Comme chaque année à l’automne, la Maison de la nature de Vauréal, en partenariat avec le Club mycologique de Conflans organise dans le bois de Boisemont une sortie pour découvrir le monde fascinant des champignons.
Retenez la date : le 7 octobre 2017 à 9h30.
Pour les conditions et réservations, c’est ici : http://www.vaureal.fr/content/programme-des-animations-maison-nature
Elle n’est pas plus féroce ni rapide à la course que les autres espèces, mais elle est joliment tachetée, la limace léopard.
Une limace qui participe au compostage
On trouve la limace léopard en forêt, dans le bois pourri. Elle consomme des matières végétales en décomposition et des champignons, et ne dédaigne pas non plus les cadavres d’autres limaces. Voilà une espèce bien utile au jardinier : elle participe à la fabrication du compost.
Les limaces, utiles au jardin ?
Et les autres espèces de limaces aussi sont utiles aux jardiniers (si,si). Sans elles, que mangeraient les carabes, les hérissons, les crapauds ? Tous ces auxiliaires qui vous aident à vous débarrasser, euh… des limaces, justement.
Si j’étais un escargot, je ferais demi-tour ! Ce petit silphe noir a une tête étroite qui lui permet d’explorer les coquilles d’escargots. Il mord sa proie, lui injecte un suc digestif toxique et le mange. On ne le voit pas souvent car il est discret le jour, se cachant sous des écorces ou dans le bois mort. Il fréquente les forêts, les bosquets et les jardins. Ce coléoptère commun dans de nombreux milieux est peu étudié par les entomologistes car il ne peut servir de bio-indicateur. Du coup, on sait assez peu de chose de sa biologie.
Voici une espèce proche, un peu plus grande, également de la famille des Silphidae. On rencontre Silpha carinata en forêt près des limaces écrasées et sous les cadavres de petits animaux. Sa larve se nourrit de charognes.
Pour différencier aisément ces deux espèces très ressemblantes, il faut bien observer la forme des quatre derniers articles des antennes.
C’est bientôt la saison des amours pour les batraciens ! Les grenouilles rousses s’accouplent souvent dès la fin février dans les mares forestières, suivies de près par les salamandres et les crapauds. En mai et juin viendra le tour des tritons et des grenouilles vertes.
La Ferme d’Ecancourt, à Jouy-le-Moutier, propose une animation pour les familles à la découverte des batraciens le mercredi 8 mars 2017. Je vous invite à prendre connaissance du programme d’animations que la Ferme a concocté pour les mois de mars et d’avril 2017. Vous trouverez aussi dans ce document les modalités d’inscription (cliquez sur l’image pour agrandir) :
Retrouvez nos articles sur la reproduction des grenouilles :
Le laccaire améthyste a un pied trop fibreux pour être consommé. On peut facilement confondre les exemplaires peu colorés de cette espèce avec deux champignons toxiques de petite taille également, Mycena pura et Inocybe geophylla lilacina. Donc, la plus grande prudence s’impose !
Le cortinaire violet n’est pas très fréquent. Cette belle espèce affectionne les hêtres. Il est fortement déconseillé de consommer des cortinaires car certaines espèces de cette famille sont très toxiques. On aperçoit à mi-hauteur de son pied des fibrilles sombres et allongées qui sont les restes de la cortine qui unissait le chapeau au pied, dans la jeunesse de ce champignon. Attention : ce détail n’est pas toujours très visible. Au moindre doute : à rejeter ! Mieux, n’y touchez pas, c’est une espèce rare.
Le pied bleu est un champignon de fin de saison au goà»t fruité pas très délicat. Certaines personnes le digèrent mal. Et il a, dit-on, la capacité de concentrer le plomb et les nucléides radioactifs.
Alors, si vous voulez régaler votre famille sans prendre de risques, vous trouverez au marché d’excellents champignons de couche. N’oubliez pas que chaque année des ramasseurs de champignons imprudents décèdent en France pour avoir consommer leur récolte. Et d’autres en gardent de graves séquelles invalidantes. Bon appétit.
La Maison de la Nature de Vauréal organisait mercredi 26 octobre 2016 pour un public familial sa première sortie champignons de l’automne, en partenariat avec le Club Mycologique Conflanais. Une vingtaine de personnes étaient au rendez-vous à Boisemont pour explorer la partie de forêt au-dessus de la ferme d’Ecancourt.
Le principe est simple : récolter (sans piller la forêt) le plus d’espèces possible pour alimenter l’animation pédagogique en deuxième partie de matinée.
Au retour des chercheurs, les mycologues de l’association trient le contenu des paniers, par famille et par genre.
Tout le monde est là ? Les explications peuvent commencer.
Chaque famille de champignons est présentée et l’on nous apprend les critères de reconnaissance, sans oublier les mises en garde pour les risques d’intoxication. Ici, deux cortinaires, un jaune et un violet très foncé. Sur le petit jaune, encore jeune, on distingue très bien la cortine, ces filaments qui unissent le chapeau au pied et qui ont donné son nom à la famille. Les cortinaires, ça ne se mange pas : trop d’espèces de cette famille détruisent les reins !
Avis aux amateurs : une deuxième sortie est organisée samedi 29 octobre 2016, voir ici pour s’inscrire
Qui n’a jamais goà»té au bonheur d’une promenade en forêt ? Les cergypontains sont gâtés avec le grand massif de l’Hautil, réservoir de biodiversité à la porte de l’agglomération.
Ce petit champignon très coriace est bioluminescent : il brille jour et nuit ! Il faut semble-t-il une chambre noire et un appareil photo en pose longue pour en percevoir la lumière. A quoi cela lui sert-il ? Mystère… Certains animaux perçoivent-ils cette faible lumière et participent-ils à la dissémination du champignon ?
D’autres champignons lignivores ont le même pouvoir étrange.
C’est le cas de l’armillaire couleur de miel, responsable du pourridié qui attaque les racines des vignes et des arbres fruitiers. C’est le mycélium dans le bois pourri qui est luminescent. Je connais de solides gaillards qui consomment ces champignons réputés pour le moins indigestes, voire toxiques. Peut-être en espèrent-ils des idées lumineuses ?
Ces cordons mycéliens d’armillaire s’étaient développés sous l’écorce d’un arbre. L’arbre en est mort, et l’écorce est tombée. L’armillaire a fini par mourir et ces cordons noircis ne risquent plus de briller dans la nuit. D’autres espèces de champignons ont pris la relève pour décomposer le bois mort.
On pourrait confondre cet autre champignon lignivore avec un jeune pleurote. Mais il est extrêmement amer : peu de risque de le consommer et de s’empoisonner avec.
Panellus stipticus croît un peu partout dans le monde ; les spécimens de l’Est des Etats-Unis sont particulièrement bioluminescents : leurs lames brillent dans la nuit !
La léotie lubrique se cache dans la mousse. Ce petit champignon ressemble à un clou jaune très visqueux. Ce toxique ne doit pas être confondu avec une jeune chanterelle en tube, d’autant plus qu’il pousse dans les mêmes stations.
Ce fut l’une des espèces peu communes découvertes en forêt de Boisemont mercredi 21 octobre 2015 lors de la sortie champignons organisée par la Maison de la Nature de Vauréal et animée par les membres du Club Mycologique Conflanais.
La chanterelle en tube, bon comestible, présente des plis sous le chapeau.
Un champignon sur talons aiguilles ! Cette autre curiosité croît sur le bois pourri, surtout sur le bouleau.
A la fin de la sortie, Marie-Louise Arnaudy, présidente du Club Mycologique Conflanais a donné d’intéressantes explications sur les champignons rassemblés par le public.
Les participants ont ainsi pu apprendre tous les critères pour reconnaître les dangereuses amanites panthère et tue-mouches.
Souvent associées à la Toussaint, d’où, peut-être, leur nom peu engageant, les trompettes de la mort sont déjà là cette année.
Ce champignon noir à revers gris cendré en forme d’entonnoir est très facile à reconnaître. C’est un bon comestible à la saveur fruitée, mais un peu coriace quand il est âgé. Il pousse souvent en troupes serrées. Ce champignon mycorhizien affectionne le voisinage des charmes et des hêtres.
Vous le verrez peut-être en compagnie d’Asterophora, ce curieux champignon parasite qui pousse sur les russules noircissantes très abondantes en ce moment.