Agenda

Journée de rencontre technique, session 2018

Retenez la date sur vos agendas : mardi 26 juin 2018 !

Les Parcs naturels régionaux du Vexin français et Oise – Pays de France avec la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise organisent pour la 7 ème année consécutive leur journée de rencontre technique sur la gestion écologique des espaces verts et naturels.

Rencontre technique 2013, à  Plailly (Oise) © CACP – Gilles Carcassès

Cette année, c’est le PNR Oise – Pays de France qui nous concocte, avec la participation du Syndicat Interdépartemental du Sage de la Nonette, une rencontre dédiée à  la prise en compte de l’eau dans les aménagements et les modes de gestion. Nous serons notamment accueillis par les villes de Senlis et Crépy-en-Valois qui nous feront visiter leurs réalisations.

Les conditions sont les mêmes que l’année dernière :

  • la participation à  la journée est gratuite,
  • il faut apporter son pique-nique,
  • on peut inscrire deux personnes par collectivité,
  • l’effectif est limité, les premières inscriptions seront prises en compte,
  • cette journée s’adresse prioritairement aux jardiniers, cantonniers et élus des collectivités des trois territoires organisateurs.

Inscriptions

La date limite pour les inscriptions est fixée au 19 juin 2018. Pour s’inscrire, il faut envoyer un mail en indiquant son nom, prénom, fonction, adresse de messagerie et téléphone aux personnes suivantes, selon le cas :

  • pour le territoire du PNR Oise-Pays-de-France, à  Solange Duchardt : s.duchardt@parc-oise-paysdefrance.fr
  • pour le territoire du PNR du Vexin français, à  Magali laffond : m.laffond@pnr-vexin-francais.fr
  • pour le territoire de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise à  Gilles Carcassès : biodiversite@cergypontoise.fr

Le programme détaillé sera communiqué aux personnes inscrites.

Retrouvez le reportage sur la rencontre technique 2017 :

Retour sur la rencontre technique à  Vauréal le 28 septembre 2017

L'actualité de la Nature

Le Gazé

Aporia crataegi, le gazé © CACP – Gilles Carcassès

Ce beau papillon aux ailes diaphanes est le Gazé. Ses nervures bien marquées de noir le distinguent aisément des autres piérides plus communes.

Sur la liste des espèces protégées en Ile-de-France, il était présent dans le Val d’Oise jusqu’en 2007, mais il semble bien que ses populations se soient éteintes et qu’il ait disparu au niveau régional. Reviendra-t-il dans notre département ? Ce papillon vole en juin, en attendant on peut chercher ses chenilles sur l’aubépine, sa plante-hôte.

Chenilles d’Aporia crataegi – Doubs © CACP – Gilles Carcassès

Arrivées au terme de leur cinquième et dernier stade de croissance en mai, ces chenilles ont complètement dévoré le feuillage d’une aubépine. Elles s’attaquent maintenant aux tiges des rameaux de l’année.

Le solide appétit de la chenille du Gazé © CACP – Gilles Carcassès

La ponte effectuée par le papillon courant juin donnera de petites chenilles tout juste capables d’entamer l’épiderme des feuilles. Elles passeront l’hiver au deuxième stade larvaire dans un modeste cocon collectif.

Le cocon collectif d’hivernage des chenilles du Gazé © CACP – Gilles Carcassès

Une chenille au dernier stade passe sur le cocon d’hivernage. On aperçoit sur le rameau quelques mues des jeunes chenilles.

Source :

Le Gazé, dans Les pages entomologiques d’André Lequet

Retrouvez une autre piéride dans cet article :

L’aurore de la cardamine

L'actualité de la Nature

Faune et flore des champs

Coquelicots à  Osny © CACP – Gilles Carcassès

Au bord des champs, on peut faire de belles observations. Mais comment reconnaître les plantes et les oiseaux que l’on y rencontre ? Je vous ai sélectionné trois petits guides numériques gratuits, très pratiques et bien illustrés pour accompagner vos balades :

La clé des champs – Flore des bordures herbacées des milieux agricoles (2012)

Oiseaux des champs – Guide d’identification des espèces communes (2012)

Guide d’identification des messicoles, par le département de l’Eure

Le miroir de Vénus (Legousia speculum-veneris) dans les blés à  La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès
Faisan de Colchide © CACP – Gilles Carcassès
L'actualité de la Nature

La saperde perforée

Saperda perforata – parc du château de Grouchy à  Osny © CACP – Gilles Carcassès

Saperda perforata, une espèce en extension vers l’ouest

Cette saperde d’Europe centrale est longtemps restée une rareté alsacienne, connue seulement de la région de Haguenau, dans le Bas-Rhin ; sa première mention dans cette localité date de 1866. Elle a gagné le Haut-Rhin en 1974, puis est signalée dans les Hautes-Alpes en 1995, elle est ensuite observée dans l’Allier et dans la région Centre en 1997. Aujourd’hui, elle semble bien établie dans les Alpes et le centre de la France et est attestée en Seine-et-Marne et dans l’Oise. Elle aurait été vue aussi dans les Yvelines et en Essonne.

Carte de répartition de Saperda perforata, par l’INPN

Je suis content de pouvoir ajouter le Val d’Oise au domaine de ce superbe coléoptère. Mon observation viendra verdir la carte de répartition de l’espèce sur le site de l’INPN lorsque la donnée sera intégrée, l’an prochain sans doute.

La saperde perforée est inféodée aux peupliers. Sa larve se développe sous l’écorce des arbres morts. Il paraît que lorsque la larve consomme le bois d’un peuplier tremble, l’adulte est de couleur grise.

Source :

Extension en àŽle-de-France de Saperda perforata, par Philippe REISDORF, Pierre ZAGATTI et Nicolas MOULlN (2012)

L'actualité des jardins

Les auxiliaires du jardin : comment les favoriser ?

Merle noir © CACP – Gilles Carcassès

Le site Jardiner Autrement s’est enrichi de nouvelles fiches consacrées aux auxiliaires du jardin. Elles indiquent leur biologie et comment les favoriser au jardin :

Je vous laisse découvrir les autres dans la catégorie Auxiliaires de cette page : https://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/

Coccinelle à  damier © CACP – Gilles Carcassès

En complément, voici d’autres informations sur les auxiliaires à  découvrir dans ce guide, également téléchargeable sur Jardiner Autrement (à  partir de la page 258).

Retrouvez quelques-uns de nos articles sur les auxiliaires :

Les plantes favorables aux insectes auxiliaires

Une chrysope en hiver

Le syrphe ceinturé et le syrphe porte-plume

Le téléphore fauve

Epistrophe

Museau pointu turlututu

Le pouillot véloce, agent de biocontrôle

L'actualité des jardins

Humbles habitants de la rue de l’écureuil

Plantules – rue de l’écureuil à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

La rue de l’écureuil, au trois quarts en passage sous dalle, encaissée entre de hauts murs, n’est pas la voie la plus verte de Cergy-Pontoise. Pourtant des plantes y prospèrent. Ces jeunes Polygonaceae ont germé dans une fissure du trottoir. Plus loin, c’est une touffe de pariétaire de Judée qui garnit la base d’un poteau à  l’entrée d’une rampe de parking souterrain.

Parietaria judaica © CACP – Gilles Carcassès
Gaillet gratteron et euphorbe des jardins © CACP – Gilles Carcassès

Un pied de gaillet gratteron accompagne des euphorbes des jardins et une lampsane commune au pied d’un mur. Mais quelles sont donc ces fines feuilles bleutées qui se cachent tout à  droite ?

Semis de cèdre © CACP – Gilles Carcassès

C’est une graine du grand cèdre de la résidence voisine qui a trouvé là  suffisamment d’humus accumulé pour germer !

Lychnis coronaria © CACP – Gilles Carcassès

Et celle-ci ? Une coquelourde des jardins ! J’en avais planté quelques pieds dans les jardinières de la dalle il y a sept ans. Là -haut ces plantes n’ont pas duré. Mais une graine voyageuse a fait souche sur ce trottoir décidemment bien accueillant. Je l’aime bien, cette rue de l’écureuil.

Avec le programme Sauvages de ma rue, vous aussi, vous pouvez inventorier les plantes des trottoirs : avec le site dédié et le petit livre illustré en couleurs, c’est un vrai jeu d’enfants !

L'actualité de la Nature

L’orchis brà»lé

Facile à  reconnaître, avec ses boutons floraux cramoisis !

L’orchis brà»lé © CACP – Gilles Carcassès

Neotinea ustulata, l’orchis brà»lé, apprécie l’herbe rase et les situations très chaudes. L’embroussaillement des pelouses calcaires lui fait partout perdre du terrain. Cette espèce rare en Ile-de-France subsiste dans le Val d’Oise sur quelques sites : Vienne-en-Arthies, Parmain, Nesles-la-Vallée. Comme elle est de petite taille et de floraison précoce, cette orchidée est discrète et sa répartition est peut-être sous-estimée. Sa floraison la rendant visible, c’est le moment de prospecter les coteaux calcaires et de découvrir de nouvelles stations !

Neotinea ustulata © CACP – Gilles Carcassès

Ne dirait-on pas de petits bonshommes en pyjama à  pois ?

Téléchargez notre livret d’identification :

Les orchidées sauvages de Cergy-Pontoise et du Vexin français

L'actualité de la Nature

Blanche et plissée

En explorant méthodiquement les branches basses d’un chêne, j’ai trouvé une drôle de chenille blanche toute plissée !

Au revers d’une feuille de chêne – Eaubonne © CACP – Gilles Carcassès
Larve d’Apethymus filiformis © CACP – Gilles Carcassès

Vue de tout près, elle semble verte et recouverte d’une couche de poudre blanche. En plus de ses trois paires de pattes thoraciques, elle est dotée de deux rangées de fausses pattes abdominales. Elle m’en montre au moins six, ce qui confirme mon impression : ce n’est pas une chenille, mais une larve de symphyte, autrement dit une fausse chenille. Adulte, elle sera un hyménoptère, et pas un papillon.

Apethymus fifliformis est l’une des espèces de symphytes que l’on peut rencontrer sur les chênes. Mais elle est très peu observée, peut-être est-elle rare, ou simplement discrète ? Ou alors, peut-être que ce sont les naturalistes qui retournent les feuilles des chênes au mois de mai qui sont rares ?

Retrouvez nos articles sur les larves de symphytes :

La fausse chenille du faux sureau

Belle découverte sur une scutellaire

Periclista, tenthrède du chêne

Charmeuse de serpents

Agenda, L'actualité de la Nature

Sortie nature au parc du peuple de l’herbe

Observations au bord d’une mare © CACP – Gilles Carcassès

Le 25 avril, l’équipe du parc du peuple de l’herbe proposait une sortie nature, animée par la Ferme d’Ecancourt : « Sur la trace des animaux à  sang-froid ». Le public est reparti incollable sur la vie des reptiles et des batraciens !

Ce fut l’occasion de découvrir aussi une plante rare emblématique du parc, la renoncule à  petites fleurs.

Ranunculus parviflorus, la renoncule à  petites fleurs © CACP – Gilles Carcassès

Huit autres sorties sont proposées de juin à  novembre au parc du peuple de l’herbe : découvrez le programme des sorties nature de la saison 2018.

La serre à  papillons de la Maison des insectes © CACP – Gilles Carcassès

Bien sà»r, on profite de sa venue au parc pour visiter la Maison des insectes ! Des animateurs très compétents vous y attendent et répondront à  toutes vos questions.

L'actualité de la Nature

La viorne lantane

Viburnum lantana – côte des Closbilles à  Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

La viorne lantane, ou mancienne, (Viburnum lantana) pousse en compagnie du cornouiller sanguin, du troène, du cornouiller mâle et de l’aubépine, en lisière des bois sur sol calcaire. A ses fleurs épanouies en mai succèdent des fruits rouges puis noirs à  maturité.

Un bel arbuste pour la haie

Voilà  encore un bon arbuste pour une haie champêtre, très rustique et vraiment pas difficile. On peut trouver en pépinières une forme compacte ‘Mohican’ qui ne dépasse pas 2,50 m et une variété dorée ‘Aureum’ au feuillage lumineux.

Des ravageurs ?

Parmi les insectes qui fréquentent cette plante, citons la galéruque de la viorne, dont les défoliations sont cependant bien moins spectaculaires que sur la viorne obier.

Larve de galéruque de la viorne, Pyrrhalta viburni © CACP – Gilles Carcassès

Une cécidomyie peut provoquer des galles sur ses feuilles, mais elle est rarement observée.

Galles dues à  Sackenomyia reaumurii sur le revers d’une feuille de Viburnum lantana © CACP – Gilles Carcassès

D’autres arbustes pour une haie champêtre :

La viorne de Bodnant

Le groseillier doré

Le fusain ailé

Pittosporum tobira