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Protocole BirdLab nous voilà !

Bien que la baisse des températures fut timide cette année, l’hiver arrive. (Brrr)

Chaque année depuis 2014, une fameuse application mobile rejoint les smartphones des curieux et passionnés d’oiseaux : BirdLab.

Lancée par le Muséum national d’Histoire naturelle, la LPO, AgroParisTech et Vigie Narture, elle permet aux scientifiques d’analyser le comportement des oiseaux en temps réel et de répondre à ces deux principales questions :

  • À la mangeoire en hiver, les oiseaux montrent-ils des comportements de coopération, d’évitement ou de compétition ?
  • Leurs comportements de nourrissage varient-ils en fonction de l’environnement des mangeoires ?

En participant à BirdLab vous voilà acteur de la cause scientifique ! Comprendre son environnement c’est tout une possibilité pour mieux le protéger.

Mésanges à la mangeoires © CACP – Matthieu Delagnes

Comment participer ?

Rassurez vous, son utilisation est facile et bonne nouvelle, vous n’avez pas besoin d’être ornithologue !

Pour commencer, disposez deux mangeoires identiques dans espace propice et observez l’activité des oiseaux. Dès que l’envie vous prend, pendant 5 minutes vous vous équiperez d’une casquette scientifique en reproduisant sur l’application les faits et gestes de vos petits visiteurs.

Croyez le, ce n’est pas sorcier et l’équipe de BirdLab a tout prévu avec ses 8 commandements :

Les 8 commandements © BirdLab

Convaincus ? Alors à vos smartphones et vos mangeoires (on compte sur vous pour ne mettre que des graines dédiées à nos beaux tétrapodes), le protocole commence mercredi et dure tout l’hiver !

Téléchargez dès à présent l’application BirdLab sur le Playstore ou l’Appstore :

BirdLab Playstore

BirdLab Appstore

Sources :

BirdLab – Mode d’emploi

Vigie Nature – BirdLab

Musée national d’Histoire naturel – BirdLab

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Le traquet motteux

De notre côté, les dernières semaines ont été consacrées au comptage des oiseaux. Nous constatons quotidiennement le déclin des effectifs et la diminution du nombre d’espèces observées et c’est d’humeur assez défaitiste que nous abordons le 6ème point d’écoute de la journée. Pourtant, quelle ne fut pas notre surprise quand à notre arrivée sur place nous fûmes accueillis par un couple de tarier pâtre qui n’avait pas été vu sur site depuis au moins trois ans, et un traquet motteux !

Traquet motteux © Gaëtan Dheilly

Et pour cause, le traquet motteux est un oiseau plutôt montagnard bien qu’on le retrouve aussi sur les falaises rocheuses des littoraux ou dans les plaines un peu sèches et caillouteuses. Il semble que les pierres que nous stockons là pour aménager des chemins et des zones protégées dans la plaine des Linandes sont à son goût. Toutefois rien n’indique qu’il ait décidé de s’installer ici pour nicher. Vu en avril, il n’était peut-être que de passage sur la fin de sa migration vers d’autres falaises. Il n’est d’ailleurs pas possible d’évaluer l’évolution de ses populations tant les effectifs d’oiseaux nicheurs sont faibles.

Traquet motteux © CACP – Emilie Périé

Toujours dépourvus d’appareil photo, nous avons été sauvés par Gaëtan qui nous accompagnait ce jour-là pour les comptages STOC et qui a pu prendre quelques clichés. Malheureusement l’oiseau était un peu loin. Nous avons donc ressorti quelques images plus méridionales pour vous montrer les détails de la bête.

Le traquet motteux est un passereau élancé et un peu plus grand que la plupart des petits passereaux. En période nuptiale le mâle a un masque noir sur les yeux qui contraste fortement avec son dos gris et son ventre clair. Un détail intéressant, visible chez le mâle et la femelle, est un T noir sur le fond blanc de la queue qu’on aperçoit quand l’oiseau est en vol. On le devine sur l’image ci-dessous.

Traquet motteux © CACP – Emilie Périé

C’était une rencontre surprenante et fort agréable. Qui sait si nous le reverrons dans le secteur ?

Sources :

Le guide ornitho, Edition Delachaux et Niestlé

Liste rouge des oiseaux nicheurs d’Île-de-France

Les données de la LPO-Île-de-France

Le traquet motteux, par Oiseaux.net

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AcouSTOC – préparez vos oreilles

Rougegorge en plein chant © CACP – Gilles Carcassès

Encore un acronyme bizarre ? Certes, mais il fait référence à un outil bien pratique. En ce moment cela chante de tous les côtés, c’est la meilleure période pour repérer les oiseaux à l’oreille. D’ailleurs, de notre côté nous avons entamé la saison de comptage des oiseaux. Et nous vous invitons vivement à vous aussi profiter du concert matinal offert par nos amis à plumes. C’est l’occasion d’une agréable pause musicale mais également la possibilité d’aiguiser vos oreilles à l’identification des oiseaux par leurs vocalises. Et c’est là qu’AcouSTOC entre en jeu.

Le troglodyte mignon en plein chant – Parc de Grouchy © CACP – Emilie Périé

En effet AcouSTOC est un outil d’entrainement et d’auto-évaluation à la reconnaissance des chants d’oiseaux. L’objectif premier est de pouvoir vous permettre de répondre à la question « Puis-je participer au Suivi Temporel des Oiseaux Communs?« . Vous pourriez vous découvrir un talent insoupçonné et rejoindre les rangs des volontaires qui participent à la constitution des données scientifiques sur l’état des populations d’oiseaux en France. Et même sans participer au STOC, vous pouvez utiliser AcouSTOC pour progresser dans l’identification des chants d’oiseaux.

Pic vert mâle – Pontoise © CACP – Emilie Périé

L’outil propose des quiz sonores variés et adaptés à votre région, des fiches descriptives des chants et une banque de sons assez considérables pour découvrir toutes les variétés des notes de chaque espèces. Chaque chant y est décrit de manière précise, pédagogique et avec des outils mnémotechniques. Comme par exemple pour le pic vert « Le chant classique est un ricanement composé d’une série de dix à vingt syllabes identiques et claires : kia-kia-kia etc.« 

Les équipes STOC yeux et oreilles aux aguets © CACP – Gilles Carcassès

L’outil est sorti il a quelques semaines seulement, et nous l’utilisons déjà régulièrement pour garder des oreilles affutées lors des expéditions sur le terrain. On vous le conseille !

Sources :

AcouSTOC : le site

AcouSTOC : les créateurs en parlent mieux que nous

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C’est le printemps

… rangeons le taille-haie

Mésange à  longue queue faisant son nid © CACP – Emilie Périé

Avec le retour des beaux jours c’est la période de reproduction des oiseaux qui redémarre. Comme cette mésange à  longue qui a ramassé une plume (sans doute de tourterelle ou de pie) pour aller garnir son nid, la plupart des oiseaux sont en pleine construction des abris qui accueilleront les œufs puis les poussins. Et une bonne part des oiseaux va trouver refuge dans les haies, les buissons et les fourrés.

C’est pourquoi on conseille, malgré le retour des beaux jours et l’envie de s’activer à  l’extérieur, de ne tailler les haies que sur la période septembre-février, et d’épargner les arbustes à  la belle saison. Vous profiterez d’autant plus de chants, de virevoltes, de floraison et de fructification jusqu’à  la fin de l’été.

… et les mangeoires !

Merle noir et ver de terre © CACP – Emilie Périé

Le 15 mars signe la fin du protocole BirdLab pour cette saison, et la fin du nourrissage à  la mangeoire.
En plus de ne plus être nécessaire à  cette période ; la majorité des poussins sont nourris exclusivement avec des protéines animales (insectes, mollusques, …) même chez les espèces granivores qui ont ainsi un besoin en graines moindre et l’environnement naturel fournit suffisamment de ressources ; cela peut également être nocif. On note par exemple une augmentation de la prédation à  la mangeoire, la propagation plus importante de maladies, une modification des comportements des oiseaux. En limitant la période de nourrissage à  l’hiver, où il s’avère nécessaire en milieu contraint, on limite ainsi le risque.

Pour en savoir plus :

Nourrissage des oiseaux, quand et pourquoi arrêter ?

Retrouvez dans ces articles :

La mésange à  longue queue

Le merle noir

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Le pinson du nord

En vadrouille dans le nord de l’agglomération pour surveiller si les vanneaux huppés sont déjà  arrivés (ils étaient bien là , un groupe de 10 occupés à  picorer dans un champ), je constate qu’il y a du mouvement dans l’arbre en face de moi. Par acquis de conscience je jette un coup d’œil aux jumelles.

Quelle bonne idée ! On dirait un pinson du nord, posé bien en évidence contre le ciel bleu.

Pinson du nord, Fringilla montifringila – Puiseux-Pontoise © CACP – Emilie Périé

Queue échancrée, bec épais de granivore et couleurs vives, pas de doute possible c’est bien un fringille. Quant à  la couleur jaune du bec, la calotte noire, la poitrine rousse et les ourlets chamois sur les ailes, ils confirment l’hypothèse de départ : c’est un pinson du nord, probablement un mâle.

L’espèce est plutôt commune dans la région, pourtant il n’est pas fréquent de pouvoir l’observer. Le pinson du nord est présent en àŽle-de-France exclusivement en hiver. Il niche dans les forêts boréales de Scandinavie et Russie, et descend passer l’hiver dans des contrées plus tempérées d’Europe, d’Afrique du nord ou d’Asie mineure. On peut en repérer de grands groupes lors des phases de migrations en comptant à  l’oreille ou grâce à  un enregistreur sonore le nombre de cris dans le ciel. En revanche pour ce qui est de les voir c’est une autre paire de manches. L’espèce est décrite comme grégaire et se regroupant en dortoir assez nombreux. Pourtant dans la région ils sont souvent observés en individus dispersés au milieu de groupe d’autres de fringilles, notamment leur cousin les pinsons des arbres. Il est facile de passer à  côté.

Pinson du nord, Fringilla montifringilla – Puiseux-Pontoise © CACP – Emilie Périé

Grand amateur de graine de hêtre (les faînes) mais aussi de charme, tilleul, pin, épicéa, il privilégie le milieu forestier. Mais il s’accommode très bien de grains de maà¯s oubliés par la moissonneuse dans des secteurs plus agricoles. Il n’est pas non plus exclu de le voir à  la mangeoire.

Source :

Le Pinson du nord, par Oiseaux.net

Retrouvez d’autres fringilles dans ces articles :

Le pinson des arbres

Le tarin des aulnes

La linotte mélodieuse

Le chardonneret élégant

Le verdier d’Europe

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La rousserole effarvatte

La rousserole effarvatte – Cergy © CACP – Emilie Périé

Ce petit oiseau de dos caché dans les saules au bord des étangs de l’île de loisirs, c’est la rousserole effarvatte, Acrocephalus scirpaceus. Elle m’a donné du fil à  retordre. C’est un oiseau facile à  entendre, et à  identifier au chant, mais plus compliqué à  prendre en photo.

La rousserole effarvatte vit sur les berges de plans d’eau, particulièrement dans les roselières où elle se cache et tisse un nid en corbeille à  l’aide de morceaux de roseaux. En période de reproduction le mâle chante, de longues phrases métalliques et saccadées, en grimpant le long d’une tige de roseau. Mais c’est un oiseau qui a la bougeotte. La rousserolle ne reste pas en place bien longtemps et les roseaux sont denses. Heureusement ce mâle a eu la bonne idée de se poser un instant dans les branches du saule qui surplombe la roselière.

La rousserole effarvatte – Cergy © CACP – Emilie Périé

La rousserole ressemble à  l’hypolaà¯s polyglotte. Ce sont toutes les deux des passereaux de la famille des Acrocéphalidés. Famille caractérisée par un bec long et fin d’insectivore qui marque un angle prononcé avec la tête, qui a un aspect plutôt ébouriffé. Mais là  où l’hypolaà¯s est dans les tons jaunes et verts, la rousserole est plutôt brune et chamois. Et puis elles ne partagent pas le même milieu de vie. Sur sa période de présence en France (avril à  octobre) la rousserole reste dans les roselières, l’hypolaà¯s est en bords de champs ou de friches. Il n’y a pas de risque de confusion entre les deux espèces. En revanche, il existe d’autres espèces de rousseroles, et là , il vaut mieux écouter…

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Polyglotte pour sà»r !

Bravo à  Antoine qui reconnu les notes variées de l’hypolaà¯s polyglotte !

Hypolaà¯s polyglotte – Osny © CACP – Emilie Périé

Ce petit oiseau de la famille des Acrocéphalidés est un habitué des milieux bocagers. On l’entend chanter énergiquement dans les buissons et broussailles ensoleillés en bordure d’espaces ouverts comme les champs.

Celle-ci (l’hypolaà¯s est une « fauvette ») et plusieurs de ses congénères ont été vues du côté de la chaussée Jules-César à  Osny.

Retrouvez son portrait dans cet article :

L’hypolaà¯s polyglotte

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Coup de klaxon dans le colza !

Kiiinrk !

Phasianus colchicus – Osny © CACP – Emilie Périé

Alors que je suis en repérage sur les espaces ouverts (agricoles) à  la recherche de rapaces, un retentissant coup de klaxon, ou de trompette, se fait entendre. Au beau milieu des champs, c’est un peu étrange…

Les cris étant très ponctuels, il est assez difficile de localiser la bête. Heureusement le coupable, ce magnifique mâle faisan de Colchide a eu la bonne idée de rester en bordure du champ de colza. Autrement il aurait impossible de l’apercevoir : il circule aisément entre les pieds de colza et il est bien entendu inenvisageable de pénétrer dans un champ sans l’autorisation préalable de l’exploitant. Il m’a laissé quelques instants l’occasion d’admirer ces splendides couleurs avant de replonger dans la végétation, peut-être à  la recherche d’une femelle, ou de quoi s’alimenter. Pour ce qui est du passage de la nuit il profitera d’un perchoir dans l’un des arbres de la haie ou des bosquets qui bordent la parcelle, dès que j’aurai quitté les lieux.

Lors de sa rencontre avec un autre faisan, Gilles l’avait baptisé Anatole. Pour celui-ci, il m’a été proposé Perceval ; mais l’intéressé n’est pas resté suffisamment longtemps pour approuver son nouveau dénominatif.

Sources :

Le guide Ornitho, édition Delachaux

Le faisan de Colchide, par Oiseau.Net le 5ème son de la rubrique « Voix » donne une bonne idée du fameux « coup de klaxon »

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Les miroirs des canes

Rappelez-vous, il y a un mois nous partions avec Sylvain à  la recherche de canards sauvages sur les étangs de l’île de loisirs.

Sylvain et son bateau © CACP – Emilie Périé

Sylvain m’avait indiqué avoir vu un groupe de canards siffleurs quelques jours plus tôt. Ce sont des canards assez rares dans la région. Les contrastes de couleurs des oiseaux en vol et posés sont très ressemblants à  ceux du canard siffleur, malheureusement nous n’avons pas réussi à  les approcher suffisamment pour en avoir le cœur net. La « meilleure » photo que nous ayons pu prendre est celle-là  :

Potentiel canard siffleur © CACP – Emilie Périé

A cette distance, cela peut tout aussi bien être un fuligule milouin.
Toujours est-il que sur cet étang, nos fameux canards mystères n’étaient pas seuls. Quatre autres espèces de canards partageaient les lieux avec les oies, les cormorans et les foulques : le canard colvert, le canard chipeau, le canard souchet et le canard mandarin.

Défilé de plumages

Les mâles de ces quatre espèces rivalisent de couleurs et de contrastes lorsqu’ils arborent leurs plumages nuptiaux. Voyons un peu,

Le classique canard colvert, avec son capuchon vert brillant

Canard colvert mâle © CACP – Emilie Périé

L’élégant canard chipeau, dans son costume sombre

Canard chipeau mâle © CACP – Emilie Périé

L’atypique canard souchet, avec son bec en spatule et son œil d’or dans une capuche verte

Canard souchet mâle © CACP – Emilie Périé

Et le bariolé canard mandarin dont les formes et les couleurs sont uniques.

Canard mandarin mâle © CACP – Emilie Périé

Mais lorsqu’il s’agit d’identifier les femelles, c’est une toute autre histoire. Elles sont bien moins tape à  l’œil et se ressemblent assez.

Miroir mon beau miroir, dis-moi… Qui est cette cane ?!

Lorsqu’elles sont avec leur partenaires, il est relativement facile d’associer la bonne cane à  la bonne espèce.

Canard colvert mâle et femelle © CACP – Emilie Périé

Canard chipeau mâle et femelle © CACP – Emilie Périé

Canard souchet mâle et femelle © CACP – Emilie Périé

Canard mandarin mâle et femelle © CACP – Emilie Périé

Mais pour des individus isolés il est bien plus difficile de déterminer l’espèce. Le secret, est de regarder dans le miroir.

Le miroir des canes est ce petit rectangle de plumes de couleurs différentes du reste du corps juste sous l’aile. Chez le colvert il est bleu, chez le chipeau il est blanc, chez le souchet il est vert. Infaillible.

Les miroirs des canes © CACP – Emilie Périé

Source :

Le guide ornitho, Edition Guide Delachaux

D’autres histoires de canards dans ces articles :

Grands choix de canards sauvages

Rencontre avec le canard souchet

Les trois petits canards

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Le tarin des aulnes

Aux bords des étangs de l’île de loisirs les aulnes ont commencé à  fleurir. Les chatons mâles pendent aux côtés des fruits (en cône) de l’an passé. L’effet est assez graphique.

Tarin dans un aulne – Cergy © CACP – Emilie Périé

Mais il y a autre chose dans cet arbre. Des petites boules jaunes, dans un aulne, serait-ce… mais oui ! Ce sont bien des tarins des aulnes qui profitent des graines encore présentes dans les cônes femelles de l’arbre pour faire un bon repas.

Tarin des aulnes – Cergy © CACP – Emilie Périé

Le tarin des aulnes, Carduelis spinus, est un petit passereau granivore de la famille des Fringillidae. On reconnait les oiseaux de cette famille à  leur bec fort, fait pour casser des graines, leur queue échancrée et leurs couleurs souvent vives. Le tarin est lui dans les tons jaunes et blancs, striés de noir. On reconnaît ici un mâle avec sa poitrine d’un jaune prononcé et sa calotte noire.

Tarin des aulnes mâle – Cergy © CACP – Emilie Périé

Le tarin des aulnes est un oiseau nordique. On ne le rencontre que l’hiver chez nous, où il se nourrit principalement des graines d’aulne ou de bouleau. Dans le Nord de l’Europe, où il niche, il affectionne les conifères.

Sources :

Le guide ornitho, édition Delachaux

Le tarin des aulnes, par Oiseaux.Net

Retrouvez dans ces articles d’autres oiseaux de la familles des Fringillidae :

Le pinson des arbres

Le chardonneret élégant

Le verdier d’Europe

La linotte mélodieuse