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Comme une pâquerette : la matricaire inodore

Tripleurospermum maritimum © CACP – Gilles Carcassès

Poursuivons notre série des plantes qui ressemblent aux pâquerettes mais qui n’en sont pas avec la matricaire inodore. Cette plante est très commune dans les milieux perturbés (tondus, fauchés, piétinés, retournés).

La matricaire inodore a le même format de fleurs que la pâquerette : des ligules blanches qui entourent un cœur composé de tubules jaunes. En revanche le capitule est bien plus grand chez la matricaire, en diamètre (2 à  3 cm) et en hauteur, le capitule se bombe au fur et à  mesure du développement de la plante.

Capitules bombés de la matricaire © CACP – Gilles Carcassès

Les feuilles sont divisées en segments filiformes assez caractéristiques du groupe des matricaires. Pour différencier la matricaire inodore (Tripleurospermum maritimum) de la matricaire camomille (Matricaria chamomilla), que l’on verra en septembre, il faut regarder le réceptacle. C’est la partie du capitule sur laquelle s’insèrent toutes les fleurs (jaunes et blanches). Chez Matricaria il est cylindrique et creux alors que chez Tripleurospermum il est plein et hémisphérique.

Coupe de réceptacle de Tripleurospermum maritimum vue à  la loupe binoculaire © CACP – Emilie Périé

Enfin, bien que ce ne soit pas un critère absolu, son nom lui est donné car contrairement à  d’autres plantes qui lui ressemblent celle-ci n’a presque pas d’odeur.

Sources :

La flore d’àŽle-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Retrouvez la série des presque pâquerettes :

La pâquerette

La marguerite