Ne dirait-on pas l’ombre menaçante de Napoléon sur le corps de cette araignée crabe chassant dans une ombelle ?
![Synema globosum, forme jaune © Gilles Carcassès](https://natureenville.cergypontoise.fr/app/uploads/2015/11/synema-globosum-poissy-07-06-2015.jpg)
La forme jaune de l’araignée Napoléon est la plus fréquente, son occurrence est de 64% selon une étude anglaise. Les blanches sont les plus rares, et les rouges sont représentées à hauteur de 34% des observations.
![Synema globosum, forme rouge © Gilles Carcassès](https://natureenville.cergypontoise.fr/app/uploads/2015/11/synema-globosum-araignc3a9e-napoleon-pontoise.jpg)
Celle-ci a attrapé un puceron dont on reconnaît la nervation alaire. Les araignées Napoléon sont capables de capturer des proies bien plus grosses qu’elles, comme des bourdons, grâce au venin foudroyant qu’elles injectent avec leurs chélicères.
![Répartition de Synema globosum, source INPN](https://natureenville.cergypontoise.fr/app/uploads/2015/11/carte.jpg?w=150)
Cette espèce à l’origine méditerranéenne gagne vers le Nord, c’est peut-être un effet du changement climatique.
![Chloropidae et Synema globosum © Gilles Carcassès](https://natureenville.cergypontoise.fr/app/uploads/2015/11/chloropidae-et-synema-globosum-poissy.jpg)
Ces deux petites mouches sont-elles inconscientes du danger ? Je ne le crois pas, ces Chloropidae sont des cleptoparasites des araignées. Elles vivent aux crochets de leur araignée, lui ôtant de la bouche une partie des sucs de ses proies.