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Les gaillets

Les gaillets sont des espèces de la famille des Rubiacées. On compte 17 espèces du genre Galium en àŽle-de-France, dont certaines très rares. Ces plantes ont en commun de petites fleurs à  4 pétales, blancs ou jaunes, et des feuilles verticillées (disposées en verticilles, des cercles de feuilles partant du même point).

Verticille de feuilles chez Galium aparine © CACP – Emilie Périé

Voici deux espèces relativement communes sur le territoire

Galium aparine, le gaillet grateron

Fleurs blanches à  4 pétales et feuilles verticillées à  crochets de Galium aparine © CACP – Emilie Périé

Le gaillet grateron porte bien son nom. Il est muni de très nombreux petits crochets qui accrochent très efficacement. Biologiquement, ces crochets permettent à  la plante de disséminer les fruits, voire des morceaux de plante complets qui se boutureront ailleurs, en se fixant dans la fourrure des mammifères. Certains racontent qu’ils s’en servaient plutôt pour embêter les filles dans la cour de l’école en accrochant des bouts de plante dans leurs pulls.

Fruits à  crochets de Galium aparine © CACP – Emilie Périé

Galium verum, le gaillet jaune

Fleurs jaunes à  4 pétales de Galium verum © CACP – Emilie Périé

Le gaillet jaune est l’un des rares (voire le seul) gaillet à  fleurs jaunes en àŽle-de-France. A la différence du gaillet grateron qui s’accommode de tous les milieux, le gaillet jaune se rencontre essentiellement dans les prairies et les pelouses un peu hautes. Ils sont toutefois tous deux très communs dans la région.

Feuilles verticillées sans crochet de Galium verum © CACP – Emilie Périé

Sources :

La flore d’àŽle-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Galium aparine, par FLORIF

Galium verum, par FLORIF

Retrouvez une autre plante à  crochets :

L’aigremoine

L'actualité des jardins

Humbles habitants de la rue de l’écureuil

Plantules – rue de l’écureuil à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

La rue de l’écureuil, au trois quarts en passage sous dalle, encaissée entre de hauts murs, n’est pas la voie la plus verte de Cergy-Pontoise. Pourtant des plantes y prospèrent. Ces jeunes Polygonaceae ont germé dans une fissure du trottoir. Plus loin, c’est une touffe de pariétaire de Judée qui garnit la base d’un poteau à  l’entrée d’une rampe de parking souterrain.

Parietaria judaica © CACP – Gilles Carcassès
Gaillet gratteron et euphorbe des jardins © CACP – Gilles Carcassès

Un pied de gaillet gratteron accompagne des euphorbes des jardins et une lampsane commune au pied d’un mur. Mais quelles sont donc ces fines feuilles bleutées qui se cachent tout à  droite ?

Semis de cèdre © CACP – Gilles Carcassès

C’est une graine du grand cèdre de la résidence voisine qui a trouvé là  suffisamment d’humus accumulé pour germer !

Lychnis coronaria © CACP – Gilles Carcassès

Et celle-ci ? Une coquelourde des jardins ! J’en avais planté quelques pieds dans les jardinières de la dalle il y a sept ans. Là -haut ces plantes n’ont pas duré. Mais une graine voyageuse a fait souche sur ce trottoir décidemment bien accueillant. Je l’aime bien, cette rue de l’écureuil.

Avec le programme Sauvages de ma rue, vous aussi, vous pouvez inventorier les plantes des trottoirs : avec le site dédié et le petit livre illustré en couleurs, c’est un vrai jeu d’enfants !