Agenda

Retour sur la transhumance de Cergy-Pontoise 2019

La transhumance 2019 © CACP – Gilles Carcassès

Une fois de plus la Ferme d’Ecancourt a bien fait les choses : une organisation sans faille, des brebis vaillantes et disciplinées, des ânes câlins, des bénévoles actifs, des participants ravis et le soleil au rendez-vous !

La haie d’honneur dans la cour de la ferme

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Samedi 13 avril 2019 à  13h30, les participants rassemblés pour la transhumance accueillent les moutons.

Les brebis font les vedettes

Abbeêy road à  Jouy-le-Moutier © CACP – Emilie Périé

Samedi après-midi, les brebis rejoignent Maurecourt en traversant plusieurs quartiers de Jouy-le-Moutier.

Des bénévoles mobilisés

Les bénévoles en plein effort © CACP – Gilles Carcassès

Grâce aux joà«lettes prêtées pour l’occasion, des personnes à  mobilité réduite participent pleinement à  l’événement.

Des bergers très professionnels

Dimanche matin à  Maurecourt : l’appel pour le départ ! © CACP – Gilles Carcassès

« Eglantine ? Ernestine ? Savonnette ? » « Présentes ! »

Sous haute protection policière

Serrez les rangs : zone de danger ! © CACP – Gilles Carcassès

La police municipale de Maurecourt accompagne l’avancée du cortège en bloquant la circulation.

Des chiens vifs

[wpvideo rXAZ2NmY] Aux Rougeux, à  Jouy-le-Moutier

Harley, Ollie, Lapsus et Lucky, les border collies dirigés par les bergers montrent toute leur efficacité dans la conduite du troupeau.

Une pause bien méritée

Pause déjeuner au parc du belvédère à  Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

La transhumance est aussi l’occasion de se retrouver autour d’un pique-nique convivial et de profiter des animations organisées par la Maison de la nature de Vauréal.

En forêt, loup y es-tu ?

Point d’arrêt dans la forêt © CACP – Gilles Carcassès

Il faut de temps à  autre stopper la tête du cortège pour permettre aux retardataires de rejoindre le groupe.

Au jardin des Ombrages

Potentilla anserina, la potentille des oies © CACP – Gilles Carcassès

La potentille des oies connait aussi le secret des poils laineux pour résister au froid.

Pour l’entretien du sous-bois : à  vos marques, prêtes, partez ! © CACP – Gilles Carcassès

Cinq brebis restent au jardin des Ombrages pour entretenir la prairie et le sous-bois.

Quand on arrive en ville

Avenue du Hazay  © CACP – Gilles Carcassès

Passage triomphal des solognotes à  Cergy-le-Haut

Le goà»ter final

Les fameuses tartines au miel de Courdimanche ! © CACP – Gilles Carcassès

La Ville de Courdimanche offre une bien sympathique collation à  tous les participants.

Retrouvez notre reportage photos dans 13 comme une.

Rendez-vous l’année prochaine pour la transhumance 2020 !

Retrouvez les éditions précédentes de la transhumance de Cergy-Pontoise en images :

Edition 2018

Edition 2017

Edition 2016

Agenda

Concours de l’arbre valdoisien de l’année

Dans le cadre des Journées de l’arbre, le Conseil départemental du Val d’Oise lance le Concours de l’arbre valdoisien de l’année !

Que vous soyez un particulier ou une institution, vous pouvez proposer un de vos arbres, pour la sélection 2019. Elle sera soumise aux votes des internautes et des organisateurs de la manifestation, pour respectivement le Prix du public et celui des organisateurs.

Aussi, vous avez jusqu’au 30 avril 2019 pour  faire une proposition par courriel à  mathilde.maisano@valdoise.fr, avec les éléments suivants:

  • nom de l’arbre, espèce
  • âge, taille (si possible)
  • histoire, anecdote sur cet arbre
  • emplacement (adresse)
  • photo récente de l’arbre

Retrouvez le règlement de ce concours.

L'actualité de la Nature

Retour sur la sortie nature du 28 mars 2019 au campus de Neuville-sur-Oise

Un beau succès !

Petite galle du chêne (Neuroterus anthracinus) – Neuville-sur-Oise  © CACP – Alexandra Oswaldt

La sortie nature au campus de Neuville-sur-Oise, dans la cadre de l’événement Make Neuville Green Again avait été annoncée par notre article du 13 mars 2019. Les participants ont été invités à  une petite boucle, de la Maison Internationale de la Recherche à  la gare, ponctuée d’arrêts qui ont permis de lever le voile sur certains aspects étonnants de la biodiversité locale :

Chelidonium majus © CACP – Gilles Carcassès

La chélidoine : les fourmis n’y résistent pas !

Le chiendent pied-de-poule : un couvre-sol aux performances records

Le cranson du Danemark : comment est-il arrivé là  ?

Fourmis rousses des prés – © CACP – Gilles Carcassès

La fourmi rousse des prés : des prédateurs de chenilles très efficaces

Le gaura : échappé de jardins et déjà  naturalisé ?

Les galles des chênes : une diversité insoupçonnée

Un cimetière d’escargots : qui est le coupable ?

Tanaisie en fleurs – Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès

La tanaisie : la plante des Barbares

Des approfondissements seront proposés ce printemps, en priorité aux étudiants, qui permettront de constituer des inventaires de biodiversité du campus de Neuville-sur-Oise, mettant en application différents protocoles de sciences participatives, sur les oiseaux, les coccinelles, les plantes, les papillons…

Le paon de jour (Aglais io) – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès
L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Honorine et Gaston

Canards colverts au square du Verger – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Depuis quelques jours, ce couple de colverts fréquente assidument la pelouse du Verger. Ils sont très familiers et les collègues de la Communauté d’agglomération les ont baptisés Honorine et Gaston. Mais d’où viennent-ils ces canards ? Le bassin du parc François-Mitterrand, de l’autre côté de la préfecture, est leur habitat principal et le lieu où ils se reproduisent chaque année.

Square du Verger – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Des primeurs pour canards !

J’ai remarqué qu’ils apprécient particulièrement ces graminées en graines, très présentes autour de ce regard. Le réseau de chaleur passe juste en-dessous et le léger réchauffement du sol qu’il induit suffit à  hâter très localement la floraison des plantes et la formation des graines !

Les jardiniers sont bien avisés de n’être pas encore venus tondre ce petit coin de nature, joliment fleuri de pâquerettes et de véroniques.

Retrouvez nos histoires de canards :

Le canard jardinier

Chronique aviaire de la crue

Grand choix de canards sauvages

Agenda

Sans mentir, ce fut une bien belle inauguration !

Samedi 6 avril 2019 en fin d’après-midi, je suis allé à  l’inauguration de Mensonges, sixième exposition de dessins de presse et d’humour, proposée par l’association Dallas avec le soutien de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. Le talentueux groupe vocal Les démons du bémol, à  la joie communicative, a mis le public de bonne humeur en attendant le moment des discours.

L’inauguration de l’exposition Mensonges, place des Arts, à  Cergy-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Comme l’an dernier, les sympathiques canards du parc François-Mitterrand ont inspiré un joli dessin :

Et la créativité des collectivités territoriales n’a pas été oubliée :

Cette année, quelques panneaux ont pris place dans le hall d’entrée du centre commercial Les Trois Fontaines. J’ai été très fier d’y retrouver ma contribution, illustrée par José Keravis !

L’exposition, c’est jusqu’au 28 avril, et ça vaut vraiment le coup d’œil !

Le mensonge du jour :

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Il paraît que les pigeons ont attendu la fin des discours pour se jeter sur leur buffet, des fleurs d’euphorbes fraichement écloses ! Je ne sais pas si c’est vrai, j’écoutais les discours…

L'actualité de la Nature

Tape à  l’œil

Connaissez-vous les ambrettes ?

Les ambrettes sont nombreuses sur les roseaux du marais de Missipipi (si, si), à  Osny. Ces petits escargots pointus ne sont pas des espèces aquatiques, mais elles ne vivent que dans des milieux très humides. Timides, elles rentrent leurs « cornes » quand on veut les photographier.

Ambrette – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Ce nom commun désigne l’espèce Succinea putris mais aussi, paraît-il, une autre espèce très proche. Il faut, pour les différencier, les disséquer, ce qui n’est pas ma tasse de thé. Aussi j’en resterai à  « ambrette ».

Broutant de-ci de-là , l’escargot rencontre parfois une feuille souillée par une crotte d’oiseau et avale inopinément l’œuf d’un ver parasite. Celui-ci se développe dans le corps du mollusque et se loge, ce n’est pas banal, dans ses tentacules. Celles-ci se transforment en de grotesques saucisses multicolores et boudinées qui pulsent à  la lumière.

Leucochloridium sp. découvert à  Dampierre (78) par Maxime Zucca de l’ARB IdF © Maxime Zucca

Le pauvre escargot n’y voit goutte et se hasarde alors dans des endroits très exposés à  la vue des prédateurs, ce qui n’est pas dans ses habitudes. Pendant de nombreuses heures, il exhibe sans pudeur ses monstrueux tentacules.

Histoire vraie

Arrive un oiseau. C’est bête un oiseau. Intéressé par ce leurre, il s’apprête à  le gober. Je tente de l’en dissuader : attention, dans cette fausse chenille se cache un piège terrible ! Je l’ai lu dans Nature en ville à  Cergy-Pontoise, le blog le plus lu dans les prairies, les marais et les bois. L’eus-tu lu aussi, beau siffleur, tu connaîtrais la chanson du ver qui zombifie les escargots et trompe les oiseaux !

Mon œil, dit-il, je vois bien que ça se mange ! Votre histoire ridicule ne prend pas avec moi, vous avez dà» lire ces sornettes dans « Le petit menteur » !

D’un geste assuré, l’oiseau vise l’œil, avale sa proie et l’escargot avec.

Bien mal lui en prend, car des dizaines de petites larves à  ventouses se fixent dans son tube digestif. Plus tard, les vers adultes lâcheront leurs œufs dans les fientes de l’oiseau, et le cycle pourra recommencer.

Dessin de José Keravis

 

 

Cet article est paru dans « Le Petit Menteur», le petit journal édité dans le cadre de l’exposition de dessins d’humour « MENSONGES » que vous pouvez admirer place des Arts à  Cergy jusqu’au 28 avril 2019.

 

Sources :

Vidéo sur les parasites zombifiants par Max Bird

Article de Maxiscience sur les parasites zombifiants

Retrouvez notre article :

La saga du sanglochon

L'actualité des jardins

Un éléphant !

Et même deux éléphants !

Deux structures métalliques habillées de lierre agrémentent les espaces verts du boulevard de la Viosne à  Cergy. Au premier plan sur cette photo on voit la queue d’un éléphant. Au second plan de l’autre côté du boulevard se détache la silhouette grandeur nature d’un second éléphant.

Vu à  Cergy 16 01 2019 © CACP – Gilles Carcassès
Topiaire boulevard de la Viosne à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Ces œuvres d’art ont été réalisées en régie par le service Espaces verts de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise en 1989.

Bravo à  ceux qui ne s’y sont pas trompés et ont découvert le fin mot de la photo mystère ! Cette fois-ci, Karine, Mathilde et Patricia ont été les plus rapides !

L'actualité de la Nature

La fourmi rousse des prés

Dôme de fourmis rousses des prés – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Ces fourmis rousses des prés ont entrepris de construire leur fourmilière à  proximité de l’Université de Neuville-sur-Oise.

Je suis content de les revoir, car je pensais les avoir perdues : à  l’emplacement du dôme que j’avais repéré en 2017 s’élève maintenant un immeuble. Mais ces fourmis ont de la ressource, elles sont capables de déménager leur colonie et de s’établir si nécessaire quelques dizaines de mètres plus loin, à  l’abri des perturbations. C’est ce qu’elles ont fait en se rapprochant de la route. Installées au sommet d’un petit talus, elles devraient être aussi à  l’abri des engins de fauchage. Elles profitent cependant des travaux de broyage de la végétation qui leur fournissent les matériaux de construction de leur dôme.

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Formica pratensis – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Formica pratensis se différencie des espèces proches à  la coloration noire bien délimitée du dessus du thorax.

En avril 2017, j’avais vu un mâle parmi les ouvrières, reconnaissable à  sa petite tête, ses ailes, et son thorax noir (au centre de la photo ci-dessous).

Fourmis rousses des prés – © CACP – Gilles Carcassès

Il existe au moins 39 espèces de fourmis en Ile-de-France, les fourmis du genre Formica étant parmi les plus imposantes.

Des fourmis bénéfiques pour la forêt

Comme elles consomment beaucoup d’insectes, dont des chenilles et des coléoptères, les fourmis du genre Formica sont reconnues comme des insectes auxiliaires. Il paraît que quatre colonies à  l’hectare de fourmis rousses des bois (Formica rufa) sont suffisantes pour assurer la régulation des chenilles processionnaires du pin. Pour profiter de leurs services, on peut bouturer des colonies en prélevant une partie d’un dôme et le transplantant dans un secteur à  protéger. Les forestiers italiens ont pratiqué ainsi avec succès. Dans ce pays, ainsi qu’en Suisse et en Allemagne, mais pas en France, les fourmis rousses des bois sont protégées.

Les pics, les blaireaux et les sangliers, friands de leur couvain, sont leurs ennemis naturels.

Plus de 170 espèces myrmécophiles spécialisées vivent dans les dômes de ces fourmis, en symbiose ou en parasites : des coléoptères, des diptères, des hémiptères, des hyménoptères, sans compter les cloportes et les collemboles… Je n’ai pas voulu déranger, je crois les scientifiques sur parole.

Retrouvez nos articles :

La fausse fourmi

Le petit copain des fourmis

Sus aux fourmis

La chélidoine et les fourmis

Le charançon et la fourmi

Sources :

Les fourmis rousses des bois, par Alexandre Gée

Découvrir les fourmis d’Ile-de-France, un exposé de Lucien Claivaz

Clé de reconnaissance des fourmis françaises, par Claude Lebas

La guerre des fourmis, en bandes dessinées

L'actualité des jardins

L’oxalis articulé

Fleurs d’Oxalis articulata – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Originaire d’Amérique du Sud, l’oxalis articulé est une plante vivace bien rustique et peu exigeante quant à  la nature du sol. Elle est appréciée par sa longue floraison de mars à  septembre et ses qualités de couvre-sol. Elle est aussi redoutée car elle se multiplie très facilement par division de rhizomes et peut devenir envahissante dans les massifs.

Oxalis articulata – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

A l’ombre, ses feuilles sont curieusement repliées et elles s’étalent dès que paraît le soleil. Cette espèce est naturalisée dans le sud de la France ainsi qu’en Bretagne. Nous l’avons trouvée dans une ancienne plate-bande de la zone d’activités Francis Combe à  Cergy, bien installée et opulente : déjà  en voie de naturalisation ?

Le dictionnaire étymologique de Pl@ntUse nous indique que le nom du genre Oxalis est issu d’une racine grecque signifiant piquant, en référence à  la saveur acidulée de ces plantes.

Retrouvez un autre Oxalis, omniprésent sur nos trottoirs :

L’oxalis corniculé