Vous êtes 16 à avoir contribué à cette enquête et nous souhaitons vous en remercier !
Depuis début mai ce sont 150 martinets, 131 hirondelles de fenêtre et 8 hirondelles rustiques qui ont été observées dans le cadre du concours.
Mentions spéciales à Edwige, qui avec 74 hirondelles totalise le plus grand nombre d’individus dénombrés, et à Antoine, qui avec 10 saisies a été le plus régulier sur la période. Félicitations et merci à eux !
La partie concours et maintenant close, mais l’enquête reste bien ouverte, nous vous invitons à continuer à saisir vos données d’observation dans l’Atlas de la biodiversité de Cergy-Pontoise !
Cette jolie mouche aux couleurs vives est assez fréquente dans les espaces de prairies. Pourtant elle n’a pas de nom français connu. Son nom latin lui est assez explicite Cylindromyia bicolor est une mouche cylindrique à deux couleurs : le rouge et le noir.
C’est une butineuse dans sa forme adulte. La larve est une endoparasite des punaises nébuleuses, elle se développe à l’intérieur et aux dépens de la punaise.
Cylindromyia bicolor est une mouche de la famille des tachinaires, tout comme Tachina fera avec qui elle partage ici un repas de cirse des champs. Les tachinaires partagent la caractéristique d’avoir l’abdomen hérissé de poils drus.
Elles ont été observées lors d’une session SPIPOLL dans le cimetière intercommunal à Puiseux-Pontoise, en présence de 23 autres espèces !
Ce rapace assez rare en àŽle-de-France a été vu au-dessus de l’île de loisirs, mais aussi du côté de Courdimanche.
On reconnait le faucon hobereau aux motifs de son plumage : la tête est noire et blanche avec deux longues larmes ou moustaches noires, le thorax est blanc strié de noir et le bas ventre est de couleur rouille.
Plusieurs observations en cette période pourraient signifier qu’un couple niche dans le secteur, ce qui serait une très bonne nouvelle. N’hésitez pas à nous faire remonter vos observations de rapaces dans l‘Atlas de la biodiversité de Cergy-Pontoise !
Bravo à Ophélie et Emma qui ont reconnu un épi de pâturin bulbeux séché.
Poa bulbosa, le pâturin bulbeux tient son nom du fait que la base de sa tige est renflée et forme un bulbe. Mais c’est une autre particularité qui attire l’attention sur cette petite graminée. Elle est souvent vivipare : les graines des épillets germent directement sur la plante. C’est ce qui donne à l’épi cet aspect chevelu, chaque brin est en fait une nouvelle pousse de pâturin émergeant d’une graine. La voici quand elle est encore verte.
Poa bulbosa pousse dans les milieux secs et ensoleillés (notamment dans les vieux murs, ou sur les trottoirs). Cette graminée est présente dans toute la France, mais ses effectifs sont assez réduits. Elle est considérée comme rare en àŽle-de-France. Nous l’avions vue à Pontoise il y a deux ans.
Ce petit oiseau de dos caché dans les saules au bord des étangs de l’île de loisirs, c’est la rousserole effarvatte, Acrocephalus scirpaceus. Elle m’a donné du fil à retordre. C’est un oiseau facile à entendre, et à identifier au chant, mais plus compliqué à prendre en photo.
La rousserole effarvatte vit sur les berges de plans d’eau, particulièrement dans les roselières où elle se cache et tisse un nid en corbeille à l’aide de morceaux de roseaux. En période de reproduction le mâle chante, de longues phrases métalliques et saccadées, en grimpant le long d’une tige de roseau. Mais c’est un oiseau qui a la bougeotte. La rousserolle ne reste pas en place bien longtemps et les roseaux sont denses. Heureusement ce mâle a eu la bonne idée de se poser un instant dans les branches du saule qui surplombe la roselière.
La rousserole ressemble à l’hypolaà¯s polyglotte. Ce sont toutes les deux des passereaux de la famille des Acrocéphalidés. Famille caractérisée par un bec long et fin d’insectivore qui marque un angle prononcé avec la tête, qui a un aspect plutôt ébouriffé. Mais là où l’hypolaà¯s est dans les tons jaunes et verts, la rousserole est plutôt brune et chamois. Et puis elles ne partagent pas le même milieu de vie. Sur sa période de présence en France (avril à octobre) la rousserole reste dans les roselières, l’hypolaà¯s est en bords de champs ou de friches. Il n’y a pas de risque de confusion entre les deux espèces. En revanche, il existe d’autres espèces de rousseroles, et là , il vaut mieux écouter…
Mademoiselle la libellule n’a pas suivi de formation de mannequinat et n’est pas au fait des principes de base quant à l’exposition du sujet à la lumière. Toutefois on distingue les critères qui permettent de reconnaître ici une femelle de cordulie bronzée : elle a des taches orangées à la base des ailes, le corps de couleur métallique brun et vert, et des taches blanches sur la face ventrale de l’abdomen.
Cette espèce se rencontre (comme la plupart des libellules) plutôt autour des plans d’eau. Les mâles patrouillent sans cesse les berges des mares et des étangs. Gilles l’avait croisée au bord des étangs de l’île de loisirs et elle a déjà été repérée autour de l’étang de Grouchy. Les adultes peuvent s’éloigner de plusieurs kilomètres de leur lieu de naissance pour trouver un nouveau lieu de reproduction.
Quant à savoir pourquoi celle-ci s’est retrouvée dans mon appartement, c’est une très bonne question. Peut-être était-elle venue me saluer ? L’espèce est considérée comme quasiment menacée en àŽle-de-France, je lui ai donc plutôt conseillé de rejoindre des espaces plus naturels et pourvus en plans d’eau où elle pourra pondre une nouvelle génération de libellules bronzées.
Sources :
Le guide des libellules de France, éditions Delachaux
La marguerite, Leucanthemum vulgare, a la même structure florale que la pâquerette, Bellis perennis. C’est une astéracée dont le capitule (l’inflorescence) est composé au centre de fleurs tubulées jaunes et sur la périphérie de fleurs ligulées blanches.
Au-delà de ça, il est tout de même relativement facile de différencier les deux espèces. La marguerite d’une part est beaucoup plus grande que la pâquerette. Elle peut atteindre 80 cm de haut et son capitule fait en moyenne 5 cm de diamètre (contre 2 cm pour la pâquerette).
La feuilles est également différente. La marguerite a des feuilles dentées tout le long de sa tige alors que chez la pâquerette toutes les feuilles sont réunies en rosette à la base.
Quant au milieu de vie des deux espèces il est également légèrement différent. La pâquerette supporte bien le piétinement et la tonte, on la retrouve facilement dans les pelouses et gazons urbains. La marguerite en revanche s’exprime en hauteur et préfère donc les prairies de fauche tardive où la pâquerette peut pousser mais où elle est rapidement recouverte par les plantes plus hautes.
Sources :
La flore d’àŽle-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
A Pontoise, la Ville a fait le choix de ne plus tondre les espaces qui ne nécessitaient pas un usage quotidien (chemins, aires de jeu ou de pique-nique). Au milieu des herbes folles et des fleurs sauvages fleurissent des panneaux d’explication « Moins d’herbe coupée = nature préservée ». Et en effet, la végétation s’épanouit joyeusement dans ces prairies. Les insectes ne devraient pas tarder à en profiter : il y a de quoi manger pour tout le monde et de quoi s’abriter. La Ville a également installé des hôtels à insectes, ces petits chalets composés de matériaux très variés permettent à diverses espèces de trouver refuge lors des intempéries ou pour nidifier.
Renoncules, consoudes, coquelicots, vesces et mauves, dans les prairies de fauches toutes les couleurs sont à l’honneur !
Et la Ville vous invite à en profiter à travers plusieurs cadres disposés dans la commune. A la manière des impressionnistes, traversez l’année en couleur en prenant des photos de l’évolution du paysage au cours des saisons !
Aujourd’hui nous fêtons la musique. Quelle belle occasion pour rendre hommage à nos amis chanteurs à plumes, petits par la taille mais grands par le talent.
Pour cela notre talentueuse stagiaire Narimane vous a préparé une compilation de chants d’oiseaux entendus au gré de nos pérégrinations sur le territoire.