L'actualité de la Nature

Pince monseigneur

En soulevant l’écorce d’un tronc pourri dans le parc du château de Menucourt, j’ai trouvé cet animal étrange de presque trois centimètres de long. On dirait un mille-pattes, mais qui n’aurait que six pattes ! A ce détail, on comprend qu’il s’agit bien d’un insecte et non d’un myriapode. C’est même la larve du plus chic de nos coléoptères forestiers : le cardinal.

© Gilles Carcassès
La larve du cardinal chasse dans le bois pourri – Menucourt © Gilles Carcassès

Son profil aplati lui permet de se faufiler dans les moindres anfractuosités et galeries.

Larve de Pyrochroa © Gilles Carcassès
Larve de cardinal, Pyrochroa sp, vue sous une écorce dans les bois de Boisemont © Gilles Carcassès

Dommage d’être aussi brillante et de ne jamais voir le soleil !

© Gilles Carcassès
Détail de la tête de la larve de Pyrochroa © Gilles Carcassès

La larve du cardinal est une carnassière. Elle dévore d’autres larves d’insectes et petits animaux qui vivent sous les écorces des branches pourries, qu’elle pince à  l’aide de ses mandibules acérées. Ses antennes lui servent sans doute à  repérer ses proies.

Pyrochroa adulte - Menucourt © Gilles Carcassès
Pyrochroa adulte – Menucourt © Gilles Carcassès

On peut trouver en Ile-de-France deux espèces de Pyrochroa. Sur la photo ci-dessus, on reconnait Pyrochroa serraticornis à  sa tête rouge, Pyrochroa coccinea ayant la tête noire. Et comme ses antennes ne sont pas pectinées, on sait que c’est une femelle.

L’adulte du cardinal à  tête rouge fréquente les plantes basses des clairières et se nourrit de sève ou de nectar.

Splendeurs forestières

http://www.insectes-net.fr/cardinal/pyro2.htm

L'actualité des jardins

Devenir un jardinier éco responsable !

Les livrets, les fiches pratiques ou les sites internet dédiés aux nouvelles pratiques de jardinage respectueuses de l’environnement ont fleuri depuis quelques années. Ces guides sont produits par divers types de structures (collectivités locales, associations, ministère).

Si les angles d’attaque pour aborder ce sujet varient (santé, gestion des déchets, protection de la ressource en eau ou de la biodiversité, voire tous à  la fois), les grands principes du jardinage responsable sont toujours les mêmes : choisir des plantes adaptées au jardin (sol, climat, exposition, dimension), entretenir la fertilité du sol, ne pas laisser un sol nu, laisser une place aux espèces botaniques, planter diversifié, pratiquer la rotation des cultures…

© Marion Poiret
© Marion Poiret

Voici ci-dessous notre sélection de plateformes du net et de brochures en téléchargement :

jardiner au naturel.org et ses jardi fiches (maison de la consommation et de l’environnement de Rennes)

jardiner autrement (plateforme du volet jardinage amateur du plan Ecophyto, portée par la SNHF avec le soutien de l’Onema)

10 gestes simples et concrets  (Noé conservation)

Guide JardinEcologique (Natureparif)

 jardiner + nature (ministère de l’écologie et du développement durable)

le petit guide santé du bio jardinage (Association Santé Environnement France)

un jardin sans déchets (Intradel)

jardiner sans pesticides (PNR lubéron)

accueillir les auxiliaires au jardin (centre régional d’initiation à  la rivière Bretagne)

L'actualité de la Nature

Raid aventure à  Sarcelles

L’atelier « Berges/au bord de l’eau » organisé le 10 mars 2015 par Natureparif à  l’attention des animateurs nature franciliens était consacré à  la morpho-écologie des rivières, la faune et la flore des cours d’eau et des zones humides et la renaturation des berges. L’après pique-nique fut consacré à  la découverte sur le terrain des différents faciès du Petit Rosne.

Saules têtards en formation - Sarcelles © Gilles Carcassès
Saules têtards en formation – Sarcelles © Gilles Carcassès
Exemple de technique de génie végétal - Sarcelles © Gilles Carcassès
Bel exemple de technique de génie végétal – Sarcelles © Gilles Carcassès
Le terrier du martin-pêcheur domine le lit de la rivière - Sarcelles © Gilles Carcassès
Le terrier du martin-pêcheur domine le lit de la rivière – Sarcelles © Gilles Carcassès

Au prix de quelques acrobaties dans les ronces, nous découvrons le terrier du martin-pêcheur que nous avons vu filer en arrivant.

En farfouillant dans un fossé fangeux, je mets la main sur un beau dytique dont je ne connais pas l’espèce. Mon camarade Maxime me l’a courageusement tenu pour la séance photo (les éperons épineux des tibias postérieurs peuvent piquer).

Dytiscus semisulcatus - Sarcelles © Gilles Carcassès
Dytiscus semisulcatus – Sarcelles © Gilles Carcassès
Dytiscus semisulcatus en vue dorsale - Sarcelles © Gilles Carcassès
Dytiscus semisulcatus en vue dorsale – Sarcelles © Gilles Carcassès

Après recherches, je détermine l’espèce Dytiscus semisulcatus, reconnaissable à  ses élytres bordées de clair et son ventre noir. Notre dytique est un mâle : on remarque sur ses tibias antérieurs les larges disques d’adhésion qui lui permettent de s’agripper solidement à  la femelle.

Quelques escargots plus loin, nous relevons la tête : plus de groupe ! Heureusement le GPS de Maxime a su nous trouver une gare pour le retour sur Paris.

Agenda, L'actualité des jardins

Rendez-vous aux jardins 2015

appel a jardin site

Vous aimez votre jardin ? Vous êtes intarissable quand on vous parle de petites graines et de plantations ? Qu’il soit petit, grand, ordonné ou en fouillis, faites partager votre passion pendant les Rendez-vous aux jardins les 5, 6 & 7 juin 2015 en ouvrant votre portail aux amoureux des jardins.

Contactez votre mairie dès aujourd’hui !

http://www.ot-cergypontoise.fr/Fiche/Detail/2898/Decouvrir~Agenda-des-manifestations/Appel-%C3%A0-Jardins

http://www.culturecommunication.gouv.fr/rendezvousauxjardins/

Un de nos reportages sur un jardin ouvert à  Vauréal dans le cadre des rendez-vous aux jardins 2014

L'actualité de la Nature

Un escargot bien singulier

A qui appartient cette petite coquille allongée qui glisse doucement sur la mousse d’un vieux tronc du massif de l’Hautil ?

Clausilia - Jouy-le-Moutier © Gilles Carcassès
Ce curieux escargot pointu est une clausilie. – Boisemont © Gilles Carcassès

Les clausilies se nourrissent de lichens ou d’algues unicellulaires, on les rencontre sur les rochers moussus, les troncs, dans la litière, sur le bois mort…

La famille des Clausilidae compte une trentaine d’espèces en France. Le sens d’enroulement de la coquille est toujours senestre (sauf quelques exceptions, ce serait trop simple).  On distingue les espèces à  la présence et la forme de dents et de plis à  l’ouverture de la coquille. Ici il s’agit de Clausilia bidentata bidentata.

L’une des espèces, la clausilie romaine, n’existe nulle part ailleurs dans le Monde que dans les Appenins près de Rome, et… à  l’intérieur des arènes de Nîmes ! Les Romains l’auraient amené là  involontairement il y a 2000 ans. Elle prospère depuis sur certains murs des arènes. Le gestionnaire du site a promis de ne plus utiliser de désherbants dans le secteur où habite ce rarissime escargot eu égard à  sa grande fragilité.

Sources :

La clausilie romaine, par Vincent Prié

Le protocole de l’opération escargots, par vigienature-école

Merci à  Xavier Cucherat pour la détermination !

Agenda, L'actualité de la Nature

Sortie ornitho au parc du château de Menucourt

Le Comité de Défense de l’Environnement de Menucourt organisait dimanche 8 mars 2015 sa deuxième sortie à  la découverte des oiseaux du parc du château de Menucourt.

© Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès

Une douzaine de personnes s’étaient inscrites, et elles ont eu la chance de bénéficier d’un temps splendide.

Les explications pédagogiques et l’expertise d’Eric Grosso, guide ornithologique amateur, ont été une nouvelle fois très appréciées.

Nous avons pu observer les pics épeiches, les mésanges à  longue queue, les pigeons ramiers et colombins, le faucon crécerelle, le roitelet triple bandeau, le grèbe castagneux…

D’autres oiseaux, comme la grive musicienne, le rouge-gorge, le pinson des arbres, la sitelle torchepot, ne se sont pas montrés, mais ils nous ont fait la démonstration de leurs talents musicaux.

© Gilles Carcassès
Pigeons immobiles © Gilles Carcassès

Pour les photos d’oiseaux, la visite en groupe n’est pas franchement propice, mais j’ai tout de même réussi à  tirer le portrait d’un groupe de pigeons colombins particulièrement complaisants.

A vrai dire, ils ne risquaient pas de s’envoler : ils sont en plastique ! Ce sont des leurres destinés à  attirer les pigeons de passage. Des chasseurs les avaient installés à  la cime de ce grand chêne il y a quelques décennies sans doute, et ils devaient se tenir à  l’affà»t cachés dans une cabane perchée à  proximité. La cabane en bois a fini par tomber de son arbre et disparaître. Seuls sont restés, un peu ridicules, les faux pigeons sur leur perchoir en ferraille déglingué.

Le grèbe castagneux se reproduira-t-il cette année encore dans l'étang du parc du château de Menucourt ? photo prise en septembre 2014 sur le site.© Gilles Carcassès
Le grèbe castagneux se reproduira-t-il cette année encore dans l’étang du parc du château de Menucourt ? photo prise en septembre 2014 sur le site. © Gilles Carcassès

La prochaine sortie ornithologique dans le parc est prévue le 12 avril 2015. Eric nous a promis des fauvettes.

Attention, il faut s’inscrire et l’effectif est limité ! http://cdem-menucourt.fr/

L'actualité des jardins

Connaissez-vous l’arboretum de Cergy-Pontoise ?

arbo2Bien exposé sur le coteau dominant l’Oise, l’arboretum de Cergy-Pontoise a été créé dans les années 1990 par les enfants de CM2 de l’école des Terrasses et Jean-François Martin, leur instituteur, avec le concours du service Espaces verts de la ville de Cergy. Cet instituteur est décédé, et ses amis ont planté un joli pommier en sa mémoire à  l’entrée de l’arboretum.

Cet espace est maintenant géré par la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise qui l’a rénové et équipé de mobiliers pédagogiques en 2011.

Dans sa partie haute, on bénéficie d’une belle vue sur la passerelle rouge de l’Axe majeur, la base de loisirs de Cergy-Pontoise, la boucle de l’Oise et la forêt de l’Hautil.

Arboretum de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
L’arboretum de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

Ce vaste espace est traité en gestion différenciée : les cheminements gazonnés serpentent parmi les arbres de collection dans une riche prairie où fleurissent les trèfles, les achillées, les origans et les orchidées sauvages. En été, c’est le paradis des papillons.

Un espace vert en gestion différenciée © Gilles Carcassès
L’arboretum de Cergy-Pontoise, un espace vert en gestion différenciée © Gilles Carcassès

L’association Ocelles, en convention avec la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, y a installé des ruches. Les abeilles, au fil des saisons, butinent les chatons et les fleurs des différentes espèces d’arbres.

Le rucher de l'arboretum de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
Le rucher de l’arboretum de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

Le sentier de découverte de l’arboretum est nommé « la piste des abeilles ». Chaque borne d’information renseigne sur l’identité et les caractéristiques de l’arbre et précise le rapport qu’il entretient avec les abeilles : fournit-il du pollen, du nectar, de la propolis ? Au fil de la visite, on peut découvrir des anecdotes étonnantes sur le gattilier, le poivrier de Sichuan, le ginkgo ou le févier d’Amérique…

Mobilier pédagogique - arboretum de Cergy-Pontoise
Mobilier pédagogique – arboretum de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

Le soleil d’hiver magnifie les écorces somptueuses et les premières floraisons de certaines espèces.

Prunus serrula - arboretum de Cergy-Pontoise
L’écorce du Prunus serrula ou cerisier du Tibet – arboretum de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
Boutons floraux de Parrotia persica - arboretum de Cergy-Pontoise
Boutons floraux de Parrotia persica ou bois de fer – arboretum de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

La vidéo de l’installation des ruches à  l’arboretum de Cergy-Pontoise

http://www.ville-cergy.fr/ma-ville/tourisme/parcs-jardins-promenades/

L'actualité de la Nature

Le nichoir à  Elise

Elise a fabriqué un nichoir qui fait l’admiration de tous.

Nichoir à  la ferme d'Ecancourt. Jouy-le-Moutier
Nichoir à  la ferme d’Ecancourt. Jouy-le-Moutier © Gilles Carcassès
Elise © Gilles Carcassès
La recette du nichoir tressé © Gilles Carcassès

Elle a bien voulu nous confier sa recette, à  suivre sur la photo, de gauche à  droite :

  • récoltez dans les haies quelques grosses brassées de clématite sauvage,
  • sélectionnez de beaux brins assez longs et non ramifiés et roulez-les en couronnes,
  • faites bouillir les couronnes deux heures dans un chaudron,
  • laissez refroidir et écorcez les brins,
  • montez une armature en baguettes de noisetier « pliées au genou », et attachez-les avec du raphia,
  • tressez patiemment les brins de clématite sur l’armature,
  • ménagez une ouverture au montage (faute de quoi le nichoir serait raté !).
Clematis vitalba, la clématite des haies © Gilles Carcassès
Clematis vitalba, la clématite des haies © Gilles Carcassès

La clématite est une Renonculacée, comme les boutons d’or, les hellébores, les aconits, les ancolies, les anémones…

C’est une liane très commune qui grimpe dans les arbres ; elle a fait le bonheur de générations de petits Tarzan.

Ses fruits sont des akènes à  arête plumeuse qui restent accrochés sur leur réceptacle une bonne partie de l’hiver.

Elise est animatrice à  la ferme d’Ecancourt. La fabrication de nichoirs tressés a fait l’objet ces jours-ci d’un atelier destiné aux enfants.

http://www.ferme.ecancourt.fr

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-18235-synthese

http://www.jardinsdefrance.org/quelques-lianes-indigenes/

L'actualité des jardins

Courdimanche dans la cour des grands

conception et gestion des cimetièresCe nouveau guide pratique édité par Natureparif délivre de nombreux conseils techniques très utiles aux services des collectivités confrontés à  la problématique de la conversion écologique des cimetières.

cimetièresIl s’appuie sur l’expertise de collectivités qui se sont illustrées au niveau national par des aménagements exemplaires, des modes de gestions innovants ou une politique de communication réussie.

 

Un cimetière écologique à  Courdimanche

L'actualité de la Nature

Nos premières anoures

Vendredi 27 février 2015, un beau soleil printanier nous invite à  sortir. Direction : le massif forestier de l’Hautil.

Les premières feuilles des iris des marais pointent d’une mare forestière peu profonde. Entre les touffes de végétation exposées à  la lumière, apparaissent d’étranges nuées grises. Puis, en nous approchant, nous distinguons de nombreuses têtes émergeant de ces agglomérats gélatineux constitués de milliers d’œufs.

© Gilles Carcassès
Les grenouilles s’adonnent sous nos yeux à  leurs amours orgiaques. © Gilles Carcassès

La température ambiante a donné le signal du réveil. A peine sortie de l’hibernation, les amphibiens, anoures (grenouilles, crapauds et rainettes) ou urodèles (tritons et salamandres), se dirigent vers les points d’eau pour s’y reproduire, leurs progénitures étant tributaires de l’eau pour leur développement. Ces deux phases de vie qui les caractérisent (aquatique pour les jeunes et terrestre pour les adultes), amènent les amphibiens à  faire annuellement de plus ou moins longs déplacements selon les espèces entre leurs gîtes hivernaux, le lieu de reproduction et leurs gîtes estivaux.

Certaines espèces sont plus précoces que d’autres pour sortir de l’hibernation. Les grenouilles rousses, qui habitent en forêt, sont ainsi parmi les premières à  rejoindre leur lieu de reproduction.

Pour l’accouplement, le mâle grimpe sur la femelle et l’empoigne sous les aisselles avec ses pattes antérieures. Il restera ainsi fermement agrippé plusieurs heures, provoquant l’évacuation des œufs. Cette puissante étreinte des anoures et des urodèles s’appelle l’amplexus. Une fois les œufs sortis, le mâle les asperge de son sperme pour les féconder.

© Marion Poiret
Amplexus de grenouilles rousses (Rana temporaria) – Boisemont. © Marion Poiret

La grenouille agile et la grenouille rousse sont les deux seules espèces de grenouilles brunes présentes en Ile-de-France. Faire la différence entre les deux n’est pas toujours aisé car il existe une forte variabilité individuelle concernant les critères morphologiques (forme du museau, détails de l’œil, couleur du ventre, longueur de la patte postérieure…). Aussi, faut-il croiser ces critères et s’appuyer éventuellement sur d’autres éléments comme le chant, le calendrier de migration ou l’aspect des pontes et la forme des têtards pour fonder sa détermination.

Chez les crapauds, les oeufs sont regroupés en cordons alors que chez les grenouilles du genre Rana les amas d’œufs s’agglomèrent en paquets.

© Marion Poiret
Pontes de grenouilles rousses. © Marion Poiret

L’ensemble des mares et zones humides forestières du massif de l’Hautil constituent un réseau utilisé par  les quatre espèces d’amphibiens répertoriés par le Conseil Général du Val d’Oise, mais aussi par des insectes et des vertébrés qui viennent y boire et s’y nourrir.

© Marion Poiret
Une des mares forestières du massif de l’Hautil. © Marion Poiret

Les conditions écologiques peuvent varier d’une année sur l’autre sur ces zones humides forestières. Il est indispensable que les mares soient préservées et reliées entre elles pour la survie des espèces.

La disparition des milieux humides, la pollution de l’eau et la circulation routière qui engendre chaque année des pertes considérables lors des migrations, constituent les plus fortes menaces pour les populations d’amphibiens.

Participez à  l’inventaire des routes traversées par les amphibiens (Natureparif)

Nos sources :

Clefs de détermination

Enquête sur les critères d’identification des grenouilles rousses et agiles