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Le leste vert

Leste vert, Chalcolestes viridis, mâle – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Le leste vert, Chalcolestes viridis, est une espèce de l’ordre des Odonates et du sous-ordre des Zygoptères, les demoiselles.

On reconnait les lestes à  leurs couleurs métalliques, leurs ptérosigmas (taches colorées dans les ailes) de forme rectangulaires et le fait qu’ils se posent en général avec les ailes étalées, caractéristique plus commune chez les anisoptères (libellules) que les zygoptères (demoiselles). Il en existe 6 espèces en àŽle-de-France.

Chalcolestes viridis se différencie des autres par : une couleur métallique verte relativement uniforme du thorax au bout de l’abdomen, des ptérostigmas clairs, une pointe verte sur le côté du thorax et des appendices annaux très clairs chez le mâle.

Critères d’identification de Chalcolestes viridis © CACP – Emilie Périé

Chez tous les lestes la ponte se réalise en tandem, mâle et femelle accrochés, dans des tissus végétaux vivants ; souvent dans les branches de saules avançant au-dessus d’un plan d’eau. On peut d’ailleurs voir les cicatrices provoquées par les pontes sur les branches des arbres.

Tandem de lestes verts en ponte – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Le leste vert est l’un des plus tardif. Il émerge vers juillet-aoà»t et peut se rencontrer jusqu’au mois de novembre !

Sources :

Le guide des libellules – Guide DELACHAUX

CETTIA àŽle-de-France

Chalcolestes viridis, par l’INPN

L'actualité de la Nature

Belles rencontres au bassin Blanche de Castille

Au bassin Blanche de Castille, de nombreux couples de lestes verts sont à  l’ouvrage sur les branches de saules.

Lestes viridis - Saint-Ouen l'Aumône © Gilles Carcassès
Lestes viridis – Saint-Ouen l’Aumône © Gilles Carcassès

Les femelles de cette espèce incrustent leurs œufs sous l’écorce de branchettes surplombant l’eau, créant ces lignes de cicatrices boursouflées. On croirait qu’il n’y a plus de place, elles en trouvent encore ! Pendant que les femelles s’activent, les mâles, accrochés en tandem au cou de leur compagne, se reposent… Au printemps, les petites larves se laisseront tomber pour entamer leur vie aquatique, comme tous les autres odonates.

Marion me fait signe, un martin-pêcheur vient de se poser dans mon dos ! A quelques mètres seulement, dans la végétation de la berge.

Je tente de saisir cet instant magique, au prix de périlleuses contorsions. Sans les réflexes de ma collègue, je crois que j’aurais pris un bain forcé…

Martin-pêcheur - Saint-Ouen l'Aumône © Gilles Carcassès
Martin-pêcheur – Saint-Ouen l’Aumône © Gilles Carcassès

Le martin-pêcheur