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Mouron rouge

Mouron rouge – potager fruitier du château de la Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

Au potager fruitier de La Roche-Guyon, j’ai fait cette émouvante rencontre au bord d’une allée : un tout petit pied de mouron rouge.

Quand j’étais gamin, mon grand-père me mettait en garde : « Ne donne pas de mouron rouge aux lapins, c’est du poison ! ». Comme la santé des gentils lapins m’importait, j’ai appris très tôt les rudiments de la botanique !

Lysimachia arvensis, le mouron rouge © CACP – Gilles Carcassès

Et comment reconnaître le mouron rouge quand il n’est pas en fleurs ? Il faut retourner ses petites feuilles, elles sont ponctuées de taches brunes.

Lysimachia arvensis ‘Orange’ © Ecole Du Breuil

Saviez-vous que cette adventice annuelle des jardins est aussi une plante horticole ? Voici sa variété ‘Orange’ présentée à  l’école Du Breuil. On ne peut pas dire que cette obtention ait eu un énorme succès commercial…

Lysimachia monelli ‘Blue light’ © Gilles Carcassès

En revanche, cette espèce voisine à  grandes fleurs bleues, vivace sous le climat méditerranéen, est plus souvent rencontrée dans les compositions florales, notamment pour égayer de petites jardinières. On la trouve parfois sous son ancien nom Anagallis monelli.

Source :

Mouron rouge, un clown au jardin, par Sauvages du Poitou

4 réflexions au sujet de “Mouron rouge”

  1. Toujours passionnant et instructif! Merci Gilles, pour ces brèves (grande qualité aussi!) , toujours attendues avec impatience.
    Joà«lle

  2. Oui merci mille fois Gilles ! Moi aussi ma mère me disait qu’il ne fallait pas ramasser le mouron rouge pour mes lapins ! » et elle nous faisait cueillir les pissenlits pour la salade (que je trouvais un peu amère) avec la doucette, elle que j’aimais bien !!
    Magali

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