Le Comité technique des arbres remarquables du département du Val d’Oise s’est réuni en juillet pour statuer sur la qualification très enviée d’arbre remarquable pour une promotion d’une dizaine de lauréats en remplacement des arbres remarquables disparus ces dernières années.
Les candidatures de 40 arbres présélectionnés par les services du département ont été passées au crible des critères.
Sur les 12 lauréats qui accèdent au statut d' »arbre remarquable du Val d’Oise », 4 se trouvent sur le territoire de Cergy-Pontoise, sur le domaine privé.
– dans le parc du Clos Levallois à Vauréal (institut thérapeutique éducatif et pédagogique) :
un noyer noir d’Amérique
un groupe pins noirs
un tilleul à feuilles laciniées
– et dans les jardins du campus Veolia à Jouy-le-Moutier :
un groupe de catalpas au port tortueux (à l’unanimité du Comité)
Honneur aux nouveaux lauréats !
Le conseil départemental peut aider par conventionnement les propriétaires d' »arbres remarquables » pour une expertise et les accompagner dans les travaux préconisés par cette dernière.
Temps superbe et beaucoup d’affluence pour cette 19ème édition des Journées d’automne à la Ferme d’Ecancourt, les 3 et 4 octobre 2015.
Les présidents de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et du Parc naturel régional du Vexin français s’étaient donnés rendez-vous à la ferme pour signer leur nouvelle convention, s’engageant à poursuivre et développer leurs partenariats.
L’ile de loisirs de Cergy-Pontoise propose une découverte des papillons de nuit le jeudi 15 octobre 2015 : renseignements et inscriptions
Cette animation s’inscrit dans l’initiative nationale « le Jour de la nuit », opération de sensibilisation à la biodiversité nocturne et à la lutte contre la pollution lumineuse qui reçoit le soutien du ministère de l’Ecologie et réunit 23 partenaires.
Les femelles de cette espèce incrustent leurs œufs sous l’écorce de branchettes surplombant l’eau, créant ces lignes de cicatrices boursouflées. On croirait qu’il n’y a plus de place, elles en trouvent encore ! Pendant que les femelles s’activent, les mâles, accrochés en tandem au cou de leur compagne, se reposent… Au printemps, les petites larves se laisseront tomber pour entamer leur vie aquatique, comme tous les autres odonates.
Marion me fait signe, un martin-pêcheur vient de se poser dans mon dos ! A quelques mètres seulement, dans la végétation de la berge.
Je tente de saisir cet instant magique, au prix de périlleuses contorsions. Sans les réflexes de ma collègue, je crois que j’aurais pris un bain forcé…
Le 26 juin 2015 nous avions accueilli à Cergy des jardiniers, des paysagistes et des écologues venus de toute l’Ile-de-France pour une formation animée par Natureparif sur le protocole de suivi botanique des prairies « Florilèges – prairies urbaines ». Les exercices de terrain s’étaient déroulé dans le parc François-Mitterrand.
Si vous avez appliqué cet été sur vos prairies le protocole Florilèges, c’est le moment d’envoyer vos données à Natureparif afin de bénéficier des analyses et conseils de gestion : Florilèges en Ile-de-France
Voilà une guêpe qui a la taille de guêpe ! Toute noire avec une pilosité blanche et les ailes fumées, elle est facile à reconnaître. On l’aperçoit souvent sur les panicauts, qu’elle affectionne particulièrement, et aussi sur les asters, la verge d’or, la menthe, les mélilots, le lierre, les sedums…
C’est une grande chasseuse de sauterelles qu’elle capture pour nourrir ses larves. Elle fréquente volontiers les hôtels à insectes et trahit sa présence par l’habitude qu’elle a d’obturer avec des brins d’herbes sèches l’orifice de la cavité dans laquelle elle a établi son nid.
Cette belle mexicaine est arrivée dans le Sud de la France vers 1960. Elle a profité de la canicule de 2003 pour s’étendre et est maintenant présente un peu partout en France sauf peut-être dans l’extrême Nord.
Gamine et Décolorée d’Antifer sont à l’œuvre au parc du Prieuré à Conflans. Ces deux chèvres des fossés de la Ferme d’Ecancourt, accompagnées de quatre brebis solognotes, ont pour mission de débroussailler l’ancienne cascade.
La ville de Conflans nous fait là une superbe démonstration de la capacité des chèvres et des brebis à remplacer les moyens mécaniques en douceur et sans pollution. Quand elles auront fini, il n’y aura plus qu’a remettre le lac !
Facile à observer, ce diptère commun se pose sur toutes sortes de fleurs nectarifères. Il est ici sur un aster au bord du grand bassin de l’Ile de loisirs à Cergy-Pontoise.
Le motif sur son thorax lui vaut son surnom de « syrphe tête de mort », ou pour certains « mouche batman ». Ses yeux écartés nous indiquent qu’il s’agit d’une femelle.
Ces deux jeunes vaches, venues renforcer les rangs de la Ferme d’Ecancourt à l’automne 2014, sont des bretonnes pie noir, une race en péril qui bénéficie depuis 1976 d’un programme de conservation. Chaque mois, l’une d’entre elles rejoint les copines solognotes restant à demeure dans les pâtures de la fondation John Bost afin d’entretenir le site, pendant que sa consœur retourne à la ferme.
Pourquoi tant d’allées et venues ? Pourquoi faire intervenir deux vaches sur une pâture à priori adaptée à l’hébergement d’un seul bovin ?
Florian, animateur et formateur à la ferme d’Ecancourt, nous explique que les changements réguliers de pâture permettent de multiplier les contacts, d’entretenir des liens constants avec les animaux et de simplifier ainsi leur manipulation. Et en effet, Eden et Hurricane ont beau appartenir à la plus petite race bovine française et être fort sympathiques, elles pèsent tout de même près de 400kg et sont suffisamment toniques pour faire parfois tourner en bourrique les animateurs de la ferme…
Les vaches paissent à l’ouest du site, en bordure du massif de l’hautil sur une parcelle de 1,5 ha. Elles sont régulièrement aidées par les brebis. La parcelle est en effet gérée en pâturage mixte (ovin-bovin), une méthode intéressante à plusieurs titres. Cette technique permet de lutter efficacement contre les parasitoses des deux espèces mais aussi d’avoir une pression de compactage du sol variable et complémentaire, qui peut être propice à la biodiversité.
Saviez-vous que les sabots d’une vache fixent quatre fois plus de graines au sol que les onglons d’une brebis ?
Chaque année, le concours Décoflo met en concurrence les équipes de jardiniers de la ville de Paris pour le fleurissement de leurs espaces verts. J’ai eu l’honneur de participer au grand jury 2015. Voici mes coups de cœur.
Au parc de Bagatelle, j’ai fait la connaissance de Griffon et Crocodile, deux compères rigolos au feuillage singulier qui jouent avec la lumière. Ils voisinent ici avec des Plectranthus argentés, des Bidens à fleurs blanches, des ipomées Blackie, du basilic pourpre et des cosmos.
Admirez l’opulence de la végétation, l’équilibre et la profondeur de la composition et la Suzanne blanche aux yeux noirs qui escalade le mur de bambous verts !