Les vidéos des conférences de la journée des rencontres naturalistes d’Ile-de-France du samedi 1er décembre 2018 sont en ligne sur le site de l’ARB-IdF.
Cette journée fut très riche et j’ai apprécié les interventions passionnantes d’éminents spécialistes sur des sujets variés comme la migration des engoulevents, les lichens, les fourmis, les écrevisses, les éphémères, les crapauds calamites … Toutes les conférences sont à retrouver sur le site de l’ARB-IdF.
Merci aux organisateurs pour ce rendez-vous annuel privilégié où amateurs et chercheurs peuvent se rencontrer et partager leurs passions !
En cueillant quelques pleurotes sur le tronc d’un vieux hêtre, je ne résiste pas à l’envie de soulever un petit bout d’écorce sur une partie de bois pourri pour voir qui se cache dessous.
Le logement est très humide, mais cela n’a pas l’air de déranger. Je vous présente mes trouvailles, engourdies par le froid. De gauche à droite : une araignée du genre Philodromus, la sublime coccinelle rose Oenopia conglobata et la coccinelle asiatique Harmonia axyridis. La différence de taille entre ces deux espèces de coccinelles est ici flagrante.
Les punaises nébuleuses, communes en forêt, profitent aussi de ces écorces décollées pour passer l’hiver en amas compacts.
Dans quelques jours ou quelques semaines, le tronc qui les héberge sera chargé sur un camion pour une destination inconnue, peut-être à l’autre bout du Monde. Beaucoup d’espèces changent ainsi de région ou de continent au gré des transports de marchandises. Ainsi naissent les espèces invasives…
Bravo à Florent qui a résolu l’énigme de la photo mystère ! Il est fort, ce n’était pas facile ! Bravo aussi à Frédéric et Yvette qui avaient le bon genre. Et merci à tous ceux qui ont tenté leur chance avec des coings, bigarades, nèfles, cormes, figues, fusains et autres drupes ou baies plus ou moins improbables…
Ces drôles de fruits s’ouvrent en trois valves et les graines qu’ils contiennent sont enduites d’une substance collante. Des graines collantes ? C’est justement la traduction du nom de genre de cette plante, le Pittosporum !
Ici il s’agit de l’espèce Pittosporum tobira, un arbuste persistant originaire de Chine et du Japon qui est souvent planté dans les jardins publics.
Cet arbuste supporte remarquablement bien la sècheresse, aussi il a toute sa place dans les jardins d’inspiration méditerranéenne ou de rocaille. Il réussit aussi très bien en bac. Cette plante mérite une situation assez abritée car elle peut geler en-dessous de -10°C. Sa floraison blanche est agréablement parfumée.
Comme chaque année, nous avons participé au Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC) en avril et mai, afin d’avoir un aperçu de la faune nicheuse sur le territoire de Cergy-Pontoise.
Retrouvez dans notre Rapport STOC 2018 tous les détails de ces comptages.
Voici illustrées quelques-unes des tendances régionales :
Comme chaque année, un couple de cygnes tuberculés a construit son nid dans le bassin du parc François-Mitterrand à Cergy. Cette année, la famille cygne a quitté les lieux beaucoup plus tôt que les années précédentes, faisant beaucoup de déçus parmi les habitués qui se régalent chaque année à observer les cygneaux.
Le héron cendré est toujours bien présent sur Cergy-Pontoise, notamment à l’île de loisirs, même si ses effectifs nous ont paru en baisse. On le voit parfois au parc François-Mitterrand intéressé par les poissons rouges qui y pullulent malheureusement à cause du nourrissage abusif par le public. Il est souvent observé aussi au bord de l’étang du parc du château de Menucourt.
Cet accenteur mouchet est resté quelques heures inerte après avoir heurté la passerelle vitrée de notre immeuble. Il a fini par s’en remettre et est reparti à ses occupations.
Parmi les observations de migrateurs à Cergy-Pontoise, notons la présence à l’Ile-de-loisirs en février 2018 de ce pipit farlouse qui picorait dans la neige.
Il est grand temps de vous séparer des produits de traitements désormais interdits. Où que vous soyez, trouvez la déchetterie la plus proche de votre domicile sur le site Ecodds. Pour les déchetteries de Cergy-Pontoise, retrouvez toutes les informations utiles sur cette page.
La Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise s’associe à la campagne nationale « Zéro pesticide, c’est 1000 fois mieux pour ma santé et la planète » lancée par le Ministère de la Transition écologique et solidaire et l’Agence française pour la biodiversité.
Et bien sà»r, tous les bons conseils pour jardiner sans pesticides chimiques sont sur Jardiner Autrement !
Je vous souhaite une année 2019 pleine de douceur et de sérénité ! Qu’elle voit l’accomplissement de vos projets et vous permette de vivre beaucoup de belles rencontres !
Comme chaque hiver, je donne de temps en temps une pomme abimée aux merles en la jetant dans mon jardin. Bizarre, personne n’est venu la manger. Et à bien y réfléchir, cela fait quelque temps que je n’entends plus les merles. Et même à Cergy au pied de l’immeuble où je travaille, là où je voyais toujours le merle piller les arbres et arbustes à fruits en hiver, je ne le vois plus.
Cherchez l’erreur
Que se passe-t-il ? J’ai mené mon enquête.
Depuis quelques années, un virus d’Afrique australe, nommé Usutu, se répand chez de nombreuses espèces d’oiseaux. Elle touche principalement le merle noir, mais aussi les mésanges, le rouge-gorge, la pie bavarde, l’étourneau sansonnet, le pic épeiche, le bouvreuil pivoine, la sittelle torchepot, le moineau domestique et les rapaces nocturnes. Ce virus rapporté par des oiseaux migrateurs se propage dans nos contrées par les piqures des moustiques, dont la conservation est favorisée par les hivers doux. L’été 2018 aurait vu une hausse importante du nombre de cas dà»ment diagnostiqués en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suisse et aussi en France.
Que faire ?
Apparemment, ce virus se transmet très rarement à l’homme. Mais que peut-on faire pour la santé de nos oiseaux ? La précaution qui s’impose est de faire la chasse aux gîtes larvaires des moustiques : vider régulièrement les soucoupes des plantes, nettoyer les gouttières, couvrir les réserves d’eau, retirer de la nature les déchets, petits ou gros, qui peuvent retenir un peu d’eau stagnante.
Aux Rencontres naturalistes d’Ile-de-France du 1er décembre 2018, j’ai découvert un super site sur les poissons du bassin de Seine Normandie ! Voici une image tirée de leur page consacrée aux fiches (détaillées et très bien faites) des différentes espèces de poissons :
Imaginiez-vous une telle diversité ?
Retrouvez nos articles sur quelques poissons de l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise :
Petite mise en jambes à l’aube autour de l’étang du Corra
C’est au lever du soleil que l’on profite le mieux de la nature ! J’ai pris plaisir à photographier quelques oiseaux entre deux passages de coureurs à pieds…
Des chardonnerets dépouillent les fruits d’une grosse bardane. Ils apprécient leurs graines tout autant que celles des chardons. En hiver, ces chardonnerets que l’on voit en troupes sont souvent des migrateurs qui nous viennent de nord de l’Europe.
Dans un jeune pin, deux roitelets virevoltent à toute vitesse, à le recherche d’araignées ou de petits insectes. Pas le genre d’oiseau à prendre la pose pour le photographe ! Ici, ce sont des roitelets huppés. On reconnaît l’espèce aux dessins de la tête : juste une bande jaune (orange chez le mâle) encadrée de noir sur le dessus du crâne. Cet oiseau apprécie les conifères.
Les toiles des nids des chenilles processionnaires sur les grands pins sont encore givrées et brillent aux premiers rayons du soleil. C’est de la belle ouvrage ! Les petites chenilles sont à l’abri et au chaud à l’intérieur. Quand il fait doux, elles sortent la nuit en processions pour manger les aiguilles près de leur nid. On voit à droite, les restes de leur repas.