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Fleur de Pâques !

Bravo à  François qui reconnu un cœur de pâquerette !

Bellis perennis, la pâquerette – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

Un peu, beaucoup, …

La pâquerette, Bellis perennis, fait partie de la famille des Astéracées. Aussi, l’image ci-dessus ne représente pas une fleur, mais une inflorescence en capitule. Chacun des tubes jaunes et chacun des « pétales » blancs (des ligules) sont des fleurs à  part entière. Les fleurs blanches sont composées de trois pétales soudés entre eux qui abritent des étamines (pièces mâles). Les tubes jaunes sont formés de cinq pétales qui entourent un style (pièce femelle).

Bellis perennis, la pâquerette – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

De saison

La pâquerette, dont l’étymologie du nom laisse peu de place au doute, est une fleur de début de printemps, qui fleurit à  Pâques.

De petite taille et appréciant un fort ensoleillement, elle tolère mal la concurrence et se plait beaucoup dans les milieux ouverts et perturbés (les pelouses régulièrement tondues, les pâtures broutées et piétinées). En ce moment, selon la densité des populations, elle colore en blanc et jaune les pelouses et bords de route, puis en rose en fin d’après-midi quand les capitules se referment pour la nuit (le dessous et la pointe des ligules blancs sont souvent teintés de pourpre).

Groupe de pâquerettes – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

Son nom l’indique, Bellis perennis est une plante pérenne. Sa rosette de feuilles perdure pendant l’hiver et maintient du vert dans les espaces tondus.

Pâquerettes – Cergy © CACP – Emilie Périé

Source

Bellis perennis par TelaBotanica

L'actualité de la Nature

Joyeuses Pâques !

Les lapins de garenne (Oryctolagus cuniculus)

Lapins aux aguets © CACP – Léo Micouin

Lundi dernier, c’était tout une colonie qui gambadait heureuse dans le parc des Larris de Pontoise. Nous avons beau être confinés, nos amis, eux, semblent bien en profiter. Aujourd’hui, ils se joignent à  nous pour vous souhaiter de joyeuses pâques.

Pourquoi « de Garenne » ?

La garenne ne donne pas d’indication géographique quant à  la répartition de l’espèce mais désigne l’ensemble des terriers reliés par les galeries. C’est dans ces terriers que se trouve le foyer, où la lapine peut donner naissance jusqu’à  12 lapereaux par portée. Ces nouveaux-nés restent auprès de leur mère durant 7 semaines, le temps de prendre assez de poids, pour partir ensuite gambader seuls comme des grands.

Les juvéniles sont appelés « lapereaux » © CACP – Léo Micouin

La drôle d’alimentation du lapin

Le lapin est herbivore : il se nourrit d’herbes grasses, de tiges, de racines et même d’écorces… Chaque jour, notre lapin adulte peut consommer jusqu’à  500 grammes de plantes !

Le lapin est assez craintif, il faut rester discret ! © CACP – Léo Micouin

Mais au delà  de son herbivorie, le lapin est aussi concerné par la caecotrophie : pour assimiler correctement les nutriments contenus dans son alimentation, les aliments doivent subir une deuxième digestion. Le lapin ingurgite ses déjections, les caecotrophes, de façon à  dégrader la cellulose des substances végétales qu’il a auparavant ingérées. Cette étape est totalement normale et même vitale pour le lapin.

Celui-ci semble s’être fait mordiller l’oreille droite, pourtant, il n’a pas l’air en chocolat. © CACP – Léo Micouin

Sources :

Lapin de garenne, par jaitoutcompris.com

Caecotrophie, par comportementdulapin.com

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A la mare du parc des Larris

Le repas du lampyre

Tachées ou perforées ?

Informations confinement :

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Quant à  la nature, elle ne s’est pas arrêtée, bien au contraire. Elle profite du calme relatif dans nos villes pour s’épanouir. Le Muséum national d’Histoire naturelle vous propose de l’observer depuis vos fenêtres. Retrouvez les observatoires adaptés au confinement, par VigieNature !