La LPO Île-de-France poursuit son initiative « Observer utile, 5 min pour un EPOC », visant à générer un maximum de données via le protocole EPOC (estimation des populations d’oiseaux communs) le 8 mai. Il s’agit de choisir un point (ou plusieurs !) et de noter tous les oiseaux vus ou entendus à 200 mètres à la ronde pendant une durée de 5 min. Pour contribuer, enregistrez vos observations directement avec NaturaList ou sur Faune France après les avoir noter dans un carnet.
Comme l’an dernier, un tirage au sort parmi les participants récompensera les fournisseurs de données les plus assidus !
Les hirondelles et les martinets, deux groupes emblématiques des oiseaux migrateurs, sont depuis toujours des symboles de l’arrivée du printemps et de la douceur des jours d’été. Leur silhouette gracieuse dans le ciel, leurs vols acrobatiques et leurs chants joyeux font partie intégrante de notre paysage et ne vont pas tarder à venir égayer nos journées. Cependant, ces espèces, qui ont élu domicile dans nos constructions, sont particulièrement vulnérables aux travaux de rénovation ou d’isolation.
La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) Île-de-France lance une enquête citoyenne afin de mieux identifier la présence des nids d’hirondelles et de martinets. L’objectif principal de cet observatoire est de sensibiliser l’ensemble de la population et de prévenir les destructions de nids (rappel : les hirondelles et martinets sont des espèces protégées, la destruction des nids est interdite et passible d’une amende relativement salée). Un bel exemple de préservation des nids sur un bâtiment est celui du château de Grouchy !
Nous revoilà avec nos faux pissenlits et pour se faire on reste dans le thème avec des plantes de la famille des astéracées jaunes : j’ai nommé les Séneçons.
Il est possible d’observer une dizaine d’espèces de Séneçon en Île-de-France dont le célèbre Séneçon du Cap, le Séneçon jacobée, le Séneçon commun ou encore le Séneçon visqueux.
Sur le plan étymologique, Séneçon ou Senecio son nom scientifique, vient du latin senex « vieillesse » ou « sénescence » qui fait probablement allusion aux aigrettes blanches des fruits.
Le fruit du Séneçon commun est celui qui se rapproche le plus du pissenlit. Ce séneçon est une plante annuelle omniprésente et très abondante dans toute la région. Physiquement il présente de longs poils laineux formant souvent des bourres à l’aisselle des feuilles et rameaux, il se distingue par sa tige dressée et ramifiée, pouvant mesurer de 10 à 50 cm de hauteur.
Considéré comme une adventice urbaine, il se trouve facilement dans les friches, pépinières, décombres, trottoirs, jardins etc… Il n’est cependant pas le bien venu dans les prairies puisqu’il semble être toxique en cas d’ingestion par les herbivores.
Du côté du séneçon de Jacobée (Jacobaea vulgaris) la différence avec le pissenlit est d’autant plus marquée que ce séneçon a deux types de fleurs : ligulées (en forme de pétale) et tubulées (en forme de tube) ; comme une pâquerette par exemple.
Ces fleurs ont un lien fort avec les pollinisateurs, on note par exemple le papillon Goutte de sang dont la chenille est inféodée au séneçon de Jacobée.
Un webinaire spécial pollinisateurs
L’occasion de vous parler du deuxième épisode du cycle de conférences Fausses bonnes idées, « Les abeilles domestiques vs les pollinisateurs sauvages » qui aura lieu le 29 avril. Le programme complet et inscription sur la page de l’Agence Régionale de la Biodiversité.
Retrouvez dans ces articles les autres fleurs de la série :
L’OPIE (Office pour les Insectes et leur Environnement) lance une série de six webinaires gratuits ouverts à tous, offrant une plongée passionnante dans le monde fascinant des insectes.
Animés par des experts, ces sessions interactives promettent de captiver l’audience en explorant divers aspects de l’entomofaune. Du plaisir de s’émerveiller devant ces petites créatures à l’exploration de leur histoire, en passant par la réflexion sur notre relation actuelle avec elles, jusqu’à l’anticipation d’un avenir où elles joueraient un rôle différent, chaque webinaire promet une expérience enrichissante et stimulante.
Les participants seront également invités à contribuer en posant des questions et en partageant leurs réflexions sur les insectes, la recherche entomologique et les actions concrètes pour les protéger. Avec quatre sessions prévues entre fin avril et fin juillet, cette première partie du programme s’annonce comme une opportunité passionnante de réaliser un état des lieux des relations entre humains et insectes !
Toutes les webinaires sont réalisés les mercredis de 18h30 à 19h30 !
N’hésitez pas à participer à une et pourquoi pas toutes les séances prévues :
PREMIERE SEANCE MERCREDI 24 AVRIL : « S’EMERVEILLER UN PEU » Inscrivez vous en cliquant sur le lien suivant : Inscription
DEUXIÈME SÉANCE MERCREDI 29 MAI : « CONNAîTRE L’HISTOIRE POUR PENSER L’AVENIR » Inscrivez vous en cliquant sur le lien suivant : Inscription
TROISIEME SEANCE MERCREDI 26 JUIN : « LES INSECTES ET VOUS ! « Inscrivez vous en cliquant sur le lien suivant :Inscription
QUATRIEME SEANCE MERCREDI 24 JUILLET : « UN MONDE SANS INSECTE » Inscrivez vous en cliquant sur le lien suivant :Inscription
Pour plus de renseignement, rendez-vous sur le site de l’OPIE
Ne manquez pas la transhumance 2024 des moutons d’éco-pâturage !
Vous êtes invités à suivre les brebis sur tout ou partie du parcours depuis la Ferme d’Ecancourt à Jouy-le-Moutier le samedi 27 avril à 13h30 jusqu’à Courdimanche le dimanche 28 avril à 17h. Cet événement est l’occasion de parcourir notre territoire, de découvrir les paysages et les espèces qui l’habitent mais également de profiter des animations lors des différentes escales (à Maurecourt, Vauréal, Cergy et Courdimanche).
Joli papillon de la famille des Hespéridés, l’hespérie de la mauve est distribuée dans toute l’Europe et bien qu’elle soit peu commune sur le territoire. De mai à août cette Hespérie papillonnera dans les coteaux fleuris et les prairies humides qu’elle affectionne particulièrement.
Les chenilles de ce papillon se trouvent principalement sur des Rosacées (une famille cosmopolite qui comprend aussi bien des plantes herbacées vivaces que des arbustes ou des arbres), notamment des potentilles tels que le fraisier des bois ou encore la ronce commune. En revanche, elle ne pond pas sur les mauves… Il semblerait qu’elle est été confondue avec l’hespérie de l’alcée il y a de cela quelques siècles et le nom sera resté.
Le dessus des ailes gris brun, est marqué par de nombreuses taches blanches de même taille mais, contrairement à l’hespérie des sanguisorbes, le bord des ailes antérieures est dépourvu de la série de taches parallèle au bord. Le dessous des ailes, gris jaunâtre ou verdâtre, parfois roux, présente des taches blanches anguleuses dont une forme d’enclume sur les ailes postérieures.
Toute l’équipe vous convie à cette conférence pour tous publics. On y parlera notamment de l’aménagement vertueux du bassin de la Louvière ou de celui de la plaine des Linandes. On espère vous y voir nombreux !
Retrouvez ici des précédents rendez-vous du développement durable :
Petit portrait sur ce géant des prés pourtant bien rare à observer…
L’Agaric géant des prés, Agaricus urinascens, est un champignon de la famille des Agaricaceae.
C’est une espèce caractérisée par son aspect massif, son anneau denté-crénelé, son pied grossièrement floconneux-squamuleux (en référence à la présence de squamules, c’est-à-dire de petites écailles) et son odeur d’abord anisée puis désagréable.
Ce gros champignon blanc est aussi surnommé « Boule de neige », on insiste sur sa taille puisque son chapeau peut atteindre 20 cm de diamètre et 30 cm de hauteur totale !
L’agaric est une espèce peu fréquente, mais il est néanmoins possible de le rencontrer à la fin de l’été et à l’automne, après de bonnes pluies. Son habitat varie entre les pâturages, les forêts, terrains calcaires, et zones alpines.
Bien que ce champignon soit comestible, assurez-vous d’être sûr de l’identification pour éviter tout danger d’intoxication.
Chaque année, à partir du moins de février, les amphibiens sortent de leur hivernage et migrent lors de soirées humides et douces pour se reproduire en milieu aquatique, telles que les mares, étangs et rivières environnantes.
Durant ce trajet souvent long et périlleux, ces espèces sont confrontées à de nombreux obstacles, notamment aux routes. Ces barrières infranchissables interrompent leur habitat et le passage de voitures les condamnent à l’écrasement.
Inauguration d’un crapaudrome
Afin de pallier à la mortalité des amphibiens sur les routes, un groupe d’habitants bénévoles de Menucourt a réalisé un crapaudrome sur la route menant à la Fondation John BOST !
Un crapaudrome est une installation ayant pour objectif d’amener en toute sureté les crapauds (et autres amphibiens) vers leur site de reproduction :
Le dispositif est constitué d’une bâche tendue le long de la route et de plusieurs de seaux enfouis au ras du sol.
Blocage des amphibiens : Lorsque les amphibiens migrent vers leurs lieux de reproduction, ils sont bloqués par la bâche. Ils la longent et finissent par tomber dans l’un des seaux.
Collecte quotidienne : Chaque matin, une collecte est effectuée, et les amphibiens sont relâchés de l’autre côté de la route, en toute sécurité.
Le crapaudrome mis en place comprend une dizaine de seaux, espacés de quelques mètres. Une branche a été disposée dans chacun d’entre eux, afin de permettre la sortie des micromammifères et éviter qu’ils soient piégés dans les seaux.
Chaque matin les seaux sont vérifiés, si un amphibien vient à s’y mettre, il est alors emmené de l’autre coté de la route afin qu’il poursuive en sécurité son chemin vers son point d’eau.
Participez aux enquêtes d’observation !
L’Agence régionale pour la biodiversité en Île-de-France (ARB îdF) vous invite à participer au recensement des sites d’écrasements d’amphibiens grâce à cette plateforme participative de saisie en ligne. Une centaine de sites ont pu être recensés jusqu’à maintenant, qui ont notamment pu être sécurisés via des ouvrages de type Crapaudromes et Crapauducs.
Pour participer et obtenir davantage d’informations, rendez-vous sur le site GeoNature-citizen.
Le Canard colvert, Anas platyrhynchos, est l’une des espèces de la famille des Anatidés les plus répandues et reconnaissables à travers le monde. Avec de faibles exigences d’habitat, il fréquente une grande variété de milieux humides, qu’il s’agisse de petites mares saisonnières ou de vastes plans d’eau, de cours d’eau étroits ou de larges rivières, tant stagnants que courants. Les deux bassins du parc François Mitterrand ont l’air de lui convenir parfaitement !
Cette espèce présente un dimorphisme sexuel marqué. Les mâles, appelés « colverts », arborent un plumage aux couleurs vives, avec une tête vert métallique, un collier blanc distinctif et un corps gris-brun. Leurs ailes exhibent des marques bleues et blanches éclatantes lorsqu’elles sont déployées en vol. Les femelles, quant à elles, sont plus discrètes, avec un plumage brun tacheté pour se camoufler dans leur environnement lors de la nidification .
Attention les canards ne mangent pas de pain !
Il est un oiseau avec un régime alimentaire varié et profite des opportunités qui se présentent à lui. Omnivore, ce canard se nourrit de graines et de végétaux divers, mais ne néglige pas pour autant les petits animaux aquatiques qu’il est susceptible de trouver. En effet, son bec est capable de filtrer des proies de petite taille !
Les couvaisons du colvert commencent dès les mois de février et de mars. Elles durent en moyenne une trentaines de jours. Leurs nids sont généralement en marge de l’eau, à l’abri d’une éventuelle montée des eaux. On les trouvera à même sol, soigneusement dissimulé parmi les herbes sèches, les touffes végétales et les buissons bas.
Dès leur deuxième mois nos petits canetons pourront voler à leur guise !