Quel est cet oiseau dans ma mangeoire ? Ces photos vous montrent les cinq visiteurs ailés du jardin les plus fréquemment observés aux mangeoires. Nous indiquons pour chacun si son régime alimentaire est plutôt à base d’insectes (insectivore) ou de graines (granivore). Les insectivores ont le bec plus fin que les granivores.
Ces deux espèces de mésanges représentent à elles seules presque la moitié des observations. Arrivent ensuite le chardonneret élégant, le verdier d’Europe, le rouge-gorge familier, le moineau domestique, le pinson des arbres, la sittelle torchepot…
Voici l’identité des insectes présentés dans notre article du 11 mars 2016 et l’ordre auquel ils appartiennent :
« Sous les chênes » : Rhabdomiris striatellus, la miride du chêne, est un Hémiptère
« Une mexicaine basanée » : Isodontia mexicana est un Hyménoptère
« Tête de mort » : Myathropa florea, la mouche tête de mort est un Diptère
« Aime les orties » : Anania hortulata, la pyrale de l’ortie est un Lépidoptère
« La terreur des moustiques » : Calopteryx splendens, l’agrion éclatant est un Odonate
« Mange des champignons » : Scaphidium quadrimaculatum est un Coléoptère
Les cinq ordres majeurs que sont les coléoptères, les diptères, les hyménoptères, les lépidoptères et les hémiptères représentent à eux seuls 95% des espèces d’insectes visibles en France.
Sauriez-vous dire à quel ordre appartient chacun de ces insectes ? Il y a là un coléoptère, un odonate, un diptère, un lépidoptère, un hémiptère, un hyménoptère.
Souhaitez-vous vous former sur la détermination et la biologie des insectes, acquérir des compétences en animation et pédagogie ? L’Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE) vient d’éditer son catalogue de formations pour 2016. Que vous soyez amateur ou professionnel, il propose des formations pour tous les niveaux.
Invité par la ferme pédagogique de Pontoise à participer à un inventaire ornithologique du parc du château de Marcouville, j’ai pu faire quelques photos entre deux averses.
Qui se gave des chatons de ce grand charme ? C’est la perruche à collier. Elles sont arrivées sur le territoire de l’agglomération depuis un an environ et gagnent du terrain. Une petite population, dont un individu de couleur jaune d’or, est observée régulièrement à l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise.
Le grimpereau, comme les pics, prend appui sur sa queue rigide pour grimper dans les arbres. A l’aide de son bec recourbé, il débusque dans les fissures des troncs et des branches les insectes et les araignées dont il se nourrit.
De retour dans les locaux de la ferme, nous interrogeons Valentin et Pin-up qui se déclarent totalement innocents. Le coupable est le ragondin qui a creusé son terrier sur la berge.
Un couple de cygnes a entrepris la construction d’un nid au bord du bassin du parc François-Mitterrand à Cergy. Ils assemblent les feuillages disponibles dans le secteur : carex, miscanthus, iris des marais, baldingère, massettes…
Les derniers comptages Wetland ont recensé 279 cygnes tuberculés pour l’Ouest parisien, dont 26 à l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise et 3 au parc de Grouchy à Osny. Introduite au XVIème siècle comme oiseau d’ornement, cette espèce s’est multipliée rapidement en Ile-de-France, passant de 20 couples en 1978 à 100 couples en 1998. Aujourd’hui, au moins 400 couples peuplent les étangs, rivières et bassins de la région.
La belle oreille de cochon que voilà ! C’est l’un des surnoms de la pézize veinée, alias Disciotis venosa, la plus grande de nos pézizes. Ce spécimen, observé près de la Viosne à Pontoise, mesurait 8 centimètres de diamètre. Sans doute à cause du froid, je n’ai pas senti son odeur caractéristique qui rappelle l’eau de Javel.
C’est l’un des champignons printaniers les plus précoces, il devance de quinze jours environ l’arrivée des premières morilles.
En cherchant des vers de terre, j’ai trouvé cette larve très agile. Ses mandibules acérées m’indiquent son régime alimentaire : c’est un carnassier, sans doute une larve de carabe, ou peut-être de staphylin. Ma photo n’est pas suffisamment nette pour distinguer s’il a une ou deux griffes au bout de chaque patte.
Les deux cerques poilus au bout de l’abdomen de cette larve ont sans doute ici une fonction sensorielle.
On compte en France plus de 1500 espèces de Carabidae. Ce sont de bons indicateurs de la biodiversité des milieux ; leur détermination nécessite un examen à la loupe binoculaire. La plupart sont des prédateurs généralistes et consomment des insectes et des larves, des vers, des cloportes, des limaces, des collemboles… Certaines espèces mangent aussi des graines d’adventices dans les champs. Leur réputation d’excellents auxiliaires des cultures n’est plus à démontrer. Leur activité est surtout crépusculaire et nocturne, d’où la piètre qualité de mes photos…
Carabus hispanus n’est pas espagnol. Son aire de répartition couvre 12 départements du Sud-Ouest de la France dont le Tarn, où je l’ai trouvé. C’est pour moi le plus joli des carabes.
La SFO, l’OPIE et Natureparif organisaient samedi 13 février 2016, les rencontres odonatologiques d’Ile-de-France, où une quarantaine de professionnels et d’amateurs naturalistes étaient venus échanger sur les observations 2015, s’entretenir avec les autres participants ou présenter les résultats de leurs travaux.
Avec la création de CETTIA il y a 3 ans (portail de saisie en ligne des données naturalistes) et la mise en place de l’atlas des libellules d’Ile-de-France début 2015, les résultats de l’année écoulée sont intéressants : 127 observateurs ont fait remonter plus de 7000 données et sur les 60 espèces d’odonates d’Ile-de-France, 57 ont été observées.
L’après-midi, une grande partie du groupe s’est attelée à la détermination d’exuvies (mues rigides laissées par les larves lors de leur transformation en adultes). Ce fut l’occasion pour moi de déterminer enfin les petits squelettes récoltés en Aoà»t 2014 au bord du bassin du parc François-Mitterrand à Cergy.
Un masque en cuillère sans sillon apparent, de beaux yeux globuleux, des épines dorsales sur l’abdomen… Alors qui est-ce ? Après une observation détaillée, il s’agit de Sympetrum fonscolombii que nous avions déjà identifié au stade adulte le 15 Juin 2014.
La recherche d’exuvies lors des prospections de terrain est très pertinente. Ces dernières permettent non seulement d’attester de la présence certaine de l’espèce sur le site car elles sont le signe indéniable de sa reproduction, mais aussi de vérifier la fiabilité de la détermination du taxon.
Les grosses touffes d’Euphorbia characias du parc François-Mitterrand sont en pleine floraison. Plusieurs grosses mouches jaunes postées sur les inflorescences semblent attendre quelque chose.
Scatophaga stercoraria est un diptère qui fréquente ordinairement les excréments du bétail. Au Grand centre, les bouses et les crottins sont rares, mais les crottes de chien font sans doute leur bonheur. Des chercheurs ont calculé l’incroyable rapidité de cette espèce à repérer les excréments. Il ne faut que quelques secondes après l’atterrissage pour qu’une de ces mouches arrive et se pose sur sa cible. Après l’accouplement, les femelles enfoncent leurs œufs dans le matériau encore frais. On dit que les larves qui vont sortir de ces œufs ont des mœurs carnassières et qu’elles consomment des larves d’autres insectes coprophages. A la vérité, il est bien difficile de les observer à l’intérieur du dit matériau. Bien malin qui peut savoir ce qu’elles mangent vraiment.
Les adultes capturent et consomment d’autres mouches, mais elles fréquentent aussi les fleurs et ne dédaignent peut-être pas leur nectar.
Plusieurs générations vont se succéder dans l’année. La dernière passera l’hiver sous forme de pupe. Les émergences ont lieu souvent dès le mois de mars. Nos belles mouches dorées sont un peu en avance cette année.
J’imagine qu’au début de son voyage, elle a rencontré notre mouette tchèque native d’Olomouc qui lui a enseigné le chemin jusqu’à Cergy et la bonne adresse du parc François-Mitterrand. Cet hiver, je les vois souvent ensemble.
Zdzieszowice est une bourgade ouvrière de 13 000 habitants située au sud de la Pologne, près de la frontière tchèque.
Zdzieszowice – son usine (Street view)Zdzieszowice – son parc public (Street view)