On trouve parfois au bord des chemins d’imposantes touffes de sureau yèble. Cette espèce voisine du sureau noir s’en différencie principalement par deux caractéristiques : c’est une plante herbacée et ses corymbes sont dressées. Attention ses fruits sont toxiques, contrairement à ceux du sureau noir !
![Sambucus ebulus, le sureau yèble - Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès](https://natureenville.cergypontoise.fr/app/uploads/2016/08/dsc04103.jpg?w=630)
J’ai trouvé une belle station de ce « faux sureau » le long de l’Oise à Neuville. Ses feuilles étaient toutes grignotées par des larves semblables à des chenilles. Mais avec huit paires de fausses pattes abdominales (munies de ventouses), ce sont assurément des « fausses chenilles », car les vraies chenilles n’en ont que cinq paires au maximum.
![fausse chenille de Macrophya - Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès](https://natureenville.cergypontoise.fr/app/uploads/2016/08/macrophya-sambucus-ebulus-neuville-25-06-2016-2.jpg?w=630)
Ces fausses chenilles ne donneront pas des papillons mais des hyménoptères symphytes. Ceux-ci ressemblent plus ou moins à des guêpes, qui auraient oublié d’avoir la « taille de guêpe ».
Sur les sureaux, ont peut rencontrer quatre espèces de symphytes, du genre Macrophya. Les adultes de ce genre se reconnaissent à leurs hanches postérieures très développées, ce qui leur donne un air de fausses sauterelles.
![© Gilles Carcassès](https://natureenville.cergypontoise.fr/app/uploads/2016/07/macrophya-militaris-sur-rubus-jouy.jpg?w=630)
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