La liste des jardins d’agriculture urbaine présente les caractéristiques de chaque jardin et en détaille les pratiques culturales. Voici par exemple la fiche du jardin géré par Jardinot à Eragny : fiche jardins d’Eragny-sur-Oise
Une rubrique « A la une » permet aux gestionnaires de jardins de faire connaître leur actualité. Voici l’article écrit à l’occasion de l’entrée dans la base de données du jardin Les lasagnes du Ponceau : Gros plan sur… les Lasagnes du Ponceau
On y trouve aussi une intéressante rubrique communication proposant une exposition sur le zéro pesticide et des panneaux pour la sensibilisation du public sur la gestion écologique des espaces verts et des jardins.
Nos articles sur les deux jardins cités dans cet article :
Le responsable de cette hécatombe: Ceratocystis platani, le champignon du chancre coloré. Cette maladie fulgurante, apparue en 1929 aux Etats-Unis, a débarqué en Italie et à Marseille à la fin de la deuxième guerre mondiale probablement avec des caisses de munitions en bois de platane infecté.
Le champignon se transmet d’arbre en arbre par contact racinaire, les spores voyagent aussi dans l’eau et peuvent contaminer des racines blessées de platanes en bord de rivière ou de fossé. Et puis les opérations d’élagage transmettent la maladie lorsque les outils de coupe ne sont pas désinfectés !
Aujourd’hui, une vingtaine de départements sont touchés et la maladie a gagné, au Nord, l’Ain, le Rhône et la Loire.
Les zones déclarées contaminées sont soumises à une réglementation très stricte. Depuis l’arrêté du 22 décembre 2015, publié le 6 janvier 2016, des mesures de prophylaxie sont obligatoires sur tout le territoire national (extrait de l’article 8) :
Sur tout le territoire national, la réalisation de travaux, sur ou à proximité de platanes et susceptibles de blesser leurs parties aériennes ou souterraines, est menée de manière à éviter la propagation du chancre coloré du platane. Sont obligatoires les mesures suivantes :
– au commencement et à la fin des travaux sur chaque site planté, les outils et engins d’intervention sont nettoyés puis désinfectés avec des produits phytopharmaceutiques fongicides autorisés. Par dérogation du service chargé de la protection des végétaux, des produits biocides autorisés à fonction fongicide peuvent être utilisés.
– l’utilisation des griffes anglaises ou crampons est strictement prohibée, sauf lors des opérations d’abattage par démontage.
Ces mesures concernent les opérations de taille et d’élagage, mais aussi les tranchées à proximité des arbres.
Peut-on faire quelque chose en Ile-de-France face à cette menace ?
Appliquer et faire appliquer ces mesures de prophylaxie permettra de freiner l’épidémie.
Un platane résistant « Platanor Vallis clausa », mis au point par l’INRA, peut être une solution lorsque le platane est incontournable.
Mais le plus raisonnable serait de choisir pour les nouvelles plantations des essences variées, en faisant une bonne place aux espèces indigènes, et de les planter en mélange.
Le groupe francilien de l’association Hortis était invité vendredi 12 février 2016 à visiter l’un des plus gros chantiers privés d’aménagements paysagers en Europe : 10 marchés de travaux d’espaces verts mobilisant 26 contrats de culture, pour un total de plus de 50 millions d’euros. L’approvisionnement est en partie local puisque le GIE des Pépinières franciliennes fournira 82 000 végétaux, soit un quart des contrats de culture.
Né d’un rapprochement entre les groupes Euro Disney S.C.A et Pierre & Vacances – Center Parcs, « Villages nature Paris » se présente comme une future destination touristique durable et innovante, en courts et moyens séjours, sur un site de 259 hectares à proximité du Val d’Europe (dans l’Est parisien).
Une centrale géothermique de 10 mégawatts fournira la totalité de la chaleur nécessaire pour le chauffage et l’eau chaude des habitations et couvrira aussi les besoins du plus grand complexe aqualudique d’Europe, comprenant notamment un lagon extérieur de 2500 m² dont l’eau sera chauffée toute l’année à 30° C, et une zone de baignade naturelle.
Le projet, très végétalisé et bien pensé pour l’accueil de la biodiversité, fait largement appel aux capacités épuratrices des végétaux aquatiques. Avant le démarrage des travaux, les batraciens qui vivaient dans les mares forestières ont été capturés et déménagés dans de nouvelles mares spécialement conçues pour leur hébergement. Des kilomètres de barrières spéciales en bois ont été installées pour empêcher leur retour dans les zones de chantier. Un secteur de la zone où prospère l’orchis négligé (Dactylorhiza majalis subps. praetermissa) restera interdit au public.
Les cottages, construits en bois, sont livrés en kit par semi-remorque. Le clos et le couvert de chaque ensemble est assuré en trois jours. Tous les réseaux sont installés avant le montage, ce qui donne cet aspect insolite au chantier.
Au total, c’est l’équivalent d’une ville de 8 000 habitants qui se crée en trois ans seulement. L’ouverture est annoncée pour le 2ème trimestre 2017 : mais attention, pour visiter et profiter de tous les aménagements, il faudra louer un hébergement !
Vos réponses très nombreuses ont permis d’établir des statistiques tout à fait représentatives. Un grand merci aux 157 lecteurs qui ont participé !
Voici les résultats de ce sondage, avec nos commentaires :
Ouh là , encore du travail pour percer chez les jeunes ! (mais peut-être que nos jeunes lecteurs n’aiment pas les sondages)
Cela nous ferait donc, au vu de la fréquentation actuelle, 1800 visites de « cergypontains » par mois.
Une cible double, résultat conforme à notre objectif de sensibiliser à la fois les professionnels et le grand public.
Nous avons affaire à un public très fidèle : merci !
Vous trouvez les articles du blog (réponses multiples sur 157 questionnaires renseignés)…
Un encouragement à poursuivre et soutenir le rythme.
Vous appréciez les articles du blog (également en réponses multiples)…Des intérêts en cohérence avec les classes d’âge et la répartition des publics professionnel et non professionnel.
Mardi 16 février 2016, la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise recevait une quarantaine de stagiaires conviés par Natureparif à une formation sur l’Observatoire participatif des vers de terre.
Il s’agissait de comprendre l’intérêt des protocoles d’évaluation des populations de vers de terre dans les jardins et surtout d’apprendre à les mettre en œuvre.
Avec l’aide de Daniel Cluzeau, enseignant-chercheur à l’Université de Rennes, et de ses assistants, les vers de terre ont ensuite été triés par les stagiaires en catégories écologiques.
A la fin de la formation, les stagiaires sont repartis vers leurs jardins ou leurs structures, bien décidés à appliquer les protocoles dans les semaines qui viennent. Ils enverront au laboratoire de l’Université de Rennes leurs récoltes triées et placées dans des flacons d’alcool. Les chercheurs fourniront en retour à chacun les résultats de leurs déterminations et leur interprétation. Toutes ces données permettront de faire grandement avancer la connaissance de la biologie du sol, si importante pour la fertilité et pourtant si mal connue.
L’idée de se retrouver à Cergy en automne 2016 pour les restitutions et pour débriefer sur les protocoles fait son chemin…
La SFO, l’OPIE et Natureparif organisaient samedi 13 février 2016, les rencontres odonatologiques d’Ile-de-France, où une quarantaine de professionnels et d’amateurs naturalistes étaient venus échanger sur les observations 2015, s’entretenir avec les autres participants ou présenter les résultats de leurs travaux.
Avec la création de CETTIA il y a 3 ans (portail de saisie en ligne des données naturalistes) et la mise en place de l’atlas des libellules d’Ile-de-France début 2015, les résultats de l’année écoulée sont intéressants : 127 observateurs ont fait remonter plus de 7000 données et sur les 60 espèces d’odonates d’Ile-de-France, 57 ont été observées.
L’après-midi, une grande partie du groupe s’est attelée à la détermination d’exuvies (mues rigides laissées par les larves lors de leur transformation en adultes). Ce fut l’occasion pour moi de déterminer enfin les petits squelettes récoltés en Aoà»t 2014 au bord du bassin du parc François-Mitterrand à Cergy.
Un masque en cuillère sans sillon apparent, de beaux yeux globuleux, des épines dorsales sur l’abdomen… Alors qui est-ce ? Après une observation détaillée, il s’agit de Sympetrum fonscolombii que nous avions déjà identifié au stade adulte le 15 Juin 2014.
La recherche d’exuvies lors des prospections de terrain est très pertinente. Ces dernières permettent non seulement d’attester de la présence certaine de l’espèce sur le site car elles sont le signe indéniable de sa reproduction, mais aussi de vérifier la fiabilité de la détermination du taxon.
« Nature en ville à Cergy-Pontoise » a été créé en avril 2013 au départ pour un public professionnel de la nature et du jardin sur le territoire de Cergy-Pontoise, puis il a été ouvert au grand public. Notre fréquentation est en constante progression et nous atteignons maintenant plus de 5 000 visites par mois.
Afin de mieux cibler nos publications, il nous serait utile de connaître votre ressenti et vos attentes. Aussi nous vous proposons de répondre à un questionnaire qui ne vous prendra pas plus d’une minute :
Les grosses touffes d’Euphorbia characias du parc François-Mitterrand sont en pleine floraison. Plusieurs grosses mouches jaunes postées sur les inflorescences semblent attendre quelque chose.
Scatophaga stercoraria est un diptère qui fréquente ordinairement les excréments du bétail. Au Grand centre, les bouses et les crottins sont rares, mais les crottes de chien font sans doute leur bonheur. Des chercheurs ont calculé l’incroyable rapidité de cette espèce à repérer les excréments. Il ne faut que quelques secondes après l’atterrissage pour qu’une de ces mouches arrive et se pose sur sa cible. Après l’accouplement, les femelles enfoncent leurs œufs dans le matériau encore frais. On dit que les larves qui vont sortir de ces œufs ont des mœurs carnassières et qu’elles consomment des larves d’autres insectes coprophages. A la vérité, il est bien difficile de les observer à l’intérieur du dit matériau. Bien malin qui peut savoir ce qu’elles mangent vraiment.
Les adultes capturent et consomment d’autres mouches, mais elles fréquentent aussi les fleurs et ne dédaignent peut-être pas leur nectar.
Plusieurs générations vont se succéder dans l’année. La dernière passera l’hiver sous forme de pupe. Les émergences ont lieu souvent dès le mois de mars. Nos belles mouches dorées sont un peu en avance cette année.
J’imagine qu’au début de son voyage, elle a rencontré notre mouette tchèque native d’Olomouc qui lui a enseigné le chemin jusqu’à Cergy et la bonne adresse du parc François-Mitterrand. Cet hiver, je les vois souvent ensemble.
Zdzieszowice est une bourgade ouvrière de 13 000 habitants située au sud de la Pologne, près de la frontière tchèque.
Zdzieszowice – son usine (Street view)Zdzieszowice – son parc public (Street view)
Le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien (CBNBP) a mis en ligne une base de données très complète des plantes sauvages du Bassin parisien. A noter que le territoire d’étude du CBNBP déborde largement des limites administratives de l’Ile-de-France, puisque ses cartes s’étendent jusqu’en Saône-et-Loire. On peut faire une recherche par espèce, par nom scientifique ou par nom vernaculaire, et afficher les cartes des observations.
La chlore perfoliée tolère les sols calcaires et apprécie les situations plus ou moins humides. Sa carte de répartition correspond aux principaux affleurements de craie et de marnes du Bassin parisien.
L’aristoloche clématite se plaît dans les sols riches des alluvions des grands fleuves. Sa carte de répartition dessine très bien les vallées de la Seine et de la Loire, la vallée de l’Oise et celle de la Marne…