Est-ce un effet de la végétalisation des pieds d’arbres et de l’esprit de nature qui gagne ? Les employés chargés de l’enlèvement des tags ont, semble-t-il, accordé un sursis à ce spécimen de Picturalis parietina luteola.

Est-ce un effet de la végétalisation des pieds d’arbres et de l’esprit de nature qui gagne ? Les employés chargés de l’enlèvement des tags ont, semble-t-il, accordé un sursis à ce spécimen de Picturalis parietina luteola.
Ce criquet est difficile à distinguer des rochers ou de la végétation sèche qu’il affectionne. Mais si on le dérange, un éclair bleu le trahit : l’intérieur de ses ailes est joliment teinté de bleu turquoise. Il consomme principalement des graminées et vit dans les endroits chauds et secs. C’est l’une des six espèces d’orthoptères protégées en Ile-de-France.
Décision courageuse de la ville de Courdimanche : plus de désherbants au cimetière ! Le service Espaces verts de la commune a relevé le défi. Des rouleaux de pelouse ont été soigneusement installés au printemps et l’allée principale refaite de neuf.
Finis les gravillons à désherber, place au tapis vert !
Un hyménoptère à la taille fine, c’est une guêpe ? Pas si simple, car plusieurs dizaines d’espèces, avec ou sans rayures, fréquentent nos jardins. En voici quelques représentants, vus ces jours-ci à Cergy. Le terrain des observations : ma touffe favorite de chardons des champs au Verger, en fleurs en ce moment.
Sphecodes albilabris suit certaines espèces d’abeilles solitaires, rentre dans leur terrier, mange leurs œufs et pond les siens à la place. Ainsi, ses larves se nourriront des réserves de pollen laborieusement accumulées par l’adulte de l’espèce parasitée.
Ce comportement singulier est nommé cleptoparasitisme. Chez les oiseaux, le coucou est un cleptoparasite bien connu. Il existe aussi de nombreuses espèces d’hyménoptères cleptoparasites dont ce Sphecodes, et même des mouches coucous.
Si ce jeu qui consiste à photographier tout ce qui se pose sur une même fleur vous amuse, rendez-vous chez Spipoll
Le Sympetrum striolatum est une libellule facile à reconnaître grâce au dessin contrasté et caractéristique des côtés de son thorax. C’est une espèce commune capable de grands déplacements ; elle a colonisé dès sa mise en eau le nouveau bassin du parc. On peut facilement observer en ce moment les accouplements des adultes.
Les brebis, ayant pâturé tout l’été au parc du Belvédère, ont été demandées en renfort sur une autre prairie boulevard de l’Oise. Le transfert s’est effectué à pieds et a été l’occasion d’animations confiées par la Maison de la nature de Vauréal à la Ferme d’Ecancourt.
http://www.ferme.ecancourt.fr/blog/
http://www.vaureal.fr/content/des-moutons-a-vaureal
http://www.vaureal.fr/content/programme-des-animations-maison-nature
Apoderus coryli, le cigarier du noisetier est un curieux coléoptère rouge et noir de la famille des Attelabidae, proche des charançons. La forme de sa tête lui donne une silhouette bien particulière.
Il existe aussi un cigarier pour les feuilles de chêne, un autre pour les feuilles de bouleau. A noter qu’aucune espèce de cigarier ne roule de feuilles de tabac.
http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i131albouy.pdf
http://aramel.free.fr/INSECTES11-70.shtml
Dans les faits divers du 15 aoà»t, nous avons repéré le récit de cette arrestation, à Menucourt, de braconniers qui avaient capturé des hérissons. Saluons la sagacité et l’efficacité de ces policiers !
Ces animaux protégés sont très utiles au jardin, car ils consomment beaucoup de limaces.
Appliquez-vous les 4 préceptes des amis du hérisson ?
En savoir plus sur le hérisson
La fiche technique de Jardiner Autrement sur le hérisson
On dirait une petite guêpe, mais elle ne vit pas en colonie. Cette espèce solitaire capture et paralyse de petites abeilles sauvages et les emporte dans son terrier pour nourrir ses larves.
http://www.corif.net/site/especemois/cerceris.htm
La résidence Amarillys, dans le quartier de la Croix-Petit à Cergy est gérée par le bailleur social Efidis. Son jardin intérieur est le théâtre d’expériences participatives : un jardin partagé, du compostage collectif, des animations proposées par des partenaires associatifs.
Le bailleur a offert de beaux outils de jardinage. Et deux baignoires de récupération ont été transformées par les résidents en jardinières magiques.
Une habitante du deuxième étage a semé des pieds de tomates sur son balcon : les voilà vivement transplantés au potager partagé.
La Ferme d’Ecancourt a aidé à la création collective d’un hôtel à insectes. L’équipement a plu : des abeilles sauvages ont installé leur nid dans plusieurs trous des bà»ches percées et ont rebouché l’ouverture avec un mortier dont elles ont le secret.
Dans ce jardin, une belle dynamique s’est installée et les projets ne manquent pas : une prairie fleurie, des ruches, un poulailler pour la sensibilisation des enfants à la lutte contre le gaspillage alimentaire…