Vous pourrez y trouver un article de Gil Melin, président de la Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs (FNJFC) qui délivre de sages conseils pour préparer le jardin aux évolutions du climat. Les jardins familiaux de la Taillette à Menucourt sont gérés par la FNJFC.
L’autre grande association nationale de jardinage collectif, Jardinot, est également implantée à Cergy-Pontoise, avec les centres de jardins d’Eragny-sur-Oise et de Saint-Ouen l’Aumône.
Nous avons réalisé une nouvelle exposition sur les oiseaux d’eau que l’on peut observer à Cergy-Pontoise. Un exemplaire en a été offert aux animateurs nature de l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise. Elle a rejoint leur chalet nature où elle complète leurs outils d’animation.
Si vous êtes intéressés, il vous suffit de nous écrire à cette adresse : biodiversite@cacp.fr. Nous pouvons vous fournir les fichiers ou vous prêter un jeu de 14 panneaux A3.
Cette poule coucou de Rennes, une race rustique, à la chair fine au goà»t de noisette, est l’une des six pensionnaires du poulailler du lycée de l’Hautil à Jouy-le-Moutier. Cet établissement labellisé éco-lycée est accompagné par la Ferme d’Ecancourt dans sa démarche de réduction des déchets de cantine.
J’ai testé pour vous la sécurité de la COP 21. Je me suis glissé dans une délégation sud-américaine, mais les vigiles m’ont refoulé. Je n’avais pas la coiffe en plumes de perroquet. Et on m’a aimablement expliqué que le salon grand public « Espace génération climat », c’est plus loin.
Arrivé là , dans la zone B, j’ai repéré le très beau stand de la Région Ile-de-France.
Ils sont malheureux, les pingouins SBF (sans banquise fixe), leurs glaçons ont tout fondu ! Alors ils chantent leur complainte « Oui are ze penguins » pour sensibiliser les visiteurs.
Choc sur le stand du département de la Seine-Saint-Denis : le pnouf, une création ébouriffante de la Collecterie de Montreuil. Près de 20 tonnes par an d’objets au rebus, restaurés ou transformés par des salariés en insertion, y retrouvent une nouvelle vie, et sont vendus à prix solidaires.
Elles s’immiscent dans les moindres fissures de murs et de trottoirs, s’installent entre les pavés, s’invitent au sein des pelouses de nos jardins, dans les massifs fleuris et les jardinières. Une nature conquérante contre notre désir de nature domestiquée ?
Si aujourd’hui les préceptes esthétiques et de salubrité publique évoluent vers un retour du sauvage en ville, vers un peu moins de maîtrise et un peu plus de tolérance, les plantes sauvages ordinaires qui investissent nos villes ont encore mauvaise réputation. Elles interrogent notre perception de la propreté et de l’ordonnancement.
Et pourtant ces petites plantes méritent toute notre attention :
Parfois l’adventice vient au secours du concepteur pour inventer des mariages heureux de formes et de couleurs, entre une nature composée et une nature spontanée.
La plupart de ces plantes sont des pionnières, capables de coloniser des espaces vierges et d’engendrer à partir de ce premier stade de nouveaux écosystèmes.
Elles ont aussi de nombreuses vertus médicinales. J’ai testé l’incroyable pouvoir du suc frais des feuilles de plantains contre une piqure de guêpe cet été sur mon petit garçon : épatant…Il sait fort bien reconnaître le plantain à présent.
Elles sont une source de nourriture nécessaire à la survie des insectes et des oiseaux en ville. Mais l’homme s’en est également nourri pendant des siècles avant de les oublier. Les très jeunes feuilles et les épis floraux des plantains sont consommables cuits ou en salade. Les oiseaux sont friands de ses graines et de celles du mouron blanc.
Les plantes ne poussent pas au hasard. Chaque espèce s’épanouit à un temps donné dans le milieu auquel elle est adaptée. Les plantes sauvages constituent donc en retour d’excellents témoins de l’état de nos sols. Sachons donc les observer. Le mouron blanc prolifère par exemple dans des sols riches en matière organique. C’est une plante indicatrice du bon équilibre du sol et d’une bonne minéralisation. Sur ce type de sol, nul besoin de fumure.
La forme jaune de l’araignée Napoléon est la plus fréquente, son occurrence est de 64% selon une étude anglaise. Les blanches sont les plus rares, et les rouges sont représentées à hauteur de 34% des observations.
Celle-ci a attrapé un puceron dont on reconnaît la nervation alaire. Les araignées Napoléon sont capables de capturer des proies bien plus grosses qu’elles, comme des bourdons, grâce au venin foudroyant qu’elles injectent avec leurs chélicères.
Répartition de Synema globosum, INPN
Cette espèce à l’origine méditerranéenne gagne vers le Nord, c’est peut-être un effet du changement climatique.
Ces deux petites mouches sont-elles inconscientes du danger ? Je ne le crois pas, ces Chloropidae sont des cleptoparasites des araignées. Elles vivent aux crochets de leur araignée, lui ôtant de la bouche une partie des sucs de ses proies.
Toute la lumière sera faite sur l’éclairage nocturne et ses conséquences sur la biodiversité grâce à ce dossier très complet édité par la Mission Economie de la Biodiversité de la Caisse des Dépôts. Il rappelle qu’environ 30% des vertébrés et plus de 60% des invertébrés sont de mœurs nocturnes et qu’entre 1992 et 2012, le nombre de points lumineux en éclairage public a augmenté en France de 89%. Or, la faune peut être très impactée par cet éclairage.
Le dossier présente en détail les impacts des différents types de lumière pour les différentes classes de la faune sauvage. Voici deux tableaux de synthèse :
Le dossier comprend un chapitre de recommandations :
ne pas éclairer quand ce n’est pas utile.
préserver l’obscurité naturelle des espaces protégés.
éviter d’équiper d’un éclairage d’ambiance les sites sensibles pour la biodiversité, notamment les arches de ponts et les berges de cours d’eau ou de plan d’eau.
limiter au maximum, par le choix de l’équipement, les déperditions hors de la surface utile à éclairer. Bien sà»r, ne jamais éclairer le ciel, ni la surface de l’eau.
optimiser l’espacement entre luminaires, et le temps d’éclairage en fonction de l’usage et de la biodiversité .
choisir les lampes en fonction des sensibilités au spectre lumineux de la faune présente dans les sites à équiper (les poissons ou les amphibiens n’ont pas les mêmes sensibilités aux caractéristiques de la lumière que les oiseaux ou les mammifères).
Certains animaux savent profiter de l’aubaine de l’éclairage public, c’est le cas de cette tarente observée en Provence occupée à gober les papillons de nuit piégés par la lumière de ce lampadaire n° B17.
Un bulbe qui fleurit en décembre, voilà qui est étonnant ! Le bouquet de bractées qui coiffe l’inflorescence donne à la plante une allure d’ananas, ajoutant encore à l’étrangeté de cette floraison improbable surgie d’un tapis de lierre. Chaque année ils repoussent plus vigoureux, c’est que l’endroit doit leur plaire.
Cette plante est une montagnarde sud-africaine, elle vient d’une contrée où les hivers sont secs. Le paysagiste qui a installé sur ce terre-plein des Eucomis a fait là un choix judicieux. Le lierre fait office de paillage et protége les bulbes du gel, aidé en cela par la canalisation de chauffage urbain qui passe dessous.
Les bulbes d’Eucomis sont à réserver aux situations suffisamment chaudes et ne supportent pas les sols qui se gorgent d’eau l’hiver. Il faut les planter au début du printemps.
Le groupe francilien de l’association Hortis avait relayé l’invitation d’Alain Wegener, responsable des espaces verts de la ville de Nanterre, pour une visite commentée de ses cimetières gérés de façon écologique.
La pluie insistante n’a pas découragé les visiteurs, intéressés par la collection de plantes grimpantes tapissant les murs : Trachelospermum, jasmin, lierre, actinidia, ampélopsis…
Ces hauts murs n’ont pas ralenti la progression de l’escargot turc que l’on a trouvé attablé dans l’une des petites prairies fleuries installées dans le cimetière.
Sur des espaces libérés, correspondant à six emplacements de sépulture, ont été installés, au cœur des parcelles, des îlots de végétalisation : ici un liquidambar, quelques rosiers arbustifs, des millepertuis et de l’origan.
En route pour le cimetière paysager du Mont-Valérien avant la tombée de la nuit…
Le règlement fixe la taille des dalles au sol marquant l’emplacement des sépultures. De beaux arbres, des terrasses engazonnées, des haies variées harmonieusement taillées au sécateur : le cimetière paysager du Mont-Valérien est un espace de grande qualité paysagère et un lieu de promenade apprécié.
Un gros tronc d’arbre bien pourri en forêt, voilà qui est tentant. J’irais bien voir qui se cache à l’intérieur. Une petite biche, un lucane, une larve de cardinal…? J’arrache une poignée de bois au hasard.
Coup gagnant, on dirait qu’il y a une loge ! Et qui sommeille au plafond ? Surprise, un frelon !
C’est une reine : seules les femelles nées en été et fécondées vont survivre à l’hiver, cachées dans un abri, tout le reste de la colonie va mourir à l’arrivée des premiers froids. Elle fondera une nouvelle colonie à son réveil en avril.
A ses pattes uniformément sombres, je reconnais l’espèce européenne ; ce n’est pas le frelon asiatique qui a l’extrémité des pattes jaunes.
Le frelon européen mange beaucoup de fruits en été. Pour nourrir ses larves, il capture aussi toutes sortes d’insectes, y compris quelques abeilles domestiques.
Le frelon asiatique, espèce invasive, est plus petit et globalement plus sombre que le frelon européen. Ses colonies sont souvent plus nombreuses que celles du frelon européen et il exerce une pression de prédation plus importante sur les abeilles domestiques.
Il est arrivé à Courdimanche, ce sont les jardiniers des jardins familiaux près du rucher communal qui l’ont repéré cet automne. L’apicultrice a posé un piège avec du miel fermenté et a confirmé : plusieurs frelons asiatiques s’y sont pris. On s’y attendait, mais ça fait mal au cœur tout de même.