sur les plantes épineuses à  pompons roses avec ce cliché d’un chardon-Marie pris par Gilles il y a une dizaine d’années.

Silybum marianum, le chardon-Marie © CACP – Gilles Carcassès

Ce chardon, qui est d’une famille proche de celle des chardons Carduus mais toutefois différente, est plutôt originaire du milieu méditerranéen. On le rencontre sporadiquement sur le reste du territoire français dans des zones non cultivées, comme les friches ou les bords de chemin.

D’après les ressources bibliographiques botaniques, cette espèce, comme la plupart des chardons que nous avons déjà  présentés, était consommée pour ses feuilles.

Le pompon est l’un des plus gros de la série. L’involucre, l’ensemble des bractées épineuses, mesure plus de 3 cm de diamètre.

Astéracées, jamais assez

Voilà  qui termine la présentation des plantes sauvages de la famille des Astéracées connues en àŽle-de-France dont les fleurs sont roses et assemblées en pompon et qui portent des épines :

Mais la grande famille des Astéracées comporte bien d’autres membres. Certains ont également des fleurs roses, mais pas d’épines, comme les centaurées ou l’eupatoire. D’autres sont entièrement jaunes. Et d’autres encore sont bicolores.

Notre prochaine série portera sur les cousines de la pâquerette.

Sources :

Le site TelaBotanica

Le site FLORIF

Le dictionnaire étymologique de la flore française, par JP Ferrari

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A pompons : les bardanes

Pour poursuivre notre série sur les plantes de la famille des Astéracées épineuses à  fleurs roses en forme de pompons en voici deux nouvelles.

Deux sur quatre

En àŽle-de-France on compte quatre espèces du genre Arctium (les bardanes) : la bardane des bois et la bardane poilue, qui sont extrêmement rares et que l’on ne connait pas sur le territoire, ainsi que la bardane à  petites têtes et la grande bardane, beaucoup plus communes et présentes à  Cergy-Pontoise.

Arctium lappa, la grande bardane © CACP – Gilles Carcassès

Toutes deux sont des plantes assez imposantes avec des feuilles de grande taille, des capitules en forme de pompons roses dont les bractées (les feuilles à  la base du capitule) sont dressées en forme d’épines. A maturité du fruit ces bractées s’accrochent d’ailleurs très bien à  la fourrure des animaux ou à  un pull, un t-shirt ou une chaussette …

Arctium minus, la bardane à  petites têtes © CACP – Gilles Carcassès

Outre la taille des capitules on différencie la grande bardane de la bardane à  petites têtes grâce à  la couleur de ces bractées-épines. Celles de la grande bardane sont bien vertes alors que celles de la bardane à  petites têtes sont pourpres à  la pointe.

Arctium lappa, la grande bardane © CACP – Gilles Carcassès

Ces deux plantes poussent dans les milieux ouverts, ensoleillés et peu perturbés (non cultivés) comme les friches, les bords de chemins ou les broussailles.

Retrouvez la série des plantes à  pompons :

On compte sur vous !

Deux enquêtes participatives sont en cours à  Cergy-Pontoise :

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A pompons : l’onopordon

Onorpodum acanthium – Osny © CACP – Emilie Périé

Dans la famille des astéracées à  pompons roses et à  épine je pioche l’onopordon faux-acanthe !

Onopordum acanthium – Osny © CACP – Emilie Périé

Il fait partie de la grande famille des plantes que l’on appelle communément les chardons. Mais il n’est pas du genre Carduus (les chardons vrais), il appartient à  un genre à  part Onopordum, le chardon aux ânes.

L’onopordon faux-acanthe est reconnaissable à  sa grande taille (jusqu’à  3 mètres de haut pour les plus grands spécimens !), ses gros pompons violets, ses larges feuilles recouvertes d’un duvet aranéeux, ses longues épines et surtout, les ailes de ses tiges et rameaux.

Les ailes de la tige © CACP – Emilie Périé

La tige présente une extension comme 4 ailes vertes, qui ont la même fonction de photosynthèse que les feuilles et soutiennent de fortes épines. Ca n’est pas un cadeau pour les herbivores ! Mais les pollinisateurs, eux, apprécient fortement ses pompons bien à  l’abri dans un buisson d’épines.

Onopordum acanthium – Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Gilles Carcassès

Un air d’artichaut ? Ce sont des plantes de familles proches, elles partagent de nombreuses caractéristiques. D’ailleurs, l’onopordon a été cultivé et consommé comme l’artichaut. Mais plutôt en temps de disette, il ne doit pas être si fameux en cuisine.

Sources :

L’onopordon faux-acanthe, par FLORIF

L’onopordon faux-acanthe, par TelaBotanica

L’onopordon faux-acanthe, par ZoomNature

Dans la série des pompons :

Le cirse laineux