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Stenodema la punaise

Stenodema calcarata © CACP – Emilie Périé

En septembre dernier, une tache verte se promène dans les épis rouges des roseaux aux bords de l’Oise à  Maurecourt. Son allure très allongée m’intrigue. C’est Gilles qui m’en donnera le nom. Il nous en parle dans cet article.

Il s’agit d’une punaise du nom de Stenodema calcarata de la famille des Miridae. Calcar signifie « éperon » et fait référence aux épines présentes sur les fémurs de la bête. La couleur verte oriente vers la femelle de l’espèce (le mâle étant plutôt couleur paille).

Nous l’avons surement dérangée en plein repas, cette punaise se nourrit en piquant les graines pas encore mà»res de graminées essentiellement en zone humide, comme ce roseau (Phragmites australis).

Est-elle commune ? Difficile à  dire, elle n’est mentionnée que 20 fois dans toute l’àŽle-de-France dans la base de données CETTIA, mais c’est peut-être seulement parce qu’elle est discrète.

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Heterotoma planicornis

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Heterotoma planicornis

Une punaise

Cette petite punaise de la famille des Miridae a de quoi surprendre avec ses antennes.

Heterotoma planicornis © CACP – Léo Micouin

L’aspect massif des antennes est due à  leur second segment qui est plat. C’est d’ailleurs ce que signifie « planicornis » en latin (plani : plat, cornis : corne, antenne).

Heterotoma planicornis © CACP – Léo Micouin

Elle est présente dans toute la France et vit sur diverses plantes en milieu rural. A Maurecourt, je l’ai observé sur une clématite des haies lors d’un SPIPOLL. Avec sa petite taille, qui n’excède pas les 5mm, elle sait se faire discrète et il est parfois compliqué de la remarquer.

Heterotoma planicornis, par British Bugs

Heterotoma planicornis, par l’INPN

Heterotoma planicornis, par les Carnets nature de Jessica

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Une grande punaise verte sur l’ortie dioà¯que

L’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise est un bon terrain de chasse pour observer les insectes qui fréquentent les massifs d’ortie. J’y ai découvert cette belle punaise très allongée que je ne connaissais pas :

Mermitelocerus schmidtii sur une feuille d’ortie dioà¯que – Ile de loisirs de Cergy-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Mermitelocerus schmidtii est une punaise de la famille des Miridae. On la rencontre sur l’ortie dioà¯que, sur les frênes, les noisetiers, les érables, les aubépines… Son régime alimentaire est varié : elle suce la sève de ces plantes mais ne dédaigne pas les pucerons, les chenilles et les psylles qu’elle trouve sur son chemin.

Mermitelocerus schmidtii – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

On peut voir sur cette photo de profil son rostre piqueur rangé en position de repos. Observons au passage que cette espèce est assez fortement poilue, ce qui n’est pas très fréquent chez les punaises. J’aime beaucoup ses genoux couleur caramel.

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Rhabdomiris striatellus - Vauréal © Gilles Carcassès
L’hémiptère Rhabdomiris striatellus – Vauréal © Gilles Carcassès

Trouvée sous un chêne dans un bois à  Vauréal, cette punaise de la famille des Miridae (516 espèces en France) présente des dessins, notamment sur la tête, qui permettent de l’identifier.

Il s’agit d’une espèce inféodée aux chênes. La femelle pond dans les bourgeons floraux. Les œufs éclosent au printemps suivant et les juvéniles vont se nourrir de la sève des inflorescences. Devenus adultes, ces insectes sont des prédateurs : ils consomment des pucerons et des larves d’autres insectes, à  proximité des chênes. Ainsi, les arbres ne sont pas forcément les ennemis des cultures ; les adeptes de l’agroforesterie l’ont bien compris.