L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Reconnaitre les oiseaux du jardin

Quel est cet oiseau dans ma mangeoire ? Ces photos vous montrent les cinq visiteurs ailés du jardin les plus fréquemment observés aux mangeoires. Nous indiquons pour chacun si son régime alimentaire est plutôt à  base d’insectes (insectivore) ou de graines (granivore). Les insectivores ont le bec plus fin que les granivores.

Mésange charbonnière (insectivore) - Parus major © Gilles Carcassès
Mésange charbonnière (insectivore) – Parus major © Gilles Carcassès
Mésange bleue (insectivore) - Cyanistes caeruleus © Gilles Carcassès
Mésange bleue (insectivore) – Cyanistes caeruleus © Gilles Carcassès

Ces deux espèces de mésanges représentent à  elles seules presque la moitié des observations. Arrivent ensuite le chardonneret élégant, le verdier d’Europe, le rouge-gorge familier, le moineau domestique, le pinson des arbres, la sittelle torchepot

Chardonneret élégant(granivore) © Gilles Carcassès
Chardonneret élégant (granivore) – Carduelis carduelis © Gilles Carcassès
Verdier (granivore) © Gilles Carcassès
Verdier d’Europe (granivore) – Chloris chloris © Gilles Carcasses
Rouge-gorge (insectivore) © Gilles Carcassès
Rouge-gorge familier (insectivore) – Erythacus rubecula © Gilles Carcassès

Téléchargez ici les quatre posters d’identification des oiseaux de jardins édités par Bird Lab (24 espèces en tout)

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Le quizz des insectes

Retrouvez nos articles sur ces insectes : Sous les chênes Une mexicaine basanée Tête de mort Aime les orties la terreur des moustiques Mange des champignons

Voici l’identité des insectes présentés dans notre article du 11 mars 2016 et l’ordre auquel ils appartiennent :
« Sous les chênes » : Rhabdomiris striatellus, la miride du chêne, est un Hémiptère
« Une mexicaine basanée » : Isodontia mexicana est un Hyménoptère
« Tête de mort » : Myathropa florea, la mouche tête de mort est un Diptère
« Aime les orties » : Anania hortulata, la pyrale de l’ortie est un Lépidoptère
« La terreur des moustiques » : Calopteryx splendens, l’agrion éclatant est un Odonate
« Mange des champignons » : Scaphidium quadrimaculatum est un Coléoptère

On compte en France environ 39 000 espèces d’insectes réparties en 27 ordres.

Les cinq ordres majeurs que sont les coléoptères, les diptères, les hyménoptères, les lépidoptères et les hémiptères représentent à  eux seuls 95% des espèces d’insectes visibles en France.

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Les formations de l’OPIE

Sauriez-vous dire à  quel ordre appartient chacun de ces insectes ? Il y a là  un coléoptère, un odonate, un diptère, un lépidoptère, un hémiptère, un hyménoptère.

Retrouvez nos articles sur ces insectes : Sous les chênes Une mexicaine basanée Tête de mort Aime les orties la terreur des moustiques Mange des champignonsPar ces liens, vous pouvez découvrir nos articles sur ces insectes :
Sous les chênes
Une mexicaine basanée
Tête de mort
Aime les orties
La terreur des moustiques
Mange des champignons

Souhaitez-vous vous former sur la détermination et la biologie des insectes, acquérir des compétences en animation et pédagogie ? L’Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE) vient d’éditer son catalogue de formations pour 2016. Que vous soyez amateur ou professionnel, il propose des formations pour tous les niveaux.formations opie

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Visite nature à  la Ferme pédagogique de Pontoise

Invité par la ferme pédagogique de Pontoise à  participer à  un inventaire ornithologique du parc du château de Marcouville, j’ai pu faire quelques photos entre deux averses.

© Gilles Carcassès
Perruche à  collier, Psittacula krameri – Pontoise © Gilles Carcassès

Qui se gave des chatons de ce grand charme ? C’est la perruche à  collier. Elles sont arrivées sur le territoire de l’agglomération depuis un an environ et gagnent du terrain. Une petite population, dont un individu de couleur jaune d’or, est observée régulièrement à  l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise.

Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) - Pontoise - © Gilles Carcassès
Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) – Pontoise – © Gilles Carcassès

Le grimpereau, comme les pics, prend appui sur sa queue rigide pour grimper dans les arbres. A l’aide de son bec recourbé, il débusque dans les fissures des troncs et des branches les insectes et les araignées dont il se nourrit.

© Gilles Carcassès
Une racine rongée au bord de la Viosne à  Pontoise © Gilles Carcassès

Une morsure sur une racine d’aulne au bord de la rivière nous intrigue. La trace d’un rongeur féroce, sans aucun doute.

© Gilles Carcassès
Pensionnaires de la Ferme pédagogique de Pontoise © Gilles Carcassès

De retour dans les locaux de la ferme, nous interrogeons Valentin et Pin-up qui se déclarent totalement innocents. Le coupable est le ragondin qui a creusé son terrier sur la berge.

 

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Gros nid

Un couple de cygnes a entrepris la construction d’un nid au bord du bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy. Ils assemblent les feuillages disponibles dans le secteur : carex, miscanthus, iris des marais, baldingère, massettes…

Couple de cygnes tuberculés au parc François-Mitterrand à  Cergy © Marion Poiret
Couple de cygnes tuberculés au parc François-Mitterrand à  Cergy © Marion Poiret

Auront-il plus de succès dans leur entreprise que l’an dernier ?

Cygne tuberculé au nid - Cergy © Marion Poiret
Cygne tuberculé au nid – Cergy © Marion Poiret

Les derniers comptages Wetland ont recensé 279 cygnes tuberculés pour l’Ouest parisien, dont 26 à  l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise et 3 au parc de Grouchy à  Osny. Introduite au XVIème siècle comme oiseau d’ornement, cette espèce s’est multipliée rapidement en Ile-de-France, passant de 20 couples en 1978 à  100 couples en 1998. Aujourd’hui, au moins 400 couples peuplent les étangs, rivières et bassins de la région.

 

Rappelons pourquoi il ne faut pas donner du pain aux oiseaux d’eau

Le cygne, un oiseau encombrant ?

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La belle oreille de cochon

Disciotis venosa - Pontoise © Gilles Carcassès
Disciotis venosa – Pontoise © Gilles Carcassès

La belle oreille de cochon que voilà  ! C’est l’un des surnoms de la pézize veinée, alias Disciotis venosa, la plus grande de nos pézizes. Ce spécimen, observé près de la Viosne à  Pontoise, mesurait 8 centimètres de diamètre. Sans doute à  cause du froid, je n’ai pas senti son odeur caractéristique qui rappelle l’eau de Javel.

C’est l’un des champignons printaniers les plus précoces, il devance de quinze jours environ l’arrivée des premières morilles.

 

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Carabes

En cherchant des vers de terre, j’ai trouvé cette larve très agile. Ses mandibules acérées m’indiquent son régime alimentaire : c’est un carnassier, sans doute une larve de carabe, ou peut-être de staphylin. Ma photo n’est pas suffisamment nette pour distinguer s’il a une ou deux griffes au bout de chaque patte.

Larve de carabe (ou peut-être de staphilin ?)© Gilles Carcassès
Larve de coléoptère prédateur – Cergy © Gilles Carcassès

Les deux cerques poilus au bout de l’abdomen de cette larve ont sans doute ici une fonction sensorielle.

On compte en France plus de 1500 espèces de Carabidae. Ce sont de bons indicateurs de la biodiversité des milieux ; leur détermination nécessite un examen à  la loupe binoculaire. La plupart sont des prédateurs généralistes et consomment des insectes et des larves, des vers, des cloportes, des limaces, des collemboles… Certaines espèces mangent aussi des graines d’adventices dans les champs. Leur réputation d’excellents auxiliaires des cultures n’est plus à  démontrer. Leur activité est surtout crépusculaire et nocturne, d’où la piètre qualité de mes photos…

Carabus auratus - Chambourcy © Gilles Carcassès
Carabus auronitens, le carabe à  reflets d’or – Chambourcy (78) © Gilles Carcassès

Le carabe à  reflets d’or fréquente les bois. On peut le rencontrer le soir sur les chemins forestiers.

Carabus hispanus © Gilles Carcassès
Carabus hispanus © Gilles Carcassès

Carabus hispanus n’est pas espagnol. Son aire de répartition couvre 12 départements du Sud-Ouest de la France dont le Tarn, où je l’ai trouvé. C’est pour moi le plus joli des carabes.

Carabe sur une ombelle de carotte - Vauréal © Gilles Carcassès
Carabidae sur une ombelle de carotte – Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès

De nombreuses espèces de Carabidae fréquentent les plantes herbacées. Elles mangent des pucerons, des diptères…

Dromius quadrimaculatus - Cergy © Gilles Carcassès
Dromius quadrimaculatus – Cergy © Gilles Carcassès

Certaines espèces comme ce Dromius quadrimaculatus vivent sous les écorces et chassent de petites proies.

Les carabes par Jardiner Aurement

La biodiversité fonctionnelle des Carabidae et les pratiques agricoles (document INRA)

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Rencontres odonatologiques

Avec la création de CETTIA il y a 3 ans (portail de saisie en ligne des données naturalistes) et la mise en place de l’atlas des libellules d’Ile-de-France début 2015, les résultats de l’année écoulée sont intéressants : 127 observateurs ont fait remonter plus de 7000 données et sur les 60 espèces d’odonates d’Ile-de-France, 57 ont été observées.

L’après-midi, une grande partie du groupe s’est attelée à  la détermination d’exuvies (mues rigides laissées par les larves lors de leur transformation en adultes). Ce fut l’occasion pour moi de déterminer enfin les petits squelettes récoltés en Aoà»t 2014 au bord du bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy.

détermination à  la loupe binoculaire des exuvies précautionneusement conservées depuis 2 ans © Marion Poiret
Détermination à  la loupe binoculaire des exuvies précautionneusement conservées depuis plus d’un an dans cette petite boîte © Marion Poiret

Un masque en cuillère sans sillon apparent, de beaux yeux globuleux, des épines dorsales sur l’abdomen… Alors qui est-ce ? Après une observation détaillée, il s’agit de Sympetrum fonscolombii que nous avions déjà  identifié au stade adulte le 15 Juin 2014.

La recherche d’exuvies lors des prospections de terrain est très pertinente. Ces dernières permettent non seulement d’attester de la présence certaine de l’espèce sur le site car elles sont le signe indéniable de sa reproduction, mais aussi de vérifier la fiabilité de la détermination du taxon.

Cette grosse libellule rouge postée sur un bouton floral de butome est un sympetrom foscolombii mâle. Outre, sa couleur sanguine, il est reconnaissable au dessous gris bleu de ses yeux, à  ses pattes noires rayées de jaune, à  la nervation rouge à  la base des ailes et à  son front rouge vif, au ptérostigma jaune entouré de noir, au nombre de nervures transversales antenodales, aux tâches noires présentent à  la fin de son abdomen (segments 7 et 8) © Marion Poiret
Sympetrum fonscolombii mâle, posé sur une inflorescence de butome au bord du bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy © Marion Poiret

Si vous souhaitez contribuer, vous trouverez sur le site de l’observatoire des odonates franciliens un guide vidéo d’utilisation de Cettia pour saisir une donnée ainsi que des conseils de prospection (comment organiser sa journée, où chercher les exuvies).

Nos autres articles sur le sujet :

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Toison d’or

© Gilles Carcassès
Sur les euphorbes du parc François-Mitterrand à  Cergy © Gilles Carcassès

Les grosses touffes d’Euphorbia characias du parc François-Mitterrand sont en pleine floraison. Plusieurs grosses mouches jaunes postées sur les inflorescences semblent attendre quelque chose.

Scatophaga © Gilles Carcassès
Scatophaga stercoraria et sa belle toison d’or. (Cette mouche qui régurgite est en pleine digestion) © Gilles Carcassès

Scatophaga stercoraria est un diptère qui fréquente ordinairement les excréments du bétail. Au Grand centre, les bouses et les crottins sont rares, mais les crottes de chien font sans doute leur bonheur. Des chercheurs ont calculé l’incroyable rapidité de cette espèce à  repérer les excréments. Il ne faut que quelques secondes après l’atterrissage pour qu’une de ces mouches arrive et se pose sur sa cible. Après l’accouplement, les femelles enfoncent leurs œufs dans le matériau encore frais. On dit que les larves qui vont sortir de ces œufs ont des mœurs carnassières et qu’elles consomment des larves d’autres insectes coprophages. A la vérité, il est bien difficile de les observer à  l’intérieur du dit matériau. Bien malin qui peut savoir ce qu’elles mangent vraiment.

Les adultes capturent et consomment d’autres mouches, mais elles fréquentent aussi les fleurs et ne dédaignent peut-être pas leur nectar.

Plusieurs générations vont se succéder dans l’année. La dernière passera l’hiver sous forme de pupe. Les émergences ont lieu souvent dès le mois de mars. Nos belles mouches dorées sont un peu en avance cette année.

 

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Zdzmouette ?

Zdzieszowice est le village natal de notre jeune polonaise vue le 30 décembre 2015 au parc François-Mitterrand à  Cergy. Le CRBPO me signale qu’elle a été baguée au nid le 28 mai 2015.

Jeune polonaise à  la toilette © Gilles Carcassès
Jeune polonaise à  la toilette © Gilles Carcassès

Comment est-elle arrivée jusqu’à  Cergy-Pontoise ?

Zdzieszowice - la gare (Street view)
Zdzieszowice – la gare (Street view)

J’imagine qu’au début de son voyage, elle a rencontré notre mouette tchèque native d’Olomouc qui lui a enseigné le chemin jusqu’à  Cergy et la bonne adresse du parc François-Mitterrand. Cet hiver, je les vois souvent ensemble.

Zdzieszowice est une bourgade ouvrière de 13 000 habitants située au sud de la Pologne, près de la frontière tchèque.

Zdzieszowice - son usine (Street view)
Zdzieszowice – son usine (Street view)
Zdzieszowice - son parc public (Street view)
Zdzieszowice – son parc public (Street view)

L’article de VigieNature sur les migrations des mouettes rieuses