L'actualité de la Nature

En longeant le parc à  bateaux

Voici un subimago de Cloeon en bien mauvaise posture © Gilles Carcassès
On peut faire des découvertes en fouillant dans les toiles d’araignées. Voici une subimago de Cloeon, un représentant de l’ordre des Ephéméroptères © Gilles Carcassès

Mais d’abord, c’est quoi une subimago ? Déjà  plus une larve aquatique, adulte ailé mais pas encore capable de s’accoupler, la subimago devra encore faire une dernière mue avant de devenir un adulte reproducteur. Pour celle-ci (c’est une femelle), c’est bien mal parti, engluée qu’elle est dans les fils d’une araignée tendus le long de la clôture du parc à  bateaux de la base de loisirs de Cergy-Pontoise.

Les éphémères passent jusqu’à  trois ans de leur vie dans l’eau (1), puis un jour les larves montent à  la surface pour émerger : la forme ailée, qui ne vivra généralement que quelques heures ou quelques jours, sortira de l’enveloppe par une déchirure au niveau du dos.

Cloeon est un genre d’éphémère caractérisé par sa nervation alaire. L’espèce pressentie, Cloeon dipterum, est très commune, y compris en ville. Elle est facile à  observer car elle est attirée la nuit par la lumière. Sa larve vit dans toutes sortes d’eaux calmes, des étangs aux bassins de jardin et aux abreuvoirs.

Ce n’est donc pas cette fois-ci que je découvrirai la 143ème espèce d’éphémère pour la France. Il me faudrait pour cela beaucoup de compétence et de persévérance ou une chance insolente, mais ce genre d’espoir fait vibrer bien des naturalistes. La systématique et la prospection des éphémères est un sujet très jeune, des spécialistes le défrichent avec passion : pas moins de 16 nouvelles espèces pour la France ont été recensées depuis 1997, la dernière il y a quelques jours seulement !

Au fait, pourquoi ce serait une femelle ? Si ce Cloeon était un mâle, il aurait de plus bien gros yeux, m’a-t-on expliqué. Vous avez deviné : c’est pour mater les femelles !

Découvrez la fabuleuse histoire de la manne blanche

http://www.opie-benthos.fr/opie/pages_dyna.php?idpage=899

(1) Un spécialiste me précise : « La longévité de la larve est liée à  la température du milieu : il y a donc des cycles vitaux qui s’accomplissent en quelques mois pour certaines petites espèces des cours d’eau de plaine, ou en quelques années dans les torrents d’altitude nés de la fonte des glaces. »

Agenda

Exposition « Paysages et visages de la Confluence »

Sans titreSi vous aimez la photographie, vous serez séduits par ces grands formats consacrés à  ce vaste territoire lumineux et attachant qui s’ancre à  la croisée de la Seine et de l’Oise.

http://www.ot-cergypontoise.fr/Visiter/Nos-expositions/La-Confluence

Découvrez ici le calendrier des visites commentées et des conférences associées à  cette exposition

L'actualité de la Nature

Les poulettes du parc

L’urbanité modifierait-elle les comportements ?

Parc des Buttes-Chaumont, parc de la Villette à  Paris, ou ici parc François-Mitterrand à  Cergy, les poules d’eau (Gallinula chloropus de la famille des Rallidae), inféodées aux milieux aquatiques, mais peu exigeantes sur la qualité du milieu qui les accueille, vont à  l’encontre de leur naturel craintif et tolèrent la présence humaine dans les parcs urbains où elles se sont installées.

Habituellement craintives, les poules d’eau (Gallinula chloropus de la la famille des Rallidae) du Parc François-Mitterrand semblent s’être bien adaptées à  la présence humaine. © Marion Poiret
Nos poulettes nagent, patrouillent et se toilettent dans le bassin du par François-Mitterrand, sans réelle appréhension. Les juvéniles osent même s’approcher et se mêler aux canards colverts pour quémander du pain, risquant la carence alimentaire. © Marion Poiret
© Marion Poiret
Comme tous les Rallidés (famille des foulques, des râles et des marouettes), la poule d’eau possède un bec vivement coloré : un bec rouge à  pointe jaune et une plaque frontale rouge à  la naissance du bec, si bien assortis à  son regard rubis. © Marion Poiret
© Marion Poiret
Les pattes bien développées et robustes aux longs doigts sont une autre caractéristique commune aux Rallidés aquatiques des étangs et marais. Elles lui permettent de se déplacer plus facilement sur la végétation aquatique et dans la boue : trois doigts sont disposés vers l’avant et le quatrième vers l’arrière. © Marion Poiret

Mâles et femelles se ressemblent et s’unissent pour la vie. La période de reproduction a lieu de mars à  septembre avec généralement 2 à  3 couvées par saison. Les aînés de la première couvée aident leurs parents à  alimenter les oisillons affamés et à  leur assurer un refuge entre leurs pattes. Quelle aubaine!

© Marion Poiret
Autre signe distinctif de notre gallinule : la couleur blanche de part et d’autres des sous-caudales (dessous de la queue) et des bandes sur les flancs © Marion Poiret
© Marion Poiret
Les gallinules juvéniles sont brun gris avec un bec sombre, mais les marques blanches des flancs et du dessous de la queue sont déjà  présentes © Marion Poiret

le pain n’est pas bon pour les oiseaux d’eau

la gallinule poule d’eau – fiche MNHN

migration.net

L'actualité de la Nature

Les champignons à  l’honneur

Le Club Mycologique Conflanais nous présente sa 15ème exposition de champignons les 18 et 19 octobre 2014 de 10 h à  18h à  la MJC les Terrasses à  Conflans.

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Les membres de l’association ont réalisé à  l’entrée un superbe décor digne du jardin de Blanche-Neige. © Gilles Carcassès
Un bien bel endroit pour se familiariser avec plus de 200 espèces récoltées dans les environs de Saint-Germain-en-Laye © Gilles Carcassès
Un bien bel endroit pour se familiariser avec plus de 200 espèces récoltées dans les environs de Saint-Germain-en-Laye © Gilles Carcassès
Daedalea quercina, la dédalée du chêne, un labyrinthe pour fourmis ? © Gilles Carcassès
Daedalea quercina, la dédalée du chêne, un labyrinthe pour fourmis ? © Gilles Carcassès

Au rayon microscopie, 50 espèces de myxomycètes dévoilent leurs splendeurs.

Diachea leucopodia, un myxomycète que l'on rencontre parfois sous les feuilles de lierre. © Gilles Carcassès
Diachea leucopodia, un myxomycète que l’on rencontre parfois sous les feuilles de lierre. © Gilles Carcassès

Dépêchez-vous, il ne vous reste que quelques heures pour en profiter !

http://myco-conflans.org/index.php?option=com_content&view=article&id=508:exposition-2014&catid=66:cr-expos&Itemid=91

L'actualité de la Nature

Le mystère du trou de la gousse

Les fruits des iris des marais s'ouvrent et lâchent leurs graines flottantes à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
Les fruits des iris des marais laissent échapper leurs graines flottantes qui vont se disséminer au fil de l’eau. Photographie prise à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

Mais des gousses sont trouées et cela nous interpelle : qu’y a-t-il donc au fond du trou ?

...rien d'autres que des graines grignotées. et le grignoteur n'est plus là . © Gilles Carcassès
…rien d’autre que deux ou trois graines creusées. Et le responsable n’est plus là  ! © Gilles Carcassès

A l’évidence, c’est un trou de sortie. Notre grignoteur est né à  l’intérieur et parvenu à  l’âge adulte, il a foré un trou pour s’échapper. Ainsi va la vie des charançons.

Nous avons affaire ici au charançon de l’iris des marais, Mononychus punctumalbum. Les adultes sortis à  la fin de l’été vont hiverner et les femelles iront pondre au printemps prochain dans les gousses immatures après avoir pratiqué un petit trou de ponte avec leur rostre pointu pour déposer leurs œufs près des graines.

Mononychus pseudacorii adultes photographiés en juin sur des fleurs d'iris des marais  © Gilles Carcassès
Mononychus punctumalbum adultes photographiés en juin sur des fleurs d’iris des marais © Gilles Carcassès
Parfois cet insecte s'égare sur d'autres espèces d'iris  © Gilles Carcassès
Parfois cet insecte s’égare sur d’autres espèces d’iris © Gilles Carcassès

http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i129roussel.pdf

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Sénescence

Feuilles et tiges jaunissantes, desséchées, flétries, roussies, fanées… Certains entrevoient là  le symbole du déclin, de la décadence lorsque d’autres y trouvent le signe de la conservation, de la continuité, de la renaissance…

Est-il nécessaire de rappeler le fameux adage : rien ne se perd tout se transforme ? Il se vérifie tous les jours dans la nature comme au jardin…

Déhiscence d’un fruit d’Iris pseudoacorus, laissant apparaître les graines à  maturité – photo prise sur le bord du bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy. © Marion Poiret

La maturation des graines permettra la régénération des plantes et la subsistance d’un certain nombre d’espèces qui s’en nourrissent. Au jardin en hiver, le maintien des plantes sur pied offrira aussi gîtes et couverts, préservera les volumes dans les massifs et évitera la mise à  nue de la terre qui souffrirait du battement de la pluie et de l’érosion.

© Marion Poiret
Inflorescence des massettes au mois de Juin, bassin du parc François-Miterrand (ici Typha latifolia). Contrairement à  la grande majorité des plantes à  fleurs qui sont hermaphrodites, les typhas sont des plantes monoà¯ques : les organes reproducteurs mâles et femelles sont portés par des fleurs unisexuées différentes sur une même plante. Hampe florale portant au-dessus l’épi de fleurs mâles, de couleur crème et en dessous l’épi de fleurs femelles, cylindrique, de couleur brune. Les deux épis sont contigus chez Typha latifolia (massette à  larges feuilles) et espacés de 3 à  4 cm chez Typha angustifolia (massette à  feuilles étroites) © Marion Poiret
© Marion Poiret © Gilles Carcassès
Dissémination des graines de Typha latifolia © Marion Poiret © Gilles Carcasses
© Marion Poiret
Graphosoma lineatum, la punaise arlequin. Ses plantes hôtes font partie, comme ce fenouil, de la famille des Apiacées (carotte sauvage, angélique, panais…) © Marion Poiret

Les belles journées d’automne sont propices à  l’observation de la lente et poétique dégénérescence végétale. Admirez les douces couleurs fauves, lie de vin, brun chocolat ou caramel grillé…Profitez du frémissement, des bruissements, des murmures des feuilles mortes et des tiges sèches au vent. La nature et le jardin en hiver nous offrent des scènes charmantes, sachons les apprécier.

© Marion Poiret
Sédum et Géranium commencent à  prendre leurs teintes automnales © Marion Poiret
© Marion Poiret
Les fruits de Phlomis fruticosa, la sauge de Jérusalem © Marion Poiret
© Marion Poiret
Fin de vie des fleurs des Rudbékia, de belles vivaces de la famille des Astéracées, donnant en été profusion de magnifiques capitules. Il existe une trentaine de variétés © Marion Poiret
L'actualité des jardins

Le rendez-vous qu’il ne fallait pas manquer

Le week-end dernier, la Ferme d’Ecancourt fêtait ses 18èmes Journées d’automne. Dimanche matin, j’y suis passé pour faire quelques photos avant la foule, et déjà  les stands d’animation étaient pris d’assaut.

Sous sa tente, Marion a eu un succès mérité avec son « quizz moutons » consacré aux vertus du pâturage urbain. Ce fut aussi l’occasion de faire connaitre aux visiteurs notre blog « Nature en ville à  Cergy-Pontoise » et de présenter les nombreux partenariats développés entre la cellule Biodiversité de la Communuauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et la Ferme d’Ecancourt.

 © Gilles Carcassès
La sortie des chèvres était attendue par un public de connaisseurs. Leur belle chorégraphie fut légèrement perturbée par une question importante qui fit débat dans le troupeau : une grosse boule de papier collant, est-ce que ça se mange ? © Gilles Carcassès

Le débat fut rapidement clos par la baguette de Laura, technicienne d’élevage.

© Gilles Carcassès
Les panneaux pédagogiques judicieusement placés renseignaient les visiteurs. Pour ceux qui ne savaient pas lire, un bélier savant traduisait. © Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès
Encore plus gros, encore plus doux : les ânes, rois de la manifestation ! © Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès
Premier départ à  la fraîche pour la randonnée à  dos d’âne. © Gilles Carcassès

Un poulailler du programme « Adoptez des poules  » destiné aux écoles et aux centres de loisirs était exposé. Admirez ce prototype exclusif de la Ferme d’Ecancourt qui propose, pour des durées modulables, la livraison des poules et de tout le matériel, des séances d’animation, la formation des participants, et même une hotline ! Réduire les déchets de cantine, motiver et responsabiliser des enfants en développant une relation aux animaux, faciliter l’enseignement de la biologie, voilà  quels sont les objectifs de ce beau programme.

© Gilles Carcassès
Tiens, il y a un locataire au rez-de-chaussée ! © Gilles Carcassès

http://www.ferme.ecancourt.fr/

présentation des partenariats cellule Biodiversité – Ferme d’Ecancourt

L'actualité de la Nature

Qui se cache derrière le masque ?

© Marion Poiret
Quelle est donc cette chose étrange et creuse ? Un corps en 3 parties, 3 paires de pattes : aucun doute, cela appartient à  un insecte, en l’occurrence un odonate. Cette exuvie a été trouvée au bord d’un étang de la base de loisirs de Cergy. © Marion Poiret

La forme générale et la taille de l’exuvie (dépouille larvaire abandonnée après chaque mue), la forme du masque, le nombre et la longueur des épines par rapport aux segments de l’abdomen, les détails de la pyramide anale (extrémité abdominale) font partie des critères importants de détermination des exuvies d’odonates qui permettront d’identifier successivement la famille, le genre, puis l’espèce. Le zoom sur l’image ci-dessus montre que l’épine latérale du segment 9 de l’abdomen est de longueur supérieure à  3/4 de la longueur du segment 10.

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Les larves d’Odonates se singularisent par la présence d’un masque, ou labium (lèvre inférieure des insectes) articulé. Cet organe, en se dépliant, permet la capture des proies. Ses caractéristiques facilitent la détermination des espèces. © Marion Poiret

 

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Masque plat, grands yeux, taille comprise entre 30 et 55 mm : quelques indices nous amenant vers la famille des Aeshnidae . © Gilles Carcassès

Après avoir observé, clé de détermination en main, la forme générale, les proportions du masque, la pyramide anale et les épines de l’abdomen notre enquête s’achève et nous identifions l’espèce : il s’agit d’Aeshna mixta.

Chez les odonates, larve et adulte vivent dans des milieux différents : la larve se développe sous l’eau en plusieurs mues successives. Cette vie aquatique est longue comparativement au temps vécu par l’adulte dans le milieu aérien.

Au terme de sa croissance, la larve sort du milieu aquatique et s’agrippe solidement sur un support (tiges et feuilles de la végétation riveraine des plans d’eau ou des rivières, rochers). L’insecte s’extrait alors de son exuvie. Cette métamorphose de la larve aquatique vers l’état adulte s’appelle l’émergence.

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Aeshna mixta, adulte mâle au parc du château de Menucourt © Marion Poiret

L’étude de ces exuvies est un complément indispensable à  l’observation des adultes en odonatologie. En effet, seule la présence des exuvies (ou des larves) prouve que l’espèce est autochtone et bien présente sur un site donné et permet ainsi d’améliorer la connaissance des cortèges d’espèces et des densités de populations. Un adulte de passage peut très bien être observé mais ne pas se reproduire sur les lieux. Par ailleurs, les exuvies sont le moyen le plus facile d’attester de la présence d’espèces très discrètes à  l’état adulte.

clefs de détermination Guillaume Doucet

cahier d’identification biotope

biologie et écologie des odonates partie 1 PJourde 

 

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La photographie des insectes

Le CAUE du Val-d’Oise et la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise organisaient le 2 octobre 2014 une journée de formation sur la photographie des insectes pour un public mixte composé de professionnels jardiniers ou naturalistes et d’amateurs passionnés. Gérard Blondeau, photographe professionnel et animateur de la journée, était venu avec son camion de matériels. Ses conseils de prise de vue ont été très appréciés de la dizaine de participants.

© Gilles Carcassès
La grande chasse photo dans le potager écologique du jardin de la Couleuvre © Gilles Carcassès

Les travaux pratiques au jardin ont été l’occasion de faire de belles rencontres dont voici un petit aperçu :

Un joli représentant de l'une des 1500 espèces d'Ichneumonidae visibles en France © Gilles Carcassès
Ce joli représentant de l’une des 1500 espèces d’Ichneumonidae visibles en France fait sa toilette sous nos objectifs © Gilles Carcassès
Un bourdon visite une fleur de consoude © Marion Poiret
Les fleurs de consoude sont souvent visitées par les bourdons © Marion Poiret
Un Sepsis mâle posé sur une feuille de capucine défend son territoire © Marion Poiret
Un Sepsis mâle posé sur une feuille de capucine défend son territoire © Marion Poiret
Lasiommata maera  n'est pas très commun en Ile-de-France. Sa chenille consomme des graminées. © Gilles Carcassès
Lasiommata maera n’est pas très commun en Ile-de-France. Sa chenille consomme des graminées. © Marion Poiret

http://www.blondeau-photonature.com/

La photographie numérique des insectes dans leur environnement