L'actualité de la Nature

La pulmonaire à  longues feuilles

Pulmonaria longifolia – Jouy-le-Moutier © CACP – Emilie Périé

En repérage du côté de la mare de l’Hautil, nous avons eu la bonne surprise de découvrir cette petite fleur au bord de la mare et dans les fossés côté Jouy-le-Moutier. La pulmonaire à  longue feuille est rare en àŽle-de-France, selon la base de données CETTIA. Décidément, la mare de l’Hautil regorge de pépites botaniques. Des 12 espèces de Pulmonaria recensées dans l’INPN, Pulmonaria longifolia est la seule présente naturellement en àŽle-de-France.

Cyme scorpioà¯de de la pulmonaire – Boisemont © CACP – Gilles Carcassès

De la famille des Boraginacées elle présente des caractéristiques communes à  d’autres plantes de cette famille. Comme le myosotis, sa cyme est scorpioà¯de et s’enroule telle la queue d’un scorpion. Comme la vipérine ou la bourrache, ses fleurs passent du rose au bleu soutenu en quelques jours après la floraison.

Variations roses de pulmonaires – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Due à  une modification du pH dans les cellules florales, cette variation de couleur pourrait être un avantage reproductif pour la fleur. En effet, la plante a besoin du concours des bourdons pour assurer sa pollinisation. Et, pour être efficace, elle a besoin que les bourdons visitent des fleurs de plusieurs individus différents (afin d’optimiser le brassage génétique).

Pétales d’un bleu profond © CACP – Emilie Périé

Or, il apparaît que les fleurs roses de pulmonaire attirent plus les bourdons que les fleurs bleues. Attiré par la masse florale d’un individu de Pulmonaria le bourdon butinera préférentiellement les fleurs roses (jeunes, et donc ayant moins de chance d’avoir été déjà  butinées) et passera rapidement au pied suivant, emportant avec lui le pollen à  échanger avec les individus voisins. Les fleurs bleues, plus âgées de quelques jours ayant été, a priori, déjà  butinées. Les fleurs d’une même cyme s’ouvrant de manière échelonnée dans le temps, le brassage est optimisé.

Feuille tachetée de la pulmonaire © CACP – Emilie Périé

Les feuilles de la pulmonaire sont également assez impressionnantes. A la fois duveteuses et rugueuses, elles présentent des taches blanches ressemblant à  des alvéoles pulmonaires qui auraient donné son nom à  la fleur : herbe aux poumons ou pulmonaire.

 

Sources :

La flore d’àŽle-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Chronique détaillée sur le changement de couleur de la pulmonaire, par ZoomNature

La pulmonaire à  longue feuille, par FLORIF

Retrouvez dans nos articles d’autres borraginacées:

Vipérines

La buglosse des champs

L'actualité de la Nature

Le pouillot véloce

Le pouillot véloce – Pontoise © CACP – Emilie Périé

Ce petit oiseau (il ne pèse pas plus d’une dizaine de grammes) voletait frénétiquement au-dessus de la mare des Larris. Jouant les acrobates sur des branches de saules immergées il chassait des insectes à  l’aide de son bec fin.

Le pouillot véloce, Phylloscopus collybita, fait partie des premiers migrateurs à  revenir d’Afrique, dès début mars. Si son plumage est assez peu remarquable et ne permet pas de le distinguer facilement des autres pouillots (7 espèces en àŽle-de-France) son chant est lui caractéristique.

« Tchip-tchap tchip-tchap » on l’appelle le compteur d’écus. Son chant sonne comme s’il égrainait des pièces dans une bourse.

L’avez-vous entendu ?

Le pouillot véloce – Pontoise © CACP – Emilie Périé

S’il n’est pas farouche, il n’a pas volé son nom : véloce. A peine un regard et le voilà  reparti à  ses va-et-vient frénétiques. Il n’est pas facile à  observer et encore moins à  photographier. Mais il s’entend très facilement. Il est fréquent dans les villes, les parcs, les jardins…

Et il s’entend d’autant mieux en cette période ! D’après les derniers résultats de BruitParif, avec le confinement les bruits anthropiques et la pollution sonore ont fortement baissés en àŽle-de-France au profit des chants d’oiseaux. Eux qui dépensaient des trésors d’énergie à  chanter plus fort et modifier leur fréquence de chant pour se faire entendre, ce répit est bien mérité !

Pas de doutes, il y a bien un pouillot dans le quartier. Je l’entends compter sa monnaie au milieu des chants de fauvettes, de mésanges et de rouges-queues. Chez vous aussi ?

Sources :

Le pouillot véloce, par Oiseaux.Net

Le rapport de BruitParif sur les effets du confinement en àŽle-de-France

Confinement, les chants d’oiseaux reprennent le dessus, par FranceBleue Yvelines

Le manuel d’écologie urbaine, par Audrey Muratet, François Chiron et Myr Muratet

Retrouvez notre article :

Le pouillot véloce, agent de biocontrôle

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Vous avez la chance d’entendre ou voir des oiseaux par votre fenêtre ? Informez-en la LPO grâce au programme « Confinés mais aux aguets » !

L'actualité de la Nature

Joyeuses Pâques !

Les lapins de garenne (Oryctolagus cuniculus)

Lapins aux aguets © CACP – Léo Micouin

Lundi dernier, c’était tout une colonie qui gambadait heureuse dans le parc des Larris de Pontoise. Nous avons beau être confinés, nos amis, eux, semblent bien en profiter. Aujourd’hui, ils se joignent à  nous pour vous souhaiter de joyeuses pâques.

Pourquoi « de Garenne » ?

La garenne ne donne pas d’indication géographique quant à  la répartition de l’espèce mais désigne l’ensemble des terriers reliés par les galeries. C’est dans ces terriers que se trouve le foyer, où la lapine peut donner naissance jusqu’à  12 lapereaux par portée. Ces nouveaux-nés restent auprès de leur mère durant 7 semaines, le temps de prendre assez de poids, pour partir ensuite gambader seuls comme des grands.

Les juvéniles sont appelés « lapereaux » © CACP – Léo Micouin

La drôle d’alimentation du lapin

Le lapin est herbivore : il se nourrit d’herbes grasses, de tiges, de racines et même d’écorces… Chaque jour, notre lapin adulte peut consommer jusqu’à  500 grammes de plantes !

Le lapin est assez craintif, il faut rester discret ! © CACP – Léo Micouin

Mais au delà  de son herbivorie, le lapin est aussi concerné par la caecotrophie : pour assimiler correctement les nutriments contenus dans son alimentation, les aliments doivent subir une deuxième digestion. Le lapin ingurgite ses déjections, les caecotrophes, de façon à  dégrader la cellulose des substances végétales qu’il a auparavant ingérées. Cette étape est totalement normale et même vitale pour le lapin.

Celui-ci semble s’être fait mordiller l’oreille droite, pourtant, il n’a pas l’air en chocolat. © CACP – Léo Micouin

Sources :

Lapin de garenne, par jaitoutcompris.com

Caecotrophie, par comportementdulapin.com

Retrouvez d’autres articles sur la biodiversité du parc des Larris :

A la mare du parc des Larris

Le repas du lampyre

Tachées ou perforées ?

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Quant à  la nature, elle ne s’est pas arrêtée, bien au contraire. Elle profite du calme relatif dans nos villes pour s’épanouir. Le Muséum national d’Histoire naturelle vous propose de l’observer depuis vos fenêtres. Retrouvez les observatoires adaptés au confinement, par VigieNature !

L'actualité de la Nature

Mouche de la Saint-Marc

Bibio marci en vol © CACP – Emilie Périé

Depuis quelques jours je vois de drôles de mouches voler au-dessus du jardin en laissant traîner leurs pattes. Elles sont toutes noires, en grand nombre, parfois par deux, d’un vol pas très vif.

Difficile à  identifier au vol, mais heureusement, l’une d’entre elle se pose enfin.

Corps allongé d’un bon centimètre, noir et velu, ailes fumées, éperon aux pattes antérieures… Nous avons ici à  faire à  la mouche de la Saint-Marc ! On l’appelle ainsi, ou Bibio marci, car on la rencontre essentiellement autour de la Saint-Marc (le 25 avril). Mais avec la douceur de ce printemps, cela fait déjà  quelques jours que des dizaines d’adultes s’ébattent dans le jardin.

Bibio marci femelle © CACP – Emilie Périé

Dans la famille des Bibionidées, c’est la plus fréquente en àŽle-de-France (source CETTIA). Les adultes sont pollinisateurs, ce qui explique pourquoi je les vois tourner autour du pommier qui commence à  sortir ses fleurs.

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Toilette matinale pour ce Bibio marci mâle sur une tige de pommier.

Assez fréquemment chez les mouches, on peut différencier les mâles et femelles grâce à  la forme des yeux. Chez la mouche de la Saint-Marc c’est assez flagrant : la femelle a de tout petits yeux comparés à  ceux du mâles. Voyons plutôt sur ces deux individus en pleine reproduction sur la fenêtre de Léo.

Bibio marci, femelle à  gauche, mâle à  droite © CACP – Léo Micouin

Sources :

La mouche de la Saint-Marc, par Quel est cet animal ?

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Quels seront les effets du confinement sur la biodiversité ? L’Agence Régionale de Biodiversité propose un éclairage intéressant, illustré par le cas de la mouche de la Saint-Marc. Confinement et biodiversité

Agenda, L'actualité de la Nature

Joyeux anniversaire !

Aujourd’hui le blog Nature en ville à  Cergy-Pontoise a 7 ans. Depuis 7 ans nous avons publié plus de 1500 articles (1577 pour être exacte!) dans lesquels nous vous avons présenté des espèces du territoire, des expériences de découverte de la nature, des bonnes pratiques de gestion des espaces vivants … Nous avons eu l’occasion de tirer le portrait à  un certain nombre de petites (ou de grosses) bêtes, de plantes, de champignons, en essayant de représenter tous les groupes du vivant macroscopique*.

Or, le monde scientifique dispose de la description d’environ 1,8 million d’espèces. Et on estime à  8 ou 10 millions le nombre d’espèces encore inconnues. Bien sà»r, toutes ne sont pas présentes sur le territoire de Cergy-Pontoise, mais cela laisse présager de quelques belles rencontres. Une information alléchante : on estime à  1600 le nombre de plantes à  fleurs indigènes en àŽle-de-France, 112 celui des papillons de jour et 178 pour les oiseaux nicheurs. Ouvrons l’œil et restons curieux, la nature n’a pas fini de nous émerveiller !

*Nous ne sommes pas équipé pour vous présenter les bactéries en images.

Sources :

Chiffres clés de la biodiversité, par l’Agence Régionale de la Biodiversité en àŽle-de-France

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Pour continuer à  en découvrir davantage sur la nature en ville et ses enjeux retrouvez deux cycles de conférences en ligne, gratuites et ouvertes à  tous !

L'actualité de la Nature

Le lit des mésanges

Bravo à  Benjamin et Yann qui sont les premiers à  avoir aperçu le charmant minois de la mésange à  longue queue dans son nid.

Mésange à  longue queue au nid – Vauréal © Christophe Etchemendy

Aegithalos caudatus, la mésange à  longue queue est une vraie bâtisseuse. A l’aide de mousses et de lichens elle construit un nid ovale, entièrement fermé sauf pour une entrée circulaire sur le côté.

Mésange à  longue queue, Saint-Ouen l’Aumône © CACP – Emilie Périé

Le mâle et la femelle travaillent ensemble à  la construction du nid. La femelle y pondra 8 à  10 œufs, puis environ 15 jours plus tard …

Mésanges à  longue queue – Cergy © CACP – Emilie Périé

… les oisillons écloront !

Habituellement les pontes ne commencent qu’en avril. Celle-ci a été vue au nid dès début mars. Peut-être la conséquence des températures relativement hautes de cet hiver ?

Sources :

La mésange à  longue queue, par la LPO

Retrouvez dans nos articles :

La mésange à  longue queue

Petite mésange est devenue grande

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Retrouvez la chronique ornithologique de l’Agence Régionale de Biodiversité en àŽle-de-France, chaque jour un nouvel oiseau !

Non classé

Photo mystère d’avril 2020

© Christophe Etchemendy

Que voyez-vous dans les thuyas de Vauréal ?

A lundi pour la réponse !

 

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Retrouvez un article très éclairant, par l’Agence Régionale de Biodiversité en àŽle-de-France, sur les liens entre biodiversité et épidémie.

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Confinement et colocation

En cette période peu ordinaire, confinée chez moi, je suis attelée à  mon télétravail quand je vois passer à  la fenêtre une abeille sauvage. Une osmie, Osmia cornuta, cherche désespérément à  faire son nid dans les trous d’évacuation de l’eau de mes fenêtres.

Ni une ni deux, ayant les outils à  la maison, je scie une bà»che, y perce quelques trous et la fixe à  la rambarde de la fenêtre.

Hôtel à  osmie © CACP – Emilie Périé

Mon hôte ne tarde pas à  accepter le contrat, et voilà  qu’une nouvelle colocation s’instaure.

Osmia cornuta dans l’hôtel à  insecte © CACP – Emilie Périé

Installation progressive

Ma colocataire est une femelle. A la différence des mâles elle n’a pas le front blanc, et surtout, chez les osmies, seules les femelles s’occupent du nid. Je la vois faire des allers-retours entre le nid et le jardin.

Osmie à  l’hôtel © CACP – Emilie Périé

Elle me montre d’abord son postérieur tout roux. Elle est en train de déposer des grains de pollens et du nectar sous forme de petites boulettes dans le nid. Les larves s’en nourriront avant de devenir de jolies abeilles poilues.

 

Osmie à  l’hôtel © CACP – Emilie Périé

Puis son front noir. Elle est en train de pondre. Dans un nid, de quelques centimètres de profondeur, l’osmie pond plusieurs œufs, qu’elle sépare dans des petites logettes. Elle fabrique des parois à  partir de cellulose. Chaque loge individuelle contient un œuf et une boulette de pollen et de nectar. Les oeufs femelles sont les plus en profondeur et les oeufs mâles les plus proches de la sortie. Ils émergeront les premiers au prochain printemps et attendront la sortie des femelles pour démarrer un nouveau cycle de reproduction.

Nid d’Osmia cornuta © CACP – Emilie Périé

En quelques jours le travail est accompli. Le nid est plein d’œufs et de pollen puis rebouché avec de la terre. Au printemps prochain je devrais avoir de nouveaux butineurs au jardin !

Bouche à  oreille

L’hôtel a l’air de plaire, en voilà  une deuxième !

Osmia cornuta en approche © CACP – Emilie Périé

Retrouvez nos astuces pour construire votre hôtel à  osmies :

Un hôtel pour les osmies

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L'actualité de la Nature

Le grèbe huppé

Le grèbe huppé, à  l’àŽle de Loisirs © CACP – Emilie Périé

Avec son œil rouge et sa crête noire ce bel oiseau n’est pas un canard, c’est un grèbe : Podiceps cristatus, le grèbe huppé. C’est la plus commune des cinq espèces présentes en àŽle-de-France.

Ici en plumage inter-nuptial (couleurs d’hiver) on le reconnait à  sa houppette noire et à  sa taille, c’est le plus grand des grèbes franciliens. En période de reproduction, au printemps, il est impossible de le confondre avec un autre oiseau : sa huppe se redresse et son cou se pare de roux.

Grèbe huppé en plumage nuptial © CACP – Gilles Carcassès
Le voilà  parti ! © CACP – Emilie Périé

Comme la plupart des oiseaux d’eau le grèbe huppé est un très bon plongeur et pêcheur. Il peut tenir plusieurs minutes en apnée et aller chercher des poissons jusqu’à  20 mètres de profondeurs. A l’heure du repas il est compliqué de le voir plus de quelques secondes à  la surface pour lui tirer le portrait !

Sources :

Le grèbe huppé, par Oiseaux.Net

Retrouvez dans nos articles, d’autres oiseaux d’eau :

Le grèbe castagneux

Le grand cormoran

L'actualité de la Nature

Xanthoria parietina, au voleur !

Xanthoria parietina, la parmélie des murailles – Puiseux-Pontoise © CACP – Emilie Périé

La parmélie des murailles, ce joli lichen jaune est probablement le lichen le plus observé sur les arbres en France (d’après les résultats du protocole LichenGo!). On le trouve également sur les rochers et les murs. Nous l’avions déjà  observé ici, là , là  et encore là .

A la différence de Evernia prunesti qui se reproduit par bouturage, Xanthoria parietina utilise un système de reproduction sexuée. Il faut donc deux parents qui donneront naissance à  une nouvelle génération génétiquement différente. Les spores, à  l’origine des nouveaux individus, sont produites dans des organes en forme de coupelles, appelées apothécies.

Apothécies de Xanthoria parietina © CACP – Gilles Carcassès

Dans cette forme de reproduction, seul le champignon se multiplie. La spore produite doit ensuite trouver une algue avec laquelle s’associer pour reformer un lichen. Il y a  des algues qui se développent naturellement sur l’écorce des arbres, d’autres qui s’extraient de lichens voisins, mais la parmélie a une autre technique. Il lui arrive de tout simplement voler les algues d’un lichen déjà  en place ! Pas étonnant que ce soit le lichen le plus fréquent …

Sources :

Les cahiers techniques de l’association CPN, Lichen de quoi ai-je l’air

Le protocole LichenGo!

Retrouvez dans nos articles d’autres histoire de lichens :

Lichens

Une biodiversité qui se porte bien