L'actualité de la Nature

Nos observations ornithologiques 2018

Mésange charbonnière dans un frêne © CACP – Gilles Carcassès

Comme chaque année, nous avons participé au Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC) en avril et mai, afin d’avoir un aperçu de la faune nicheuse sur le territoire de Cergy-Pontoise.

Retrouvez dans notre Rapport STOC 2018 tous les détails de ces comptages.

Voici illustrées quelques-unes des tendances régionales :

Accenteur mouchet – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

L’accenteur mouchet est en net déclin en Ile-de-France : sa population a diminué de 51 % sur la période 2004-2017 !

mésange bleue à  la mangeoire © Gilles Carcassès

La mésange bleue se porte mieux : ses effectifs ont augmenté de 22 % pendant la même période de référence.

Roitelets huppés © CACP – Gilles Carcassès

Quant aux roitelets huppés, ils sont en forte progression (+114 %).

Elle a couvé six œufs cette année © CACP – Gilles Carcassès

Comme chaque année, un couple de cygnes tuberculés a construit son nid dans le bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy. Cette année, la famille cygne a quitté les lieux beaucoup plus tôt que les années précédentes, faisant beaucoup de déçus parmi les habitués qui se régalent chaque année à  observer les cygneaux.

Héron cendré – parc du château de Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Le héron cendré est toujours bien présent sur Cergy-Pontoise, notamment à  l’île de loisirs, même si ses effectifs nous ont paru en baisse. On le voit parfois au parc François-Mitterrand intéressé par les poissons rouges qui y pullulent malheureusement à  cause du nourrissage abusif par le public. Il est souvent observé aussi au bord de l’étang du parc du château de Menucourt.

Le repas de la mouette rieuse – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Les hérons ne sont pas les seuls à  consommer les poissons rouges !

Accenteur assommé – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Cet accenteur mouchet est resté quelques heures inerte après avoir heurté la passerelle vitrée de notre immeuble. Il a fini par s’en remettre et est reparti à  ses occupations.

Pipit farlouse dans la neige © CACP – Gilles Carcassès

Parmi les observations de migrateurs à  Cergy-Pontoise, notons la présence à  l’Ile-de-loisirs en février 2018 de ce pipit farlouse qui picorait dans la neige.

Retrouvez nos articles :

Où sont passé les oiseaux ?

Festin de samares

Pipit farlouse, bel oiseau de l »Ile de loisirs de Cergy-Pontoise

Le secret de l’accenteur

Acrobaties aux mangeoires

P(i)af

2017 : une année riche en observations ornithologiques

L'actualité de la Nature

Bà»che à  la noisette

Pic épeiche, 25 décembre 2018 – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

Mais que cherche-t-il ce pic épeiche, à  piocher ainsi à  grands coups de bec dans une branche de mon arbre de Judée ?

Pic épeiche © CACP – Gilles Carcassès

Aurait-il trouvé une larve blanche bien dodue ? Mon bel arbre, attaqué par des scolytes ou d’autres insectes xylophages ? Une inspection s’impose.

Forge de pic épeiche © CACP – Gilles Carcassès

Fausse alerte ! Mon arbre est sain. Ce pic a utilisé une petite cavité (on appelle cela une forge) pour y coincer une noisette trouvée par terre au jardin. Il ne reste plus que la coquille percée et quelques mini-miettes projetées autour.

Le pic retirera-t-il la noisette consommée pour en placer une autre ? Je vais surveiller…

Retrouvez d’autres histoires de pics :

Sus aux fourmis

Le pic noir

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Caneton de Noà«l

Cane colvert et son caneton – Parc François-Mitterrand à  Cergy, le 12 décembre 2018 © CACP – Gilles Carcassès

Voilà  qui n’est pas banal ! Un caneton en cette saison ? On ne doute de rien chez les canards colverts de Cergy-Pontoise !

Chez cette espèce, les premières pontes de l’année débutent fin février et les dernières pontes de remplacement sont possibles jusqu’à  fin juillet. L’incubation étant de 28 jours, les derniers-nés de l’année peuvent arriver fin aoà»t, mais pas en décembre ! C’est peut-être ici le fait d’une jeune femelle inexpérimentée qui se serait laissée influencer par la douceur automnale. Encore un effet du changement climatique ?

Caneton – parc François-Mitterrand à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Dès leur naissance, les canetons quittent le nid et se nourrissent seuls, mais ils sont protégés et surveillés de près par leur mère.

Sources :

Le canard colvert, par l’ONCSF

Noà«l au balcon… pour les canetons, par la LPO Alsace

Retrouvez nos articles :

Oh ! Des bébés !

Le rouge-queue noir

Heureux évènement

Je suis fan du Poussin

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Les corneilles du château de Versailles

Au château de Versailles © CACP – Gilles Carcassès

Que fait-elle perchée sur le bras de Latone, cette corneille noire ? Guetterait-elle les miettes de gâteaux des visiteurs, étonnamment nombreux en cette fin novembre ? Mon guide me dit qu’elle digère, en profitant du point de vue.

Corvus corone, la corneille noire © CACP – Gilles Carcassès

Celle-ci se livre à  un drôle de manège : elle cherche les bulbes de narcisses que les jardiniers ont planté dans ce massif et les arrache un à  un avec son bec ! Le bulbe qu’elle vient d’extirper a roulé dans le caniveau en pavés de grès.

Bulbe de narcisse sorti de terre © CACP – Gilles Carcassès

Veut-elle en manger les jeunes racines, ou cherche-t-elle des insectes intéressés par ces bulbes ? Ce n’est peut-être qu’un jeu après tout… Je crois ces oiseaux suffisamment intelligents pour cela !

Ma promenade se poursuit au Potager du Roi où toutes les cultures maraîchères mais aussi fruitières sont conduites en bio. J’interroge le responsable du site : quels ravageurs impactent le plus vos cultures ? Les doryphores ? Les carpocapses ? Les pucerons ? Non non, ce sont des oiseaux.

Je crois deviner : ces intrépides corneilles ? Les pigeons ramiers ? Les étourneaux ? Non, ce sont les perruches à  collier : elles arrivent par centaines et dévorent absolument tout. Aucun fruit mà»r ne leur échappe, ces oiseaux sont une catastrophe pour notre verger !

Retrouvez nos articles :

Agent 003

Maître corbeau

Elevée à  la baguette

L’invasion de la perruche à  collier

L'actualité de la Nature

Chouette sortie

Hibou moyen-duc © Morgane Lecoq

La Maison de la nature de Vauréal organise une sortie en soirée à  la découverte des rapaces nocturnes, dans le bois de Lieux. L’animation en sera assurée par un ornithologue de la LPO. Pour tous renseignements et pour s’inscrire, cliquez sur l’image ci-dessous :

Les observations faites ce soir-là  seront l’occasion d’enrichir l’atlas participatif de la biodiversité de Vauréal !

Retrouvez notre article :

Vauréal lance un atlas participatif de biodiversité !

L'actualité de la Nature

Un visiteur d’exception !

Tichodroma muraria, le tichodrome échelette – La Roche-Guyon © François Lelièvre

Très à  l’aise sur les surfaces verticales, le tichodrome échelette passe son temps à  explorer les fissures pour y déloger avec son long bec les araignées et les menus insectes dont il se nourrit. C’est un oiseau typiquement montagnard, un habitué des falaises et des corniches inaccessibles. Les spécialistes rapportent qu’il tapisse souvent son nid de poils de chamois ! Ses ailes largement tachées de rouge et son vol papillonnant lui donnent une allure singulière, mais il reste d’ordinaire très discret et difficile à  observer.

Parfois certains individus effectuent une migration hivernale en plaine. On les voit alors sur les clochers des églises ou les hauts murs des châteaux. C’est le cas de celui-ci qui défraie la chronique naturaliste parisienne. Le lieu de sa découverte est devenu en quelques jours le rendez-vous incontournable des ornithologues bardés de téléobjectifs et de longues vues. Merci au talentueux François Lelièvre pour le prêt de cette photo !

Le château de La Roche-Guyon vu depuis son superbe potager fruitier © Gilles Carcassès

Sources :

Le tichodrome échelette, par oiseaux.net

La Roche-Guyon : un oiseau rare s’est installé au château ! Le Parisien du 20 novembre 2018

Retrouvez nos articles :

Au potager fruitier du château de La Roche-Guyon

Un autre migrateur occasionnel au château de La Roche-Guyon

L'actualité de la Nature

L’école régionale d’ornithologie 2019

Inventaire ornithologique dans le cadre du Suivi temporel des Oiseaux Communs © CACP Gilles Carcassès

L’Agence régionale de la biodiversité en Ile-de-France annonce la création de l’école régionale d’ornithologie. Ouverte à  tous et gratuite à  condition d’adhérer à  la LPO, elle permet aux débutants d’acquérir en trois semaines une solide formation permettant d’animer des sorties ornithologiques à  destination du grand public et de participer en tant que bénévole aux inventaires participatifs sur les populations d’oiseaux. Les amateurs non débutants peuvent aussi bénéficier de cette formation en deux semaines au lieu de trois.

Une sortie d’observation des oiseaux à  l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise © CACP Gilles Carcassès

Les places sont limitées et les motivations des candidats seront examinées avec attention. Les préinscriptions sont ouvertes !

Alors, ils sont où ces ornithologues ? © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez quelques-uns de nos articles sur les oiseaux :

2017, une année riche en observations ornithologiques

Où sont passés les oiseaux ?

Que faire d’un oiseau blessé ou tombé du nid ?

Les oiseaux rares de l’Aren’Ice

Retenir le chant des oiseaux

L'actualité de la Nature

Les bronzés à  la plage

Vanneau huppé – Neuville-sur-Oise © CACP – Mathilde Vassenet

Un plumage aux reflets bronze

Neuville-sur-Oise et Jouy-le-Moutier, communes au bord de l’Oise, ont subi il y a quelques mois des inondations. Contraignantes pour les humains, ces inondations sont au contraire très bénéfiques pour la biodiversité, créant des micro-habitats riches en espèces. Depuis quelques semaines, nous observons un petit groupe de vanneaux huppés, au plumage mordoré et à  la coiffure extravagante, dans le champ au bord de l’Oise le long du boulevard de l’Hautil. Une mare temporaire est apparue suite aux inondations permettant aux vanneaux de venir s’y nourrir.

Vanneaux © CACP – Mathilde Vassenet

Le vanneau huppé est un limicole, c’est-a-dire qu’il se nourrit de petits crustacés et invertébrés présents dans la vase.  Ces couples nichent très probablement sur le territoire de l’agglomération de Cergy-Pontoise. La nidification se fait au sol, et le nid édifié par le mâle est légèrement en hauteur afin que la femelle puisse voir les alentours. Elle y pond environ quatre œufs. Sur la photographie ci-dessus on aperçoit en premier plan Monsieur punk et sa grand huppe. Derrière, Madame, plus discrète, possède une huppe courte et sa tête est moins contrastée.

Retrouvez notre article sur cette espèce :

Vanneaux

L'actualité de la Nature

Où sont passés les oiseaux ?

En tant que contributeurs du STOC (suivi temporel des oiseaux communs) depuis plusieurs années, nous sommes fiers de participer à  la constitution de données normalisées qui permettent aux chercheurs d’établir des statistiques fiables sur la diversité et l’abondance des oiseaux qui nichent dans notre région.

Mais nous ne sommes pas particulièrement réjouis par les résultats car ils sont alarmants !

Sur la période 2004- 2017, en Ile-de-France, les oiseaux spécialistes des milieux agricoles ont décliné de 44 % !

Evolution des effectifs du bruant jaune en Ile-de-France (ARB-IdF)

Nos enfants verront-ils encore en Ile-de-France la linotte et l’alouette des champs ? Les tendances par espèce sont bien inquiétantes. Voyons quelles sont celles qui accusent les baisses d’effectifs les plus importantes :

Linotte mélodieuse © CACP – Gilles Carcassès

-64 %, le bruant proyer
-64 %, le tarier pâtre
-63 %, la perdrix grise
-53 %, le bruant jaune
-47 %, la linotte mélodieuse
-33 %, la bergeronnette printannière
-26 %, l’alouette des champs

Durant la même période, les oiseaux des milieux bâtis ont perdu 41 % de leurs effectifs.

Verdier d’Europe © CACP – Gilles Carcassès

En ville, la situation n’est pas plus enviable :

-73 %, le serin cini
-60 %, le verdier d’Europe
-53 %, le moineau domestique
-40 %, l’hirondelle rustique

Les oiseaux forestiers sont moins impactés : -5 % seulement.

Grimpereau des jardins – © Gilles Carcassès

-73 %, le pouillot fitis
-37 %, la sittelle torchepot
+22 %, le rouge-gorge familier
+46 %, le grimpereau des jardins
+114 %, le roitelet huppé
+146 %, le roitelet triple-bandeau

Les effectifs des oiseaux généralistes sont globalement stables, avec des disparités importantes selon les espèces :

Accenteur mouchet © CACP – Gilles Carcassès

-51 %, l’accenteur mouchet
-14 %, le merle noir
+ 0 %, le pigeon ramier
+ 0 %, le pinson des arbres
+ 0 %, le geai des chênes
+ 0 %, la mésange charbonnière
+ 0 %, le pic vert
+ 0 %, la fauvette à  tête noire
+22 %, la mésange bleue
+25 %, la corneille noire

Les causes du déclin sont connues

Quelques espèces souffrent du réchauffement climatique, des migratrices sont impactées par la chasse ou les conditions de vie qu’elles rencontrent en Afrique, mais pour la plupart des espèces en diminution, ce sont bien la disparition ou la fragmentation des milieux, et les pratiques de l’agriculture intensive qui sont responsables.

Alors, d’urgence, plantons des haies champêtres, créons des prairies, aménageons de nouveaux espaces de nature et gérons-les sans pesticides, et agissons en faveur d’une agriculture plus favorable à  la biodiversité !

Sources :

Dans les campagnes et en ville le déclin des oiseaux s’amplifie, par l’ARB-IdF

Le printemps 2018 s’annonce silencieux dans les campagnes françaises, par le MnHn

Où sont passés les oiseaux des champs ? par le CNRS

Retrouvez nos articles sur nos relevés STOC à  Cergy-Pontoise :

Observations ornithologiques 2017

Observations ornithologiques 2016

Observations ornithologiques 2015

D’autres articles, sur le déclin des insectes :

Le déclin des papillons de jour

Sur le pare-brise

L'actualité de la Nature

2017 : une année riche en observations ornithologiques

Bébés cygnes – Parc François-Mitterrand à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Comme chaque année, nous avons participé au Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC) en avril et mai, afin d’avoir un aperçu de la faune nicheuse sur le territoire de Cergy-Pontoise. Retrouvez dans notre rapport STOC 2017 tous les détails de ces comptages. L’un des faits marquants est la confirmation de l’installation sur le territoire de la perruche à  collier, repérée nicheuse pour la première fois à  Cergy-Pontoise au printemps 2015.

L’invasion de la perruche à  collier © CACP – Gilles Carcassès

Parmi les autres espèces exotiques, nous avons confirmé la présence du rossignol du Japon dans une partie boisée du parc du château de Menucourt.

Leiothrix lutea, le rossignol du Japon – parc du château de Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Les bernaches du Canada sont toujours très nombreuses au parc du château de Grouchy à  Osny, un peu plus discrètes à  l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise en raison des opérations de régulation des effectifs effectués chaque année. Au parc du château de Grouchy, d’autres oiseaux exotiques échappés d’élevage sont présents de façon plus ou moins occasionnelle : la bernache nonette, habituée des lieux, et cette année un canard siffleur du Chili.

Dans l’imposant troupeau de bernaches du Canada, cherchez l’intrus ! © Gilles Carcassès
Le canard siffleur du Chili – Osny © CACP – Gilles Carcassès

A l’ile de loisirs de Cergy-Pontoise, nous avons eu jusqu’à  deux cygnes noirs pendant quelques semaines. Ces oiseaux exotiques peu farouches fréquentent également d’autres plans d’eau de la région.

Couple de cygnes noirs – Ile de loisirs de Cergy-Pontoise © François Lelièvre

Un pélican frisé, sans doute échappé d’un zoo, a stationné quelques temps à  l’étang du Corra tout près de Cergy-Pontoise. Le même individu, facilement reconnaissable à  la découpe des plumes de son aile droite, a été vu dans le centre de la France puis au nord-ouest de l’Espagne.

Pélican frisé – étang du Corra © François Lelievre

Un canard mandarin, dont nous avions observé la reproduction à  l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise en 2015, a été signalé en janvier 2017 au bord de l’Oise à  Saint-Ouen l’Aumône et à  Pontoise.

Canard mandarin – Saint-Ouen l’Aumône © José Keravis

Les bassins l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise accueillent des oiseaux hivernants comme les grèbes huppés, les grands cormorans, les canards chipeaux et quelques sarcelles d’hiver. En passage migratoire, une échasse blanche a été vue dans la zone de baignade.

Canard chipeau mâle © CACP – Gilles Carcassès
Trois sarcelles d’hiver – Ile de loisirs de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès
L’échasse blanche (Himantopus himantopus) – Ile de loisirs de Cergy-Pontoise © Sylvain Daguenet

Le grèbe castagneux a été observé au bassin Blanche de Castille à  Saint-Ouen l’Aumône et sur l’étang du parc du château de Menucourt.

Grèbe castagneux – Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

L’installation, à  visée pédagogique, d’un piège photographique au bord de la mare de l’espace de nature créé par les élèves du lycée Jean Perrin à  Saint-Ouen l’Aumône a permis quelques belles observations, comme ce pic vert à  la sortie de son bain.

Le bain du pic vert – Saint-Ouen l’Aumône © Lycée Jean Perrin

Un jeune héron cendré souvent vu au parc François-Mitterrand à  Cergy a défrayé la chronique. D’un naturel joueur, il avait pour habitude de saisir des objets divers au fond de l’eau tels que des branches mais aussi des détritus. Ce comportement lui fut malheureusement fatal : il s’est coincé le bec dans un « chouchou » (accessoire de coiffure). Un agent de la SNCF a retrouvé son cadavre sur un chantier ferroviaire à  Cergy-Pontoise.

Héron cendré – 14 juin 2017 – Cergy © CACP – Marion Poiret
Héron cendré au chouchou – 4 octobre 2017 – Cergy © CACP – Gilles Carcassès