L'actualité de la Nature

Cerceris, grands chasseurs

Cerceris rybyensis sur des fruits de persil © Gilles Carcassès
Cerceris rybyensis perché sur les fruits d’un pied de persil. Ses mandibules laissent présager ses qualités de chasseur © Gilles Carcassès
cerceris sur des felkurs de menthe. © Gilles Carcassès
Le même Cerceris occupé à  butiner des fleurs de menthe. Ces photographies ont été prises au jardin partagé du Verger à  Cergy, dans le quartier Grand centre © Gilles Carcassès

On dirait une petite guêpe, mais elle ne vit pas en colonie. Cette espèce solitaire capture et paralyse de petites abeilles sauvages et les emporte dans son terrier pour nourrir ses larves.

Ce joli petit Halictus pourrait bien faire l'affaire de notre Cerceris © Gilles Carcassès
Ce joli petit Lasioglossum, visiteur du serpolet, pourrait bien faire l’affaire de notre Cerceris © Gilles Carcassès
Sur la même touffe de menthe, on croise aussi cet autre Cerceris, probablement de l'espèce arenaria, spécialisée celle-ci dans la chasse aux charançons ! © Gilles Carcassès
Sur la même touffe de menthe patrouillait un autre Cerceris, probablement de l’espèce arenaria, spécialisée celle-ci dans la chasse aux charançons ! © Gilles Carcassès

http://www.corif.net/site/especemois/cerceris.htm

 

L'actualité des jardins

Amaryllis, petit paradis

promesse de courges
Une belle promesse de courges © Gilles Carcassès

La résidence Amarillys, dans le quartier de la Croix-Petit à  Cergy est gérée par le bailleur social Efidis. Son jardin intérieur est le théâtre d’expériences participatives : un jardin partagé, du compostage collectif, des animations proposées par des partenaires associatifs.

composteurs
Dans la pelouse qui héberge les composteurs, l’observation de nombreuses abeilles butinant les fleurs de trèfle rampant a conduit à  la décision de leur épargner cet été la tondeuse © Gilles Carcassès

 

Samira à  la bêche
Samira à  la bêche © Gilles Carcassès

Le bailleur a offert de beaux outils de jardinage. Et deux baignoires de récupération ont été transformées par les résidents en jardinières magiques.

Francine au tuyau
Francine au tuyau © Gilles Carcassès

Une habitante du deuxième étage a semé des pieds de tomates sur son balcon : les voilà  vivement transplantés au potager partagé.

Les premiers occupants de l'hôtel à  insectes
Détail de l’hôtel à  insectes © Gilles Carcassès

La Ferme d’Ecancourt a aidé à  la création collective d’un hôtel à  insectes. L’équipement a plu : des abeilles sauvages ont installé leur nid dans plusieurs trous des bà»ches percées et ont rebouché l’ouverture avec un mortier dont elles ont le secret.

Dans ce jardin, une belle dynamique s’est installée et les projets ne manquent pas : une prairie fleurie, des ruches, un poulailler pour la sensibilisation des enfants à  la lutte contre le gaspillage alimentaire…

Un programme d’accueil personnalisé des locataires récompensé par un trophée de développement durable

 

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Le Grand centre à  la loupe

Lycaenidae
Un azuré (Lycaenidae) observé dans la friche des Chênes d’Or. Cette famille compte 5000 espèces dans le Monde, dont 65 en France. © CACP – Gilles Carcassès

Cergy-Pontoise Aménagement, en prévision de la restructuration du quartier Grand centre à  Cergy, a mandaté le bureau d’études Thema Environnement pour une grande étude sur la faune et la flore locale. La cellule biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a eu l’honneur de participer avec les écologues du bureau d’études à  une journée de prospection de ce territoire.

Une très belle moisson d’observations. En voici un tout petit aperçu :

Orthetrum cancellatum
L’orthetrum réticulé (Orthetrum cancellatum) vu dans la friche des Chênes d’Or. On en a vu pondre il y a peu dans le bassin du parc François-Mitterrand © CACP – Gilles Carcassès
Chrysope
Une chrysope (Chrysopidae) avec ses beaux yeux mordorés et ses longues antennes roses. Photographie prise au parc François-Mitterrand © CACP – Gilles Carcassès
Psyllobora
La larve de la petite coccinelle jaune à  22 points (Psyllobora vingitiduopunctata) consomme le mycélium de l’oà¯dium qui parasite les feuilles de ce trèfle. On voit les zones qui ont été broutées. Photographie prise près du boulevard de l’Hautil © CACP – Gilles Carcassès
Arge
Cette tenthrède défeuillante du rosier (Arge ochropus) butine une fleur de persil au jardin partagé du Verger. Sa larve est un ravageur des rosiers. © CACP – Gilles Carcassès
Tephritis neesii sur une achillea filipendulina au Verger © Gilles Carcassès
Tephritis neesii femelle (ou espèce proche) sur une Achillea filipendulina au Verger © CACP – Gilles Carcassès
Cryptocephalus
Rien de meilleur qu’une jeune feuille de peuplier pour ce Cryptocephalus rufipes trouvé dans la friche des Chênes d’Or © CACP – Gilles Carcassès
Sicus
Une mouche conopide (Sicus probablement de l’espèce ferrugineus) sur une fleur de trèfle des prés dans la friche des Chênes d’Or. Cette espèce parasite les bourdons. © CACP – Gilles Carcassès
Le parc François-Mitterrand, très fréquenté, est inclus dans le périmètre d'étude. Plusieurs badauds intrigués par notre présence sont venus s'instruire de la Nature... © Gilles Carcassès
Le parc François-Mitterrand est très fréquenté. Plusieurs badauds intrigués par notre présence sont venus s’instruire des choses de la Nature… © CACP – Gilles Carcassès
L'actualité de la Nature

L’inventeur du barbelé

Cachée dans sa forêt d'épines © Gilles Carcassès
Cachée dans sa forêt d’épines. Photographies prises à  Cergy dans le quartier Grand centre © Gilles Carcassès

La larve de la coccinelle de la bryone (Henosepilachna argus) est ornée de tubercules armés de longues épines ramifiées. Ajoutons que cette espèce se nourrit des sucs très toxiques de la bryone et qu’elle n’est peut-être pas très digeste : voilà  de quoi décourager plus d’un prédateur sans doute. Les coccinelles émettent quand elles sont dérangées un liquide amer à  odeur acre au niveau des articulations des pattes, leurs larves le font également par des glandes dorsales. Est-ce aussi le cas pour cette espèce ? On demande un volontaire pour essayer et nous laisser un commentaire sur cet article.

Les coccinelles phytophages par Remi Coutin

La coccinelle de la bryone adulte (Henosepilachna argus) est poilue. © Gilles Carcassès
La coccinelle de la bryone adulte (Henosepilachna argus) est poilue. © Gilles Carcassès
Elle rape l'épiderme des feuilles mais n'en absorbe que les sucs laissant sur place des amas de matière mâchée. © Gilles Carcassès
Elle rape l’épiderme des feuilles mais n’en absorbe que les sucs laissant sur place des amas de matière mâchée. © Gilles Carcassès
Une aventureuse goà»te une vrille de bryone. Gare à  la chute ! © Gilles Carcassès
Une aventureuse goà»te une vrille de bryone. Gare à  la chute ! © Gilles Carcassès

 

 

L'actualité de la Nature

Réchauffement climatique à  Cergy-Pontoise

La hausse du mercure fait progresser certaines espèces d’odonates vers le Nord !

Un indice à  Cergy-Pontoise, sur les bassins du parc François-Mitterand : Sympetrum fonscolombii, une espèce méridoniale migratrice jusqu’alors rare au centre et au nord de l’Europe, vient d’y être observée. Son apparition récente en Ile-de-France est bel et bien confirmée. Ci-dessous un beau mâle. Outre sa couleur sanguine, un certain nombre de critères permettent son identification :

Sympetrum foscolombii © Marion Poiret
Sympetrum fonscolombii. On remarque ici la nervation rouge à  la base des ailes et le ptérostigma jaune entouré de noir…© Marion Poiret
les caractéristiques des nervures alaires font parties des grandes clefs de détermination des odonates (libellules, agrions, demoiselles)  © Marion Poiret
Les caractéristiques des nervures alaires font partie des grandes clefs de détermination des odonates. Les ailes antérieures des Sympetrum ont 6 1/2 à  8 1/2 nervures transversales antenodales. Il existe 11 espèces de Sympetrum en Europe © Marion Poiret
Sympetrum foscolombii mâle© Marion Poiret
Le dessous gris bleu des yeux est assez significatif de l’espèce. On peut aussi noter sur la photo les pattes bicolores © Marion Poiret
Sympetrum foscolombii mâle © Marion Poiret
Son abdomen à  côtés parallèles le distingue de l’abdomen en forme de massue de Sympetrum vulgatum. On observe également une tache jaune à  la base des ailes mais elle est moins large que celle de Sympetrum flaveolum © Marion Poiret

La femelle du Sympetrum fonscolombii est jaune. Chez les odonates, mâles et femelles n’arborent généralement pas les mêmes couleurs. Celles-ci varient aussi en fonction de l’âge et de la saison.

http://biologie.ens-lyon.fr/ressources/Biodiversite/Documents/image-de-la-semaine/2011/semaine-41-10-10-2011/

http://biologie.ens-lyon.fr/ressources/Biodiversite/Documents/image-de-la-semaine/2011/semaine-41-10-10-2011/

la couleur des odonates

L'actualité de la Nature

Sous le soleil exactement

Nous sommes autour des bassins du parc François Miterrand, dans le quartier Grand centre à  Cergy-Pontoise. Pendant que les canards colvert se pâment au soleil, les odonates s’activent entre les feuilles des massettes et des joncs : émergences, échauffourées, accouplements, alimentation. Autant d’agitation et de passions discrètes mais bien visibles si on se donne la peine d’observer.

Cette grosse libellule rouge postée  sur un bouton floral de butome est un sympetrom foscolombii mâle. Outre, sa couleur sanguine, il est reconnaissable au dessous gris bleu de ses yeux, à  ses pattes noires rayées de jaune, à  la nervation rouge à  la base des ailes et à  son front rouge vif, au ptérostigma jaune entouré de noir, au nombre de nervures transversales antenodales, aux tâches noires présentent à  la fin de son abdomen (segments 7 et 8) © Marion Poiret
Cette grosse libellule rouge posée sur un bouton floral de butome est un Sympetrum fonscolombii mâle à  la recherche d’une proie potentielle ou surveillant son territoire qu’il défendra même contre des libellules plus grandes que lui. © Marion Poiret

D’une grande voracité, les odonates chassent à  l’affà»t ou par poursuite de nombreux petits insectes. Mais, quelquefois, des araignées, des abeilles et même d’autres odonates peuvent entrer dans leur régime alimentaire. Ils ont un arsenal bien développé pour la capture des proies : une technique de vols remarquablement efficace, des yeux à  facettes permettant une vision à  360°, des pattes préhensibles, des mandibules puissantes.

Témoin d'un crime au coeur des joncs et des massettes. Ce pauvre petit ne reverra plus les rayons du soleil goulument dévoré par ce bel Agrion élégant (Ichnura elegans) © Marion Poiret
Le festin d’un agrion élégant (Ischnura elegans) ! © Marion Poiret
une dernière mue permet la métamorphose de la larve vers adulte. Cette dernière étape s'appelle l'émergence. Ici il s'agit d'une exuvie d'anisoptères (les grandes libellules) © Marion Poiret
Saviez-vous que les larves d’odonates se nourissent de larves de moustiques ? Une dernière mue, lors de la sortie de l’eau, permet la métamorphose vers l’adulte. Cette étape s’appelle l’émergence. Il s’agit ici d’une exuvie d’Anisoptère (une grosse libellule). © Marion Poiret
 Agrion porte coupe © Marion Poiret
Agrion porte-coupe (Enallagma cyathigerum). C’est une espèce très commune et très bien représentée. Elle appartient comme l’agrion élégant au sous-ordre des Zygoptères (les petites libellules en forme d’allumette). © Marion Poiret

 Quant aux plantes de la zone humide, elles fleurissent tour à  tour sur le pourtour des bassins :  aux jaunes de cobalt des iris et des mimules ont succédé  le fuchsia des salicaires,  le rose tendre des ombelles des butomes ou des épilobes à  petites fleurs, le bleu azuréen des myosotis des marais…

 Pondeteria cordata © Marion Poiret
Sa feuille en forme de coeur lui a donné son nom : Pontederia cordata. Il s’agit d’une plante vivace spontanée aux Etats-Unis qui prospère sur les bords de berges. En Europe elle est vendue par les horticulteurs. Elle peut devenir assez envahissante. © Marion Poiret
 Filipendula ulmaria © Marion Poiret
Filipendula ulmaria. La reine des prés est une plante herbacée des prairies humides et des bords d’eau. Cette illustre médicinale de la pharmacopée française est avec le saule blanc à  l’origine d’un célèbre médicament. L’un de ses noms vernaculaires, la spirée ulmaire, a donné naissance au mot aspirine © Marion Poiret
eupatorium cannabinum 02
Eupatorium cannabinum ou chanvre d’eau. L’eupatoire, ici en bouton, est une plante mellifère, très convoitée par les insectes et particulierement les papillons. Haut lieu de butinage jusqu’en septembre, c’est aussi une plante médicinale mais…attention, pas de transgression : elle doit son nom à  la ressemblance de ses feuilles avec celles du chanvre mais n’en partage pas les principes actifs © Marion Poiret
 Mimulus guttatus © Marion Poiret
Mimulus guttatus ou mimule tacheté. Cette belle américaine s’est naturalisée dans toute l’Europe. © Marion Poiret

le site officiel des milieux humides

le jardin aquatique – jardiner autrement

créer une mare – terre vivante

des mares à  Paris

L'actualité de la Nature

Portrait de famille : les chrysomèles

Crtyptocephalus vitttatus
Cryptocephalus vitttatus, le cryptocéphale à  bandes, vu sur une fleur de souci au jardin partagé du Verger à  Cergy, dans le quartier Grand centre. © Gilles Carcassès

Les coléoptères visibles en France se répartissent en une centaine de familles. Parmi celles-ci, les Chrysomelidae (ou chrysomèles) comptent plus de 600 espèces (plus de 30 000 dans le Monde). Certaines sont redoutées par les jardiniers, comme le doryphore qui s’attaque aux pommes de terre et aux aubergines, ou la chrysomèle américaine qui défolie les lavandes et les romarins.

Lilioceris
Lilioceris lilii, le criocère du lys, vu dans un massif fleuri de la ville de Cergy. © Gilles Carcassès
Xanthogaleruca luteola (une galéruque) défolie les ormes. Photographie prise boulevard de l'Oise à  Pontoise © Gilles Carcassès
Xanthogaleruca luteola (une galéruque) défolie les ormes. Photographie prise boulevard de l’Oise à  Pontoise. © Gilles Carcassès
Melasoma populi, ravageur du peuplier, photographiée dans la coulée verte de Menucourt. © Gilles Carcassès
Melasoma populi, ravageur du peuplier photographié dans la coulée verte de Menucourt. © Ollivier Monchicourt

Beaucoup de chrysomèles sont vivement colorées : elles finissent parfois épinglées dans les collections d’insectes. La photographie, c’est tout de même moins dommageable.

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Cette sublime Oreina vit au bord du Doubs sur les pétasites. © Gilles Carcassès

http://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/plantes-ornementales/812-lys-criocere

http://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/plantes-potageres/183-pomme-de-terre-doryphore

 

L'actualité des jardins

Les fleurs des plantes chameaux

Centurea ragusina et Delosperma cooperi devant l'hôtel d'agglomération à  Cergy © Gilles Carcassès
Centaurea ragusina et Delosperma cooperi dans une jardinière non arrosée, devant l’hôtel d’agglomération à  Cergy © Gilles Carcassès

Voici quelques floraisons visibles en ce moment dans les jardinières de la dalle Grand Centre à  Cergy. Les végétaux ont été sélectionnés pour leur bonne résistance aux conditions de vie difficile : faible volume de terre, sécheresse, courants d’air, réverbération…

Romneya coulteri. Cette grande papavéracée de Californie se propage par de puissants rhizomes. Un apport de sable à  la plantation favorise la reprise. La levée de dormance des graines est levée par la fumée des incendies. © Gilles Carcassès
Romneya coulteri est une grande papavéracée originaire de Californie qui se propage par de puissants rhizomes. Un apport de sable à  la plantation favorise la reprise. Pour lever la dormance de ses graines, il faut les semer dans un terreau préalablement exposé à  la fumée d’un feu de broussailles. © Gilles Carcassès
Tradescantia virginiana, léphémère de Virginie se paît au bord de l'eau mais résiste aussi très bien dans des sols secs. © Gilles Carcassès
Tradescantia virginiana, l’éphémère de Virginie se plaît au bord de l’eau mais résiste aussi très bien dans des sols secs. © Gilles Carcassès
Crocosmia 'Lucifer' éclaire les compositions d'un rouge très vif. © Gilles Carcassès
Crocosmia ‘Lucifer’ éclaire les compositions d’un rouge très vif. © Gilles Carcassès
Le Fuchsia magellanica 'Ricartonii' put souffrir du gel, mais il repart toujours de la souche si le sol est bien drainé. © Gilles Carcassès
Le Fuchsia magellanica ‘Riccartonii’ peut souffrir du gel, mais il repart de la souche si le sol est bien drainé. © Gilles Carcassès

http://www.jardin-sec.com/

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Les mousquetaires de la salicaire

touffe de salicaire au bord du bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy © Gilles Carcassès
Touffe de salicaire (Lythrum salicaria) au bord du bassin du parc François-Mitterrand à  Cergy © Gilles Carcassès

Avec sa floraison éclatante et sa silhouette très graphique, la salicaire est une plante incontournable des jardins aquatiques. C’est aussi une plante mellifère. Et ma cousine l’utilisait pour soigner ses veaux quand ils avaient la diarrhée. Bref, elle a tout pour plaire.

Elle plà»t aux Américains. Introduite en 1860 sur la côte Est des Etats-Unis, elle ne tarda pas à  y faire de grands ravages en se comportant comme une plante invasive des zones humides, au point de mettre en péril la flore indigène et la faune associée.

En 1986, des chercheurs américains entreprirent de mettre au point un programme de lutte biologique par acclimatation pour endiguer l’invasion. Après de nombreux essais portant sur l’innocuité vis-à -vis de la flore et de la faune natives, ils procédèrent à  des lâchers d’insectes européens qui consomment cette espèce.

Leur choix se porta sur quatre mousquetaires aux actions complémentaires : deux chrysomèles mangent ses feuilles, un charançon ses racines et un dernier coléoptère ses graines.

Ces larves de chrysomèle (du genre ) sont des défoliatrices efficaces © Gilles Carcassès
Ces larves de chrysomèle (du genre Galerucella) sont des défoliatrices efficaces de la salicaire. Photographie prise à  Cergy © Gilles Carcassès
Les larves de ces minuscules Nanophyes marmoratus peuvent détruire 70% de la production de graines de la salicaire. Photgraphie prise à  Poissy © Gilles Carcassès
Les larves de ces minuscules Nanophyes marmoratus peuvent détruire 70% de la production de graines de la salicaire. Photgraphie prise à  Poissy © Gilles Carcassès

Dix ans après les premiers lâchers d’insectes, la présence parfaitement contrôlée de la salicaire européenne n’est plus une menace pour la biodiversité américaine. La lutte biologique, ça marche !

Une page (en anglais) du Département des Ressources Naturelles du Minnesota

Une autre page (en wallon) sur ce sujet

http://www.sauvagesdupoitou.com/84/423

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Beautés blanches à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise

Les fleurs de l'orchis pyramidal sont d'ordiniare rose soutenu. Ce pied à  fleurs blanches est une rareté. Il a été rencontré à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise : au loin on devine la passerelle rouge de l'Axe majeur. © Gilles Carcassès
Les fleurs de l’orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) sont ordinairement d’un rose soutenu. Ce pied à  fleurs blanches est exceptionnel. Il a été rencontré à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise : au loin on devine la passerelle rouge de l’Axe majeur. © Gilles Carcassès
La spirée filipendule (Filipendula vulgaris), espèce proche de la reine-des-prés, est une plante rare en Ile-de-France. Elle se plaît dans les prairies sur sols secs, en lisière de bois. Alertée, l’équipe technique de la base de loisirs a intégré la présence de cette plante dans son plan de gestion des espaces verts : le secteur ne sera fauché qu’après l’été pour que ses graines puissent mà»rir © Gilles Carcassès
les fleurs nde la spirée filipendule sont très fréquentées par les insectes. Quel ballet d'étamines ! © Gilles Carcassès
Les fleurs de la spirée filipendule sont très fréquentées par les insectes. Quel ballet d’étamines ! © Gilles Carcassès

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-4321-synthese

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-27944-synthese