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Galerie de Fringillidés

Que sont les Fringillidés ?

C’est une famille d’oiseaux présente à l’état naturel, en de nombreuses espèces et dans le monde entier (sauf en Australie). En Ile-de-France, nous pouvons compter environ douze espèces différentes aux aspects très distincts pour la plupart.

Fringilla colelebs ♂, le pinson des arbres – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

Ce bel exemple de pinson des arbres mâle juste au-dessus exprime parfaitement la morphologie typique d’un fringille. Ce sont des oiseaux de petite taille, avec une queue échancrée et munis de beaux plumages de couleurs vives et très variées. Le bec est parfaitement adapté à leur régime granivore, il est petit, compact, pointu et dans certains cas il est même croisé. Ces passereaux sont souvent observés en groupe, ils sont très grégaires. Ils ont un vol un peu rebondissant, assez caractéristique de la famille.

Quelques exemples de Fringillidés sur le territoire de l’agglo :

Chloris chloris, le verdier d’Europe et Carduelis carduelis, le chardonneret élégant – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Le chardonneret élégant, à droite sur la photo, est un oiseau haut en couleurs. Son masque rouge sur la tête et ses ailes panachées de noir, de blanc et de jaune vif le rendent presque impossible à confondre.

Linnaria cannabina ♂, la linotte mélodieuse – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

Avec son beau plastron de couleur rose/rouge, la linotte mélodieuse est encore une fois assez unique en son genre. C’est un oiseau typique des friches, des vergers, des haies bocagères… Tout en restant commune, cette espèce est à ce jour classée comme vulnérable dans la liste rouge des oiseaux nicheurs d’IDF.

Serinus serinus ♂, le serin cini – Andrésy © CACP – Gilles Carcassès

Le serin cini voit ses populations drastiquement chuter depuis ces dernières années. En effet il est désormais classé comme étant « en danger » dans notre région. Pourtant qui voudrait voir ce si bel oiseau jaune d’or, disparaitre de nos contrés ? N’hésitez pas à signaler vos éventuelles observations de serin sur le site de Geo-Nat IDF ou sur l’atlas de la biodiversité de l’agglo. Son chant singulier vous permettra de le reconnaitre à coup sûr.

Spinus spinus ♂, le tarin des aulnes – Cergy © CACP – Emilie Périé

En voilà un oiseau qui porte parfaitement son nom perché dans les branches d’un aulne de l’ile de loisirs. Le tarin des aulnes est un oiseau hivernant aussi jaune que son cousin le serin précédemment cité. En revanche on notera ici la calotte uniformément noire de l’individu, un critère déterminant de l’espèce.

Fringilla montifrigilla ♂, le pinson du nord – Menucourt © CACP – Matthieu Delagnes

Le beau pinson du nord fréquente des milieux tout à fait variés. C’est un hivernant à rechercher dans les hêtraies, les milieux ruraux, les parcs et jardins urbains, etc… On remarquera le critère du plumage moucheté en dessous des ailes, c’est un bon moyen de reconnaitre l’espèce.

Chloris chloris ♂, le verdier d’Europe – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Le verdier d’Europe apprécie se percher à la cime des arbres pour chanter à la vue de tous. C’est un oiseau très commun à la mangeoire que l’on reconnait à son bec rose et son plumage vert olive.

Quelques Fringillidés à la mangeoire – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

C’est la bonne période pour observer les fringilles. Certains ne sont présents sur notre territoire qu’en hiver, mais tous, en temps que granivores, sont assez friands des graines de tournesol mises à disposition dans les mangeoires. Il reste encore un mois pour participer à Birdlab et tenter de les observer sur vos mangeoires !

Bien que nous n’ayons pas encore eu le privilège de les rencontrer dans l’agglomération, nous pourrions également croiser des espèces telles que : le sizerin cabaret (Acanthis cabaret), le bec croisé des sapins (Loxia curvirostra), le bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula) et le grosbec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes).

Sources :

Guide Delachaux : Le guide ornitho

Les oiseaux d’Ile-de-France par Pierre Le Maréchal, David Laloi et Guilhem Lesaffre

Oiseaux.net

Retrouvez ici d’autres galeries :

Galerie d’euphorbes

Galerie de trèfles

Galerie de véroniques

Galerie de luzernes

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Journée mondiale des Légumineuses

C’est aujourd’hui ! La journée mondiale de la troisième plus grande famille d’angiospermes (plante à fleurs) au monde. Cette journée à échelle internationale est organisée par l’Assemblée générale des Nations Unies chaque année le 10 février depuis l’année internationale des légumineuses en 2016. Elle a pour but de sensibiliser sur l’importance de cette famille végétale.

Lathyrus tuberosus, la gesse tubéreuse – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Certains d’entre vous connaitrons cette famille sous le nom de Fabaceae ou Fabacées, mais il est également possible de l’appelée sous son ancien nom, la famille des Leguminosae ou bien Légumineuses. Comme pour la plupart des autres familles le nom de Fabaceae est basé sur un nom de genre ou d’espèce plus ou moins répandue. Dans le cas présent c’est l’espèce Vicia faba, la fève commune dont se sont inspirés les botanistes pour nommer la famille.

Anthyllis vulneraria, l’anthyllide vulnéraire – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Dans l’agriculture, les Fabacées sont utilisées ou cultivées de bien des manières. Les trèfles et les luzernes par exemples sont cultivés en tant qu’engrais vert pour leur faculté à fixer l’azote de l’air dans le sol grâce à leurs nodosités et en tant que fourrage pour leurs bonnes compositions calorifiques.

Medicago sativa subsp. sativa, la luzerne cultivée – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Beaucoup d’espèces sont utilisées dans l’alimentation humaine, les fèves, les pois-chiches, les haricots, la réglisse, les pois, les lentilles et même l’incontournable soja font partie de la grande famille des Légumineuses.

Graines de Phaseolus coccineus, le haricot d’Espagne – Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Gilles Carcassès

Mais n’oublions pas que beaucoup d’espèces utilisées pour l’ornement de nos parcs et jardins font aussi partie de cette belle famille, notons parmi les plus connues la glycine de Chine, les lupins, l’arbre de Judée, le févier d’Amérique, le robinier faux-acacia, le mimosa…

Wisteria sinensis, la glycine de Chine © CACP – Gilles Carcassès

Nous pouvons donc conclure cet article élogieux en confirmant que les Légumineuses sont une famille fabuleuse.

Retrouvez ici d’autres informations ou articles du blog sur les Légumineuses :

La journée mondiale des Légumineuses sur le site officiel de l’ONU

Galerie de fabacées

Les 89 espèces connues du territoire Francilien sur Florif.fr

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La tanaisie

Bravo à Anne qui a trouvé la première la belle Tanacetum vulgare, la tanaisie commune et qui n’est pas tombée dans le piège de la berce commune que l’on voyait au bord du chemin.

Station de tanaisie – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Au vue des nombreuses fleurs tubulées rassemblées en capitule sur un réceptacle que l’on appelle un involucre de bractées, pas de doute nous sommes bien dans la deuxième plus grande famille végétale au monde, celle des Asteraceae.

Comme nous pouvons le remarquer sur la photo ci-dessous, la tanaisie apprécie en effet les milieux enfrichés mais elle se plait tout aussi bien sur les bords de chemins, les ballasts, les bords de cultures, les talus…

Pied de tanaisie dans une friche – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

La taille de cette plante vivace est tout à fait variable. En effet elle peut atteindre 1m20 de haut mais s’avachit régulièrement sous le poids de son feuillage et de ses inflorescences.

Le cuivré commun sur une inflorescence de tanaisie commune – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Comme beaucoup d’autres représentants de sa famille, la tanaisie attire bien des insectes comme ce beau cuivré ci-dessus ou encore un type de puceron spécialiste de l’espèce : Macrosiphoniella tanacetaria.

Feuilles de la tanaisie – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Les feuilles de cette plante sont assez élaborées, elles sont dans un premier temps découpées, ensuite composées de lobes puis ces mêmes lobes sont eux-mêmes plus ou moins dentés.

Fleurs de tanaisie commune – Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

L’odeur camphrée très marquée de cette espèce est caractéristique. Profitez de la prochaine saison estivale pour froisser quelques fleurs.

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Photo mystère de février 2023

Pour la photo mystère de ce mois-ci nous vous proposons un nouveau format, inspiré d’un jeu lancé par Tela Botanica, la plateforme en ligne de botanique : Question pour un bota’champion. Il consiste en la rédaction de fiches descriptives des espèces accompagnées de leurs cartes questionnaires afin de faire deviner une plante, et bien sûr de mieux la connaître.

Voyons si les indices suivants vous permettent de reconnaître cette plante très commune de nos campagnes :

Chemin à travers champs, où l’on peut me rencontrer – Boisemont © CACP – Gilles Carcassès

Je fais partie de la deuxième plus grande famille végétale (en nombre d’espèces connues dans le monde).

Je suis une plante très communes sur les bords de chemins et friches de l’agglomération.

Ma hauteur est comprise entre 60 et 120 centimètres.

Je fais profiter de nombreux insectes de ma floraison à partir de juillet et ce jusqu’à octobre.

Mes inflorescences jaunes sont composées de fleurs exclusivement tubulées, ce qui donne l’impression que je n’ai pas de pétales.

Mes longues feuilles sont fortement découpées, lobées et dentées.

J’émane une odeur camphrée depuis mes fleurs, mes fruits et mes feuilles.

J’ai été introduite sur le territoire européen par les tribus barbares comme celle des Huns notamment pour mes usages médicinaux reconnus.

Qui suis-je ?

À lundi pour la réponse !

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Foulque ou poule ?

Telle est la question ! Pour les néophytes en ornithologie, il n’est peut-être pas évident de savoir différencier les deux grands classiques des plans d’eau que sont la foulque macroule et la gallinule poule d’eau. Dans cet article nous allons voir les quelques éléments qui vous permettront de reconnaitre à coup sûr ces deux oiseaux.

Gallinula chloropus, la poule d’eau, à gauche et Fulica atra, la foulque, à droite – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Pour commencer citons les points communs entre les deux :

  • Elles font toutes les deux partie de la famille des RALLIDAE.
  • Leurs plumages respectifs sont assez sombres malgré une légère nuance de marron grisé et quelques taches blanches pour la poule d’eau.
  • Les étangs, mares, lacs et autres cours d’eau à végétation dense sont des milieux très appréciés des deux espèces.
Étangs du château de Grouchy – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Les étangs du parc du château de Grouchy, par exemple, sont un endroit idéal pour croiser la foulque macroule et la gallinule poule d’eau. De nombreux couples y nichent chaque année.

Maintenant penchons-nous sur les spécificités de chacun :

Fulica atra, la foulque macroule © CACP – Gilles Carcassès

La foulque macroule possède un plumage uniformément noir ou gris foncé et un bec blanc légèrement rosé qui se prolonge en une plaque ovale/arrondie couvrant tout le front. Ses longues pattes plus ou moins jaunes se distinguent de celles de la poule d’eau par leurs étonnants orteils lobés, ce qui les rendent particulièrement imposantes.

Gallinula chloropus, la poule d’eau – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Comme on peut le voir sur cette photo, la poule d’eau a un plumage plus diversifié que la foulque. La tête est toute noire, tandis que le cou est légèrement bleuté et le reste du plumage est marron avec quelques taches blanches clairsemées. Les pattes sont aussi longues que l’espèce précédente mais cette fois-ci elles ne sont pas lobées et plutôt de couleur verdâtre. Elles sont particulièrement épaisses en comparaison avec la taille totale de l’oiseau. Son bec est bien caractéristique grâce à sa couleur rouge dominante et muni d’un peu de jaune à l’extrémité. On peut également y observer une plaque frontale en prolongation du bec mais plus petite que celle de sa cousine la foulque.

Sources :

Guide Delachaux : Le guide ornithologique

Retrouvez ici d’autres articles sur le même type de question :

Ailante ou frêne ? Telle est la question

Marron ou châtaigne ?

Couleuvre ou vipère ?

Ceci n’est pas une mouette !

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La corydale jaune

De façon occasionnelle, entre les grandes classiques des vieux murs telles que la cymbalaire, les mini-fougères ou bien les sedums, il pourrait être possible de croiser une plante intégralement naturalisée en Ile-de-France : Pseudofumaria lutea, la corydale jaune.

Pseudofumaria lutea, la corydale jaune © CACP – Gilles Carcassès

Vous l’aurez peut-être remarqué, le nom scientifique de cette plante de la famille des PAPAVERACEAE se rapporte à un autre genre de la même famille : Fumaria pour les fumeterres. En effet les fleurs du corydale jaune ressemblent beaucoup, par leur forme, à celles des fumeterres.

Fumaria sp. – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Mais pour nous recentrer sur notre belle corydale, il faut savoir qu’elle est naturalisée non seulement dans notre région, mais dans toute l’Europe centrale et occidentale. À l’origine cette plante provient des pays balkaniques. En Ile-de-France elle est plutôt commune dans le quart nord-ouest et plus dispersée ailleurs.

Pseudofumaria lutea – Courdimanche © CACP – Gilles Carcassès

Pour la décrire en quelques mots, la corydale jaune forme un coussin assez homogène d’où sortent, de mai à septembre, de belles grappes dressées de 5 à 15 fleurs en trompettes jaunes ou or. Cette vivace est complètement glabre et possède des feuilles plusieurs fois divisées et lobées.

Pseudofumaria lutea – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

De façon très rare dans toute la France, il peut également être observé une autre espèce du même genre : Pseudofumaria alba, la corydale jaunâtre, qui est introduite via les plantations dans les jardins. D’après la cartographie de répartition communale du CBNBP, elle n’aurait jamais été vue dans le Val-d’Oise, seulement en quelques rares localisations ailleurs dans la région.

Pseudofumaria alba (plantée) – Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

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Le nombril-de-Vénus

La cymbalaire des murailles

Les Sedum de l’agglo

Fougères des vieux murs

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Le perce-oreille

En cette période de l’année, sous les nombreuses écorces détachables des platanes, il est fréquent de tomber sur de véritables colonies d’insectes en pleines hibernations. Entre tigres du platane, araignées, collemboles et autres invertébrés en tout genre, nous pourrions également trouver celui que l’on appelle le « perce-oreille » ou encore « pince-oreille ».

Forficularia auriculata (mâle) – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Un nom bien étonnant qu’on lui attribue là. La légende l’accuse de percer les oreilles (et même de s’insinuer dans les oreilles pour percer les tympans, brr). Heureusement pour nous il n’en est rien, tout au plus il peut mordre un petit peu, mais c’est extrêmement rare. Aussi, un nom qui lui conviendrait mieux serait « forficule » qui se rapporte à l’espèce la plus répandue Forficularia auriculata.

Forficula auricularia – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

D’ailleurs quitte à mordre quelque chose il préfère nettement croquer dans des fruits, il faut dire que le forficule est un grand amateur de fruits uniquement bien mûrs comme par exemple des abricots, pêches, prunes ou mirabelles. À son régime peuvent aussi être ajoutés des petits insectes comme des pucerons et autres nuisibles du potager. Voilà qui fait de notre perce-oreille un excellent auxiliaire du jardinier !

Groupe de Forficula auricularia – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

En moyenne Forficula auricularia mesure entre 1 et 2 centimètres de long. Son corps entier varie entre des nuances de marron, de roux et de noir. Concernant les deux gros membres qu’il possède à l’extrémité de son abdomen que l’on appelle des cerques, ils lui servent à la fois pour capturer ses proies et aussi au moment de l’accouplement.

Forficula auriculata (femelle) – © CACP – Gilles Carcassès

Les cerques du forficule sont également pratiques pour l’identification du sexe de l’individu que nous avons face à nous. Ceux du mâle sont épais et très courbés tandis que ceux de la femelle sont moins épais et surtout bien plus droits. Cet insecte, aussi surprenant que cela puisse paraitre, possède bien des ailes mais dont il ne fait que très rarement l’usage.

Sources :

Le perce-oreille par Dinosoria.fr

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Rhinocéros

Le fourmilion longicorne

Drôle de léopard

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La grande lysimaque

Notre plante du jour, Lysimachia vulgaris ou la grande lysimaque, fait partie d’une famille végétale très connue qui comprend les populaires primevères ou cyclamens, les PRIMULACEAE.

Lysimachia vulgaris, la grande lysimaque – Osny © CACP – Gilles Carcassès

La grande lysimaque se distingue surtout par sa grande taille par rapport aux autres espèces du genre Lysimachia présentes en Île-de-France, telles que Lysimachia arvensis, Lysimachia nummularia ou encore Lysimachia foemina pour ne citer que les plus connues. Ces espèces possèdent généralement un développement assez bas voire même plutôt tapissant au contraire de Lysimachia vulgaris avec son port dressé jusqu’à 1 mètre de haut.

Lysimachia vulgaris, la grande lysimaque – Menucourt © CACP – Marion Poiret

Habituellement la grande lysimaque est une plante très commune des milieux humides tels que les mégaphorbiaies, roselières, cariçaies, bords d’eaux… Sa floraison, munie de belles fleurs jaunes à 5 pétales ovales, s’étale de juin à août. Les longues feuilles pubescentes sont disposées soit de façon opposée soit en verticilles de 3 à 4 feuilles par nœuds.

Massif de Lysimachia vulgaris – Torcy © CACP – Gilles Carcassès

Cette vivace est appréciée dans certaines compositions floristiques pour la quantité de fleurs qu’elle produit et la forme dressée de la plante. Néanmoins attention, elle possède une souche stolonifère, ce qui peut la rendre possiblement compétitive (et souvent gagnante).

Sources :

Tela Botanica

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Le cyclamen de Naples

Cyclamen coum

Mouron rouge

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Les canards bizarres

Sur l’agglomération, bien des espèces de canards et autres ANATIDAE peuvent être observées dans leur milieu naturel ou dans les parcs et grands jardins urbains. Nous en avons d’ailleurs déjà présentés plusieurs : le canard souchet, les canards des étangs de Cergy-Neuville, le canard colvert… Mais jusqu’ici nous ne présentions que des espèces décrites scientifiquement, dont voici quelques exemples ci-dessous :

Cygne tuberculé, fuligules morillons, bernaches du Canada et canard colvert © CACP

Puis de temps à autres en plein milieu d’un groupe de canards ordinaires, on pourrait tomber sur ce genre d’individus :

Canard « bizarre », colvert isabelle – Menucourt © CACP – Emilie Périé

Mais qu’est-ce donc que cela ? Un colvert ? Un chipeau ? Un juvénile d’une quelconque autre espèce ? Difficile à dire au premier coup d’œil… Mais des experts m’ont confirmé qu’il s’agissait de la variété « Colvert isabelle » croisée pour l’ornement, donc un hybride de l’espèce « canard colvert ».

Un autre canard bizarre – Osny © CACP – Matthieu Delagnes

Ici seuls le bec et la légère couleur verte de la tête nous laissent comprendre que nous avons affaire à un canard colvert hybridé.

Encore un canard inhabituel – Cergy © CACP – Emilie Périé

Désormais un individu tout blanc… Possiblement un canard de Pékin (lui aussi une variété du canard colvert Anas platyrhynchos)?

Et la liste est encore longue, il y en a pour tous les goûts !

Quoiqu’il en soit la plupart du temps ces canards aux couleurs et formes étonnantes sont généralement issus d’hybridations faites par l’Homme. Ces hybridations sont à buts divers et variés, cependant c’est fréquemment pour l’ornement que l’on crée ce genre de variétés. Même si les relâcher dans la nature n’est pas autorisé, les évasions de nos amis à plumes sont relativement fréquentes, et leur croisement avec les individus sauvages le sont tout autant. Ce qui explique que vous les croisiez sur les plans d’eau cergypontains.

Canard mandarin – Cergy © CACP

Néanmoins attention aux confusions : tous les canards aux plumages extravagants ne sont pas des hybrides comme en témoigne, ci-dessus, ce beau canard mandarin mâle accompagné d’une femelle et de son petit. Dans le cas présent Aix galericulata, le canard mandarin, est bien une espèce à part entière.

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Un canard qui boite de l’aile

Les trois petits canards

Le conte des quatre canetons

L’ouette d’Egypte

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Le gros blanc

Le plus gros escargot terrestre de France à Cergy-Pontoise ? Et oui c’est possible ! Il y est même plutôt commun dans les bois et autres milieux à humidité accrue du territoire.

Helix pomatia – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Helix pomatia, le gros blanc ou escargot de Bourgogne est un gastéropode herbivore de la famille des HELICIDAE. Il mesure environ 10 centimètres de long et sa grosse coquille variant entre des teintes de blanc, de brun et de beige, mesure de 4 à 5,5 centimètres arrivée à l’âge adulte.

Helix pomatia – © CACP – Gilles Carcassès

Dans un ancien article du blog, Gilles nous faisait part de la progression sur le territoire français d’un de ses nombreux cousin, Helix lucorum / l’escargot turc. Cet escargot originaire de Turquie et des Balkans introduit depuis la fin du 19ème est fréquemment confondu et vendu sous le même nom que notre escargot du jour de part leur forte similarité physique. Il est également présent sur l’agglomération.

Helix lucorum – Méry-sur-Oise © CACP – Matthieu Delagnes

Tout comme son cousin précédemment cité, l’escargot de bourgogne est élevé pour la consommation principalement lors des périodes de fêtes telles que Noël. Mais pour ravir vos papilles, préférez les escargots issus d’élevages, car un prélèvement excessif ne prenant pas en compte sa période de reproduction pourrait être néfaste pour les populations locales.

Helix pomatia – Eragny-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

De ce fait notre bel escargot de Bourgogne est à ce jour une espèce protégée dont il est interdit de prélever les individus du 1er avril au 31 juin.

Turdus philomelos – Saint-Ouen-l’Aumône © CACP – Emilie Périé

Tout comme nous autres, certains TURDIDAE comme cette belle grive musicienne ci-dessus sont de fervents amateurs d’escargots et notre mollusque du jour n’est pas omis sur leur vaste menu. Plus d’informations dans cet article.

Sources :

L’escargot de Bourgogne par Aquaportail.fr

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