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La limace et les croquettes

Bravo à  Antoine qui bien identifié l’intrus. Les traces laissées sur nos feuilles de relevés d’empreintes étaient bien celles d’une limace.

Empreintes relevées le 02 juillet 2021 à  Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Emilie Périé

Nous n’avons pas eu de mal à  l’identifier car un matin elle était toujours là  : une belle grosse limace léopard.

Limace léopard sur relevé d’empreinte © CACP – Emilie Périé

Plutôt amatrice de végétaux en décomposition elle paraît aussi s’intéresser aux croquettes pour chat. Elle et ses comparses ont laissé de grandes trainées baveuses sur les feuilles et dans les gamelles de croquettes ; presque tous les jours, et dans presque tous les cimetières étudiés.

Nous visions plutôt son prédateur, le hérisson d’Europe, mais c’est une rencontre intéressante également.

Retrouvez dans ces articles :

L’étude sur les cimetières

La mission hérisson

Le portrait de la limace léopard

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LepiNoc

Quesako ?

LepiNoc pour Lépidoptère Nocturne, ou papillon de nuit, est un programme de sciences participatives en cours de développement par l’association Noé. En effet, les papillons de nuit (hétérocères) représentent 95% des espèces de papillons en France et jouent un rôle indispensable dans la pollinisation des plantes. Or, on connait très mal les différents impacts des activités humaines sur leur écologie.

Noé propose donc un nouveau protocole à  destination des collectivités locales qui devrait permettre de massifier les données concernant les populations de papillons de nuit. La CACP s’est donc proposée pour faire partie des sites pilotes, testeurs du nouveau protocole. On vous raconte.

Inventorier les papillons … la nuit

Pour connaître l’activité des papillons de nuit il faut pouvoir être sur place, au cœur de la nuit. Or, il n’est pas question de faire faire des heures supplémentaires aux agents des espaces verts ou du service biodiversité. Pour ça, l’association Noé a concocté un outil autonome composé des éléments indispensables suivants : une feutrine blanche éclairée par une lampe à  LED qui sert d’élément d’attraction et d’un téléphone portable réglé pour prendre régulièrement des photos de ladite feutrine sur laquelle se posent, normalement, de nombreux papillons de nuit.

Dispositif de suivi LepiNoc © CACP – Emilie Périé

Le montage est un peu délicat pour s’assurer de la bonne mise au point des photos, mais une fois le tout bien fixé on obtient ce genre de cliché.

En le traitant un peu pour l’éclaircir on voit nettement apparaître au moins une dizaine de papillons de nuit, accompagnés de petites mouches et de chrysopes.

On laisse le soin à  l’expert lépidoptériste de nous dire de qui il s’agit ! Nous, nous chargeons d’installer les dispositifs et de venir récupérer les enregistrements et les transférer à  l’équipe de Noé.

Des papillons de nuit en plein jour

Papillon de nuit en plein jour © CACP – Emilie Périé

Certains papillons s’étaient octroyé une petite grasse matinée et étaient toujours sur la feutrine à  notre arrivée le lendemain matin, comme ici la boarmie rhomboà¯dale.

Peribatodes rhomboidaria, la boarmie rhomboà¯dale © CACP – Emilie Périé

Une petite photo et puis elle s’en est allé.

La suite cet automne

Six sessions d’une nuit d’enregistrement auront lieu cet été. On espère vous communiquer les résultats en octobre prochain, à  l’occasion du Jour de la Nuit.

Pleine lune au-dessus de Cergy © CACP – Emilie Périé

Pour en savoir plus :

La page du projet Lepinoc sur le site de Noé

Agenda

Formations Florilèges-Propage

Le mois dernier les agents de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et des communes ont pu suivre une initiation à  la mise en place des protocoles Florilèges-prairies urbaines et Propage (Protocole Papillon Gestionnaire). Grâce à  l’intervention de l’association Noé Conservation et du Muséum national d’Histoire naturelle les participants sont donc maintenant capables de réaliser les suivis sur les parcelles qu’ils gèrent sur le territoire.

Un groupe inventorie la flore de la prairie © CACP – Emilie Périé
Pendant que l’autre dénombre les papillons © CACP – Emilie Périé

Pendant la phase de terrain les participants ont notamment pu apprendre à  reconnaître la vesce des moissons.

Vicia segetalis la vesce des moissons © CACP – Emilie Périé

Mais aussi à  différencier les géraniums.

Le géranium mou avec ses poils longs © CACP – Emilie Périé

Ou encore à  observer la feuille particulière du pâturin des prés.

La feuille en pirogue du pâturin des prés © CACP – Emilie Périé

Les observateurs de papillons auront pu voir passer le citron, le tircis mais aussi un joli petit bleu, l‘azuré commun.

L’azuré commun © CACP – Emilie Périé

Un grand merci à  Angélique et Gabrielle pour ces formations !

Retrouvez toutes les informations concernant ces protocoles sur le site commun :

Florilèges et Propage

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L’atlas fait peau neuve

Joyeux anniversaire !

Pour fêter sa première année, l’Atlas de la biodiversité de Cergy-Pontoise se remet à  jour et offre plus de libertés !

© CACP

Vous pouvez maintenant participer aux enquêtes ciblées sur le territoire et signaler toutes les autres espèces qui vous paraissent importantes à  indiquer. L’onglet « Je participe! » ouvre le formulaire de saisie dans lequel vous pouvez choisir l’une ou l’autre des enquêtes.

© CACP

Les données de 2020 ne sont plus visibles en ligne mais elles sont précieusement conservées pour les suivis à  venir !

Deux enquêtes en cours

Faucon crécerelle et sa proie © CACP – Emilie Périé

Cette année, nous vous proposons deux suivis participatifs. L’un sur les rapaces, l’autres sur les hirondelles et martinets (avec une récompense à  la clé) !

Hirondelles de fenêtre dans un nid artificiel – Vauréal © CACP – Emilie Périé

Du nouveau sur Facebook !

Pour accompagner ces suivis nous vous proposons de nous retrouver sur le groupe Facebook « Biodiversité à  Cergy-Pontoise« . Vous pourrez y partager vos observations ou questionnements concernant la biodiversité et y trouver de nombreuses informations concernant les activités sur le territoire.

© CACP

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Le martinet noir

Sans pieds … ?

Le martinet noir © CACP – Gilles Carcassès

Le martinet noir est ce bel oiseau estival que l’on entend crier joyeusement au-dessus de nos têtes dès le début du mois de mai et jusqu’au mois d’aoà»t. Son plumage est noir à  l’exception d’une petite tache blanche sur la gorge. Mais on l’identifie plus facilement à  sa forme : de grandes ailes en forme de faux et une queue légèrement échancrée pouvant se déplier en éventail.

Le martinet appartient à  la famille des Apodidés, son nom scientifique Apus apus signifie littéralement « sans pieds ». En effet, ses pattes sont extrêmement réduites. Elles se résument à  un pied griffu collé à  son corp. Cette griffe lui permet de s’accrocher aux parois verticales au moment d’entrer dans son nid, qui doit donc être suffisamment en hauteur pour lui permettre de s’élancer dans les airs sans avoir à  se propulser sur des pattes inexistantes.

Donc toujours en l’air !

Martinets noirs en vol © CACP – Emilie Périé

Cette absence de pattes n’est pas un handicap mais plutôt une optimisation pour l’adaptation à  la vie en l’air. En effet, le martinet ne se pose jamais ! A l’exception de la couvée des œufs et du nourrissage des petits qui obligent les parents à  entrer dans un nid et donc à  s’arrêter un instant. Tout le reste de l’année le martinet profite des grands espaces aériens où il exécute ses impressionnantes voltiges.

Il vole en moyenne à  35 km/h mais peut dépasser les 110 km/h pendant ses rondes territoriales ! Ses pirouettes lui permette de passer le ciel à  l’épuisette et de se nourrir de toutes sortes d’insectes volants. Le ravitaillement en eau se fait également en vol, sur le mode des avions canadairs. Quant à  son sommeil… eh bien lui aussi se passe tout là -haut ! Le martinet est capable, comme les poissons, de ne dormir que d’un hémisphère cérébral à  la fois. Il peut donc maintenir son vol et sa concentration sur son environnement même au cœur de la nuit.

Et jamais seul

Groupe de martinets noirs © CACP – Emilie Périé

Il vaut mieux qu’il soit alerte car les martinets sont des oiseaux sociaux. Ils voyagent et vivent en groupe. Eviter les carambolages demande une certaine adresse.

Une bonne centaine de martinets survolaient les étangs de l’île de loisirs ce jour-là . Et d’autres groupes batifolent au-dessus de l’agglomération. Les avez-vous vus ? Dites-le nous dans l’Atlas de la Biodiversité de Cergy-Pontoise !

Pour aller plus loin :

Suivez un couple de martinets pendant la reproduction avec les équipes de La Salamandre

Les vidéos du Professeur Jean-François Cornuet pour observer les martinets en vol

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L’hirondelle rustique

Hirundo rustica, l’hirondelle rustique © CACP – Gilles Carcassès

C’est sans doute la plus emblématique de la famille des Hirundinidés. Avec sa silhouette effilée et ses couleurs élégantes (dos bleu, gorge rouge, contrastes noirs et blancs), elle ne passe pas inaperçue. D’autant plus qu’elle tolère, voire même affectionne, la compagnie de l’homme.

En effet, elle niche préférentiellement dans les granges, les écuries, les hangars ou autres bâtiments assurant un accès illimité, un toit protecteur et une accroche permettant la tenue du nid qu’elle construit avec un mélange de boue et de débris végétaux. Les hirondelles rustiques sont fidèles à  leur zone de nidification et elles préféreront revenir consolider le nid de l’an passé que d’en construire un nouveau. (Rappel : les hirondelles sont des oiseaux protégés, la destruction des nids et des sites de nidification est interdite).

Hirondelles rustiques au perchoir © CACP – Emilie Périé

Les hirondelles rustiques ne sont pas des oiseaux sociaux (elles ne nichent pas en colonie) mais restent tout de même grégaires. En période de migration on les voit se rassembler sur leur perchoir favoris : les fils électriques ou comme ici, les câbles du téléski de l’île de loisirs.

Elle peuvent également partager des zones de chasse ou d’abreuvoir. On observe alors plusieurs individus, voire dizaines d’individus sur un même territoire. Les hirondelles sont strictement insectivores, elles se nourrissent en capturant en vol des insectes. Elles ont donc besoin d’espaces ouverts comme des champs, des zones humides, ou de larges plans d’eau au-dessus desquels effectuer leur voltige quotidienne. Pour ce qui est de l’apport en eau, elles utilisent la méthode du canadair : elles volent au ras de le surface, le bec dans l’eau.

Comptage et déclin

Sans être menacée, l’hirondelle rustique voit tout de même ses populations décliner. Deux causes sont principalement identifiées : la raréfaction des bâtiments ouverts, principaux sites de nidifications et le déclin généralisé des insectes dans toute l’Europe, unique ressource alimentaire.

Afin d’évaluer au mieux ce qui peut être réalisé pour favoriser cette espèce sur notre territoire, aidez-nous à  estimer leur présence à  Cergy-Pontoise. Renseignez dans l’Atlas de Cergy-Pontoise vos observations d’hirondelles rustiques (perchées, en chasse, au nid) et faites d’une pierre trois coups :

  • Vous nous aidez à  adapter les mesures de protection de cette espèce ;
  • Vous profitez du ballet aérien de ce très bel oiseau ;
  • Vous tentez de gagner le Concours des observateurs de cette année. Au 30 juin, ceux ayant renseigné le plus de données d’hirondelles et martinets dans l’Atlas seront récompensés !

Sources :

Le guide ornitho, Editions Delachaux

L’hirondelle rustique, par Oiseaux.Net

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Où nichent les hirondelles et martinets à  Cergy-Pontoise ?

Colonie d’hirondelles de fenêtre dans le tilleul de Grouchy © CACP – Emilie Périé

Les hirondelles ne font pas le printemps, mais le retour des beaux jours annonce le retour prochain de ces oiseaux migrateurs. Les hirondelles sont déjà  sur place, bien que le coup de froid des dernières semaines en ait poussé plusieurs à  faire demi-tour, et les martinets ne devraient plus tarder.

A condition de trouver un endroit où loger.

Ces espèces sont des spécialistes des milieux rocheux, comme les falaises, mais aussi nos bâtiments, en tout cas les plus anciens, ceux en pierre dont la surface est suffisamment agrippante pour construire un nid (pour les hirondelles) et percée de cavités où s’installer (pour les martinets). Malheureusement ces habitats sont de moins en moins nombreux.

NB : Les hirondelles et martinets sont des oiseaux protégés. Si l’un d’entre eux vient faire son nid dans le coin d’une fenêtre ou sous les tuiles du toit, ne le délogez pas, l’amende serait salée ! Si la cohabitation pose un réel problème contactez les associations naturalistes ou les services de l’Etat (DRIEE) qui pourront vous conseiller sur la marche à  suivre.

Un nouveau concours !

Aidez-nous à  localiser les colonies d’hirondelles et martinets et les endroits où ils sont absents du territoire afin de mieux les protéger !

Pour cela, rien de plus simple : géolocalisez les oiseaux et les nids que vous observez sur le territoire de Cergy-Pontoise.

Dans l’Atlas de la Biodiversité de Cergy-Pontoise, ouvrez l’onglet « Participer ici », choisissez « J’ai vu : un oiseau / Une hirondelle ou un martinet » et indiquez l’espèce observée, le nombre d’oiseaux et/ou de nids. Vous n’êtes pas sà»r de vous ? Pas d’inquiétude, vous pouvez aussi indiquer « Je ne connais pas l’espèce » nous pourrons a posteriori nous rendre sur place pour l’identification.

Comme l’an dernier lors de l’enquête sur les chouettes, les meilleurs observateurs seront récompensés !

Les trois espèces à  rechercher :

L’hirondelle rustique

L’hirondelle rustique © CACP – Gilles Carcassès

Hirundo rustica, l’hirondelle rustique a la gorge rouge, le ventre blanc, le dos noir à  reflets bleus et de longs filets au bout de la queue.

En vol, on voit le contraste entre sa tête (foncée) et son ventre blanc, et les deux filets qui donne à  sa queue un aspect très échancré.

Elle peut nicher en petits groupes notamment dans les écuries, mais il est plus fréquent de les trouver en couples isolés dans les garages/abris de jardin.

L’hirondelle de fenêtre

Hirondelle de fenêtre © CACP – Gilles Carcassès

Delichon urbicum, l’hirondelle de fenêtre a la tête et le dos noir, la gorge, le ventre et le croupion blancs et la queue échancrée mais nettement moins effilée que l’hirondelle rustique.

En vol, on peut voir son ventre ou son croupion blanc selon l’orientation qu’elle donne à  ses pirouettes aériennes. Sa queue est échancrée (comme ci-contre) ou ouverte en triangle (lorsqu’elle freine).

L’hirondelle de fenêtre niche en colonie pouvant regrouper plusieurs dizaines de couples sur les façades des bâtiments.

Le martinet noir

Le martinet noir © CACP – Gilles Carcassès

Apus apus, le martinet noir est entièrement noir, à  l’exception de la gorge qui montre une tache plus claire. Ses ailes sont très longues en comparaison à  la taille de son corps, et en forme de faux. Sa queue est également fourchue.

En vol, on reconnait la silhouette du martinet avec ses très longues ailes en forme de faux. C’est un as des pirouettes et du vol à  grande vitesse. A la différence des hirondelles, le martinet ne se perche pas et ne se pose que dans son nid pour couver les œufs ou nourrir les petits. Le reste du temps, il vole.

Il niche dans des cavités qu’il aménage, comme la loge d’une pierre descellée, des combles, ou des nichoirs spécifiques posés pour lui. Il niche lui aussi en grand groupe, avec plusieurs nids sur un même bâtiment.

A vous de jouer !

Soyez attentif, ouvrez grand les yeux et les oreilles, les uns comme les autres annoncent leur retour par de grands cris joyeux !

Le concours est ouvert du 10 mai au 30 juin. Les meilleurs observateurs seront récompensés cet été.

Participer à  l’enquête Où nichent les hirondelles et martinets à  Cergy-Pontoise ?

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Des sols vivants et des sciences participatives

Le ver de terre, icône de la faune du sol © CACP – Gilles Carcassès

On considère généralement qu’une cuillère à  café de sol contient plus d’organismes vivants qu’on ne compte d’êtres humains à  la surface de la planète, et ça ce n’est que pour les organismes qui tiennent dans une cuillère ! Imaginons un peu ce que peut représenter la vie sous la surface du plancher des vaches.

Carabus auronitens, un insecte du sol © Gilles Carcassès

C’est ce que propose PartiCitaE. Vous vous êtes déjà  demandé à  quel point le sol que vous fouliez était vivant ? Vous disposez désormais de 11 nouveaux protocoles pour le vérifier !

Porcellio scaber, un cloporte © CACP – Gilles Carcassès

Adaptés à  tout public, à  faire à  la maison ou dans la cour de l’école, ils sont disponibles jusqu’à  la fin du mois de février et reprendrons ensuite à  l’automne. Ils permettent de s’intéresser à  de très diverses espèces de faune du sol : les vers de terre, les insectes et leurs larves, les arachnides, les cloportes, les escargots, les collemboles…

Polydesmus, un mille-pattes de la classe des Diplopodes © CACP – Gilles Carcassès

Et ce n’est qu’un échantillon de ce qui peut vivre sous terre. Au delà  du règne animal, on retrouve d’autres organismes dans le sol. Par exemple, on estime que pour une prairie, la valeur que représente la biomasse terrestre (la masse des végétaux et du bétail) est la même que celle des bactéries et des champignons sous la surface.

Les sols naturels sont de formidables réservoirs de biodiversité et le lieu de nombreuses interactions du vivant. Il est important de les protéger, mais pour cela, il faut avant tout les connaître !

La mise en place du protocole de l’Observatoire participatif des vers de terre – Cergy © Gilles Carcassès

Sources :

Le site de PartiCitaE

Les 11 protocoles détaillés

La faune du sol rencontrée avec les protocoles PartiCitaE

Sols et environnement, chiffres clés du Ministère, 2015

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Ce week-end on compte les oiseaux !

Comme tous les ans à  cette période, l’observatoire Oiseaux des Jardins vous propose un weekend spécial « comptage des oiseaux des jardins ». Il suffit de mettre à  disposition une heure d’observation, et quelques minutes de saisies des données sur le site de l’observatoire. Toutes les informations concernant le protocole sur ce lien.

Etes-vous prêts ?

Il n’est pas toujours facile de distinguer les oiseaux quand ils se posent un peu loin. Surtout en cette période, ils ne chantent pas ou peu et la luminosité n’aide pas à  les voir nets. En revanche, certains détails ne trompent pas. Saurez-vous reconnaître les oiseaux sur ces photos de faible qualité ?

Un indice, ils sont tous présents sur la fiche de OiseauxdesJardins.

Oiseau n°1

Oiseau n°1 © CACP – Emilie Périé

Oiseau n°2

Oiseau n°2 © CACP – Emilie Périé

Oiseau n°3

Oiseau n°3 © CACP – Emilie Périé

Les avez-vous tous reconnus ? Voici leur noms !

Oiseau n°1 – La grive draine

La grive draine © CACP – Emilie Périé

La taille et la morphologie de l’oiseau permettent d’orienter vers la bonne famille : de loin, elle a l’aspect des grives et des merles. Les mouchetures très rondes sur le ventre précisent l’espèce : la grive draine.

Oiseau n°2 – Le chardonneret élégant

Le chardonneret élégant © CACP – Emilie Périé

La taille et le comportement de l’oiseau sont de bons indices : souvent en groupe en train de picorer les graines dans les arbres. Mais le masque rouge, que l’on peut distinguer même de loin, est sans équivoque pour reconnaître le chardonneret élégant !

Oiseau n°3 – Le pic vert

Le pic vert © CACP – Emilie Périé

Bien qu’il soit le plus souvent observé dans l’herbe où il mange des fourmis, il lui arrive de se poser dans un arbre, il est alors un peu caché parmi les branches. Les couleurs de son ventre et son dos, les moustaches bien visibles et les mouchetures sur le bords de l’aile permettent de déterminer le pic vert ; ici une femelle (les moustaches sont noires et non rouges).

A vos observations !

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Sciences participatives : avocats de la biodiversité

Psittacula krameri, la perruche à  collier © CACP – Emilie Périé

Avec son allure de perroquet et ses couleurs flamboyantes la perruche à  collier est arrivée sous nos latitudes il y a une quarantaine d’années. Depuis, on lui a attribué de nombreux qualificatifs. Si on ne peut nier qu’elle soit exotique, colorée et parfois bruyante, la facette « désastre écologique » qu’on lui attribue souvent n’est pas si avérée que cela. On la croyait capable de déloger nos petits oiseaux et de s’accaparer toutes les ressources alimentaires, pourtant à  la mangeoire elle n’a pas plus d’effet que nos gros oiseaux européens (comme la pie bavarde ou la tourterelle turque) sur la fréquentation des autres oiseaux. C’est ce qu’a pu démontrer une équipe du Muséum national d’Histoire naturelle grâce aux données BirdLab. L’expert nous explique :

Et comme les données BirdLab n’existent que grâce à  vous : un grand merci ! Et surtout, continuez à  enrichir les programmes de sciences participatives qui permettent de mieux comprendre la complexité nos écosystèmes.

Sources :

Le résumé de l’étude « Any despot at my table? Competition among native and introduced bird species at garden birdfeeders in winter » 

Le Podcast de Nicolas Deguines