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C’est le printemps !

Ca y est c’est le printemps. La vie se réveille doucement dehors.

Les syrphes ceinturés, toujours en tenue d’hiver, commencent à butiner les premières fleurs de prunus.

Episyrphus balteus, le syrphe ceinturé © CACP – Emilie Périé

Les primevères, les jonquilles et les violettes sont de sorties.

Primula x acaulis, la primevère © CACP – Emilie Périé
Jonquille © CACP – Emilie Périé
Viola odorata, la violette odorante © CACP – Emilie Périé

Les grives sont reparties dans le nord en laissant derrière elles des coquilles d’escargots toutes mangées.

Coquille d’escargot mangée par une grive © CACP – Emilie Périé

Etes-vous prêts pour la prochaine explosion de couleurs, d’odeurs, de chants et de bourdonnement ?

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Fleurs des bois

Qui annonce le mieux le printemps : le retour des hirondelles ou les premiers patchs de couleur dans l’herbe ? Si les oiseaux n’étaient pas en reste avec leurs plumages chamarrés lundi dernier, les fleurs forestières égayent également les sous-bois. Clochettes, couronnes, étoiles, voici ce que l’on peut voir en ce moment en forêt.

La violette odorante, Viola odorata © CACP – Emilie Périé

Tel un petit papillon violet (voire blanc dans certain cas), la violette est l’une des premières à s’ouvrir dans l’année.

La ficaire, Ficaria verna © CACP – Emilie Périé

Avec elles, en jaune cette fois, ce sont les ficaires qui tapissent les sous-bois.

L’anémone des bois, Anemone nemorosa © CACP – Emilie Périé

Même les anémones des bois et leurs belles couronnes blanches ont commencé à sortir.

La jacinthe des bois, Hyacinthoides non-scripta © CACP – Emilie Périé

Les tapis drus de feuilles de jacinthe des bois sont parsemés de petites clochettes violettes.

La primevère, Primula veris © CACP – Emilie Périé

Avril est le mois des coucous, ou primevères, avec leur tube jaune haut perché sur une longue tige qui dépasse souvent largement de la végétation encore basse à cette période.

L’euphorbe des bois, Euphorbia amygdaloides © CACP – Emilie Périé

Moins fréquent : des fleurs vertes ; ces petites clochettes appartiennent à l’euphorbe des bois.

Toutes ces couleurs présages de belles observations pour ce printemps !

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C’est le printemps

… rangeons le taille-haie

Mésange à  longue queue faisant son nid © CACP – Emilie Périé

Avec le retour des beaux jours c’est la période de reproduction des oiseaux qui redémarre. Comme cette mésange à  longue qui a ramassé une plume (sans doute de tourterelle ou de pie) pour aller garnir son nid, la plupart des oiseaux sont en pleine construction des abris qui accueilleront les œufs puis les poussins. Et une bonne part des oiseaux va trouver refuge dans les haies, les buissons et les fourrés.

C’est pourquoi on conseille, malgré le retour des beaux jours et l’envie de s’activer à  l’extérieur, de ne tailler les haies que sur la période septembre-février, et d’épargner les arbustes à  la belle saison. Vous profiterez d’autant plus de chants, de virevoltes, de floraison et de fructification jusqu’à  la fin de l’été.

… et les mangeoires !

Merle noir et ver de terre © CACP – Emilie Périé

Le 15 mars signe la fin du protocole BirdLab pour cette saison, et la fin du nourrissage à  la mangeoire.
En plus de ne plus être nécessaire à  cette période ; la majorité des poussins sont nourris exclusivement avec des protéines animales (insectes, mollusques, …) même chez les espèces granivores qui ont ainsi un besoin en graines moindre et l’environnement naturel fournit suffisamment de ressources ; cela peut également être nocif. On note par exemple une augmentation de la prédation à  la mangeoire, la propagation plus importante de maladies, une modification des comportements des oiseaux. En limitant la période de nourrissage à  l’hiver, où il s’avère nécessaire en milieu contraint, on limite ainsi le risque.

Pour en savoir plus :

Nourrissage des oiseaux, quand et pourquoi arrêter ?

Retrouvez dans ces articles :

La mésange à  longue queue

Le merle noir

L'actualité de la Nature

Papillons printaniers

Des robert-le-diable de première génération ont été vus à  Ecancourt.

Cette espèce se reconnaît à  la forme découpée de ses ailes. Les individus de première génération ont la marge des ailes plus claire.

Photo prise à  Ecancourt
Robert-le-diable sur une feuille de ronce, à  Ecancourt © CACP – Gilles Carcassès

Source : http://observatoire-agricole-biodiversite.fr/sites/gabarit-demo.mnhn.fr/files/upload/attached/guide-papillons-oab.pdf