Agenda, L'actualité de la Nature

Fête de la nature 2016 à  Cergy-Pontoise

image_largeCette année, pas moins de 7 manifestations sont offertes sur le territoire de Cergy-Pontoise, dans la cadre de la Fête de la Nature 2016 !

Où que vous soyez, trouvez près de chez vous une sortie nature ou une animation gratuite. Faites votre choix !

Le thème 2016 de la Fête de la nature : Passionnés par nature

Les portraits vidéos des Passionnés par nature dans le dossier de presse de la Fête de la nature (avec des images de Cergy-Pontoise)

 

 

L'actualité des jardins

Retour sur la transhumance 2016

Encore une très belle réussite que cette transhumance à  Cergy-Pontoise. En voici quelques images :

Samedi 14 h: le grand rassemblement à  la ferme d'Ecancourt © Marion Poiret
Samedi 14 h : le grand rassemblement à  la ferme d’Ecancourt, à  Jouy-le-Moutier © Marion Poiret
En route pour Maurecourt par les chemins de la plaine agricole © Marion Poiret
Anes en tête, en route pour Maurecourt par les chemins de la plaine agricole © Marion Poiret
La traversée de Maurecourt © Marion Poiret
La traversée de Maurecourt a toujours beaucoup de succès © Marion Poiret
Dimanche, le soleil est revenu © Gilles Carcassès
Dimanche matin : chic, le soleil est revenu ! © Gilles Carcassès
A Jouy-le-Moutier © Gilles Carcassès
Dans les cardamines en fleurs à  Jouy-le-Moutier © Gilles Carcassès
Les agneaux fatigués sont répartis dans les bras de valeureux bénévoles pour leur épargner une étape © Gilles Carcassès
Après la pause déjeuner à  Vauréal, les agneaux fatigués sont répartis dans les bras de valeureux bénévoles pour leur épargner une étape © Gilles Carcassès
La traversée de Cergy le haut sous bonne escorte © Gilles Carcassès
La traversée de Cergy le haut, sous bonne escorte © Gilles Carcassès
L'arrivée sur Courdimanche, dernière étape de la transhumance © Gilles Carcassès
L’arrivée sur Courdimanche, dernière étape de cette transhumance © Gilles Carcassès
Ca y est, la collation est mangée, la foule est repartie, les brebis de Courdimanche sont installées dans leur pâture © Marion Poiret
Ca y est, la collation est mangée, la foule est repartie et les brebis de Courdimanche sont installées dans leur pâture © Gilles Carcassès

Plein de belles images encore, dans ces excellentes vidéos :

Le reportage complet dans 13 comme une

Agenda

Les animations de la Maison de la nature de Vauréal pendant les vacances d’avril 2016

Programme bien rempli pour les animations de la Maison de la Nature de Vauréal pendant les vacances d’avril 2016 : un atelier sur les poules, de l’art floral, de la déco à  partir d’objets récupérés, des sorties… Les enfants ne sont pas oubliés avec des ateliers gourmands et rigolos.

La stellaire holostée - Vauréal © Gilles Carcassès
La stellaire holostée – Vauréal © Gilles Carcassès

Nous sommes partenaires pour l’animation de l’atelier « La nature au fil des saisons, source d’inspiration pour le photographe ». Justement la Maison de la Nature organise un concours photos

Le calendrier des animations de la Maison de la Nature de Vauréal – avril 2016

 

L'actualité des jardins

Nature en ville : une formation au CAUE 95

Le CAUE du Val d’Oise propose une formation intitulée « Prendre en compte la nature dans les espaces publics – Gestion durable des espaces verts ». Cette formation aura lieu le 14 janvier 2016 au Moulin de la Couleuvre à  Pontoise.

Christophe Etchemendy, responsable des espaces verts de la ville de Vauréal interviendra lors de cette journée pour témoigner de ses pratiques.

La prairie de la coulée verte à  Vauréal © Gilles Carcassès
La prairie de la coulée verte à  Vauréal © Gilles Carcassès

Renseignements et inscription à  cette formation du CAUE 95

Signalons aussi deux autres formations très intéressantes en février 2016 pour les jardiniers professionnels, montées en collaboration avec le CAUE de Seine-et-Marne :

« L’arbre d’ornement » et « Les arbustes, les haies et les plantes herbacées « 

 

L'actualité de la Nature

La miride du chêne

Rhabdomiris striatellus - Vauréal © Gilles Carcassès
L’hémiptère Rhabdomiris striatellus – Vauréal © Gilles Carcassès

Trouvée sous un chêne dans un bois à  Vauréal, cette punaise de la famille des Miridae (516 espèces en France) présente des dessins, notamment sur la tête, qui permettent de l’identifier.

Il s’agit d’une espèce inféodée aux chênes. La femelle pond dans les bourgeons floraux. Les œufs éclosent au printemps suivant et les juvéniles vont se nourrir de la sève des inflorescences. Devenus adultes, ces insectes sont des prédateurs : ils consomment des pucerons et des larves d’autres insectes, à  proximité des chênes. Ainsi, les arbres ne sont pas forcément les ennemis des cultures ; les adeptes de l’agroforesterie l’ont bien compris.

L'actualité de la Nature

Les coccinelles à  points blancs

Parmi la centaine d’espèces de coccinelles que l’on peut trouver en France, quelques-unes sont à  points blancs. Pour les différencier, il faut compter les points sur les élytres.

Calvia decemguttata © Gilles Carcassès
Calvia decemguttata © Gilles Carcassès

A 10 points : Calvia decemguttata est une espèce des forêts et des jardins. Elle consomme des psylles et des pucerons.

Vibidia duodecimguttata © Gilles Carcassès
Vibidia duodecimguttata © Gilles Carcassès

A 12 points : Vibidia duodecimguttata est une espèce mycophage, elle broute les moisissures sur les feuilles des arbres. Vue de dessus, six points forment une couronne.

Calvia quatuordecimguttata - Neuville © Gilles Carcassès
Calvia quatuordecimguttata – Neuville © Gilles Carcassès

A 14 points : Calvia quatuordecimguttata est une carnivore. Chez les Calvia, les points sont assez bien rangés en lignes.

Halyzia sedecimguttata © Gilles Carcassès
Halyzia sedecimguttata – Cergy © Gilles Carcassès

A 16 points : Halyzia sedecimguttata est une autre mycophage. Le bord des élytres est transparent.

A 18 points blancs ? Il existe une espèce, mais je ne l’ai pas (encore) trouvée à  Cergy-Pontoise… A chercher sur les pins, et aussi sur les saules, à  ce qu’il paraît.

A 20 points blancs ? Euh, là  non, je ne crois pas.

Retrouvez notre article :

Les coccinelles jaunes à  points noirs

D’autres articles sur les coccinelles :

La petite coccinelle à  14 points noirs

La coccinelle asiatique

La coccinelle à  damier

La coccinelle rose

Une coccinelle végétarienne

L'actualité de la Nature

Respounchous

© Gilles Carcassès
Les respounchous sont en fleurs – Vauréal © Gilles Carcassès
Les fruits du tamier sont toxiques © Gilles Carcassès
Les fruits du tamier sont toxiques © Gilles Carcassès

 

Cette jolie liane sauvage apprécie les fourrés arbustifs dans les sols riches et frais. On la trouve souvent en lisière de bois.

La plante est dioà¯que, et les pieds mâles ont des inflorescences plus allongées que les femelles.

 

 

 

 

Les jeunes pousses de cette plante vivace à  racine charnue, semblables à  de fines asperges, pointent dès le début du printemps. Les Tarnais en sont friands. C’est une tradition : tous les ans, le Tarnais « va aux respounchous » dans ses coins gardés secrets. Les non-Tarnais trouvent ce légume sauvage très amer (les pôvres, ils ne savent pas le cuisiner).

On raconte sur ses vertus aphrodisiaques prétendues de gentilles balivernes. « Vous croyez que pour terminer un tour de France, on ne prend que de la vitamine C … Non ! Je mange aussi des respounchous ! » aurait un jour déclaré le champion cycliste Laurent Jalabert.

La passion des respounchous fait chaque année les bonnes feuilles de la presse méridionale : perdu dans la forêt en allant aux respounchous, un coup d’épaule pour des respounchous, le concours de la meilleure recette de respounchous…Et à  Cergy-Pontoise, il y en a des chercheurs de respounchous ? J’en connais au moins deux, ils se reconnaîtront.

Sur le marché, un vendeur de racines de tamier © Gilles Carcassès
Sur le marché, un camelot et sa caisse de racines de tamier © Gilles Carcassès

Le tamier, car c’est son nom, est bien une plante médicinale et il ne faut pas consommer ses fruits et sa racine qui sont toxiques. J’ai vu sur un marché d’Ile-de-France ces jours-ci un pittoresque vendeur de racines de tamier qui faisait autour de lui un bel attroupement. Selon lui, le suc de la racine grattée au couteau est souverain pour soulager toutes les douleurs. « Eh ! ça brà»le la peau ! « se plaignait un badaud cobaye soufflant sur son poignet. « Vous verrez, quand ça ne pique plus, ça fait beaucoup de bien ! » Comme les coups de marteau ?

La plante s’appelle aussi « herbe aux femmes battues », car on utilisait la racine, malgré ses propriétés vésicantes et rubéfiantes, pour soigner les contusions.

Les jolies feuilles en cœur du tamier, Dioscorea communis © Gilles Carcassès
Les jolies feuilles en cœur du tamier, Dioscorea communis © Gilles Carcassès

Les respounchous : reportage sur TF1

La pensée iconoclaste d’un opposant aux respounchous

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Scène de crime dans la véranda

Boîte d'élevage © Gilles Carcassès
Boîte d’élevage. On aperçoit un petit papillon contre le tamis du couvercle © Gilles Carcassès

Je vous avais montré l’automne dernier la larve de la mineuse du platane trouvée sur un platane d’Orient au Clos Levallois à  Vauréal.

J’ai récolté quelques échantillons de ces mines sur un platane de la même espèce (les platanes communs ne semblent pas sensibles à  ce ravageur) dans la zone de baignade de l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise. Ils ont séjourné tout l’hiver dans ma véranda à  l’intérieur d’une boîte d’élevage (aimablement prêtée par le CAUE du Val d’Oise). Le printemps venu, voici le temps de découvrir les couleurs des papillons adultes :

© Gilles Carcassès
Imago de Phyllonorycter platani, la mineuse du platane © Gilles Carcassès

Mais il y a aussi un invité surprise ! Un micro hyménoptère de la famille des Braconidae, un parasitoà¯de des chenilles de notre Phyllonorycter platani. Rappelons qu’un parasitoà¯de est un parasite qui tue son hôte. Une scène de crime dans ma véranda, on aura tout vu !

© Gilles Carcassès
Braconidae parasitoà¯de de Phyllonorycter platani © Gilles Carcassès

Comment trouver le nom de cet assassin ? Dans la base de données internationales des Braconidae, pardi !

Dicky Sick Ki Yu est un chercheur canadien qui a patiemment rassemblé 4,2 millions de données référencées et 343 386 espèces sur son site http://www.taxapad.com/ !

On y apprend que notre Phyllonorycter platani peut être parasité par 37 espèces de micro hyménoptères. Il n’y a plus qu’à  les passer en revue pour démasquer le coupable. Colastes flavitarsis a été mis en examen.

La liste des 37 parasitoà¯des connus de Phyllonorycter platani

L'actualité des jardins

La transhumance comme si vous y étiez

Malgré un temps maussade, 200 personnes étaient dans la cour de la ferme d’Ecancourt pour prendre le départ de la transhumance ce samedi 11 avril 2015.

Dans la cour de la ferme d'Ecancourt © Gilles Carcassès
Dans la cour de la ferme d’Ecancourt © Gilles Carcassès

Serge, conducteur bénévole de chiens de berger a expliqué les consignes pour le bon déroulement de la transhumance. L’organisation fut digne d’un cortège présidentiel : deux ânes pour ouvrir la marche, puis la meute des photographes officiels, ensuite un chien et sa conductrice pour freiner et guider le troupeau, à  gauche et à  droite un service canin de sécurité des cultures aux ordres des bergers, et vingt pas plus loin la cohorte des accompagnants, tous derrière la houlette portée par un enfant.

Conducteurs de chiens de troupeaux © Gilles Carcassès
Serge, à  la houlette et Joà«l, au crochet, conducteurs de chiens de troupeaux, prêts pour le départ © Gilles Carcassès

Ces outils de berger ont été forgés par un artisan du Vexin à  partir de gravures anciennes. La houlette est composée d’une petite pelle et d’un crochet. La pelle sert à  ramasser et lancer une petite motte de terre en direction d’une brebis qui s’écarterait du troupeau. Elle allonge de dix mètres le bâton du berger. Quant au crochet, il permet d’attraper commodément une brebis (démonstration plus loin).

Poussez pas ! Y a un chien ! © Gilles Carcassès
Poussez pas derrière, y a un chien ! © Gilles Carcassès

La cohorte des accompagnants fait une petite pause, le temps de remplacer le porteur de houlette, fatigué. Le chien de tête fait stopper le troupeau en attendant l’ordre de reprise de la marche.

La traversée de la plaine © Gilles Carcassès
La sortie de la forêt © Gilles Carcassès

A droite, dans les blés, le service de sécurité des cultures : pas question de venir brouter les jeunes pousses. En arrière, on aperçoit les deux chiens en réserve destinés à  relayer ceux qui sont au travail auprès des moutons.

Du lierre Marengo ! J'adore ! © Gilles Carcassès
Du lierre Marengo ! J’adore ! © Gilles Carcassès

La première maison en arrivant à  Maurecourt a eu droit à  une taille de haie gratuite !

Le groupe a beaucoup grossi en cheminant dans les rues de Maurecourt et la foule joyeuse s’est mêlée aux visiteurs des Gargantuades.

Démonstration de capture au crochet © Gilles Carcassès
La démonstration de capture au crochet a fait une grosse impression. © Gilles Carcassès

Et hop ! Voilà  comment on crochète une brebis. Très utile pour attraper et soigner celles qui semblent avoir un problème.

Le lendemain matin, la distribution des ovins s’est poursuivie, sous un beau soleil, vers les pâtures de Jouy-le-Moutier, Vauréal, Cergy et Courdimanche. Plusieurs haltes étaient organisées avec la participation des communes pour offrir au public des animations autour du pâturage.

Animation à  Vauréal © Marion Poiret
Animation à  Vauréal devant un jeune public captivé © Marion Poiret
Mais où sont-elles ces brebis ? © Marion Poiret
Mais où sont-elles ces brebis ? © Marion Poiret

Les photographes s’en s’ont donné à  cœur joie pour immortaliser ce spectacle insolite.

Après une halte au village des associations promenade des deux bois, les dernières brebis prennent le chemin de leur destination finale : la prairie rue Vieille Saint-Martin à  Courdimanche © Marion Poiret
Les polices municipales de Cergy et de Courdimanche s’étaient coordonnées pour assurer la sécurité d’un tronçon de parcours très urbain © Marion Poiret

Après une halte sur la promenade des deux bois, au village des associations de la journée éco-citoyenne organisée par la maison de quartier des Hauts-de-Cergy, les dernières brebis ont pris le chemin de leur destination finale : la prairie de la rue Vieille Saint-Martin à  Courdimanche. Un goà»ter et des rafraichissements y étaient offerts par la ville au public venu nombreux pour accueillir le troupeau.

Le sprint final à  Courdimanche © Marion Poiret
Le sprint final à  Courdimanche © Marion Poiret

La transhumance 2014