L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Une nouvelle chaîne alimentaire est née

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La galle par enroulement des folioles de robinier © Gilles Carcassès

Avez-vous remarqué ces enroulements au bord des feuilles des robiniers ? Cette année, on en voit un peu partout, à  condition de les chercher, car les attaques restent discrètes. Le responsable est un moucheron, plus exactement une cécidomyie. Sa ponte provoque cette forme de galle qui protègera les asticots durant leur croissance. A l’intérieur de chaque galle on trouve deux ou trois larves d’un joli jaune. Les mésanges ont vite appris qu’elles étaient comestibles : on voit ici ou là  les coups de becs qui ont percé les galles.

Galle becquetée par des oiseaux © Gilles Carcassès
Galle becquetée par des oiseaux © Gilles Carcassès

Obolodiplosis robiniae – c’est le nom de cette cécidomyie – est inféodée aux robiniers. Ce nouveau ravageur nous arrive d’Amérique, le continent d’origine de ces arbres introduits au 17ème siècle en Europe par les explorateurs, qui avaient remarqué la solidité de son bois, apte à  faire de bons piquets, et la valeur nutritive de son feuillage pour le bétail.

Le premier signalement en France de cette cécidomyie remonte à  2007, suite à  son introduction fortuite en Italie en 2003.

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La larve d’Obolodiplosis robiniae, que j’ai sortie de sa cachette. © Gilles Carcassès

Cette cécidomyie est souvent parasitée par un minuscule hyménoptère du genre Platygaster, qui assure une régulation efficace du ravageur. Cette micro guêpe parasitoà¯de exclusif de ce diptère pond dans les larves de la cécidomyie. Les larves de Platygaster qui se développent rapidement ne laisseront de leur hôte que la peau. On a cherché ce Platygaster en Amérique : il semble bien qu’il n’y soit pas.  Il s’agirait donc d’une espèce européenne qui se serait spécialisée à  l’arrivée d’Obolodiplosis. Une création d’espèce nouvelle en quelques années seulement ? La nature a de ces mystères !

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Ces quatre larves de Platygaster robiniae ont achevé de consommer tout l’intérieur d’une larve d’Obolodiplosis. Photographies prises à  Cergy, quartier Grand centre © Gilles Carcassès

http://www.bourgogne-nature.fr/fichiers/bn12-91-99-insectes-du-robinier_1390843095.pdf

L'actualité de la Nature

Le Grand centre à  la loupe – deuxième épisode

Un inventaire de biodiversité ne se fait pas en un jour. Des passages espacés dans le temps sont nécessaires pour repérer des espèces discrètes ou simplement d’apparition plus tardive.

A la demande de Cergy-Pontoise aménagement, les naturalistes du bureau d’études Théma Environnement étaient venus début juillet pour commencer leur analyse de la biodiversité du quartier Grand centre à  Cergy. Ils sont revenus ces jours-ci avec du matériel pour compléter leurs listes. La cellule Biodiversité était bien sà»r au rendez-vous !

Voici quelques portraits d’insectes découverts dans le quartier à  cette occasion :

Sepedon shegea, jolie mouche au museau pointue a été vue dans les roseaux qui bordent le bassin du par François-Mitterrand. Ses larves parasitent les mollusques aquatiques © Gilles Carcassès
Sepedon sphegea, joli diptère au museau pointu, a été vu dans les roseaux qui bordent le bassin du parc François-Mitterrand. Ses larves parasitent des mollusques aquatiques. © Gilles Carcasses

http://www.galerie-insecte.org/galerie/esp-page.php?genre=sepedon&espece=sphegea

Piezodorus lituratus, la punaise du genêt, visiblement ne dédaigne pas nos baguenaudiers © Gilles Carcassès
Piezodorus lituratus, la punaise du genêt, visiblement ne dédaigne pas nos baguenaudiers © Gilles Carcassès
Trypeta zoe, une mouche mineuse de feuilles de la famille des Tephritidae  © Gilles Carcassès
Trypeta zoe, une mouche mineuse de feuilles, de la famille des Tephritidae © Gilles Carcassès
Le leste vert (Lestes viridis) se reconnaît à  ses ptérostigmas clairs  © Gilles Carcassès
La couleur claire des ptérostigmas est l’un des critères d’identification du leste vert (Lestes viridis) © Gilles Carcassès
Eurydema oleracea, punaise des brassicacées a été trouvée au bord de l'autoroute A15 © Gilles Carcassès
Eurydema oleracea, punaise des brassicacées, trouvée au bord de l’autoroute A15 © Gilles Carcassès
Examen des ailes et confirmation pour l'oedipode turquoise  © Gilles Carcassès
Examen des ailes et confirmation pour l’oedipode turquoise, espèce protégée en Ile-de-France © Gilles Carcassès

A la tombée de la nuit, nos naturalistes ont sorti leur matériel pour l’écoute des chauves-souris. De nombreux contacts ont été établis : les analyses des enregistrements sont en cours…

Retrouvez ici le premier épisode du Grand centre à  la loupe

L'actualité des jardins

Bords de route : comment les gérer ?

Quand faut-il faucher les bords de route ? Les fauches tardives sont-elles vraiment bénéfiques pour les insectes pollinisateurs ? Faut-il semer des prairies fleuries ? Avec quelles espèces et dans quelles proportions ?

Le ministère de l’Ecologie a publié au début de cette année le rapport d’une expérimentation menée sur trois ans et dans plusieurs régions. Encadrée scientifiquement, elle apporte des réponses claires aux gestionnaires.

L'écaille chinée (Euplagia quadripunctaria) affectionne les scabieuses. © Marion Poiret
L’écaille chinée (Euplagia quadripunctaria) sur une scabieuse. © Marion Poiret

Quelles sont les conclusions de cette étude ?

La diversité des plantes à  fleurs, la densité florale et la continuité des floraisons apparaissent comme les conditions essentielles au développement des populations d’insectes pollinisateurs, en diversité et en quantité.

L’étude révèle le grand intérêt de l’origan très fréquenté de nombreuses espèces pollinisatrices, des fabacées comme le trèfle des prés et le lotier corniculé, des astéracées (centaurées, knauties… ). La floraison des apiacées (carotte sauvage, berce commune, panicaut… ) est profitable aux diptères et aux hyménoptères ; les mauves, quant à  elles, conviennent bien aux hyménoptères.

L'origan est une lamiacée aromatique qui affectionne les sols secs. © Marion Poiret
L’origan est une Lamiacée aromatique qui affectionne les sols secs © Marion Poiret

Ainsi, dans la région d’Evreux, les relevés d’insectes sur les bords de route ont permis de mettre en évidence les fortes affinités suivantes :

– pour les papillons de jour :

  • origan
  • knautie des champs
  • centaurée

– pour les abeilles domestiques :

  • origan
  • centaurée
  • panicaut des champs
Polyommatus icarus mâle vu au bord de l'autoroute A15 à  Cergy © Marion Poiret
Polyommatus icarus mâle, sur une achillée millefeuille, vu au bord de l’autoroute A15 à  Cergy © Marion Poiret
Les diptères aussi te participents à  la pollinisation. Ce syrphe ceinturé est posé sur une vipérine. Photographie prise à  Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès
Les diptères aussi participent à  la pollinisation, comme en témoigne ce syrphe ceinturé sur une vipérine. Photographie prise à  Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès

L’étude démontre le réel intérêt de la fauche tardive (une seule fauche par an en octobre) qui permet très rapidement d’inverser la dominance des graminées au profit aux dicotylédones (plantes à  fleurs). Il semble qu’il serait intéressant de conduire des parties de prairies en fauchage précoce (une seule fauche par an début juin) en complément et à  proximité immédiate de zones en fauchage tardif, car cela permettrait d’étaler les périodes de floraison.

L’exportation des produits de fauche est a priori préférable mais pose de nombreux problèmes : coà»t, matériel, transport, gestion des déchets. Sur les 3 années de l’expérimentation, l’absence d’exportation n’a pas empêché l’amélioration sensible et rapide de la composition floristique ayant entraîné un impact positif sur les pollinisateurs.

L’intérêt de prairies semées en mélange fleuri apparaît limité, même lorsqu’il s’agit de plantes indigènes. Si ces formations offrent aux insectes une densité florale plus importante les deux premières années, la variété d’espèces est moindre que dans une prairie naturelle. De plus, cette pratique a deux sérieux inconvénients : le coà»t et la difficulté technique  de l’implantation. Ces aménagements semblent profitables aux abeilles domestiques, mais le bénéfice n’est pas établi pour les autres pollinisateurs. Si l’on considère le critère de l’intérêt pour les insectes pollinisateurs, il faut raisonnablement s’abstenir de semer des prairies fleuries à  la place de prairies naturelles déjà  installées.

Une liste nationale d’espèces végétales a été établie pour les semis de mélange de jachère fleurie sur les espaces d’accompagnement du réseau routier national. Cette liste (texte et tableau extraits du rapport indiqué en lien dans cet article) a été définie en intégrant à  la fois les critères d’intérêt pollinifère et nectarifère des différentes espèces, et l’offre commerciale existante ainsi que le coà»t des différentes espèces. Cette liste a ensuite été validée par le MEDDTL (Bureau de la biodiversité) afin d’en exclure les espèces présentant des risques de croisement avec certaines espèces sauvages.

 nom latin nom commun couleur Hauteur (cm) floraison
fleurs vivaces
– Cichorium intybus chicorée sauvage bleu 120 juin – octobre
– Galium verum gaillet jaune jaune 45 juin – septembre
– Lotus corniculatus lotier corniculé jaune 20 mai – aoà»t
– Malva moschata mauve musquée rose 50 juillet – septembre
– Malva sylvestris mauve sylvestre pourpre 60 mai – septembre
– Origanum vulgare origan rose 70 juillet-septembre
– Salvia pratensis sauge des prés bleu 45 mai – aoà»t
– Sanguisorba minor pimprenelle rouge – vert 40 juin – juillet
– Silene latifolia alba silene enflé blanc 30 mai – septembre
– Silene dioica compagnon rouge rose vif 55 avril – juillet
– Trifolium pratense trèfle violet violet 20 mai – octobre
– Trifolium repens trèfle blanc nain blanc 20 mai – octobre
fleurs bisannuelles
– Daucus carota carotte sauvage blanc 50 juin – septembre
– Dipsacus fullonum cardère sauvage pourpre 115 juillet – aoà»t
– Echium vulgare vipérine bleu 55 mai – aoà»t
– Medicago lupulina minette jaune 20 mai – septembre
fleurs annuelles
– Papaver rhoeas coquelicot rouge 50 mai – juillet
graminées vivaces
– Festuca rubra trichophylla fétuque rouge 1/2 traçante
– Festuca rubra rubra fétuque rouge traçante
– Festuca ovina fétuque ovine

La règle de composition du mélange est la suivante :

  • graminées  : 2 à  3 espèces, 40 à  50 % du mélange (en poids de graines)
  • annuelles : 1 espèce, 5 à  10 % du mélange
  • bisannuelles : 0 à  2 espèces, 0 à  5% du mélange
  • vivaces : 5 à  10 espèces, 35 à  55 % du mélange

A lire : Aménagements d’accotements routiers du réseau national en faveur des pollinisateurs – Rapport final de l’expérimentation 2010 – 2012

L'actualité de la Nature

La grande sauterelle

La grande sauterelle pond sous nos yeux : merci pour le spectacle.© Gilles Carcassès
La grande sauterelle pond sous nos yeux : merci pour le spectacle. © Gilles Carcassès

Un soir d’été, sur une plage herbeuse de la base de loisirs de Cergy-Pontoise, un gros insecte au vol lourd nous survole et se pose sans délicatesse sur une zone sableuse. Une approche feutrée nous permet de découvrir l’animal en question : c’est la grande sauterelle verte, Tettigonia viridissima. Son abdomen est prolongé par un long appendice semblable à  un sabre, c’est son ovipositeur, l’organe qui permettra à  cette femelle de déposer, un à  un, une centaine d’œufs à  quelques centimètres de profondeur dans la terre.

Tettigonia © Gilles Carcassès
Tettigonia viridissima entend par les pattes : on aperçoit, de profil, son tympan bombé en haut du tibia de sa patte antérieure. © Gilles Carcassès

La sauterelle verte affectionne les hautes herbes où elle trouve de quoi se nourrir : des insectes de toutes sortes, grands ou petits, adultes ou larves. Sa présence à  la base de loisirs a sans doute à  voir avec les nouvelles méthodes de gestion des prairies adoptées par l’équipe technique, le fauchage tardif de nombreuses zones refuges favorisant quantité d’espèces de papillons, de criquets, d’abeilles sauvages…

Saviez-vous que la sauterelle verte est le principal prédateur des larves de doryphores ? Protégeons-là  en lui laissant quelques parcelles de hautes herbes dans nos jardins !

http://www.insectes-net.fr/locuste/locuste2.htm

http://lejardindelucie.blogspot.fr/2010/01/la-grande-sauterelle-verte-tettigonia.html

L'actualité de la Nature

Carrossée comme une américaine

Chrysolina americana sur une lavande, photographiée au Verger, dans le quartier Grand centre à  Cergy. © Gilles Carcassès
Chrysolina americana sur une lavande, photographiée au Verger, dans le quartier Grand centre à  Cergy. © Gilles Carcassès

Les élytres brillants de la chrysomèle américaine forment un miroir déformant et coloré. Elle n’a d’américaine que le nom, car cette chrysomèle est européenne.

On l’appelle aussi chrysomèle du romarin parce qu’elle consomme des feuilles de lavande, de romarin aussi, ainsi que d’autres plantes aromatiques méditerranéennes.

Il paraît que ce régime alimentaire donne à  l’insecte un goà»t fort prononcé qui rebute beaucoup de prédateurs potentiels. Aussi, il n’est pas rare de voir des proliférations de cette chrysomèle occasionnant d’importantes défoliations des lavandes et des romarins dans nos jardins. C’est pourquoi plus d’un jardinier a déjà  croisé cette jolie bestiole, parfois un peu trop gourmande.

Quand « trop, c’est trop » ou comment s’en débarrasser

Les guêpes à  la rescousse

L'actualité de la Nature

Inconfondable

Amonoia purmunda sur une mà»re. Photographie prise au Verger à  Cergy, quartier Grand centre © Gilles Carcassès
Anomoia purmunda. Photographie prise au Verger à  Cergy, quartier Grand centre © Gilles Carcassès

Le dessin très particulier de ses ailes permet l’identification à  coup sà»r de cette toute petite mouche peu commune. Ici, elle est perchée sur une mà»re.

Sur un pin noir © Gilles Carcassès
Sur les aiguilles d’un pin noir © Gilles Carcassès

Les larves d’Anomoia purmunda se développent dans les baies d’aubépine, de cotonéaster, de berbéris. L’ovipositeur au bout de l’abdomen de cette mouche indique qu’il s’agit d’une femelle. Les mâles seraient attirés par les effluves de solvant des peintures fraîches, que peut-être ils confondent avec les molécules de phéromones des femelles.

http://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?f=11&t=132077

L'actualité de la Nature

L’oedipode turquoise, une espèce protégée en Ile-de-France, vue à  Cergy

Vu à  Cergy, dans le quartier Grand centre © Gilles Carcassès
Sur une vesce desséchée, dans le quartier Grand centre à  Cergy © Gilles Carcassès

Ce criquet est difficile à  distinguer des rochers ou de la végétation sèche qu’il affectionne. Mais si on le dérange, un éclair bleu le trahit : l’intérieur de ses ailes est joliment teinté de bleu turquoise. Il consomme principalement des graminées et vit dans les endroits chauds et secs. C’est l’une des six espèces d’orthoptères protégées en Ile-de-France.

La flèche montre le décrochement de la carène sur le fémur de la troisième patte, caractéristique de l'espèce © Gilles Carcassès
La flèche montre le décrochement de la carène sur le fémur de la troisième patte qui permet de distinguer Oedipoda caerulescens des autres espèces de criquets à  ailes bleues © Gilles Carcassès

Les insectes protégés en Ile-de-France

L'actualité de la Nature

Tailles de guêpes

Un hyménoptère à  la taille fine, c’est une guêpe ? Pas si simple, car plusieurs dizaines d’espèces, avec ou sans rayures, fréquentent nos jardins. En voici quelques représentants, vus ces jours-ci à  Cergy. Le terrain des observations : ma touffe favorite de chardons des champs au Verger, en fleurs en ce moment.

Chez les Vespidae :

Une Polistes, responsable de bon nombre de nids sous les tuiles des maisons © Gilles Carcassès
Une Polistes, responsable de bon nombre de petits nids sous les tuiles des maisons © Gilles Carcassès
Eumenes sp, une guêpe potière qui fabrique en petit nid en argile accroché à  un mur ou aux herbes © Gilles Carcassès
Plus rare, un Eumenes, une guêpe potière qui fabrique un petit nid en argile fixé à  un mur ou aux herbes © Gilles Carcassès

Chez les Sphecidae :

Isodontia mexicana nous vient d'Amérique. Arrivée dans les années 1960, elle est maintenant très commune. Elle chasse les sauterelles pour nourrir ses larves. © Gilles Carcassès
Isodontia mexicana nous vient d’Amérique. Arrivée dans les années 1960, elle est maintenant très commune. Elle chasse les sauterelles pour nourrir ses larves. © Gilles Carcassès

Chez les Crabronidae :

Philanthus et sa "tête de loup" sdessinée sur la face. C'est un prédateur des abeilles. © Gilles Carcassès
Philanthus triangulum a l’abdomen rayé et une « tête de loup » dessinée sur sa face. C’est un prédateur des abeilles. © Gilles Carcassès

Chez les Halictidae :

Halictus et sa drôle de face allongée © Gilles Carcassès
Cet Halictus a une drôle de face allongée © Gilles Carcassès
Le même Halictus de profil : il nous tire la langue. © Gilles Carcassès
Le même Halictus de profil : il nous tire la langue, et il l’a longue. © Gilles Carcassès
Shecodes albilabris © Gilles Carcassès
Sphecodes albilabris ne collecte pas de pollen pour ses larves : trop fatigant ! © Gilles Carcassès

Sphecodes albilabris suit certaines espèces d’abeilles solitaires, rentre dans leur terrier, mange leurs œufs et pond les siens à  la place. Ainsi, ses larves se nourriront des réserves de pollen laborieusement accumulées par l’adulte de l’espèce parasitée.

Ce comportement singulier est nommé cleptoparasitisme. Chez les oiseaux, le coucou est un cleptoparasite bien connu. Il existe aussi de nombreuses espèces d’hyménoptères cleptoparasites dont ce Sphecodes, et même des mouches coucous.

Si ce jeu qui consiste à  photographier tout ce qui se pose sur une même fleur vous amuse, rendez-vous chez Spipoll

L'actualité de la Nature

Les Sympetrum striolatum du parc François-Mitterrand

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Un couple de Sympetrum striolatum sur une épilobe. Le mâle est le plus coloré. © Gilles Carcassès

Le Sympetrum striolatum est une libellule facile à  reconnaître grâce au dessin contrasté et caractéristique des côtés de son thorax. C’est une espèce commune capable de grands déplacements ; elle a colonisé dès sa mise en eau le nouveau bassin du parc. On peut facilement observer en ce moment les accouplements des adultes.

Le regard d’une artiste sur cette libellule