L'actualité de la Nature

Le sureau yèble

Sambucus ebulus, le sureau yèble – Saint-Germain-en-Laye © CACP – Gilles Carcassès

Cette plante vigoureuse qui se dresse au bord d’un ruisseau ressemble au sureau noir, mais c’est une espèce différente.

Sureau yèble et sureau noir, ne pas confondre !

Le sureau yèble est une plante vivace qui forme des touffes généreuses et s’étend par ses rhizomes, ce n’est pas un arbuste contrairement au sureau noir. Et les corymbes de ses fruits mà»rs restent dressés alors que ceux du sureau noir pendent.

Fruits mà»rs du sureau yèble © CACP – Gilles Carcassès

Attention, les fruits du sureau yèble sont toxiques et peuvent provoquer des diarrhées ! Comme pour le sureau noir, les oiseaux frugivores dispersent ses graines par leurs fientes.

Sambucus nigra, le sureau noir – parc des Noirs marais à  Osny © CACP – Gilles Carcassès

On peut observer aussi sur ces photos que les folioles du sureau yèble sont plus allongées que celles du sureau noir.

Retrouvez notre article :

La fausse chenille du faux sureau

Source :

La fiche de Sambucus ebulus, par Toxiplante

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La fausse chenille du faux sureau

On trouve parfois au bord des chemins d’imposantes touffes de sureau yèble. Cette espèce voisine du sureau noir s’en différencie principalement par deux caractéristiques : c’est une plante herbacée et ses corymbes sont dressées. Attention ses fruits sont toxiques, contrairement à  ceux du sureau noir !

Sambucus ebulus, le sureau yèble - Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès
Sambucus ebulus, le sureau yèble – Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès

J’ai trouvé une belle station de ce « faux sureau » le long de l’Oise à  Neuville. Ses feuilles étaient toutes grignotées par des larves semblables à  des chenilles. Mais avec huit paires de fausses pattes abdominales (munies de ventouses),  ce sont assurément des « fausses chenilles », car les vraies chenilles n’en ont que cinq paires au maximum.

fausse chenille de Macrophya - Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès
Fausse chenille de Macrophya – Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès

Ces fausses chenilles ne donneront pas des papillons mais des hyménoptères symphytes. Ceux-ci ressemblent plus ou moins à  des guêpes, qui auraient oublié d’avoir la « taille de guêpe ».

Sur les sureaux, ont peut rencontrer quatre espèces de symphytes, du genre Macrophya. Les adultes de ce genre se reconnaissent à  leurs hanches postérieures très développées, ce qui leur donne un air de fausses sauterelles.

© Gilles Carcassès
Les larves de ce Macrophya militaris vivent sur les ronces. © Gilles Carcassès

Une rencontre étonnante avec d’autres larves de symphytes