J’ai testé pour vous dans mon jardin un magnolia qui sort un peu des classiques du genre. Planté il ya deux ans, il m’a offert cette année à la mi-mars une très belle floraison légèrement parfumée.
Le Magnolia loebneri est un hybride obtenu au début du XXème siècle par le botaniste allemand Max Loebner, par le croisement de Magnolia stellata et de Magnolia kobus, tous deux originaires du Japon. Il est très rustique, supporte les terres légèrement calcaires, et ne nécessite pas d’entretien particulier. Cette variété de croissance lente et au port compact est donné pour pouvoir atteindre 3 à 5 mètres de haut et autant de large. Je crois qu’elle peut trouver sa place dans bien des jardins.
Au bord de l’eau, dans les haies, les jardins, les bois humides, le frêne est omniprésent. Impossible de parcourir la campagne sans croiser sa belle silhouette. Mais une sérieuse menace plane sur cette espèce autrefois appréciée comme complément de fourrage.
Chalara fraxinea, un champignon microscopique originaire d’Asie orientale, s’attaque à ses feuilles et aussi à son bois. Dans les régions contaminées, 85 % des jeunes arbres en meurent. La maladie est arrivée en Europe vers 1990, probablement avec des importations de frênes asiatiques, porteurs sains du champignon. Elle est présente en France depuis 2008. Le front de la chalarose progresse de 50 à 60 km par an, les spores étant facilement disséminées par le vent. Seule la zone méditerranéenne, au climat trop chaud pour le champignon, y échappera.
Pour autant, l’espèce n’est pas menacée de disparition. Les scientifiques ont remarqué, en effet, que quelques rares frênes présentent une bonne tolérance à la maladie et que ces individus semblent capables de transmettre cette tolérance à leur descendance. Il convient donc, dans les opérations de gestion, de repérer et de protéger ces arbres indemnes de la maladie qui permettront à terme de régénérer l’espèce.
Natureparif porte à notre connaissance un programme de suivi international de la migration des vulcains. Pour participer, il suffit de s’inscrire sur l’un des portails régionaux du réseau VisioNature (pour l’Ile-de-France : http://www.faune-iledefrance.org/) et d’y consigner vos observations.
Toutes les informations sur ce programme de sciences participatives sont ici : insectmigration. On peut aussi utiliser des applications mobiles à télécharger dans ce site.
Retrouvez notre article sur le vulcain, cet incroyable migrateur.
On voit souvent dans les parcs publics le collet des arbres endommagé par les outils de fauche, notamment des meurtrissures de l’écorce par le passage répété des débrousailleuses et parfois des coups de carter de tondeuses. Ces arbres blessés sont mécaniquement plus fragiles et leur espérance de vie est réduite car ces blessures sont des portes d’entrée pour des champignons.
Des techniques peuvent aider les jardiniers à ne plus blesser le collet des arbres. Ce fleurissement de pied d’arbres (photo ci-dessus) aide à visualiser une zone rapprochée autour du tronc qui ne doit pas être tondue aussi souvent que le reste de la pelouse. L’espacement des passages d’entretien à proximité immédiate du tronc permet en effet de réduire significativement le risque de blessures. Cela peut s’obtenir aussi avec des paillages.
Certains outils et équipements sont également très utiles dans ce type de situation, vous pouvez les découvrir dans ce document établi par le CAUE 77 : Le fauchage à proximité d’un arbre.
On peut retrouver ce document et beaucoup d’autres, très pertinents, sur le site http://www.arbres-caue77.org/ que je vous recommande particulièrement.
La drave printanière ne mesure que quelques centimètres de haut. Cette brassicacée (de la famille des choux) discrète croît sur les sols très secs et les talus sableux. En ville, on peut la rencontrer sur les trottoirs en grave, dans les zones qui ne sont pas trop soumises au piétinement.
En observant de près, on remarque que les pétales des fleurs du cranson ne sont pas profondément découpés comme ceux de la drave, et que des feuilles sont présentes sur les tiges fleuries, ce qui n’est pas le cas chez la drave printanière dont toutes les feuilles sont en rosette au niveau du sol.
Samedi 25 mars 2017, c’est le grand jour, on va enfin aller voir ailleurs si l’herbe est meilleure qu’à la ferme d’Ecancourt. On nous avait pomponnés pour l’occasion, avec l’aimable collaboration des centres de loisirs de Courdimanche.
Au début, faux départ, on s’est trompé de côté ! Un photographe qui était en plein dans le passage a été malencontreusement piétiné. Ses jours ne seraient pas en danger.
A Jouy-le-Moutier, on a bien fait courir les chiens : les bergers appellent ça « démonstration de conduite de troupeau ». Les humains nous ont beaucoup applaudis.
« Les moutons, les moutons ! » Notre arrivée sous les applaudissements de la foule au village éco-citoyen, promenade des deux bois à Cergy, fut un grand moment d’émotion.
Du miel, du jus de pomme, des tartines et du fromage de brebis, offerts par la ville de Courdimanche, et les humains ne s’intéressent plus du tout à nous.
Nous nous concentrons déjà sur notre noble mission : entretenir les belles prairies de Cergy-Pontoise pendant toute la belle saison.
Un lecteur de Nature en ville à Cergy-Pontoise m’a fait parvenir cette photo prise chez lui dans les Yvelines. Ces quatre morilles sont sorties d’une fissure entre un sol en enrobé et une bordure en béton. Décidément ces champignons sont bien imprévisibles !
Qui d’autre en a trouvé ?
En savoir plus sur les morilles et les champignons de printemps avec nos articles :
La photo mystère de mars 2017 n’était pas une tortue ninja, ni une langue au chat. Rien à voir non plus avec Hulk. Merci à tous ceux qui ont joué et bravo à Siegried qui, le premier, a su identifier la bête !
Ici photographiée sur le revers d’une feuille de cotonéaster, cette grande punaise verte et rouge a une préférence pour les fruits des aubépines, mais on peut la trouver sur d’autres arbres ou arbustes. C’est l’une des punaises les plus communes dans les haies. Les adultes passent l’hiver dans les feuilles mortes. Comme beaucoup d’autres punaises, elle sécrète un liquide malodorant si on l’importune.