Tout comme le renne, la star du mois de décembre même si on ne le trouve pas du tout dans nos contrées bien trop chaudes, le chevreuil est un mammifère de la famille des cervidés. C’est un herbivore qui a su s’adapter aux paysages anthropisés et que l’on rencontre dans un peu tous les types de milieux : en forêt, dans les champs ou comme ici en début de printemps aux abords d’un bassin de rétention des eaux pluviales.
Ce brocart (mâle du chevreuil) ne tire pas de traineau mais il m’offre l’occasion de vous souhaiter de très belles fêtes de fin d’année !
Décembre, il est l’heure de notre rendez-vous annuel pour vous donner des nouvelles de l’équipe, qui a d’ailleurs changé de nom : nous sommes maintenant la Direction de projets Transition écologique !
Un petit nouveau a rejoint les rangs des auteurs du blog. Vous avez sans doute déjà vu passer son nom dans plusieurs articles, il s’agit de Matthieu. Actuellement en BTS Gestion et Protection de la Nature, Matthieu est apprenti au sein de la direction depuis septembre et pour deux ans, et il a déjà bien pris le rythme.
Malgré la mise en route d’un nouveau blog, Nature Yvelines, Gilles profite des occasions qui lui sont données pour parcourir les terres cergypontaines et nous offrir de belles découvertes.
Cette année encore la Direction a accueilli deux stagiaires, Narimane et Loline, qui ont pu nous accompagner sur le terrain au printemps et à l’été.
Face au public
Bien que le contexte sanitaire soit resté quelque peu tendu, l’année a été riche en animations et sorties avec vous.
Et même jusqu’à Marseille, lors du Congrès Mondial de la Nature organisé par l’UICN, où nous avons présenté les actions et le patrimoine de Cergy-Pontoise.
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En solo
De notre côté nous avons poursuivi les inventaires et relevés de terrain tout au long de l’année. Ce qui nous a amené à …
… escalader quelques structures pour installer les enregistreurs à hauteur de vol de chauves-souris.
Fait amusant, de manière quasiment systématique, lorsque nous rentrions du terrain nous ramenions avec nous de toutes petites araignées. Comme celle-ci :
Nous espérons que nos trouvailles et nos histoires auront su satisfaire votre curiosité naturaliste, et nous vous donnons rendez-vous dès vendredi pour la suite des aventures !
En 2019 le Suivi Temporel des Oiseaux Communs a fêté ses 30 ans. A cette occasion, la LPO a publié cette année une synthèse des données sur ces trente années, que nous vous invitons vivement à aller lire. Les tendances sont sans grandes surprises plutôt sur le déclin. Malgré tout, l’année 2021 a été propice à la prise de portraits de nos amis à plumes. Voici une galerie des plus belles images de l’année.
Et bien sà»r, le rougegorge familier, Erithacus rubicola, toujours actif et sonore même au début de l’hiver, ici à Maurecourt.
Et si les oiseaux vous intéressent également en vrai et pas seulement en photo, voici une courte vidéo proposée par la LPO pour conseiller sur les bonnes pratiques concernant les mangeoires sur les balcons ou dans les jardins.
Imaginez un peu l’embarras dans lequel se serait retrouvé un chantre* complètement enroué ? Heureusement cela ne pouvait tout bonnement jamais arriver, car avec notre plante du jour, les maux de gorges n’étaient qu’histoire ancienne.
Le sisymbre officinal est une petite BRASSICASSEAE annuelle ou bisannuelle à port dressé des friches, décombres, cultures, jachères… Sa floraison jaune de mai à septembre est assez reconnaissable par la taille très réduite de ses fleurs 3-4 millimètres maximum. Les feuilles basales sont profondément divisées en 3 à 5 segments, assez pubescentes comme le reste de la plante.
Clôturons notre série sur les astéracées à fleurs tubulées jaunes et ligulées blanches qui ressemblent à la pâquerette avec une plante un peu plus rare : l’aster lancéolé.
C’est une américaine naturalisée dans la région, bien qu’encore assez rare, qui se plaît bien sur les rives de cours d’eau (ici l’Oise).
Elle ressemble un peu à l’érigéron annuel que l’on a vu dans le dernier épisode de la série mais ses ligules sont moins nombreuses et plus larges, et l’aster est globalement moins poilu que l’érigéron.
Quant à sa ressemblance avec la pâquerette, elle s’arrête au format du capitule. L’aster lancéolé a des feuilles, comme son nom l’indique, lancéolées contrairement aux feuilles arrondies de la pâquerette. Et il forme des petits buissons, ou des grosses touffes, allant jusqu’à 1,5 mètre de haut.
Souvent perchée à la cyme d’un grand arbre, la grive musicienne chante à tue-tête une mélodie composée de motifs variables répétés trois fois. Comme son camarade le merle noir, également membre de la famille des Turdidés, c’est une chanteuse plutôt douée, et qu’on entend de loin au printemps, parfois même jusqu’à un kilomètre.
Hors période de reproduction, quand elle ne chante pas, on peut différencier la grive musicienne à son plumage. Bien qu’un peu plus petite, elle ressemble beaucoup à la grive draine, une autre Turdidé que l’on peut rencontrer toute l’année sur notre territoire. En revanche, les taches ventrales de la grive draine sont bien rondes alors que celles de la grive musicienne sont en forme de fer de lance, ou d’as de pique selon l’imagination de chacun.
Comme ses compères, la grive musicienne a un régime alimentaire opportuniste et varié. A la belle saison, en période de reproduction et de nourrissage elle consomme divers insectes et petits invertébrés. En hiver en revanche elle se rabat sur les baies, beaucoup plus disponibles. Vous pourrez la trouver dans les massifs de lierre, les houx, ou les boules de gui.
Plusieurs grandes et belles ombelles de fleurs blanches ou roses ? Une ou plusieurs tiges principales à tendance rouge virant au pourpre ? Des grandes feuilles découpées en de nombreux folioles ? Le tout sur un plante d’une taille comprise entre 50 cm et 2 m ? Pas de doute ! C’est l’angélique sylvestre.
L’impératoire sauvage, d’un de ses autres noms, se rencontre d’habitude le long des cours d’eau, ripisylves, fossés humides… Mais il est également possible de la retrouver, dans les milieux forestiers ou les petits bois, car si elle apprécie les situations ensoleillées elle peut également croitre à la demi-ombre.
Cette jolie APIACEAE peut être facilement confondue avec ses deux cousines, la berce commune (Heracleum sphondylium) ainsi que la berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum). Il existe quelques petites astuces afin de la différencier au niveau des feuilles :
La feuille d’angélique (à gauche) est presque entièrement glabre et a tendance à se diviser en de nombreux petits folioles, elle mesure jusqu’à 60 cm de long. La feuille de berce du Caucase (en haut à droite), atteignant parfois 1 m de long, est profondément lobée, mais non divisée en folioles, et peu velue. Et enfin la feuille de berce commune (en bas à droite) est intégralement munie de petits poils durs et hérissés (touché rêche) et est divisée en 5 à 9 gros segments lobés.
L’inule conyze, l’inule squarreuse, le chasse-puces, l’œil de cheval ou encore l’herbe aux mouches, voici notre plante du jour que nous avons eu l’occasion de rencontrer lors d’un inventaire dans le bois de Cergy.
Cette plante vivace de la famille des ASTERACEAE fleurit jaune de juillet à octobre. Ses feuilles alternes sont pubescentes, comme les tiges, lancéolées et denticulées. Les boutons floraux sont très reconnaissables grâce à leur couleur pourpre/violet.
Certains connaitront peut-être cette plante sous le nom latin « Inula conyzae », en effet cette plante a subi un changement de nom en début d’année. On pouvait y distinguer le nom d’espèce « conyzae » qui se rapporte à l’ancien genre « Conyza » celui de la vergerette qui est désormais « Erigeron ».
C’est l’un de leurs spots préférés. Sur les marches de la pyramide le perchoir est facile, bien ensoleillé pour faire sécher les plumes après la pêche et bien isolé des prédateurs. Seule perturbation : des naturalistes en canoà« à l’affut des silures.
Oups, nous sommes repérés
Ils n’étaient que deux ce jour-là . Mais le froid arrivant, les groupes venus du nord ne devraient plus tarder. Les étangs de Cergy sont un lieu de dortoir bien connu pour cette espèce. D’ici quelques semaines les marches seront peuplées de dizaines d’individus.