Aux Rencontres naturalistes d’Ile-de-France du 1er décembre 2018, j’ai découvert un super site sur les poissons du bassin de Seine Normandie ! Voici une image tirée de leur page consacrée aux fiches (détaillées et très bien faites) des différentes espèces de poissons :
Imaginiez-vous une telle diversité ?
Retrouvez nos articles sur quelques poissons de l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise :
Petite mise en jambes à l’aube autour de l’étang du Corra
C’est au lever du soleil que l’on profite le mieux de la nature ! J’ai pris plaisir à photographier quelques oiseaux entre deux passages de coureurs à pieds…
Des chardonnerets dépouillent les fruits d’une grosse bardane. Ils apprécient leurs graines tout autant que celles des chardons. En hiver, ces chardonnerets que l’on voit en troupes sont souvent des migrateurs qui nous viennent de nord de l’Europe.
Dans un jeune pin, deux roitelets virevoltent à toute vitesse, à le recherche d’araignées ou de petits insectes. Pas le genre d’oiseau à prendre la pose pour le photographe ! Ici, ce sont des roitelets huppés. On reconnaît l’espèce aux dessins de la tête : juste une bande jaune (orange chez le mâle) encadrée de noir sur le dessus du crâne. Cet oiseau apprécie les conifères.
Les toiles des nids des chenilles processionnaires sur les grands pins sont encore givrées et brillent aux premiers rayons du soleil. C’est de la belle ouvrage ! Les petites chenilles sont à l’abri et au chaud à l’intérieur. Quand il fait doux, elles sortent la nuit en processions pour manger les aiguilles près de leur nid. On voit à droite, les restes de leur repas.
Fausse alerte ! Mon arbre est sain. Ce pic a utilisé une petite cavité (on appelle cela une forge) pour y coincer une noisette trouvée par terre au jardin. Il ne reste plus que la coquille percée et quelques mini-miettes projetées autour.
Le pic retirera-t-il la noisette consommée pour en placer une autre ? Je vais surveiller…
Ce mâle de phalène brumeuse, en ce soir de décembre est venu me rendre visite à la fenêtre du salon. Les écailles de ses ailes brillent sous la lumière de mon flash et font écho aux décors de Noà«l.
Si vous n’appréciez pas trop les araignées dans votre maison, vous allez adorer celle-ci : elle mange les autres araignées, même les grosses tégénaires !
Tous les matins à l’heure du petit déjeuner, cette grosse araignée traverse ma cuisine d’un pas pressé, et je n’arrivais pas à la prendre en photo. Ce soir-là , elle était aimablement immobile sur le mur de l’escalier et j’ai pu lui tirer le portrait. A ses palpes en massue, j’identifie un mâle.
Le dessin sur son céphalothorax est caractéristique du genre Zoropsis. Les spécialistes croient y reconnaître les traits de Nosferatu le vampire (bon, il faut un peu d’imagination). La couleur sombre des chélicères et des pattes donne l’espèce : Zoropsis spinimana.
Cette araignée est une méridionale en expansion qui progresse le long du littoral atlantique. Elle est également bien établie depuis quelques années en région parisienne.
Zoropsis spinimana ne tisse pas de toile, elle chasse la nuit en explorant son territoire. Si vous la croisez, elle ne vous fera aucun mal. Attention tout de même, cette prédatrice peut se montrer un peu agressive si elle se sent menacée. Mais sa morsure est sans danger.
Le corps de ce beau mâle fait un bon centimètre, sans les pattes. J’espère croiser un jour la femelle, encore plus imposante !
Le jour d’un tournage pour E=M6 sur les champignons bioluminescents, j’avais repéré sur le tronc d’un hêtre vénérable ces jeunes pleurotes en huître, un champignon comestible que l’on peut trouver en hiver. A trois mètres de hauteur, bien difficiles à atteindre… Je m’étais promis de revenir équipé pour la cueillette, dans le but d’en faire une bonne poêlée (pour accompagner des filets de poulet à la crème).
Surprise ! Les bucherons sont passés par là et le vieux hêtre n’est plus qu’une grosse bille par terre ! Miraculeusement, les fragiles champignons n’ont pas souffert de l’abattage. Je remplis donc mon petit panier.
J’ai l’air un peu ridicule avec mon équipement. Un couple me regarde un peu surpris. Et pourquoi n’aurais-je pas le droit de promener un escabeau en forêt ? Ils promènent bien un labrador…
Retrouvez dans ces articles d’autres champignons hivernaux :
Cette punaise américaine des pins vient de se poser sur le seuil de la porte-fenêtre de mon salon. D’où vient-elle ? Les premiers pins, dans un espace vert du quartier, sont à plus de 100 mètres de là . Serait-ce la réputation d’une bonne maison qui l’aurait attirée jusque chez moi ?
L’espèce est inoffensive, mais je ne lui ai pas ouvert, je l’ai laissée discuter avec mes poules qui sont arrivées, intéressées par ma découverte. Après tout, il y a de la place au poulailler pour hiverner…
Retrouvez une autre espèce de punaise qui rentre dans les habitations :
C’est un représentant des Issidae, une famille proche des cigales, et sans doute l’espèce la plus commune : Issus coleoptratus. Je rencontre d’ordinaire cette « cigale bossue » sur les troncs des arbres en forêt ou dans les parcs boisés. C’est la première fois que je la vois sur un champignon. Sur cette photo, on aperçoit entre les pattes antérieures de cet homptère, le rostre avec lequel il pompe la sève des végétaux.
Voilà qui n’est pas banal ! Un caneton en cette saison ? On ne doute de rien chez les canards colverts de Cergy-Pontoise !
Chez cette espèce, les premières pontes de l’année débutent fin février et les dernières pontes de remplacement sont possibles jusqu’à fin juillet. L’incubation étant de 28 jours, les derniers-nés de l’année peuvent arriver fin aoà»t, mais pas en décembre ! C’est peut-être ici le fait d’une jeune femelle inexpérimentée qui se serait laissée influencer par la douceur automnale. Encore un effet du changement climatique ?
L’association Noé vous invite à inventorier les forêts et à partager la connaissance de leur biodiversité en saisissant vos observations avec l’application « Mission en forêt avec Noé ».