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Comme une pâquerette : la marguerite

Leucanthemum vulgare, la marguerite © CACP – Gilles Carcassès

La marguerite, Leucanthemum vulgare, a la même structure florale que la pâquerette, Bellis perennis. C’est une astéracée dont le capitule (l’inflorescence) est composé au centre de fleurs tubulées jaunes et sur la périphérie de fleurs ligulées blanches.

Au-delà  de ça, il est tout de même relativement facile de différencier les deux espèces. La marguerite d’une part est beaucoup plus grande que la pâquerette. Elle peut atteindre 80 cm de haut et son capitule fait en moyenne 5 cm de diamètre (contre 2 cm pour la pâquerette).

Inflorescence de marguerite © CACP – Emilie Périé

La feuilles est également différente. La marguerite a des feuilles dentées tout le long de sa tige alors que chez la pâquerette toutes les feuilles sont réunies en rosette à  la base.

Feuille de marguerite © CACP – Emilie Périé

Quant au milieu de vie des deux espèces il est également légèrement différent. La pâquerette supporte bien le piétinement et la tonte, on la retrouve facilement dans les pelouses et gazons urbains. La marguerite en revanche s’exprime en hauteur et préfère donc les prairies de fauche tardive où la pâquerette peut pousser mais où elle est rapidement recouverte par les plantes plus hautes.

Sources :

La flore d’àŽle-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

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Les prairies de Pontoise

Gestion différenciée – Pontoise © CACP – Emilie Périé

A Pontoise, la Ville a fait le choix de ne plus tondre les espaces qui ne nécessitaient pas un usage quotidien (chemins, aires de jeu ou de pique-nique). Au milieu des herbes folles et des fleurs sauvages fleurissent des panneaux d’explication « Moins d’herbe coupée = nature préservée ». Et en effet, la végétation s’épanouit joyeusement dans ces prairies. Les insectes ne devraient pas tarder à  en profiter : il y a de quoi manger pour tout le monde et de quoi s’abriter. La Ville a également installé des hôtels à  insectes, ces petits chalets composés de matériaux très variés permettent à  diverses espèces de trouver refuge lors des intempéries ou pour nidifier.

Espace non tondu – Pontoise © Eric Berthier

Renoncules, consoudes, coquelicots, vesces et mauves, dans les prairies de fauches toutes les couleurs sont à  l’honneur !

Et la Ville vous invite à  en profiter à  travers plusieurs cadres disposés dans la commune. A la manière des impressionnistes, traversez l’année en couleur en prenant des photos de l’évolution du paysage au cours des saisons !

Cadre photo – Pontoise © Eric Berthier

En savoir plus sur les cadres à  Pontoise : sur la page Facebook de la Ville.

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Notes, chants et mélodies

Aujourd’hui nous fêtons la musique. Quelle belle occasion pour rendre hommage à  nos amis chanteurs à  plumes, petits par la taille mais grands par le talent.

Pour cela notre talentueuse stagiaire Narimane vous a préparé une compilation de chants d’oiseaux entendus au gré de nos pérégrinations sur le territoire.

Bonne fête de la musique à  tous.

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Les hirondelles de Grouchy

Allier entretien du patrimoine bâti et préservation de la biodiversité c’est possible !

Parc de Grouchy – 2019 © CACP – Emilie Périé

A Grouchy, la Ville d’Osny doit réaliser des travaux de rénovation de la toiture. La Ville a décidé de ne réaliser les travaux qu’à  l’automne pour éviter de déranger les espèces nicheuses du bâti pendant la période de reproduction. En attendant, et pour prévenir les chutes de matériaux, la Ville a fait poser des filets de sécurité qu’elle a fait ajourer pour maintenir l’accès aux nids des hirondelles de fenêtre installées sur la façade du château.

Filets de sécurité © CACP – Emilie Périé

Carton plein !

Les hirondelles de fenêtre sont fidèles à  leur secteur de nidification. Nous avons donc attendu l’arrivée des beaux jours pour nous assurer du succès de la démarche et en effet, 100 % des nids sont occupés, elles en ont même construit un nouveau. Belle réussite pour la protection de la plus grande colonie d’hirondelles de fenêtre de l’agglomération et belle démonstration de la mise en œuvre de la séquence Eviter – Réduire – Compenser avec ici l’évitement de l’impact sur les nids.

Hirondelle de fenêtre rejoignant son nid © CACP – Emilie Périé

Pour aller plus loin

La séquence Eviter – Réduire – Compenser, par le Ministère de la transition écologique

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Le pâturin des prés

C’est la bonne saison pour observer les graminées ! Et en cette période le port du masque devrait prévenir les éternuements intempestifs et faciliter l’observation.

Poa pratensis, la pâturin des prés © CACP – Emilie Périé

La pâturin, Poa pratensis, des prés est l’une des espèces les plus communes dans nos espaces verts. Le nom latin Poa est celui qui a donné le nom officiel de la famille des graminées : les Poacées. Cela signifie aussi que le genre Poa est le premier à  avoir été décrit par les botanistes (en 1753 !). En àŽle-de-France 9 espèces du genre sont présentes.

Les graminées sont de manière générale assez difficile à  identifier bien que certaines espèces sortent un peu du lot, comme la houlque laineuse ou la fléole des prés.

Parmi les pâturins, Poa pratensis, se reconnaît entre autres éléments à  ses épis lâches et un peu éthérés, ses feuilles dont la pointe est en forme de pirogue et la ligule à  la base (non visible sur la photo) est courte (inférieure à  3 mm).

Poa pratensis, la pâturin des prés © CACP – Emilie Périé

Chez les autres pâturins les plus communs comme le pâturin annuel ou le pâturin commun la ligule est beaucoup plus longue.

Sources :

La flore d’àŽle-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

La clé des prairies Poacées, du programme Florilèges

Retrouvez d’autres portraits de graminées dans ces articles :

La houlque laineuse

La fléole des prés

Le petit eragrostis

Le dactyle aggloméré

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Le dasyte émeraude

Psilothrix viridicœrulea – Cergy © CACP – Emilie Périé

Psilothrix viridicœrulea, le dasyte émeraude, est un coléoptère de couleur, comme son nom l’indique, vert émeraude. Il a de très courtes soies noires sur le corps (Psilothrix signifie « à  poils ras »). Son scutellum (le bouclier de son dos) est arrondi, ses yeux sont tous ronds et ses antennes légèrement dentées.

L’adulte est floricole, il grignote les étamines des plantes à  fleurs. Se faisant il participe à  la pollinisation des nombreuses espèces qui composent son régime.

Attention à  ne pas le confondre avec un autre coléoptère vert émeraude, l’œdemère noble :

Oedemera nobilis, l’oedemère noble © CACP – Emilie Périé

Pour aller plus loin :

Le dasyte émeraude, par Quel est cet animal ?

Agenda

Formations Florilèges-Propage

Le mois dernier les agents de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et des communes ont pu suivre une initiation à  la mise en place des protocoles Florilèges-prairies urbaines et Propage (Protocole Papillon Gestionnaire). Grâce à  l’intervention de l’association Noé Conservation et du Muséum national d’Histoire naturelle les participants sont donc maintenant capables de réaliser les suivis sur les parcelles qu’ils gèrent sur le territoire.

Un groupe inventorie la flore de la prairie © CACP – Emilie Périé
Pendant que l’autre dénombre les papillons © CACP – Emilie Périé

Pendant la phase de terrain les participants ont notamment pu apprendre à  reconnaître la vesce des moissons.

Vicia segetalis la vesce des moissons © CACP – Emilie Périé

Mais aussi à  différencier les géraniums.

Le géranium mou avec ses poils longs © CACP – Emilie Périé

Ou encore à  observer la feuille particulière du pâturin des prés.

La feuille en pirogue du pâturin des prés © CACP – Emilie Périé

Les observateurs de papillons auront pu voir passer le citron, le tircis mais aussi un joli petit bleu, l‘azuré commun.

L’azuré commun © CACP – Emilie Périé

Un grand merci à  Angélique et Gabrielle pour ces formations !

Retrouvez toutes les informations concernant ces protocoles sur le site commun :

Florilèges et Propage

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A longues cornes !

Abeille Eucera mâle © CACP – Emilie Périé

Belles antennes n’est-il pas ? Cette longueur une des caractéristiques des abeilles du genre Eucera. Les antennes des mâles sont presque aussi longues que leur corps.

Abeille Eucera mâle © CACP – Emilie Périé

Ces abeilles font partie de la grande famille d’insectes que l’on nomme les abeilles sauvages et solitaires. Les femelles pondent dans des galeries creusées dans le sol où elles déposent des boulettes de pollen pour que les larves puissent s’alimenter à  leur éclosion.

La nervation alaire des abeilles Eucera © CACP – Emilie Périé

Ce comportement est très semblable à  celui d’autres espèces de genres différents dans la même famille (Apidae). Les andrènes par exemple sont aussi de petites abeilles toutes poilues comme les Eucera. L’un des critères (si les antennes sont cachées ou si l’on a affaire à  une femelle) est de regarder la nervation alaire. Les Eucera ont deux cellules cubitales, alors que les andrènes ou les halictes en ont trois.

Abeille Eucera mâle © CACP – Gilles Carcassès

Il existe plus d’une trentaine d’espèces présentes en France dont la détermination nécessite une observation à  la loupe d’individus capturés. Pour ces clichés, nous nous arrêterons donc au genre Eucera.

Ophrys apifera – Cergy © CACP – Emilie Périé

Les abeilles Eucera sont des insectes pollinisateurs. Elles ont un régime assez varié, on peut voir sur les photos ci-dessus qu’elles butinent aussi bien des fleurs de pissenlit que de vesce. Mais elles sont aussi connues pour être la cible du mimétisme des orchidées Ophrys apifera. Les mâles, croyant voir une femelle, viennent à  la rencontre de la fleur et récoltent le pollen qu’ils déposeront sur une prochaine fleur les ayant dupé.

Sources :

Une clé des Eucerini, par l’Observatoire des Abeilles

Une clé simplifiée des abeilles du nord de la France et de la Belgique, par le programme SAPOLL

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Polyglotte pour sà»r !

Bravo à  Antoine qui reconnu les notes variées de l’hypolaà¯s polyglotte !

Hypolaà¯s polyglotte – Osny © CACP – Emilie Périé

Ce petit oiseau de la famille des Acrocéphalidés est un habitué des milieux bocagers. On l’entend chanter énergiquement dans les buissons et broussailles ensoleillés en bordure d’espaces ouverts comme les champs.

Celle-ci (l’hypolaà¯s est une « fauvette ») et plusieurs de ses congénères ont été vues du côté de la chaussée Jules-César à  Osny.

Retrouvez son portrait dans cet article :

L’hypolaà¯s polyglotte