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La cistèle jaune

Pendant que nous inspections le matériel pour le protocole LépiNoc (Quesako ? On vous en parle mercredi !), Loline, notre stagiaire de l’été, a repéré un petit groupe de coléoptères intéressants. Avec leur couleur jaune vif on ne pouvait effectivement pas les louper sur la feutrine blanche. Et ils étaient nombreux, à  croire qu’ils s’étaient passé le mot pour venir se faire tirer le portrait.

Quatre cistèles sur une feutrine © CACP – Emilie Périé

Cteniopus sulphureus, aussi appelé la cistèle jaune est très facile à  identifier. Elle a des yeux et des antennes noirs qui contrastent bien avec le thorax, jaune d’or. Les élytres sont striées et de couleur jaune citron. Elles couvrent des ailes également jaunes qui flashent lorsque l’insecte prend son envol.

Cteniopus sulphureus, la cistèle jaune © CACP – Emilie Périé

Les larves de la cistèle se nourrissent de végétaux en décomposition (bois pourris, racines mortes, …) et les adultes, les petites bêtes toutes jaunes que l’on a observé, sont floricoles. Ils se nourrissent de pollen et de nectar et participent activement à  la pollinisation, notamment des ombellifères comme la carotte sauvage. Les ombellifères (ou Apiacae) ont d’ailleurs souvent des fleurs blanches, ce qui explique sans doute l’intérêt des cistèles pour notre feutrine.

Cteniopus sulphureus, la cistèle jaune © CACP – Emilie Périé

Sources :

Le guide des coléoptères du Bassin Parisien, aux Editions Delachaux

La cistèle jaune, par Quelestcetanimal?

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