L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Des nouveautés pour le SPIPOLL

L’application SPIPOLL sur smartphone

Le SPIPOLL (Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs) est un programme de sciences participatives du Muséum national d’Histoire naturelle et de l’Office Pour les Insectes et leur Environnement qui permet à  tout un chacun de participer aux études sur les communautés d’insectes pollinisateurs. Et pour fêter les 10 ans du programme (le 22 mai dernier), le SPIPOLL s’est refait une petite jeunesse avec la sortie d’une application pour smartphone.

Nous l’avons testée, et on recommande !

 

En pratique

L’utilisation de l’application est très simple. Pour une collection, comptez une trentaine de minutes : 20 min de prise de photo et 10 min de tri et identification.

Faites une pause dans votre journée : choisissez une fleur (un buisson de céanothe, une touffe de géranium, …) prenez votre smartphone dans une main et une tasse à  café dans l’autre (en option) et photographiez pendant 20 min tous les insectes qui se posent sur la fleur.

Collections de ce printemps sur pyracantha, céanothe et géranium herbe-à -robert

Les débutants sont les bienvenus. Le programme est participatif, lorsque que vous ne savez pas identifier un insecte : dites-le (en cochant la case « Je ne sais pas »), les autres participants vous feront des propositions et les experts valideront !

C’est une très belle occasion de participer à  la recherche scientifique. Depuis 10 ans les données du SPIPOLL ont permis de mettre en avant de nombreux phénomènes écologiques.

Nous avions déjà  mentionné les variations de couleurs du syrphe ceinturé, qui est à  nouveau à  l’honneur de nos collections de printemps.

Episyrphus balteatus, le syrphe ceinturé © CACP – Emilie Périé

Mais on parle aussi du lierre grimpant et sa forte attractivité pour les diptères et les hyménoptères à  l’automne, du déclin des populations en milieu urbain, mais de leur maintien grâce au réseau des jardins ou de la mise en évidence d’espèces qu’on croyait bien plus discrètes.

C’est le plein boom des pollinisateurs en ce moment, c’est l’occasion de faire avancer la recherche et de faire de jolies rencontres.

Megachilidae © Luka Thomas, dans le programme SPIPOLL

En parlant de sciences participatives, retrouvez sur ces liens :

Le replay de notre rendez-vous du développement durable sur les sciences participatives

et le support de présentation

Pour aller plus loin :

Le site du SPIPOLL

Télécharger l’application

SPIPOLL, des données qui font avancer la recherche, par VigieNature

Agenda

Le Rendez-vous du développement durable du 25 mai

Myathropa florea, l’éristale des fleurs © CACP – Emilie Périé

Gérald RUTAULT, Vice-président chargé de la Nature, du Paysage et de la Biodiversité
et Marc DENIS, Vice-président chargé du Développement Durable
ont le plaisir de vous inviter le

Lundi 25 mai 2020 – de 18h à  20h en visioconférence 

 au Rendez-vous du développement durable de la CACP sur le sujet :
Les sciences participatives et l’engagement citoyen en faveur de la nature 

Participer à  une opération de recensement des oiseaux ou des papillons organisée par une association naturaliste, utiliser son smartphone pour se renseigner sur un oiseau, une plante, un insecte ou un champignon aperçu au détour d’une balade… Peut-être faites-vous des sciences participatives à  votre insu !

Avec l’essor d’Internet, des réseaux sociaux et des smartphones,  la participation de tout acteur non-scientifique-professionnel à  ces formes de production de connaissances scientifiques est facilitée. De nombreux domaines sont concernés : la biodiversité (observation d’oiseaux, insectes, plantes…) mais aussi la pollution de l’air et de l’eau, la pollution sonore, la pollution lumineuse, ainsi que l’astronomie ou la médecine.

Avec le changement climatique il est très important de suivre au plus près la mobilité et la disparition d’espèces, sur une période longue. C’est pourquoi ce Rendez-vous du développement durable, proposé en partenariat avec le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement du Val-d’Oise (CAUE 95) et l’association « Quelle Terre Demain ? », vous propose de faire le point sur ces dispositifs d’implication citoyenne en faveur de la nature.

Le replay est disponible ici !

Des étudiants réalisant le protocole Sauvages de ma rue © CACP – Gilles Carcassès

Programme :

– « Présentation des sciences participatives » par Grégoire Loà¯s / Muséum national d’Histoire naturelle

– « Retour d’expérience du CAUE 95 » qui a mis en œuvre le protocole sur les vers de terre dans le jardin écologique du moulin de la Couleuvre,  par Christiane Walter / CAUE 95

– « Les différents protocoles déployés à  Cergy-Pontoise et les ressources pour s’impliquer » par Emilie Périé / Cellule Développement Durable et Biodiversité CACP

« La sensibilisation à  l’environnement en milieu scolaire » par Julie Chauvin / Service Gestion des Déchets et Propreté CACP 

Pour finir, présentation de « l’Atlas de Biodiversité » auquel le grand public sera invité à  contribuer sous forme de Carnet en ligne de Cergy-Pontoise. Il s’agit d’un projet participatif de suivi de la faune et de la flore du territoire. 

Et ça, c’est une surprise dont on vous parlera la semaine prochaine !

Agenda

Restitutions 2019 de Florilèges

Mercredi 12 février ont eu lieu les restitutions 2019 du protocole Florilèges-prairies urbaines au Muséum national d’Histoire naturelle. Les différents intervenants nous ont fait part du bilan des données recueillies grâce au protocole.

Florilèges-prairies urbaines : qu’est-ce-que c’est ?

Florilèges-prairies urbaines est un protocole de sciences participatives élaboré en 2014 et réalisé sur les prairies. Retrouvez les détails du protocole sur le site de VigieNature.

Ce que l’on considère être une « prairie » peut être défini comme un espace herbacé dominé par les graminées et où il n’y a pas de ligneux (arbres). C’est un milieu artificiel et maîtrisé par l’Homme, puisque régulièrement fauché, qui vise à  recréer ce que les grands herbivores sauvages pouvaient faire en broutant lors de leurs passages dans les clairières, par exemple. Ces milieux n’existant plus à  l’état naturel (du moins sur le territoire métropolitain), conserver des prairies urbaines permet de maintenir un cortège floristique et sa faune associée qui serait voué à  disparaître.

Une prairie à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Les données obtenues grâce au protocole permettent d’évaluer les effets qu’ont les techniques de gestion sur la qualité écologique du site. C’est également un bon moyen de suivre la dynamique de l’évolution des espèces en présence, à  condition que le protocole soit effectué plusieurs années de suite.

Les résultats de l’année 2019

Cette année, 160 prairies ont été suivies : cela représente une baisse de participation par rapport aux deux dernières années. Cependant, il a été noté que le nombre total d’espèces identifiées est en augmentation.

Le plantain lancéolé (Plantago lanceolata), l’ivraie vivace (Lolium perenne), le trèfle rampant (Trifolium repens), le dactyle aggloméré (Dactylis glomerata) et le fromental élevé (Arrhenatherum elatius) figurent parmi les espèces les plus observées.

Trifolium repens, le trèfle rampant © CACP – Léo Micouin

L’évolution des modes de gestion montre que les gestionnaires participants ont davantage eu recours à  la fauche coupée qu’aux autres techniques de gestion (fauche broyée, pâturage, tonte).

La prairie la plus riche d’àŽle-de-France

La prairie affichant la plus grande diversité d’espèces au niveau régional se trouve au Verger à  Cergy, aux pieds de nos bureaux. Lors de l’édition 2019, 24 espèces de plantes y ont été identifiées !

Formation Florilèges 2019 – Le Verger © CACP – Emilie Périé

Cette année, comme l’an passé, l’atelier de formation aura lieu au printemps sur la prairie du Verger pour observer l’évolution des espèces.

Sources :

Interventions de la journée

Site de Florilèges

Il ne faut pas négliger l’apport des prairies urbaines, par VigieNature

Retrouvez dans nos articles :

Le bilan 2016

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Ce week-end on compte les oiseaux !

Ces 25 et 26 janvier 2020, c’est le grand comptage hivernal de Oiseaux des jardins. L’an dernier les participations ont battu tous les records, cette année on compte sur vous pour faire encore mieux ! Vous pouvez retrouver tous les résultats ici.

La mésange charbonnière est l’espèce la plus rencontrée sur le comptage 2019 © CACP – Gilles Carcassès

Pour participer, nul besoin d’être un ornithologue confirmé, ce guide reprend pas à  pas les étapes du protocole et propose des posters et fiches d’aide à  l’identification. Il vous suffit de passer une heure au jardin (ou en parc public) et de vous laisser émerveiller par le florilège de plumes.

La grive mauvis est une migratrice qu’on ne voit que l’hiver ! © CACP – Emilie Périé

Ouvrez grand les yeux, et les oreilles, on attend vos observations !

Rappels :

Il est encore temps de jouer à  BirdLab

Pourquoi compter les oiseaux ?

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BirdLab : une nouvelle saison démarre !

Youpi! L’hiver arrive, et avec lui une nouvelle saison de BirdLab. A partir de demain, 16 novembre 2019, il sera temps de raccrocher les mangeoires et de les remplir : la période de nourrissage et d’observation dure jusqu’à  mi-mars.

Mais pourquoi c’est important ?

On peut observer les oiseaux depuis sa fenêtre

N’est-ce pas agréable que de croiser le regard charmeur de cette mésange bleue au petit déjeuner ?

Mésange bleue à  la mangeoire © CACP – Gilles Carcassès

Le protocole BirdLab permet non seulement de définir un temps d’observation des oiseaux, mais aussi d’apprendre à  les reconnaître de manière ludique. L’application (gratuite) spécialement développée pour le protocole rassemble des quiz, des fiches descriptives des espèces, un rappel sur le protocole et le système de saisie des données interactif. Les petits et les grands peuvent l’utiliser sans peine.

On contribue à  enrichir les données scientifiques

BirdLab est un protocole de sciences participatives développé par le Muséum national d’Histoire naturelle, la Ligue de Protection des Oiseaux et AgroParisTech. Toutes les données saisies dans l’application sont ensuite utilisées par les chercheurs pour leurs travaux.

Groupe de verdiers d’Europe à  la mangeoire © CACP – Gilles Carcassès

Cela leur permet notamment d’évaluer les dynamiques des populations, de comprendre l’effet des paysages sur la répartition des oiseaux, d’analyser les comportements (par exemple, c’est assez fréquent que les verdiers viennent en groupe à  la mangeoire) et par la suite, d’évaluer les effets climatiques sur les effectifs à  la mangeoire. De plus, les données transmises sont de plus en plus nombreuses et d’une grande fiabilité ! Continuons !

C’est bénéfique pour les oiseaux !

Une étude anglaise l’a récemment montré : le nourrissage augmente la diversité, en espèces et en individus, des oiseaux en ville. Bonne nouvelle non ?

Pinson des arbres à  la mangeoire © CACP – Gilles Carcassès

Il ne s’agit pas de déplacement de populations vers des zones de nourriture plus abondante ou de concurrence entre les espèces adeptes des mangeoires et les plus timides, mais bien d’une réelle augmentation des effectifs ! Démonstration encourageante pour la poursuite du protocole.

Le Royaume-Uni a une culture du nourrissage* vieille de plusieurs décennies, mais le nombre de mangeoires progresse en France également. On devrait pouvoir développer la suite des études sur les effets globaux en termes d’écologie. Affaire à  suivre.

*N.B : on parle bien de nourrissage à  la mangeoire à  base de graines ou de graisses. Ne jetez surtout pas de pain dans les parcs ou les bassins. Cela rend les animaux malades et l’excès de matière organique ainsi engendré pollue énormément.  

Sources :

Le protocole BirdLab, par Vigie-Nature

L’utilisation des données de BirdLab, par Vigie-Nature

Présentation de l’étude anglaise, par Vigie-Nature

Retrouvez dans nos articles quelques observations à  la mangeoire :

Présentation du protocole BirdLab

Reconnaître les oiseaux du jardin

Le dessert des mésanges

Acrobaties aux mangeoires

L'actualité de la Nature

Collection d’automne : le lierre et les pollinisateurs

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Banquet à  volonté !

Il y a foule autour des fleurs de cette touffe de lierre. En effet, du fait de sa floraison tardive à  l’automne, le lierre représente l’une des dernières sources de pollen et de nectar de la saison pour de nombreux pollinisateurs. C’était l’occasion rêvée pour réaliser une collection SPIPOLL.

Le protocole SPIPOLL, pour Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs est un protocole de sciences participatives porté par le Muséum national d’Histoire naturelle (MnHn) et l‘Office pour les insectes et leur environnement (OPIE). Il s’agit de photographier durant 20 minutes tous les insectes se posant sur une fleur choisie. Vous pouvez retrouver notre collection validée par les experts entomologistes du programme.

Voici quelques-uns des plus beaux spécimens

La collète du lierre © CACP – Emilie Périé

La collète du lierreColletes hederae, est une petite abeille sauvage inféodée au lierre.

L’éristale opiniâtre © CACP – Emilie Périé

L’éristale opiniâtre, Eristalis pertinax, est une grosse mouche exclusivement butineuse.

L’hélophile suspendu © CACP – Emilie Périé

Très chic cette mouche ! L’hélophile suspenduHelophilus pendulus, fait également partie de la famille des éristales, ces mouches butineuses.

Deux frelons asiatiques © CACP – Emilie Périé

Le frelon asiatique, Vespa velutina, est un hyménoptère pollinisateur. Le voici attablé à  déguster un peu de nectar de lierre.

L’éristale des fleurs © CACP – Emilie Périé

Encore un éristale ! Cette fois-ci il s’agit de l’éristale des fleursMyathropa florea, que l’on appelle aussi la mouche Batman en raison du symbole noir que l’on voit sur son dos.

La xylote indolente © CACP – Gilles Carcassès

Et… oui, encore une mouche de la famille des éristales, décidément bien représentée sur ce lierre : la xylote indolente, Xylota segnis.

Et ce n’est qu’un petit échantillon de ce qu’il est possible de trouver dans un lierre : guêpes, frelons, abeilles, mouches, coccinelles, mais aussi moineaux, fauvettes, mésanges et pinsons, y trouvent le gîte et le couvert à  une période de diminution des ressources. Le lierre est donc une plante indispensable à  la biodiversité urbaine.

N.B : seul le lierre grimpant est capable de fleurir, il lui faut donc un support. Murs, poteaux, arbres, grillages … laissons-le habiller nos façades.

Il reste encore des fleurs en ce moment, lancez-vous dans un SPIPOLL !

Sources :

L’éristale opiniâtre, par Quel est cet animal ?

L’hélophile suspendu, par Quel est cet animal ?

La xylote indolente, par Quel est cet animal ?

Le SPIPOLL

Retrouvez une autre collection de lierre d’automne dans cet article :

Le meilleur resto des sentes de Pontoise

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Bilan des observations 2019 sur le campus de Neuville

Durant le dernier trimestre de l’année scolaire nous avons accompagné un groupe d’étudiants pour inventorier la faune et la flore du campus de l’université de Neuville.

Ces résultats devront leur servir à  proposer des aménagements pertinents pour favoriser la biodiversité existante sur le campus.

Voici quelques-unes de nos trouvailles :

Suivi temporel des oiseaux communs

Lors du protocole STOC (Suivi temporel des oiseaux communs) les étudiants, accompagnés de leur professeur et de sa lunette d’observation ont dénombré pas moins de 29 espèces d’oiseaux sur le campus.

Animation STOC – Neuville © CACP – Gilles Carcassès

Parmi elles, la fauvette à  tête noire, une espèce protégée à  l’échelle nationale, a particulièrement bien démontré son talent pour le chant.

Fauvette à  tête noire mâle – Neuville © Christophe Guego

Florilèges – prairies urbaines

Lors du protocole Florilèges les étudiants, équipés de la Flore des prairies urbaines et de l’application PlantNet, ont identifié une trentaine d’espèces peuplant les espaces verts du campus.

Animation Florilèges – Neuville © CACP – Gilles Carcassès

L’espèce la plus rencontrée dans les carrés était le coquelicot (Papaver rhoeas) !

Le coquelicot – Neuville © CACP – Gilles Carcassès

PROPAGE

Lors du protocole PROPAGE (protocole papillon gestionnaire) les étudiants ont pu observer 10 espèces de papillons de jour et 3 papillons de nuit. Ils ont notamment vu le Demi-deuil, une espèce d’intérêt patrimonial à  l’échelle de la région.

Demi-deuil sur fleur de luzerne – Neuville © CACP – Gilles Carcassès

Sauvages de ma rue

Grâce au protocole Sauvages de ma rue et à  son application dédiée, les étudiants ont pu dénombrer pas moins de 20 espèces différentes sur quelques mètres du trottoir du mail Gay Lussac.

Animation Sauvages de ma rue – Neuville © CACP – Gilles Carcassès

Parmi elles, la vipérine (Echium vulgare) nous a fait l’honneur de ses couleurs.

Echium vulgare, la vipérine commune © CACP – Gilles Carcassès

Les coccinelles du campus

Lors d’une grande chasse aux coccinelles sur le campus, les étudiants ont déniché 6 espèces de coccinelles différentes …

Chasse aux coccinelles à  Neuville © CACP – Emilie Périé

… dont la très rare coccinelle à  onze points Ceratomegilla undecimnotata !

Ceratomegilla undecimnotata – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Les résultats complets (en cliquant dans l’image)

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FLORIF : toute la flore d’àŽle-de-France

Avec FLORIF découvrez les 1600 espèces de la flore d’àŽle-de-France. 

FLORIF est une application (web et mobile) proposée par les experts de l’Agence Régionale de la Biodiversité, du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien, et de l’Agence des Espaces Verts. Elle vous permet de partir à  la conquête des 1600 espèces indigènes recensées en àŽle de France.

Identifier une plante

La clé de détermination en ligne permet d’identifier une plante à  partir de critères essentiels et ce directement sur le terrain, sans avoir à  porter les flores habituelles ou pire, à  cueillir la plante pour l’identifier plus tard.

Mieux connaitre une plante

Les 1600 plantes recensées font l’objet de fiches détaillées et illustrées.

Par exemple, pour la cymbalaire des murailles, Cymbalaria muralis

Comparer des plantes

On se demande parfois ce qui différencie deux plantes d’une même famille, ou d’un même aspect. Est-ce une affaire de pilosité, de biotope, de période de floraison … ? Le comparateur de FLORIF met en regard 34 critères applicables à  deux ou trois plantes à  la fois. Un bon moyen de valider une identification, ou juste de satisfaire une curiosité botanique.

Véronique, oui, mais laquelle ?

La véronique de Perse et la véronique petit chêne © CACP – Emilie Périé

Le comparateur de FLORIF met en avant les petits détails permettant de les différencier.

En cette saison de floraison et de protocoles botaniques, FLORIF peut être un outil bien pratique !

Retrouvez cet autre article :

Flora, la base de données de botanique du Bassin parisien

L'actualité de la Nature

Compter les oiseaux : pourquoi, comment ?

Vous l’aurez remarqué, les mois d’avril et de mai ont été riches en portrait d’oiseaux. Le reflet de notre passion ornithologique ? Peut-être… mais pas seulement. La principale raison, c’est la saison. Au printemps, les oiseaux se préparent à  la reproduction : les migrateurs reviennent, les mâles chantent pour séduire les femelles et les couples ainsi formés s’attellent à  la construction du nid puis à  l’élevage des petits. De mars à  juin les oiseaux sont donc particulièrement visibles et audibles : la meilleure saison pour les compter ! Et ce weekend, on compte tous ensemble ! 

Pourquoi ?

Parce que la récolte des données issues des sciences participatives permet aux instituts scientifiques d’établir des panoramas, des listes d’espèces menacées et ainsi des préconisations de gestion des différents milieux.

Protéger la biodiversité, cela commence par connaître la biodiversité.

Le chardonneret élégant, un bel oiseau des jardins © CACP – Emilie Périé

Comment ?

C’est très simple : suivez le protocole de l’observatoire Oiseaux des jardins ! Il suffit de consacrer une heure ce weekend (25 et 26 mai) à  observer les va-et-vient emplumés dans votre jardin. 

La mésange charbonnière, fréquente au jardin © CACP – Emilie Périé

S’entraîner ?

La reconnaissance à  vue des oiseaux peut paraître compliquée, et à  l’oreille encore plus. Voici quelques pistes pour vous aider ce weekend (ou pour réviser en avance, pour les plus motivés) : 

Alors, combien d’espèces reconnaîtrez-vous ce weekend ?

[wpvideo iqgxU9uS]

Quelques raisons de compter les oiseaux : 

Le dernier comptage de Oiseaux des Jardins

Tous les oiseaux d’une grande ville, par Zoom Nature

Notre dernier bilan du STOC

Etats de santé de la biodiversité en àŽle-de-France

L'actualité de la Nature

La fauvette à  tête noire

Sylvia atricapilla, la fauvette à  tête noire © CACP – Gilles Carcassès

Un petit oiseau qui a de la voix

Depuis quelques semaines déjà , les fauvettes à  tête noire sont arrivées sur le territoire, et elles le font entendre.

Ce petit passereau migrateur remonte du Sud où il a passé l’hiver vers le mois de mars pour se reproduire et nidifier en France. Cependant, on peut observer la fauvette à  tête noire toute l’année en àŽle-de-France car de plus en plus de couples décident de passer l’hiver chez nous.

Mais pour construire un nid, il faut d’abord s’installer. Et la conquête d’un territoire n’est pas une activité de tout repos. Lors du premier atelier STOC des inventaires à  l’université de Neuville nous avons assisté à  une querelle entre trois mâles. Entre deux courses poursuites, chacun choisit son perchoir pour donner de la voix et affirmer son contrôle du territoire. Le chant de la fauvette à  tête noire est énergique, flà»té et agréable à  l’écoute.

[wpvideo b66NKwWC]

Une jolie silhouette

Fauvette à  tête noire femelle © CACP – Gilles Carcassès

Sylvia atricapilla est nommée en français la « fauvette à  tête noire » en référence à  la couleur de la calotte … du mâle. La femelle, au comportement plus discret, arbore une casquette brune.

Fauvette à  tête noire mâle – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

Le bec de la fauvette à  tête noire est fin, caractéristique des insectivores. L’automne venu, cet oiseau consomme des baies. Avec les grives, c’est l’une des rares espèces à  s’intéresser au baies du gui.

Sources :

La fauvette à  tête noire, par Oiseaux.net

Données INPN

Reconnaître le chant de la fauvette à  tête noir, par le Studio des trois becs

La fauvette à  tête noire, par Oiseau libre

Retrouvez d’autres articles :

La fauvette grisette

Le rossignol du Japon