Avis aux amateurs : la Maison de la Nature de Vauréal organise un concours photo. Le thème choisi cette année est « Formes et couleurs de la nature ». Les photos doivent avoir été prises à Vauréal. La date limite d’envoi de votre contribution est fixée au 11 mai 2015.
Une fidèle lectrice de nos articles m’a envoyé cette photo qu’elle a prise dans son jardin à Perdreauville (Yvelines). Saluons cette rencontre étonnante avec un magnifique hibou moyen-duc et le talent de la photographe !
Le mois d’avril est propice pour aller à la découverte des rapaces nocturnes, car c’est la saison des amours : les couples chantent et se répondent.
Pour apprendre à identifier leurs cris et chants et en savoir plus sur les mœurs de ces animaux, vous pouvez vous inscrire aux soirées « nuit de la chouette » organisées sur notre territoire :
Ce grimpereau a fait une mauvaise rencontre : la vitre de la fenêtre du salon. Chaque année des oiseaux meurent de ces chocs contre des surfaces vitrées. Mais pourquoi se jettent-ils sur nos fenêtres ?
Il y a deux explications : la transparence et le reflet.
Lorsqu’un oiseau voit des branches ou un perchoir quelconque à travers une ou plusieurs surfaces vitrées, il peut vouloir aller s’y poser sans percevoir l’obstacle que constitue la ou les vitres. C’est le cas des fenêtres en vis-à -vis dans une pièce, ou des parois vitrées d’un abribus par exemple.
J’ai trouvé un matin ce merle femelle mort au pied de la passerelle vitrée de l’immeuble du Verger à Cergy (quartier Grand centre).
Le reflet peut être trompeur de la même façon. Mais l’oiseau peut aussi y voir l’image d’un congénère et les espèces les plus belliqueuses peuvent foncer sur l’intrus qui n’est que leur propre reflet.
Pour les oiseaux migrateurs, les grands immeubles éclairés la nuit peuvent aussi faire des ravages s’ils sont dans un couloir de migration.
Quelles solutions ?
Un voilage réduira grandement les risques de confusion due à la transparence. Une sérigraphie peut être aussi très efficace, à condition que les dessins ne laissent aucun espace vide plus grand que la paume de la main.
Ce qui ne fonctionne pas
Une silhouette de rapace collée sur la vitre : elle n’aura d’efficacité que sur la bonne conscience des humains.
Pour les vacances d’hiver 2015, la maison de la nature de Vauréal vous propose un riche programme d’animations. Vous pourrez assister à une conférence de Victor Renaud, apprendre à créer des bijoux avec des matériaux de récupération, fabriquer des mangeoires et des boules de graisse pour les oiseaux… et beaucoup d’autres choses encore !
L’Hôtel du département du Val d’Oise a accueilli le 27 octobre 2014 les participants au concours départemental des villes et villages fleuris.
Félicitations aux communes de Saint-Ouen-l’Aumône et de Vauréal qui ont décroché le prix d’excellence, sésame pour une éventuelle qualification au niveau régional ! Ces deux villes de notre agglomération de Cergy-Pontoise décrocheront-elles leur première fleur l’été prochain ? Elles ont huit mois devant elles pour présenter au jury régional un circuit de visite et des réalisations qui devront mettre en valeur leur territoire au regard de l’ensemble des 61 critères du label.
La grille d’évaluation du label leur permettra de faire leur auto-analyse, d’identifier leurs points faibles et de se préparer au mieux.
Le label villes fleuries récompense les communes qui entretiennent un environnement favorable à la qualité de vie des habitants et à l’accueil des touristes, par leurs actions d’aménagement, d’animation et de gestion durable de leur territoire. Les actions en faveur de la biodiversité sont maintenant prises en compte dans l’évaluation selon quatre critères : connaissance et inventaire, protection, amélioration et sensibilisation.
Comme si la mineuse du marronnier ne nous suffisait pas, voici la mineuse du platane !
Ces deux ravageurs sont de minuscules papillons, tous deux de la famille des Gracillariidae, qui compte environ 150 espèces en France. Pas de panique pourtant, Phyllonorycter platani n’affecte pas gravement nos platanes. Cette espèce serait arrivée dans le Sud de la France vers 1900, en Ile-de-France sans doute au milieu du siècle dernier. Originaire des Balkans ou d’Asie Mineure, elle a poursuivi sa lente progression vers le nord, arrivant au Danemark en 1978, en Angleterre en 1989, en Suède en 1991. La mineuse du platane profite des courants d’air formés par le flux de la circulation pour se disséminer le long des routes, les nymphes de la deuxième génération estivale passant l’hiver dans les feuilles mortes.
Deux facteurs de contrôle de ce ravageur ont été identifiés. Les feuilles des platanes se compostant fort mal, les jardiniers traditionnellement les brà»lent, éliminant en même temps les nymphes hivernantes du papillon. L’autre raison est naturelle : il est constaté que de nombreuses espèces d’hyménoptères parasitoà¯des contrôlent efficacement les populations du ravageur, dès qu’une pullulation s’installe ici ou là , à la faveur de conditions météorologiques favorables. Ce n’est pas le cas, hélas, pour la mineuse du marronnier… Bien malin qui saura l’expliquer.
Les brebis, ayant pâturé tout l’été au parc du Belvédère, ont été demandées en renfort sur une autre prairie boulevard de l’Oise. Le transfert s’est effectué à pieds et a été l’occasion d’animations confiées par la Maison de la nature de Vauréal à la Ferme d’Ecancourt.
Trois communes de l’agglomération de Cergy-Pontoise (Eragny-sur-Oise, Menucourt et Vauréal) se sont portées volontaires pour tester le protocole de relevé botanique du programme de sciences participatives « Florilèges », initié par Plante & Cité, le Museum National d’Histoire Naturelle, l’Observatoire Départemental de Seine Saint-Denis et Natureparif au printemps 2014.
Nos communes pilotes ont effectué leurs inventaires botaniques entre juin et juillet. Rappelons que ce protocole expérimental a pour vocation d’améliorer la connaissance de la flore spontanée en ville et de devenir un outil de suivi de l’évolution de la biodiversité des prairies urbaines pour les gestionnaires d’espaces verts.
La forme et la taille de la parcelle de prairie détermine la disposition des carrés d’inventaire. Après avoir délimité deux lots séparés de 5 carrés de un mètre par un mètre à l’aide de piquets et d’un décamètre, le recensement peut commencer.
Ce relevé botanique fut fort instructif puisque parmi les grands classiques des prairies urbaines (comme le trèfle blanc, le dactyle aggloméré, le plantain lancéolé ou la brunelle), se trouvaient aussi l’érythrée petite centaurée et la chlore perfoliée, des espèces communes et bien représentées en Ile-de-France mais néanmoins pas si fréquentes dans les prairies en secteur urbanisé.
En 2015, à l’issue de cette phase pilote et des adaptations éventuelles du protocole, le programme Florilèges pourra être diffusé à l’échelle nationale et mis en œuvre par tous les gestionnaires d’espaces verts (collectivités et entreprises).
L’anax empereur fréquente beaucoup de nos bassins dont ceux du parc François-Mitterrand à Cergy. Il peut être confondu avec d’autres espèces de grandes libellules : l’anax parthenope, déjà vu dans ce parc en septembre 2013 (voir le lien à la fin de cet article), et aussi les aeschnes.
Toutes ces grandes espèces chassent les insectes en vol en les poursuivant ; elles peuvent capturer des papillons ainsi que d’autres espèces d’odonates. Les proies sont souvent consommées en vol.