L'actualité de la Nature

Museau pointu turlututu…

© Marion Poiret
Une souris ? Pas du tout… Ce micromammifère photographié à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise, n’est pas un rongeur  mais un insectivore, comme le hérisson ou la taupe.  © Marion Poiret

La musaraigne, qui compte une dizaine d’espèces en France, fouine jour et nuit à  la recherche d’insectes, d’escargots, d’araignées, de cloportes et de vers de terre,  consommant journellement son propre poids de nourriture. Cet appétit insatiable s’explique par la nécessité de maintenir son métabolisme à  un niveau élevé. Ceci fait de la musaraigne un allié précieux au jardin pour réguler les populations de ravageurs.

Des signes externes distinctifs permettent de reconnaitre les musaraignes : un museau allongé pourvu de nombreux poils tactiles, des pattes antérieures munies de cinq doigts griffus (les souris n’en n’ont que quatre), des yeux minuscules (ce qui n’est pas le cas des souris, ni des hérissons).

© Marion Poiret
La patte antérieure de la musaraigne © Marion Poiret

L’étude directe des populations de micromammifères est difficile car ceux-ci sont très discrets et ont pour la plupart une vie principalement nocturne et souterraine. L’observation et la détermination des restes osseux contenus dans les pelotes de réjection des rapaces nocturnes (chouette effraie, chevêche…) est une méthode simple et éprouvée.

© Marion Poiret
L’usage de clefs de détermination basées sur les caractères du crâne et de la dentition permet d’identifier les proies ingurgitées. © Marion Poiret
© Marion Poiret
Les insectivores se reconnaissent aisément par une denture pointue, complète (présence de canines) et ininterrompue (absence d’espace vide sans dents entre les molaires et les incisives. Cet espace sans dents est appelé diastème chez les rongeurs. (cliquer sur l’image pour bien la voir) © Marion Poiret
© Marion Poiret
Chez les musaraignes (les soricidés), la couleur des pointes de dents est essentielle. Les musaraignes se divisent en deux sous-familles : les musaraignes à  dents rouges (deux genres : Sorex et Neomys), les musaraignes à  dents blanches (un seul genre : Crocidura). © Marion Poiret

Parmi les plus communes de nos musaraignes, nous pouvons citer la musaraigne musette (Crocidura russula) et la musaraigne couronnée (Sorex coronatus, très proche de Sorex araneus).

Analyser les pelotes de réjection LPO

 les pelotes de réjection, animation FCPN

un précieux auxiliaire du jardin, comment l’accueillir – Noà«

L'actualité de la Nature

Ahoj pěkný racek

« Bonjour jolie mouette » (en tchèque)

Mouettes rieuse au parc François-Mitterrand à  Cergy © Gilles Carcassès
Mouettes rieuses au parc François-Mitterrand à  Cergy © Gilles Carcassès

En observant attentivement les mouettes rieuses qui fréquentent le bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy nous avons vu que l’une d’entre elles porte une bague à  la patte gauche.

Les ornithologues qui baguent les mouettes, les goélands ou les cigognes ajoutent souvent à  la bague en aluminium gravée une autre bague en plastique plus grande dont le code est lisible de loin. Ce n’est pas le cas de cette mouette qui ne possède qu’une bague métallique, mais les inscriptions ont pu être déchiffrées grâce au zoom de l’appareil photo :

 © Gilles Carcassès
N.MUSEUM PRAHA ES15.728 © Gilles Carcassès

Nous avons donc renseigné la fiche de reprise que nous avons adressée comme il se doit au Centre de Recherche sur la Biologie des Populations d’Oiseaux (CRBPO), agence en charge pour la France de la gestion des données de baguage.

Nous recevrons sans doute des informations en retour sur l’histoire de cet oiseau, son âge, son lieu de naissance, les routes de ses migrations.

Les données de contrôles de bagues montrent que les mouettes rieuses qui hivernent en Ile-de-France proviennent à  40% de Belgique, des Pays-Bas et d’Allemagne et à  60% d’Europe centrale et des pays riverains de la Baltique. Chaque année 50 000 mouettes rieuses hivernent en Ile-de-France et environ 4500 couples y nichent.

En hiver, on peut voir de grands rassemblements de mouettes rieuses dans les champs, sur les quais, sur les berges des bassins ou des étangs. Les individus bagués sont relativement rares, mais sur un grand nombre d’oiseaux, et avec un peu de chance, on peut en observer quelques-uns.

Aussi, nous lançons un appel à  contribution : si vous repérez une mouette baguée, n’hésitez pas à  nous la signaler. Si possible, prenez des photos de la ou des bagues sous différents angles. Cela permettra peut-être d’en lire les inscriptions et de contribuer à  l’amélioration de la connaissance de l’écologie de cette espèce.

http://crbpo.mnhn.fr/spip.php?rubrique4

 

L'actualité de la Nature

Grand recensement des oiseaux d’eau

Ils appellent ça les comptages Wetlands : c’est le rendez-vous hivernal de tous les ornithologues. Le principe est simple : sur toutes les zones humides de la planète, le même week-end de mi-janvier chaque année, tout le monde compte les canards. Et il faut aussi compter les hérons, les grèbes, les foulques, les harles, les oies, les cygnes, les cormorans, les butors, les ibis, les tadornes, les fuligules, les garrots, les aigrettes, les sarcelles… bref tous les oiseaux d’eau.

A la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
Comptage des oiseaux d’eau à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

A la base de loisirs de Cergy-Pontoise, malgré un groupe de choc hyper motivé, ce fut un bien maigre butin. Il faut dire que les opérations de chasse administrative le même jour pour le contrôle des populations de bernaches du Canada avaient quelque peu fait le vide sur le secteur. Nos canards chipeaux étaient tous partis vers d’autres bassins plus calmes, sauf un sourd qui était resté avec un petit groupe de foulques. Apparemment la chasse n’a pas été bonne, les bernaches n’étaient pas là  : y aurait-il eu des fuites ?

Au palmarès des comptages franciliens, le trio gagnant de l’année dernière était le suivant :

  1. foulques : 17616
  2. canards colverts : 6782
  3. fuligules milouins : 3721

    Fuligules milouins © Gilles Carcassès
    Fuligules milouins mâles © Gilles Carcassès

La ville de Paris va-t-elle exploser son score avec les 280 000 canards sauvages en fonte d’aluminium et granit dessinés par Jean Nouvel pour recouvrir la toute nouvelle Philharmonie de Paris au parc de La Villette  ?… Il paraît que ça ne compte pas.

La Philharmonie de Paris  © Gilles Carcassès
La Philharmonie de Paris © Gilles Carcassès
Les oiseaux de Jean Nouvel © Gilles Carcassès
Les oiseaux de Jean Nouvel © Gilles Carcassès

Les comptages Wetlands International

Qu’est-ce qu’une chasse administrative ?

Philharmonie de Paris

https://www.facebook.com/OrchestredeParis/photos_stream

L'actualité des jardins

Un hôtel pour les osmies

C’est quoi une osmie?

Les osmies sont des abeilles sauvages solitaires qui font leur nid dans des cavités. Vous savez, le genre à  vous obstruer obstinément tous les trous d’évacuation de l’eau de condensation au bas de vos fenêtres…

Une osmie à  l'entrée de son nid © Gilles Carcassès
Une osmie à  l’entrée de son nid © Gilles Carcassès

Si vous voulez observer les passionnantes allées et venues des osmies au printemps, vous pouvez maintenant leur construire un hôtel. Mais vous n’êtes pas obligés de faire appel à  un architecte ni même à  un designer.

© Gilles Carcassès
Des hôtels à  osmies œuvres de designers, vus à  Paris aux jardins Abbé-Pierre – Grands-Moulins © Gilles Carcassès

Une buche percée ou un fagot de bambous les intéresseront sans doute davantage …

Un fagot de tiges creuses  © Gilles Carcassès
Un fagot de tiges de bambous à  Cergy © Gilles Carcassès
De belles grosses buches percées au Parc Floral de Paris
De belles grosses buches percées au Parc Floral de Paris © Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès
Un hôtel à  osmies plus sophistiqué vu à  la boutique gourmande de la ferme expérimentale de Grignon © Gilles Carcassès

Retenez ces quelques conseils :

  • Choisissez une exposition chaude, orientée au sud
  • Allons à  l’essentiel : ce qui marche bien, ce sont les buches percées et les bottes de tiges creuses
  • Les trous des buches ne doivent pas être traversants
  • Utilisez des forets de 5 à  9 mm de diamètre pour faire les trous des buches, et vous aurez du monde
  • Les tiges creuses seront fermées à  leur extrémité arrière
  • La face arrière de l’hôtel sera fermée : ce sera plus chaud, plus solide et plus tranquille
  • La face avant pourra être utilement protégée par un grillage

Pour en savoir plus, nous vous conseillons cette vidéo de l’Office Pour les Insectes et leur Environnement :

La vie des osmies

http://blogs.paris.fr/casepasseaujardin/2013/03/05/hotels-et-nichoirs-a-insectes/

Cette mouche est une voleuse

 

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Cohabitation

Agelastica alni © Gilles Carcassès
Agelastica alni – fin décembre 2014 à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

Mais qui se cache dans les fissures de l’écorce de ce pin sylvestre ? Cherchant à  s’abriter des intempéries et des rigueurs de l’hiver, des insectes se pressent et s’entassent dans les moindres anfractuosités.

Ces jolis coléoptères bleus dont les élytres montrent une fine ponctuation, sont les adultes hivernants de la galéruque de l’aulne, Agelastica alni.

A la base de loisirs de Cergy-Pontoise, au printemps, on peut voir de grandes quantités de ces petits coléoptères dans les aulnes et sur les plantes des berges sous ces arbres. Si les adultes, phytophages, font de gros trous dans les feuilles de cet arbre, leurs larves noires transforment ce qui reste en dentelles !

Larves d'Agelastica alni et mini-mouches © Gilles Carcassès
Larves d’Agelastica alni et mini-mouches sur une feuille d’aulne © Gilles Carcassès

Ces petites mouches bicolores, sans doute des Taumathomyia, profitent de l’aubaine : elles se nourrissent des sécrétions corporelles des larves de coléoptères. La photo a été prise au bord de l’étang de la Galiotte à  Carrières-sous-Poissy en juin 2013.

Agelastica alni vu en fin d'été à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise
Agelastica alni adulte à  la fin de l’été à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

http://www.insectes-net.fr/agelastica/alni2.htm

L'actualité des jardins

Les nouveaux champs du possible

L'attaque de la larve de syrphe sur un puceron du rosier © Gilles Carcassès
Biocontrôle au naturel à  Cergy-Pontoise : l’attaque d’une larve de syrphe sur un puceron du rosier – photo prise au pied de la préfecture à  Cergy © Gilles Carcassès

Le plan Ecophyto lancé par le gouvernement en 2008 n’a pas tenu ses promesses de réduction de l’emploi des pesticides. C’est pourquoi le député Dominique Potier a été missionné pour proposer une nouvelle version de ce plan. Après avoir auditionné 200 personnes, représentant 90 structures, il vient de remettre son volumineux rapport au Premier ministre.

Il propose un nouveau plan, articulé en six axes, le cinquième étant consacré aux jardins et aux espaces à  vocation publique. Pour cet axe, ses propositions prioritaires sont les suivantes (Annexe 9 du rapport) :

  • Mettre en place des chartes régionales entre les distributeurs, les pouvoirs publics et les associations de jardiniers amateurs
  • Communiquer sur les produits de substitution et sur une meilleure tolérance à  l’herbe et développer la notoriété de la plate-forme Jardiner Autrement et de l’outil Hortiquid
  • Ne plus autoriser la vente en libre-service des produits qui seront interdits en 2022
  • Renforcer la collecte et l’élimination des produits non utilisés et des emballages vides
  • Mettre en place un système d’agrément pour les jardiniers amateurs agissant dans un cadre collectif
  • Inciter les intercommunalités et les organisations gestionnaires d’espaces à  contraintes spécifiques à  s’engager dans la réduction de l’usage des pesticides
  • Intégrer les pesticides dans l’éco-conditionnalité des aides et un volet pesticides dans les conventions territoriales entre les agences de l’eau et les collectivités régionales
  • Renforcer la recherche et développement et développer la fonction d’institut technique non agricole de Plante & Cité
  • Rendre plus performant le site ecophytozna-pro.fr pour la diffusion des connaissances et des bonnes pratiques

Le rapport fait aussi des propositions sur le devenir de la loi Labbé, l’évolution des compétences intercommunales et la mutualisation. Ci-dessous, le texte de son chapitre E 45 « Accompagner la trajectoire Zéro phyto dans les espaces à  vocation publique », qui évoque notamment l’épineuse question du désherbage.

p 158 du rapport de Dominique Potier
p 158 du rapport de Dominique Potier

Pour en savoir plus : le rapport du député Potier

http://www.journaldelenvironnement.net/article/ecophyto-de-l-echec-au-rebond,53818

L'actualité de la Nature

Au gui !

Les grands peupliers de la base de loisirs de Cergy sont couverts de boules de gui. © Gilles Carcassès
Les peupliers de la base de loisirs et au loin l’église de Cergy. © Gilles Carcassès

Les grands peupliers de la base de loisirs de Cergy-Pontoise portent de nombreuses boules de gui.

un coup de vent a arraché ce pied femelle chargé de fruits. © Gilles Carcassès
Un gros coup de vent a arraché ce pied femelle chargé de fruits. © Gilles Carcassès
Très jeune pied de gui © Gilles Carcassès
Bébé gui © Gilles Carcassès

La jeune génération va prendre la relève. Lorsque la graine de gui a germé sur une branche, ses racines s’enfoncent dans le bois pour y puiser la sève brute et provoquent cette déformation en massue.

Expérience : la baie du gui est-elle juteuse ? © Gilles Carcassès
Expérience : la pulpe du fruit du gui est-elle juteuse ? © Gilles Carcassès

Surprise ! La pulpe file et s’étire de façon spectaculaire. Pas étonnant qu’on en fasse de la glu.

Un merle a fait son nid dans une boule de gui. © Gilles Carcassès
Un merle (ou une grive) a fait son nid dans une boule de gui. © Gilles Carcassès

Ca, c’est du super camouflage ! Alors, le gui une plaie pour les arbres, un bienfait pour les oiseaux ?

La mésange bleue sur une aubépine - base de loisirs, Cergy © Gilles Carcassès
La mésange bleue sur une aubépine – base de loisirs, Cergy © Gilles Carcassès

Les mésanges bleues sont expertes pour trouver les embryons de gui sur les branches : elles en raffolent.

Les grives draines, quant à  elles, consomment les baies. En laissant leurs fientes sur des branches, elles participent activement à  la dissémination du gui. Je me mets en chasse, je trouverai bien une grive draine photogénique. En voici une bien grosse, on dirait, là -bas :

Accipiter nisus © Gilles Carcassès
Accipiter nisus – base de loisirs, Cergy © Gilles Carcassès

Pas du tout une grive ! C’est un épervier mâle, attiré dans le secteur par de grands vols de tendres chardonnerets.

Sources :

Le gui une plante dispersée par les oiseaux, par biologie.ens-lyon

Le gui une plante fourragère, par Zoom Nature

L'actualité des jardins

Et si on faisait une spirale à  aromatiques ?

la spirale à  insectes du jardin écologique du Jardin des Plantes à  Paris © Gilles Carcassès
La spirale à  aromatiques du jardin écologique du Jardin des Plantes à  Paris © Gilles Carcassès

Inviter les insectes pollinisateurs au jardin et avoir toujours sous la main les herbes aromatiques pour la cuisine ? Faites d’une pierre deux coups avec une spirale à  aromatiques.

Dans quelques mètres carrés, par ce type de construction, on réunit deux écosystèmes : un talus bien drainé favorable aux plantes des pelouses calcaires et de la garrigue, et un muret de pierres sèches monté en spirale, paradis des lézards et gîte de nombreux insectes. Les nombreuses lamiacées que l’on peut y cultiver sont parmi les plus appréciés des bourdons et des abeilles sauvages et domestiques : lavande, romarin, sauge officinale, calament, thym, serpolet, sarriette, origan, menthe, sauge sclarée… En dehors de cette grande famille, d’autres plantes vivaces conviennent aussi pour les terrains secs, par exemple le fenouil, la camomille romaine, l’aneth… Et ne négligez pas la ciboulette, si résistante à  la sécheresse.

Les fleurs de menthe sont très visitées par les abeilles sauvages © Gilles Carcassès
Les fleurs de menthe sont très visitées par les abeilles sauvages – Cergy Grand centre © Gilles Carcassès
La sauge sclarée - Cergy Grand centre © Gilles Carcassès
La sauge sclarée – Cergy Grand centre © Gilles Carcassès
L'origan, plante indigène - Neuville © Gilles Carcassès
L’origan, plante indigène – Neuville © Gilles Carcassès
Un petit modèle visible au Parc floral de Paris © Gilles Carcassès
Un petit modèle visible au Parc Floral de Paris © Gilles Carcassès

Comment construire une spirale à  insectes, par Urnanbees

L'actualité de la Nature

Tentacules

cette tige d'élodée à  feuilles étroites héberge une colonie d'hydres © Gilles Carcassès
Cette tige d’élodée à  feuilles étroites héberge une colonie d’hydres © Alicia Cagnon

L’exploration naturaliste des bassins de la base de loisirs de Cergy-Pontoise par le groupe de plongeurs de la Fédération française d’études et de sports sous-marins se poursuit. Dimanche 7 décembre 2014, bravant le froid, les courageux participants ont enfilé leur combinaison à  la découverte de la faune et de la flore du bassin où se pratique le ski nautique. Alicia m’a rapporté cette image d’hydres qui ont élu domicile sur une plante aquatique (cliquez sur l’image pour la grossir).

L’hydre est un petit animal sans squelette qui capture de minuscules proies grâce à  ses tentacules. Elle est bien connue pour être capable de se régénérer entièrement à  partir d’un fragment. Elle peut aussi bourgeonner et se multiplier par clonage. Cet animal a donc le secret de l’immortalité, mais son sort est-il enviable : tous les jours manger du plancton, sans jamais rien connaître de la musique de Mozart ni du lapin chasseur ?

http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=525

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Oh, le beau mâle !

Un pic vert, vu au bois de Cergy © Gilles Carcassès
Un pic vert, vu au bois de Cergy © Gilles Carcassès

Dans la famille pic vert, les deux sexes se ressemblent, mais la moustache teintée de rouge permet de reconnaître le mâle.

Cette espèce qui fréquente les lisières forestières apprécie les herbes courtes. Il y cherche des fourmilières qu’il explore avec sa longue langue visqueuse munie de petits crochets. Si les fourmis forment l’essentiel de ses repas, il ne dédaigne pas les limaces, les mouches, les chenilles, les perce-oreilles, les charançons et les longicornes, et peut aussi agrémenter ses menus de quelques baies et graines.

Où les trouve-t-il ces herbes courtes ? Dans les clairières où prolifèrent les lapins, dans les herbages où pâturent les moutons, et aussi dans les parcs et les résidences. Ainsi les pelouses régulièrement tondues, qui sont si peu favorables à  la biodiversité, font le bonheur du pic vert. Favoriser la biodiversité n’est pas aussi simple que de suivre un recueil de recettes…

http://inpn.mnhn.fr/docs/cahab/fiches/Pic-vert.pdf

http://omnilogie.fr/O/Pourquoi_le_pic-vert_ne_devient_pas_toc-toc

Et les jeunes pics verts, on les reconnaît comment ? Facile : ils sont largement tachetés. © Gilles Carcassès
Et les jeunes pics verts, on les reconnaît comment ? Facile : ils sont largement tachetés. Photographie prise à  Courdimanche © Gilles Carcassès