L'actualité de la Nature

Le mystère des pelouses

Formation Florilèges 2019 – Le Verger (Cergy) © CACP – Emilie Périé

Ce mardi 21 mai 2019 a eu lieu la 6ème édition de la formation au protocole Florilèges prairies-urbaines. Malgré la pluie, une quinzaine de gestionnaires et jardiniers ont pu bénéficier de l’accompagnement de l’Agence Régionale de la Biodiversité en àŽle-de-France pour découvrir ce protocole.

Une nouvelle prairie à  l’étude !

Une variante cette année : alors que les précédentes formations cergyssoises de Florilèges avaient eu lieu dans le parc François-Mitterrand, nous avons décidé cette année de migrer vers la pelouse du Verger (dans le quartier Grand centre). En effet, il vient d’être décidé de laisser une partie de cette pelouse évoluer en prairie, plus naturelle. C’était le meilleur moment pour démarrer un suivi !

De la vie sous nos pieds ?

Avez-vous déjà  pris le temps d’observer de quoi est faite « l’herbe » de nos pelouses ? C’est le défi qu’ont relevé les participants à  la formation Florilèges. Et ils n’ont pas manqué de surprises ! A votre avis, combien d’espèces peut-on différencier dans ce carré ?

Un des 10 carrés du protocole Florilèges © CAPC – Emilie Périé
Le même carré, vu du sol © CACP- Emilie Périé

Nos identifications ici ! Alors, vous aviez tout trouvé ?

En savoir plus sur Florilèges et les plantes des prairies

Le protocole Florilèges

La clé des prairies, pour l’identification

Le bilan 2018

Retrouvez nos articles :

Le choix de la prairie

Honorine et Gaston

L'actualité de la Nature

Le merle noir

Merle noir – au Verger à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Il est revenu !

On le croyait disparu, victime de l’épidémie de virus Usutu. Il a été absent du Verger durant tout l’hiver et voilà  que de nouveau le jardin résonne du chant flà»té du merle ! Il encourage les collègues qui arrivent de bon matin.

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Le merle noir mâle est facile à  reconnaître avec son plumage noir et son bec jaune orangé bien visible. La femelle est beaucoup plus brune.

Merlette – Ile de loisirs de Cergy-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Attention : ne pas confondre le merle noir et l’étourneau

L’étourneau sansonnet possède une queue plus courte et son plumage présente au printemps de beaux reflets métalliques.

Strunus vulgaris, l’étourneau sansonnet – Cergy © CACP -Gilles Carcassès

Le merle noir est capable d’occuper pratiquement tous les milieux arborés, depuis les forêts profondes jusqu’aux jardins au cœur des villes, ce qui explique sa grande présence en Ile-de-France. La population des merles a été estimée à  200 000 – 300 000 couples en 2010 et c’est en milieu urbain qu’ils sont le plus présents.

Comme l’indique son bec, le merle a un régime alimentaire mixte : il se nourrit de vers de terre et de larves d’insectes, mais après l’élevage des jeunes, il est frugivore et se délecte de cerises, de figues ou bien encore de mà»res. Au jardin, il consomme volontiers les fruits des pommiers d’ornement, ainsi que les baies des cotonéasters et des pyracanthas.

Sources :

Le merle noir, par Oiseaux.net

Le chant du merle noir, par studio les trois becs

L’étourneau, par Oiseaux.net

Retrouvez nos articles : 

Fruits mà»rs à  point

Un autre Turdidae : la grive mauvis

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

La lychnide fleur de coucou

Lychnis flos-cuculi – parc des Arènes à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Lychnis flos-cuculi est assez lent à  se développer et ne forme pas de très grosses touffes mais sa floraison est généreuse. Cette plante vivace d’origine européenne se plait dans les sols riches, humides et ensoleillés. Elle peut mesurer jusqu’à  90 cm de haut ce qui fait d’elle une belle plante pour agrémenter le bord d’un bassin.

Comme chez les silènes, autres représentants de la famille des Caryophyllaceae, Lychnis flos-cuculi a des feuilles opposées. Ses pétales sont roses et profondément découpés.

La lychnide fleur de coucou a beaucoup d’atouts : une floraison étincelante, un port érigé élégant, une résistance à  toute épreuve. L’entretien se limite à  la coupe des fleurs fanées afin de prolonger la floraison. Il existe plusieurs variétés horticoles de cette plante : à  fleurs simples ou doubles, roses ou blanches.

On rencontre cette espèce indigène dans les prairies humides, elle est en régression en Ile-de-France en raison du drainage et de la disparition de ses milieux de prédilection.

C’est une très bonne idée d’avoir installé cette belle plante peu commune dans les noues du parc des Arènes !

Source :

Le Lychnis flos-cuculis, par Tela Botanica

Le Lychnis flos-cuculis, par Sauvage du Poitou

Retrouvez nos articles :

Les habitants de la rue de l’écureuil

Etoile de Noà«l

L'actualité de la Nature

La fauvette grisette

Sylvia communis, la fauvette grisette – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

En tant que stagiaire de la cellule Biodiversité, il m’appartient de noter sur les fiches de relevé les oiseaux rencontrés lors des matinées du STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) et de saisir ces observations sur VigiePlume.

Nous voilà  à  la décheterie des Linandes, l’un des points d’écoute du carré 950212. Sous les lignes à  haute tension, tous les fourrés de ronce sont habités ! Les accenteurs mouchets, furtifs, se faufilent au ras du sol. Les linottes mélodieuses font des va-et-vient dans les cultures voisines. Tout en haut des maigres buissons, les fauvettes grisettes mâles montent la garde en chantant. De loin, on repère leur gorge blanche qui tranche avec le haut de la tête grise.

La fauvette grisette migre au Sahel. Au printemps, elle revient nicher dans les milieux ouverts avec des arbustes. Elle se nourrit de coléoptères, de chenilles et de punaises ou encore d’araignées. En dehors de la saison de reproduction, elle consomme beaucoup de baies.

On l’entend souvent chanter du haut d’un buisson ou en vol, ce qui permet de très vite la repérer une fois son chant connu.

Source :

La fauvette grisette, par Oiseaux-birds

Retrouvez nos articles :

Retenir le chant des oiseaux

Les oiseaux rares de l’Aren’Ice

L'actualité de la Nature

Le verdier d’Europe

Chloris chloris, le verdier d’Europe – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Le verdier est un oiseau jaune, olivâtre et gris, de la taille d’un moineau. Le trait jaune bien visible sur le bord de l’aile est un critère facile pour le reconnaître.

Verdier vu de dos – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Son croupion, c’est-à -dire le bas du dos, visible ci-dessus entre les ailes, est franchement jaune (cliquez sur l’image pour l’agrandir). Et sa queue est nettement échancrée.

Verdier gourmand après sa visite à  la mangeoire © CACP – Gilles Carcassès

Ce verdier s’est gavé de graines de tournesol !

Cette espèce est sensible à  plusieurs maladies qui peuvent se transmettre entre oiseaux par la salive. Aussi, il faut veiller à  nettoyer régulièrement les mangeoires et les abreuvoirs, lieux de contaminations potentielles, surtout s’ils sont très fréquentés.

Il ne faut pas confondre le verdier avec le serin cini dont le dos est jaune aussi, mais le serin n’a pas la barre jaune sur l’aile et on notera que son bec est plus court :

Serin cini – Andrésy © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez d’autres articles sur les oiseaux des jardins :

Les princes de la friche

Qu’est-il arrivé à  nos merles ?

Hold-up à  la mangeoire

Reconnaître les oiseaux du jardin

Sources :

Le verdier d’Europe, par Oiseaux des jardins

Mortalité au pied de ma mangeoire, comment réagir ? par la LPO

Verdier d’Europe, par Oiseaux.net

Agenda

Retour sur la transhumance de Cergy-Pontoise 2019

La transhumance 2019 © CACP – Gilles Carcassès

Une fois de plus la Ferme d’Ecancourt a bien fait les choses : une organisation sans faille, des brebis vaillantes et disciplinées, des ânes câlins, des bénévoles actifs, des participants ravis et le soleil au rendez-vous !

La haie d’honneur dans la cour de la ferme

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Samedi 13 avril 2019 à  13h30, les participants rassemblés pour la transhumance accueillent les moutons.

Les brebis font les vedettes

Abbeêy road à  Jouy-le-Moutier © CACP – Emilie Périé

Samedi après-midi, les brebis rejoignent Maurecourt en traversant plusieurs quartiers de Jouy-le-Moutier.

Des bénévoles mobilisés

Les bénévoles en plein effort © CACP – Gilles Carcassès

Grâce aux joà«lettes prêtées pour l’occasion, des personnes à  mobilité réduite participent pleinement à  l’événement.

Des bergers très professionnels

Dimanche matin à  Maurecourt : l’appel pour le départ ! © CACP – Gilles Carcassès

« Eglantine ? Ernestine ? Savonnette ? » « Présentes ! »

Sous haute protection policière

Serrez les rangs : zone de danger ! © CACP – Gilles Carcassès

La police municipale de Maurecourt accompagne l’avancée du cortège en bloquant la circulation.

Des chiens vifs

[wpvideo rXAZ2NmY] Aux Rougeux, à  Jouy-le-Moutier

Harley, Ollie, Lapsus et Lucky, les border collies dirigés par les bergers montrent toute leur efficacité dans la conduite du troupeau.

Une pause bien méritée

Pause déjeuner au parc du belvédère à  Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

La transhumance est aussi l’occasion de se retrouver autour d’un pique-nique convivial et de profiter des animations organisées par la Maison de la nature de Vauréal.

En forêt, loup y es-tu ?

Point d’arrêt dans la forêt © CACP – Gilles Carcassès

Il faut de temps à  autre stopper la tête du cortège pour permettre aux retardataires de rejoindre le groupe.

Au jardin des Ombrages

Potentilla anserina, la potentille des oies © CACP – Gilles Carcassès

La potentille des oies connait aussi le secret des poils laineux pour résister au froid.

Pour l’entretien du sous-bois : à  vos marques, prêtes, partez ! © CACP – Gilles Carcassès

Cinq brebis restent au jardin des Ombrages pour entretenir la prairie et le sous-bois.

Quand on arrive en ville

Avenue du Hazay  © CACP – Gilles Carcassès

Passage triomphal des solognotes à  Cergy-le-Haut

Le goà»ter final

Les fameuses tartines au miel de Courdimanche ! © CACP – Gilles Carcassès

La Ville de Courdimanche offre une bien sympathique collation à  tous les participants.

Retrouvez notre reportage photos dans 13 comme une.

Rendez-vous l’année prochaine pour la transhumance 2020 !

Retrouvez les éditions précédentes de la transhumance de Cergy-Pontoise en images :

Edition 2018

Edition 2017

Edition 2016

L'actualité de la Nature

L’aigrette garzette

Aigrettte garzette – Ile de loisirs de Cergy-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Sous la passerelle rouge de l’Axe majeur à  Cergy, se trouve un bassin qui communique avec l’Oise. C’est sur le quai de ce bassin que j’ai observé cet oiseau très inhabituel pour Cergy-Pontoise : une aigrette garzette !

L’aigrette chasse dans les eaux peu profondes, elle se nourrit de petits poissons et d’insectes aquatiques, de crustacés, de mollusques, de grenouilles. Cet oiseau est grégaire, il établit ses colonies dans des arbres près des marais.

Cet individu, toutes plumes ébouriffées, arborait son plumage nuptial. Les longues aigrettes que l’on distingue à  l’arrière de sa tête ont valu bien des misères à  cette espèce lorsque la mode chez les élégantes était de porter des chapeaux à  plumes.

Aigrettte garzette © CACP – Gilles Carcassès

L’oiseau s’est envolé en direction du parc du Clos Levallois, au bord de l’Oise, sur la commune de Vauréal. C’est un très bon choix car ce parc est vaste, riche en biodiversité et c’est un endroit calme.

J’aimerais bien que cette aigrette s’installe chez nous, c’est un si bel oiseau ! Un jour peut-être ? Actuellement, quelques rares couples de cette espèce seulement se reproduisent en Ile-de-France, au fin fond de la Seine-et-Marne.

Source :

L’aigrette garzette, par Doris

Retrouvez l’autre aigrette dans cet article :

La grande aigrette

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Honorine et Gaston

Canards colverts au square du Verger – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Depuis quelques jours, ce couple de colverts fréquente assidument la pelouse du Verger. Ils sont très familiers et les collègues de la Communauté d’agglomération les ont baptisés Honorine et Gaston. Mais d’où viennent-ils ces canards ? Le bassin du parc François-Mitterrand, de l’autre côté de la préfecture, est leur habitat principal et le lieu où ils se reproduisent chaque année.

Square du Verger – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Des primeurs pour canards !

J’ai remarqué qu’ils apprécient particulièrement ces graminées en graines, très présentes autour de ce regard. Le réseau de chaleur passe juste en-dessous et le léger réchauffement du sol qu’il induit suffit à  hâter très localement la floraison des plantes et la formation des graines !

Les jardiniers sont bien avisés de n’être pas encore venus tondre ce petit coin de nature, joliment fleuri de pâquerettes et de véroniques.

Retrouvez nos histoires de canards :

Le canard jardinier

Chronique aviaire de la crue

Grand choix de canards sauvages

Agenda

Sans mentir, ce fut une bien belle inauguration !

Samedi 6 avril 2019 en fin d’après-midi, je suis allé à  l’inauguration de Mensonges, sixième exposition de dessins de presse et d’humour, proposée par l’association Dallas avec le soutien de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. Le talentueux groupe vocal Les démons du bémol, à  la joie communicative, a mis le public de bonne humeur en attendant le moment des discours.

L’inauguration de l’exposition Mensonges, place des Arts, à  Cergy-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Comme l’an dernier, les sympathiques canards du parc François-Mitterrand ont inspiré un joli dessin :

Et la créativité des collectivités territoriales n’a pas été oubliée :

Cette année, quelques panneaux ont pris place dans le hall d’entrée du centre commercial Les Trois Fontaines. J’ai été très fier d’y retrouver ma contribution, illustrée par José Keravis !

L’exposition, c’est jusqu’au 28 avril, et ça vaut vraiment le coup d’œil !

Le mensonge du jour :

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Il paraît que les pigeons ont attendu la fin des discours pour se jeter sur leur buffet, des fleurs d’euphorbes fraichement écloses ! Je ne sais pas si c’est vrai, j’écoutais les discours…