L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Reconnaissance instantanée : on a testé !

« Comment s’appelle cette plante ? »

Perdre un nom, se retrouver face à  une plante inconnue, ne pas avoir sa clé de détermination sur soi … Des situations que les curieux de nature ont pu vivre plus d’une fois. Reconnaître les plantes qui nous entourent n’est pas toujours aisé. Heureusement il existe aujourd’hui des outils numériques pour assister les naturalistes amateurs, ou confirmés, dans la reconnaissance botanique. Deux applications mobiles d’identification par l’image étaient sur notre banc d’essais : PlantNet et iNaturalist.

Test des applications de reconnaissance à  Cergy © CACP – Emilie Périé

PlantNet est notre candidat français et iNaturalist son challenger américain. Toutes les identifications assistées sont autant de données récoltées pour la recherche, selon le principe des sciences participatives.

Reconnaissance visuelle

Le principe est simple, dans un cas comme dans l’autre, il suffit de prendre une photo du sujet à  identifier. L’application identifie la fleur grâce à  ses caractéristiques visuelles : forme, proportions, couleur, texture, etc. Elle propose ensuite une liste d’espèces plausibles triées par ordre de pertinence et accompagnées d’images pour confirmer l’identification. Charge ensuite à  l’utilisateur de valider ou non l’identification proposée.

Identification de la cardamine hirsute © CACP – Emilie Périé

Dans cet exemple, les deux applications ont reconnu la cardamine hirsute et l’ont proposé en tête de liste. Et ce, même si la photo n’est pas de très bonne qualité !

Capacités de reconnaissance et limites

Les applications, telles que nous les avons testées, sont assez performantes dans l’identification des fleurs. Elles sont même capables de différencier deux espèces dans un même genre, comme pour ces deux lamiers rencontrés sur la pelouse devant le Verger à  Cergy.

Différenciation de Lamium purpureum et Lamium amplexicaule © CACP – Emilie Périé

Pour les observations hors saison, lorsque les fleurs ne sont pas visibles (ou tout simplement inexistantes), ces applications sont aussi capables d’identifier les feuilles et les fruits. La preuve avec cet onagre.

Reconnaissance des feuilles de l’onagre bisannuel © CACP – Emilie Périé

Cette fois-ci, avantage à  PlantNet, iNaturalist ne proposant l’onagre qu’en deuxième position.

Il est important de noter que la performance des applications dépend de leur utilisation. En effet, plus la banque d’images renseignées par les utilisateurs est importante, plus l’algorithme de reconnaissance est efficace. Une plante rare, ou rarement renseignée sera donc moins bien identifiée par les applications. La participation des utilisateurs est donc fortement attendue !

Ces applications sont des outils bien pratiques, mais elles ne dispensent cependant pas de l’utilisation des flores et clés de détermination usuelles en botanique, qui seules permettent une identification certaine.

Et le reste du vivant ?

iNaturalist présente l’avantage de balayer un spectre plus large que PlantNet. L’application couvre aussi les animaux et les champignons. On peut donc par exemple identifier une plante et ses visiteurs. Comme avec cette petite osmie, une abeille sortie aux premières douceurs de cette fin d’hiver venue butiner le mahonia.

Identification de Osmia cornuta par iNaturalist © CACP – Emilie Périé

Nous avons testé ces deux applications mais il en existe probablement d’autres. Faites nous partager vos expériences ! Et surtout n’oubliez pas, les applications seront d’autant plus efficaces que vous y contribuez. Avec l’arrivée du printemps, c’est l’occasion d’aller à  la découverte du nom des fleurs qui vous entourent !

En savoir plus

Des clés de détermination et des flores

Retrouvez nos articles sur les espèces identifiées

L'actualité des jardins

Un éléphant !

Et même deux éléphants !

Deux structures métalliques habillées de lierre agrémentent les espaces verts du boulevard de la Viosne à  Cergy. Au premier plan sur cette photo on voit la queue d’un éléphant. Au second plan de l’autre côté du boulevard se détache la silhouette grandeur nature d’un second éléphant.

Vu à  Cergy 16 01 2019 © CACP – Gilles Carcassès
Topiaire boulevard de la Viosne à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Ces œuvres d’art ont été réalisées en régie par le service Espaces verts de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise en 1989.

Bravo à  ceux qui ne s’y sont pas trompés et ont découvert le fin mot de la photo mystère ! Cette fois-ci, Karine, Mathilde et Patricia ont été les plus rapides !

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L’oxalis articulé

Fleurs d’Oxalis articulata – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Originaire d’Amérique du Sud, l’oxalis articulé est une plante vivace bien rustique et peu exigeante quant à  la nature du sol. Elle est appréciée par sa longue floraison de mars à  septembre et ses qualités de couvre-sol. Elle est aussi redoutée car elle se multiplie très facilement par division de rhizomes et peut devenir envahissante dans les massifs.

Oxalis articulata – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

A l’ombre, ses feuilles sont curieusement repliées et elles s’étalent dès que paraît le soleil. Cette espèce est naturalisée dans le sud de la France ainsi qu’en Bretagne. Nous l’avons trouvée dans une ancienne plate-bande de la zone d’activités Francis Combe à  Cergy, bien installée et opulente : déjà  en voie de naturalisation ?

Le dictionnaire étymologique de Pl@ntUse nous indique que le nom du genre Oxalis est issu d’une racine grecque signifiant piquant, en référence à  la saveur acidulée de ces plantes.

Retrouvez un autre Oxalis, omniprésent sur nos trottoirs :

L’oxalis corniculé

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Les oreilles de la Terre

Pézizes du cèdre – Conflans-Sainte-Honorine © CACP – Emilie Périé

Les bons tuyaux de Marie-Louise

Nous avons été informés par Marie-Louise, mycologue avertie, que de drôles de petits champignons avaient fait leur apparition plus tôt que prévu cette année. Nous filons donc à  Conflans pour observer sa trouvaille.

Ces champignons sont des pézizes du cèdre, de leur nom scientifique Geopora sumneriana. On les appelle également « oreilles de la Terre » en raison de leur forme en coupe qui émerge du sol au printemps comme si la Terre ouvrait ses oreilles. Mais qu’a-t-elle entendu ? Peut-être les explications de Marie-Louise et Gilles au sujet de ces ascomycètes.

Pézize du cèdre – Conflans-Sainte-Honorine © CACP – Emilie Périé

Des oreilles de conifères

Ce champignon est reconnaissable à  sa forme particulière, son aspect extérieur filamenteux et son intérieur crème, mais aussi à  sa localisation. On le trouve presque exclusivement sous les cèdres, quelques fois sous les séquoias, les ifs ou les genévriers. C’est cela qui le différencie des autres Geopora, comme Geopora foliacea qui lui ressemble beaucoup mais qui ne fréquente que les pins.

Cèdre abritant les pézizes – Conflans-Sainte-Honorine © CACP – Emilie Périé

Geopora sumneriana est un champignon mycorhizien, il entretient donc d’étroites relations avec les racines du cèdre sous lequel il pousse. C’est sans doute grâce à  cette affinité qu’il est si largement répandu sur le territoire français. Les cèdres ne sont pas indigènes en France, et sont cultivés en pépinières. Les champignons ont pu voyager facilement dans les mottes de plantation, mais comme certaines parcelles de pépinières n’hébergent pas ce champignon, on ne le retrouve pas partout. Cependant, lorsqu’il est présent au pied de son cèdre, Geopora sumneriana y fructifie tous les ans.

Pour le moment aucune mention de ce champignon n’a été faite en Val-d’Oise dans les bases de données naturalistes. D’après la littérature, il commence à  apparaître à  partir de fin février et on peut l’observer jusqu’en avril.

Ces pézizes sont déjà  bien visibles sous ce cèdre à  Conflans. Peut-être que la Terre écoute aussi dans votre jardin ? Racontez-nous !

Retrouvez dans ces articles d’autres champignons mycorhiziens :

Le lactaire à  toison

Les trompettes

Le pied-de-mouton

Sources :

Geopora sumneriana par l’INPN

Geopora sumneriana par AuJardin.info

L'actualité des jardins

Cyclamen coum

Cyclamen coum – parc du château de Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Premières couleurs de l’année

Quelle jolie surprise que de trouver, lors de notre reportage ornithologique dans le parc du château de Menucourt, ce tapis mauve éclatant sous les arbres.

En allant voir de plus près, il n’y a pas de doute possible, la forme caractéristique des fleurs et des feuilles nous renseigne sur le genre de cette fleur : c’est un cyclamen. Mais qu’elle est l’espèce ? Il en existe plus d’une vingtaine.

Serait-ce le Cyclamen à  feuilles de lierre, que l’on trouve parfois naturalisé dans les parcs et jardins ? Impossible, cette espèce fleurit à  la fin de l’été. Quelques recherches nous permettent de mettre un nom sur notre découverte, il s’agit du Cyclamen coum. De la famille des primulacées, tout comme les primevères, le Cyclamen coum fleurit au cours de l’hiver et est capable de résister à  des températures descendant jusqu’à  -20°C.

A pas de fourmis

Cette floraison hivernale, cette rusticité et cette capacité à  colorer le pied des arbres, rendent le Cyclamen coum particulièrement attrayant pour les jardiniers. Une fois planté à  l’ombre, le pied de cyclamen s’étend au fil des ans et forme ce joli tapis mauve en sous-bois.

Cyclamen coum – Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

L’étalement de la plante est dà» à  deux stratégies de dispersion du cyclamen. Premièrement, le corme du cyclamen, son organe de réserve souterrain, grandit d’année en année et permet l’apparition de nouvelles fleurs, plus nombreuses chaque année. Deuxièmement, le cyclamen est myrmécochore. Il disperse ses graines grâce aux fourmis ! Une fois les fruits mà»rs, le pédoncule (la tige du fruit) fléchit et dépose les graines au sol, à  portée des gourmandes à  antennes. Les fourmis du coin les ramassent, les transportent puis les abandonnent après en avoir mangé l’emballage sucré. Ainsi déplacées de quelques centimètres à  quelques mètres, les graines pourront donner de nouvelles touffes de Cyclamen coum.

Une histoire de longue date

Bien qu’il se plaise particulièrement dans nos contrées, le Cyclamen coum n’est pas indigène en àŽle-de-France. Il vient des abords orientaux de la Méditerranée (Balkans, Turquie, Liban).

Gravure de Cyclamen à  feuilles de lierre – 1855 © Hortalia

Il a probablement été introduit en Europe en même temps que le Cyclamen à  feuilles de lierre au cours du 16ème siècle. Ils étaient à  ce moment très prisés pour leur aspect ornemental et leurs vertus médicinales. Les deux espèces sont mentionnées dans le Journal d’Horticulture de la Société Royale d’Agriculture et de Botanique de Gand (Morren, 1847) ; ce qui laisse supposer que les deux espèces étaient déjà  bien connues et largement implantées il y a une centaine d’années.

 

 

Pourtant, si d’après la flore d’àŽle-de-France de Jauzein, le Cyclamen à  feuilles de lierre est en voie de naturalisation, le Cyclamen coum n’a toujours que le statut de plante cultivée. Il a néanmoins l’air de bien se plaire dans le parc du château de Menucourt …

Autre article

Une autre plante naturalisée dans les parcs des châteaux

Sources

Fiche de culture du cyclamen coum, par AuJardin.info

Bibliothèque de la SNHF : gravures historiques

Bibliothèque nationale de France : Gallica

Flore d’àŽle-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Le réveil du Vulcain

Les Belles jardinières – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Au jardin partagé des Belles jardinières, il y a toujours quelque chose à  voir.

Tephritis vespertina – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Sur les choux cavaliers, les chenilles de la piéride ne sont plus là , mais une mouche Tephritidae se chauffe au soleil. L’extrémité de l’aile est noire avec un petit point blanc : il s’agit de Tephritis vespertina, dont la larve vit dans les capitules de la porcelle enracinée, une astéracée très commune dans les pelouses.

Je suis des yeux un papillon à  l’allure sombre. Il finit par se poser sur le pignon de la maison de Patrice.

Papillons sur un mur © CACP – Gilles Carcassès

C’est un vulcain. Ce papillon a passé l’hiver à  l’état adulte, abrité dans une cavité ou sous un tas de feuilles. Les premiers rayons de soleil de février l’ont réveillé.

Vanessa atalanta – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Lorsqu’il étale ses ailes, on voit le grand motif orange presque circulaire, ponctué dans sa partie arrière de petites taches noires avec des écailles bleues.

Ces deux belles espèces sont allées rejoindre l’atlas de biodiversité participatif de Vauréal.

Autres articles :

Qui mange quoi ?

Suivons les vulcains

Sources :

Vanessa atalanta, dans l’Atlas des papillons de jour et zygènes d’Ile-de-France (Cettia)

Database of Insects and their food plants

L'actualité des jardins

Le Parc des Arènes, à  Cergy

Aren’Ice, la patinoire de Cergy-Pontoise, a été inaugurée fin 2016. A ses pieds, s’étend un vaste espace de nature doucement vallonné où les noues d’infiltration des eaux de pluie côtoient des prairies ensoleillées, des lisières arborées et des zones de plantes vivaces. Cette multiplication des milieux est très favorable à  la diversité de la flore et la faune. Dès sa création, le lieu a été investi par de nombreuses espèces d’oiseaux trouvant là  gîte et couvert. Une seconde tranche d’aménagement de l’autre côté du boulevard de la Paix portera à  8 hectares la superficie totale du parc.

Ce bel espace vert proche des nouveaux quartiers d’habitations de la plaine des Linandes sera équipé de mobilier d’interprétation délivrant des informations sur le fonctionnement écologique du parc et sur la faune sauvage qui peut y être observée.

Voici quelques images de ce parc, de sa faune et de sa flore :

Aren’Ice et le Parc des Arènes © CACP – Gilles Carcassès

Le parc des Arènes invite à  la promenade, au repos et à  la contemplation de la nature.

Le rouge-queue noir © CACP – Gilles Carcassès
Linottes mélodieuses © CACP – Gilles Carcassès
Le bruant des roseaux, visiteur d’hiver – Cergy © CACP – Gilles Carcassès
Le pinson des arbres (un beau mâle !) © CACP – Gilles Carcassès
Lychnis flos-cuculi, la lychnide fleur de coucou © CACP – Gilles Carcassès
Eupeodes luniger, diptère de la famille des Syrphidae © CACP – Gilles Carcassès
Le tarier pâtre, sur une phacélie © CACP – Marion Poiret
La bergeronnette grise au fond d’une noue © CACP – Gilles Carcassès
Polydesmus sp., un mille-pattes de la classe des Diplopodes, habitant des paillages et de la litière © CACP – Gilles Carcassès
Une achillée millefeuilles à  fleurs roses (plante vivace horticole) © CACP – Gilles Carcassès
L’hellebore d’Orient, en fleurs à  la fin de l’hiver (vivace horticole) © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez nos articles sur le parc des Arènes :

Le pinson des arbres

Les petits oiseaux du parc des arènes

Les oiseaux rares de l’Aren’Ice

La lychnide fleur de coucou

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Pyracantha

Pyracantha – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Les pyracanthas sont des arbustes fréquemment utilisés dans les jardins. Ils ont en effet beaucoup d’atouts : une floraison blanche très abondante, des fruits décoratifs, rouges, orange ou jaunes, un port touffu et des branches épineuses qui les prédisposent à  un usage en haies défensives. Ils ont aussi quelques défauts : les fleurs n’ont pas un parfum très agréable et il faut se méfier des épines lors des opérations de taille.

Fruits de pyracantha © CACP – Gilles Carcassès

La baie du pyracantha ressemble à  une pomme miniature, elle contient une chair pâteuse et cinq noyaux.

Merle dans un pyracantha © CACP – Gilles Carcassès

Dès l’automne, les merles se régalent des baies des pyracanthas. Les graines se retrouvent dans les déjections des oiseaux sans avoir perdu leur pouvoir germinatif.

Hôtel des impôts à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Sous ces grands platanes, à  l’aplomb des branches où se perchent les merles, les étourneaux et les pigeons, ont germé de nombreux pieds de pyracanthas. Cette espèce du sud-est de l’Europe, ainsi disséminée par les oiseaux est maintenant largement naturalisée en France. On la rencontre surtout près des zones habitées.

Dans les années 1980, les pyracanthas ont failli disparaître des jardins en raison d’une grave épidémie de feu bactérien, une maladie d’origine américaine qui s’attaque à  de nombreuses rosacées comme les aubépines, les cotonéasters, les cognassiers, les pommiers et les poiriers. Pour protéger l’arboriculture, les pyracanthas sensibles à  la maladie ont été interdits de plantation. Mais l’INRA a créé de nouvelles variétés résistantes et ce sont elles qui sont maintenant commercialisées.

Retrouvez notre article :

Fruits mà»rs à  point

Et d’autres arbustes pour de belles haies variées favorables à  la faune sauvage :

La viorne lantane

La viorne de Bodnant

Le groseillier doré

Le fusain ailé

Sources :

Pyracantha, par Jardin ! l’encyclopédie

Buisson ardent : allumer le feu , par Sauvages du Poitou

Le feu bactérien, par Fredon PACA

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Escargots tout chauds

Helix pomatia, l’escargot de Bourgogne, n’est pas rare dans les zones boisées de Cergy-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès
Escargots des jardins – place de l’église à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

L’association Noé qui anime le programme de sciences participatives Opération Escargots propose en téléchargement un nouveau poster Escargots et Limaces destiné à  faciliter la détermination des espèces les plus communes dans nos jardins. Et pour aller plus loin, un super guide illustré de 30 pages !

L’Opération Escargots a été créé par Noé et le Muséum national d’Histoire naturelle dans le cadre de l’Observatoire de la Biodiversité des jardins qui comprend aussi un volet consacré aux papillons. Découvrez aussi le nouveau poster Papillons et Chenilles de ce programme !

Retrouvez quelques mollusques étonnants de Cergy-Pontoise dans ces articles :

Un escargot poilu !

L’attaque des escargots géants

Un escargot bien singulier

La limace léopard

Voir aussi :

La biodiversité au jardin